, 1733-1736, in-4, 8-8 p, Demi-toile chagrinée noire postérieure, titre doré en long, Réunion de deux pamphlets démontrant la posture des autorités médicales et religieuses à propos des miracles et des possessions : le premier, relatif aux convulsionnaires, a été produit l'année de l'interdiction des réunions sur la tombe de François de Pâris ; le second copie une pièce produite en 1662 au sujet des possessions des Ursulines d'Auxonne. 1. La Lettre d'un confesseur [...] (sans nom, ni lieu. Datée du 25 mars 1733) pose la question de la responsabilité des médecins face aux miracles et convulsions opérés au cimetière de Saint-Médard de Paris et de leur rôle à déterminer s'il s'agit de réalités ou supercheries. Le médecin Philippe Hecquet (1661-1737) publia la même année une Réponse à cette lettre, plus connue et moins rare. 2. Le Jugement [...] sur la prétendue possessions des filles d'Auxonne (Suivant la copie imprimée à Châlons-sur-Saône, 1736) rapporte l'opinion des médecins et ecclésiastiques (archevêque de Toulouse et évêques de Rennes, Rodez et Châlons-sur-Saône) sur le cas des possessions démoniaques survenues dans le couvent des Ursulines d'Auxonne près de Dijon entre 1658 à 1663. Ce jugement fut fait à la suite de la visite, en 1661, de l'évêque de Chalon-sur-Saône. À l'instar du couvent de Loudun, trente ans auparavant, le couvent d'Auxonne fut le théâtre de retentissantes possessions diaboliques de 1658 à 1663. Avec force tapages, délires et convulsions, les religieuses se disaient habitées par les démons ; l'épidémie se rependit sur la ville, et des femmes laïques, jugées responsables, furent condamnées au bannissement ou massacrées par la population. En octobre 1660, la soeur de Sainte-Colombe, Barbe Buvée, fut accusée de magie, de sortilège et d'infanticide et, reconnue comme la principale coupable, mise aux fers au couvent, avant d'être innocentée quelques mois plus tard par le parlement de Dijon (Calmeil, De la Folie.., 1845, t. 2, p. 132 : cite cette pièce). Couverture rigide
Bon 8-8 p.