The Hague/Paris, Mouton, 1966. 14 x 21, 205 pp., broché, couverture à rabats, très bon état.
Paris, Ernest Flammarion, 1918. 12 x 18, 284 pp., reliure dos/coins cuir, tête dorée, bon état (papier jauni).
Paris, Les Editions G. Crès, 1925. 14 x 23, 251 pp., broché, couverture rempliée, bon état (haut de couverture insolé).
"Avec un portrait de l'auteur par Félix Vallotton; N° 1639 sur 1650 exemplaires numéroté sur papier vélin pur fil Lafuma."
Charpentier 1913 288+257 pages in12. 1913. Relié. 288+257 pages. Demi-Cuir titré au dos en lettres dorées
Etat Correct Reliure tachée au dos avec deux coupures en tête de dos. Papier jauni
Editions Nationales 1935 in-8. 1935. Demi-Cuir à coins Dos à faux-nerfs titrés en lettres dorées Tranches supérieures dorées. Ex. n° 2870 sur vélin d'alfa (Un des 3250)
Très bon état général
Paris, Mornay, 1926. 15 x 20, 402 pp., broché, couverture rempliée, très bon état.
"N° 627 sur 895 exemplaires numérotés sur papier vélin de Rives; illustrations de Fernand Siméon."
Paris, Les Editions Nationales, 1934-1936. 18 x 23, 10 volumes, 295 + 241 + 349 + 241 + 284 + 313 + 293 + 269 + 411 + 337 pages, reliure dos cuir à 5 nerfs, 2 pièces de titre, plats toile grise, très bon état (quelques légères épidermures).
"Aquarelles et dessins de Dignimont, Berthold Mahn, Jean Launois, Edy Legrand, Gus Bofa (2 titres pour chacun); N° 2217 sur 3250 exemplaires numérotés sur papier vélin d'alfa."
Paris, Bibliothèque Charpentier, 1901. 12 x 19, 435 pp., broché, bon état.
Edition originale.
Paris, Librairie Séguier, 1991. 15 x 19, 367 pp., broché, bon état.
Edition établie, présentée et annotée par Pierre Michel et Jean-François Nivet.
1908 1 in-4 3 pages in-4 signées et monogrammées, montées en tête de l'ouvrage d'Octave Mirbeau. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1908, in-4, demi-maroquin fauve à coins, dos lisse à encadrement de fleurs et feuillages mosaïqués Art nouveau, titre et tête dorés, couverture illustrée rempliée conservée, XX pages, 416 pages. (Reliure René Aussourd).
Manuscrit autographe d'Octave Mirbeau (Trévières 1848 - 1917 Paris) de 3 pages, signé et monogrammé O. M. , "Une heure chez Rodin", publié in Le Journal, le 8 juillet 1900. Ces pages manuscrites sont suivies par l'ouvrage d'Octave Mirbeau "La 628-E8", orné d'illustrations de Bonnard (Fontenay-aux-Roses 1867-1947 Cannet). Édition de luxe illustrée de croquis dans les marges. Un des 200 exemplaires sur vélin dArches. Légères marques et usures. Mirbeau fidèle ami et grand admirateur de Rodin, malgré des divergences idéologiques, a longtemps soutenu son ami et lui a permis de recevoir de nombreuses commandes. Le texte est dithyrambique, manifestement exalté, très imagé, capital pour la compréhension de l'uvre de Rodin. Mirbeau vient de visiter les sculptures de Rodin : « Ici cest comme un jardin qui serait rempli de bien des fleurs je les respire.. je me grise de leurs odeurs je me sens moi-même devenir un ( ) et ces femmes et ces visages et ces formes me font comprendre des choses. Je comprends la beauté des fleuves, des mers, des forêts, des grands ciels où passent les nuageset des montagnes rondes comme des seins Et voici que s'ouvrent devant mes yeux éblouis toutes les portes et tous les palais et tous les jardins de la vieDésormais je ne pourrais plus voir dautres sculptures que celle-là ».
Lettre poignante de Mirbeau confronté à des problèmes de santé :Avant son départ pour Contrexéville, O. Mirbeau aurait souhaité voir son ami mais ...Je nen ai pas eu le courage. Je mène une vie affreuse, désespérée. Depuis presque deux mois que jai un catarrhe de lestomac. Vous ne savez pas ce que cest... Cest le suicide, voilà ! Je travaille pourtant, un peu, quelquefois le matin. Mais je nai plus la foi au travail... Et alors, ça devient une chose douloureuse aussi...Maurice de Féraudy, sociétaire de la Comédie-Française, interprètera notamment Isidore Lechat, personnage cynique et sans scrupule (Les affaires sont les affaires dOctave Mirbeau), rôle quil jouera plus de 2 000 fois et dans lequel il fera ses adieux à la Grande Maison. La pièce connaît un succès mondial. Chroniqueur, critique influent et redouté, Octave Mirbeau met sa plume au service de la fiction. Son univers théâtral et romanesque est empreint dune même noirceur, dun pessimisme sans concession. Libertaire, anticlérical, antimilitariste, il est résolument dreyfusard. Les dernières années de sa vie seront désolantes : marquées par la maladie et le désespoir devant le spectacle de la terrifiante boucherie de la Grande Guerre.
Vichy 10-08-1906, 11,6x18 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père.18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadéea dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle uvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. [cachet de Seine et Marne] 15 Septembre 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Nice, Villa Ibrahim, chemin des Baumettes 8 Février 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson, quelques temps après son mariage.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Je vous envoie, à votre femme et à vous, tous nos vux affectueux, et je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète. Mais nous somme vos amis et nous vous embrassons de tout notre cur. Nous avions espéré que vous viendriez passer quelques jours à Cannes et nous nous faisions une fête de vous avoir ici. Misia nous dit que vous avez renoncé à ce voyage. Comme c'est ennuyeux ! [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Cormeilles-en-Vexin 22 août 1906 ou 1908, 12,6x17, cm, une feuille.
Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "Cormeilles-en-Vexin(S.&O.)", enveloppe jointe. "Cher ami, J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom. Mais dans l'incertitude, car je pouvais penser aussi que vous étiez pris avec quelqu'un de très sérieux, [...]. Ceci mon cher Fred pour vous dire que je suis parti de chez vous, triste de ne pas vous avoir vu, voilà tout, et sans le moindre sentiment mauvais. Vous savez que j'ai pour vous une affection solide et je vous connais assez gentil pour moi, pour me permettre de supposer des sottises. [...]"" Avec un amusant post-scriptum : "Ne prêtez pas attention à ce gribouillage... L'auto a je ne sais pas quoi, j'y travaille.. et n'y fait rien de bon.. d'ailleurs.. Et mon mécanicien se prend la tête, à deux mains noires d'huile grasse [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. [Paris] [1897], 13,5x18,3 cm, une feuille.
Billet autographe signé d'Octave Mirbeau. 2 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Alors, Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers". Les Mauvais bergers correspond à la tragédie d'Octave Mirbeau, drame social incarné au théâtre de la Renaissance, le 15 décembre 1897, par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry dans les rôles principaux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. [Paris] 1er Juillet 1903, 13,8x18,3 cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle, directeur de la revue Le Roman Romanesque. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier gris à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Monsieur, je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesqueet aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch, publié chez Fasquelle et qui est un livre auquel je tiens particulièrement. Peut-être aussi, trouverez-vous dans Les vingt et un jours d'un neurasthénique quelques nouvelles que vous pourriez publier. En outre, je vous indique en outre, dans Les Contes de la Chaumière(Fasquelle) une nouvelle : Agronomiequi est presque d'actualité, puisque c'est d'elle que j'ai tiré le caractère de Lechat dans Les Affaires sont les affaires. [...]". Octave Mirbeau publiera son roman Le Calvaire dans le numéro 8 de la revue le Roman Romanesque paru en décembre 1903. Les titres mentionnés dans la lettre n'ont finalement pas été publiés. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1903 In-8 (19,2 x 13,5cm) de (3)ff., 288pp. et (20)ff. ajoutés, soie janséniste bleu marine à la Bradel, dos orné d'un fleuron doré, double filet doré et date en pied, pièce de titre de basane brune, entièrement non rogné, couvertures conservées (Pierson).
"Édition originale. Pratique courante à l'époque, le texte de la pièce avait fait l'objet d'une pré-originale sous forme d'un supplément à L'Illustration (25 avril 1903). Exemplaire sur grand papier de Hollande imprimé spécialement pour Monsieur Georges Berr -le tirage de tête se composant de 5 Chine, 10 Japon et 15 Hollande. Produit de la période la plus faste, sur le plan créatif, de la carrière de Mirbeau -Le Jardin des supplices était paru en 1899 et Le Journal d'une femme de chambre en 1900-, la pièce Les Affaires sont les affaires marque ""un retour à la grande comédie classique de mœurs et de caractères"" d'après Pierre Michel, qui précise ""Isidore Lechat est un type qui restera"": celui du brasseur d'affaires impitoyable et influent, propriétaire de journaux, auquel rien ne résiste hormis sa fille -moderne, volontaire, éprise d'indépendance- et la force du fatum - se manifestant par l'accident mortel de son fils. Le succès fut immédiat, bientôt européen puis mondial, et ne s'est jamais démenti depuis. Envoi autographe signé d'Octave Mirbeau à l'acteur Georges Berr, destinataire désigné de cet exemplaire nominatif, l'un des interprètes de la pièce lors de sa création: à Georges Beer [sic] à qui je dois un grand rôle, et que je remercie pour le petit, de tout mon cœur Octave Mirbeau. Sociétaire de la Comédie-Française depuis 1886, Georges Berr (1867-1942) fut ainsi le premier à donner vie au personnage de Xavier Lechat, l'infortuné fils du protagoniste principal - d'où ""petit rôle""- de Les Affaires sont les affaires. Lui-même prit la plume, devenant, en plus de sa carrière de comédien, un vaudevilliste de talent. L'acteur demanda au relieur, Pierson, d'inclure dans son exemplaire les articles de critiques: une vingtaine de feuillets, certains rognés jusqu'à ressembler à de simples onglets, ont ainsi été ajoutés afin qu'y soient contrecollées les coupures de presse (critiques de Catulle Mendès, Camille de Sainte-Croix, François de Nion, Émile Faguet, Nozière…) où Berr n'a pas manqué de souligner les passages le concernant. Très bel exemplaire en pleine soie signée de Pierson. Les délicates couvertures imprimées saumon ont été parfaitement préservées."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Bibliothèque Internationale d'Édition, 1902. In-12 br. Coll. " Les célébrités d'aujourd'hui ". Portrait de Mirbeau en frontispice par Henry Bataille. Biographie illustrée de portraits, caricatures, autographes, suivi d'opinions, de documents et d'une bibliographie. Ornements typographiques d'Orazi. E.O.(Léger manque au dos).
A Paris, Editions Mornay, Libraires, Collection Les Beaux Livres N° 20, 1923, 1 volume in-8 de 205x155 mm environ, 1f.blanc, faux-titre, frontispice, titre en rouge et noir avec vignette, xxv-323 pages, 1f. (justificatif de tirage), 1f.blanc, reliure demi chagrin à coins cerise, dos à 4 nerfs portant titres dorés, orné de caissons et motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, tranche de tête dorée, gardes marbrées, couvertures et dos d'origine conservés. Dos insolé, sinon bon état. Exemplaire N° 184, un des 924 exemplaires sur papier de Rives, numérotés de 73 à 1000, comprenant 78 illustrations couleurs par De Pidoll (bandeaux, lettrines, culs-de-lampe, dans le texte et pleine page).
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, était un écrivain, critique d'art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Helleu et Sergent, Editeurs, 1923, 125 Boulevart Saint-Germain, 1 volume in-4 de 270x205x40 mm environ, 202 pages, reliure signée Guetant, demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs portant titres et date dorés, tranche de tête dorée, signet assorti, gardes de couleurs. Exemplaire N°148 HC, 1 des 177 ex. sur Vélin du Marais, orné de 72 bois originaux de Hermann-Paul. Petits frottements sur les coupes, infime petit accroc sur le cuir du dernier plat, quelques rousseurs marginales, sinon bon état.
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d'art et journaliste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Bibliothèque Charpentier 1904 Un volume in-8 broché, 287 pages. Dos cassé, papier d'édition bruni. Envoi de Mirbeau "A M. C. Prudhon cordial hommage Octave Mirbeau".
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
[1896]. 3 pages in-4 à l'encre violette, découpées pour l'impression et remontées Manuscrit autographe signé. Bel article sur Mounet-Sully, paru dans Le Journal du 7 juin 1896, puis recueilli dans Gens de théâtre (1924).
« Décidément, il y a quelque chose de pourri dans le Danemark de la littérature ». Le journaliste raconte avec verve une visite à Mounet-Sully, à qui il révèle le « blasphème » de Catulle Mendès, qui, dans un article intitulé Le Vrai Hamlet, se plaignait de ce que l'Hamlet représenté par Mounet-Sully ne fût pas celui de Shakespeare, mais celui, romantique, de Delacroix. Le « grand tragédien », imperturbable, « demeura un instant, silencieux, puis d'une voix profonde, d'une voix de gouffre il prononça : - Décidément, il y a quelque chose de pourri dans le Danemark de la littérature »... Mirbeau, sans prendre parti, relate sa conversation avec Mounet-Sully, pour lequel suffit, pour faire une bonne pièce, presque un bon comédien, et rien d'autre : "à quoi bon des pièces, puiqu'il y a sa voix, ses gestes et ses dents...". Mirbeau et Mendès sont alors de bons amis, alors que, douze ans plus tôt, les deux hommes s'étaient courtoisement battus en duel, le 29 décembre 1884, ne s'infligeant que des égratignures, avant d'en faire publiquement son mea culpa : « Je revois dans une clairière, proche de la Seine, habit bas et l'épée à la main, deux hommes destinés à s'aimer par un commun amour, par une même passion fervente des joies esthétiques, et qui pourtant allaient se ruer l'un sur l'autre. C'était M. Catulle Mendès et moi. Vous l'avez oublié, mon cher Mendès, ce méchant et déraisonnable article où, par une inconcevable folie, reniant mes propres croyances, je vous reniais vous, le poète de tant de beaux rêves, le chantre de tant d'exquises musiques. Je m'en souviens, moi, pour le haïr " (in « Impressions littéraires », Le Figaro, 29 juin 1888, cité dans l'article Mendès du Dictionnaire Octave Mirbeau, par Pierre Michel). C'est à Mendès que Mirbeau confia le premier jet de Les affaires sont les affaires, qu'il venait juste de finir.
[1902], 18,1 x 22,9 cm, 2 feuillets et un quart.
Manuscrit autographe signé d'Octave Mirbeau, 99 lignes à l'encre noire sur 3 feuillets, correction manuscrite de l'auteur et une correction au crayon bleu de typographe. Manuscrit utilisé pour la composition et l'impression de l'article "Habitudes", publié le 20 avril 1902 dans le Journal, quotidien lancé en 1892 par Fernand Xau. Le début de la carrière de Mirbeau est essentiellement porté par le journalisme qui lui permet de publier et de gagner sa vie malgré son peu de penchant pour l'activité. Très vite redouté pour son activité pamphlétaire, Gustave Mirbeau,distillant une ironie piquantese dresse ici contre l'injustice institutionalisée par l'Etat et la société. Mené par l'écriture dense et efficace de Gustave Mirbeau, ce manuscrit est probablement un dernier jet comme le laissent penser la conformité des deux textes et les rares corrections apportées à l'original, notamment par le crayon bleu d'un typographe. Au dos du dernier feuillet se trouve une version antérieure des premières lignes de l'article. - Photos sur www.Edition-originale.com -
BERNHEIM JEUNE 1912 1 Préface par Octave Mirbeau. Paris, Bernheim-Jeune et Cie, 1912, in-8, broché, couverture beige, titre marron.
Les tableaux qui font l'objet de ce catalogue ont été exposés à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris du 28 mai au 8 juin 1912, quatre ans après l'unique voyage de Claude Monet à Venise. Il y peindra 37 toiles, représentant une dizaine de sujets différents. L'exposition connut un succès immense et Paul Signac écrira : " J'ai eu la joie de voir une grande part de vos oeuvres nouvelles. Et j'ai éprouvé devant vos "Venise", devant l'admirable interprétation de ces motifs que je connais si bien, une émotion aussi complète, aussi forte, que celle que j'ai ressentie, vers 1879, devant vos "Gares", vos "Rues pavoisées", vos "Arbres en fleurs", et qui a décidé de ma carrière... Toujours un Monet m'a ému. Toujours j'y ai puisé un enseignement, et aux jours de découragement et de doute, un Monet était pour moi un ami et un guide. Et ces "Venise", (...) je les admire comme la plus haute manifestation de votre art" (in intermonet.com-venise). Infimes usures et plis, petit report in-fine. Un des 100 exemplaires sur papier Japon ancien.