Séduisant exemplaire conservé tel que paru à toutes marges dans ses brochures d’attente, l’un des plus grands connus. Hambourg, s.n., 1782. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xiv pp., (1) f., 366 pp., (1) f. d’errata ; II/ 237 pp., ff. du premier cahier intervertis, cachet humide d’une bibliothèque religieuse répété sur le titre, la p. 121 et en dernière page de chaque volume. Conservé non rogné dans ses brochures d’attente de papier dominoté, étiquettes avec titre aux dos, boite de plexiglass. Brochures de l’époque. 217 x 142 mm.
Edition originale du virulent ouvrage de Mirabeau écrit pendant sa détention au donjon de Vincennes et s’élevant contre le despotisme. Graesse, IV, 535 ; Einaudi 3932 ; Cioranescu 45191 ; Conlon 82 ; Bûcher 573. Mirabeau (1749-1791) est le fils de l’économiste Victor Riquetti de Mirabeau. Homme politique français, il est l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et l’orateur de plus brillant de l’assemblée constituante. Il a des relations très difficiles avec son père et mène une vie de débauche où il accumule de nombreuses dettes. Pour le soustraire à ces dernières, il sera enfermé par lettres de cachet en prison sur demande de son père à plusieurs reprises. Mirabeau rédigea les Lettres de cachet dans le donjon de Vincennes où il resta enfermé pendant 3 ans et demi, au même moment que le Marquis de Sade. Œuvre éloquente où il flétrit énergiquement les abus du pouvoir arbitraire, Les Lettres de cachet sont un véritable réquisitoire débutant par une histoire du droit pénal français ; Mirabeau poursuit par l’organisation de l’administration pénitentiaire à la fin de l’Ancien Régime, qu’il dénonce violemment. « ‘Des Lettres de cachet’ n’est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d’érudition rempli d’exemples historiques, et qui suppose d’immenses lectures ». (Barbier). « C’est par l’histoire et par la raison que Mirabeau combat les détentions arbitraires » (P. Negrin). « Des Lettres de cachet mérite de grands éloges. Les principes du droit naturel, base de toute société et de toute civilisation, y sont exposés et développés avec autant de force que de netteté. Mirabeau s’y montre déjà grand publiciste et l’écrivain y fait pressentir l’orateur ». (A. de Montor). « Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l’humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l’époque, que Vergennes demanda à la Prusse d’arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit… » (H. Aureole, Bibliographie sur Mirabeau). Superbe exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges car non rogné, dans ses brochures d’attente de papier dominoté. L’un des plus grands exemplaires connus (hauteur : 217 mm). Le second volume est considéré comme rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Provenance : l’exemplaire provient de la bibliothèque de Mr. Bidault, Gentilhomme du Comte d’Artois, futur Charles X.
La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. S.l., 1759-1760. Sept parties en 7 volumes in-12 de: I/ 1 front. x pp., (3) ff. de table. 391 pp.; II/ (6) ff. et 534 pp.; III/ (6) ff. et 526 pp., déch. au coin inf. de la p. 225 sans atteinte au texte; IV/ xj-267 pp.; V/ (1) f. et 376 pp. ; VI/ xii, 298 pp. et (2) ff. table; VII/ (2) ff., 228 pp. et (1) f. de table plus 6 tableaux repliés. Les deux dernières parties sont datées de 1760. A partir de la quatrième partie, le texte se trouve ici en édition originale. Plein veau brun marbré, dos à nerfs ornés, coupes décorées, tranches rouges. Reliure de l’époque. 165 x 91 mm.
Précieuse édition de «l’Ami des Hommes » contenant les sept parties reliées dès leur parution avec tomaison individualisée. Tchemerzine, IV, 750. Édition originale des quatre derniers volumes, le texte des trois premiers étant déjà paru. Les deux derniers volumes sont ici corrigés, et une huitième partie fut publiée en 1760. La dernière partie ici présente contient bien les six tableaux dépliants. La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. Mais c’est après cette publication qu’il rencontra Quesnay et ce n’est qu’en 1760 qu’il adhéra à la doctrine des physiocrates dont il deviendra l’un des plus influents propagandistes. En 1756, débute la parution deL’Ami des hommes ou Traité sur la population, l’ouvrage qui va contribuer à la renommée de son auteur, Victor de Riqueti, marquis de Mirabeau, issu d’une lignée de négociants italiens établis à Marseille, anoblis au XVIe siècle, riches en terres érigées en marquisat depuis Louis XIV. Plus qu’à ses domaines en Provence ou en Limousin, il s’intéressera à sa terre du Bignon près de Paris, plus accueillante à une agronomie appliquée. Mais cet aristocrate introduit dans les milieux éclairés parisiens, outre la gestion de contentieux familiaux, que nous ne pourrons esquiver, a déjà publié en 1747 unTestamentencore confidentiel, annonciateur d’un Mémoire concernant l’utilité des états provinciaux, qui a été remarqué, gardant la réputation ambiguë d’un plaidoyer pour les libertés de la province, empreint encore de nostalgie nobiliaire. Utile référence pour aborderL’Ami des hommesconsidéré par toute une tradition, en cours de réexamen aujourd’hui, comme l’un des textes fondateurs de la doctrine physiocratique. On y trouve énoncés des principes comme le primat de l’agriculture, créatrice de la « vraie richesse », et la condamnation de la finance, du luxe et de la « cupidité », dans un monde sous la conduite de propriétaires (qui sont encore des seigneurs) et d’un « roi pasteur ». Plus que comme une exigence d’ordre moral, c’est donc comme une science que se présente la doctrine nouvelle à laquelle le marquis se rallie, en même temps que toute une école se forme, avec l’abbé Baudeau, Dupont de Nemours,… L’influence croissante de Lemercier de la Rivière contribue à accentuer la rigidité théorique des énoncés et pour toute une partie des philosophes (Diderot, Galiani), les physiocrates deviennent une «secte ». En 1767, Quesnay a traité du « Despotisme de la Chine », et Lemercier de la Rivière élabore en ces années le concept de « despotisme légal ». Dans ce concert, le marquis de Mirabeau a tenu sa partie, en publiant en 1760 une Théorie de l’impôt qui lui vaut un embastillement de huit jours, mais aussi en 1763 une Philosophie rurale, puis entre 1767 et 1768 desLettres sur la dépravation, la restauration et la stabilité de l’ordre rural, qui illustrent la continuité de son approche moralisante. On sait le déclin de la « secte » lors des années de la crise politique et sociale de 1770-1776, qui ont vu la chute de Turgot, sympathisant du mouvement. “A key economic work of the period, issuing from that group of French Enlightenment economists termed the Physiocrats, a circle that included Mirabeau, Turgot and Quesnay. Immediately preceding Adam Smith's theories (which are fundamental to modern economics) Physiocracy was arguably the first consistent and rigorous theory of economics, espousing a theory that the wealth of nations rests on agriculture. The term laissez faire is identified with this circle; it was popularized by Vincent de Gournay, a physiocrat and intendant of commerce in the 1750s, who likely adopted the phrase from François Quesnay’s writings on China. This work was issued simultaneously in quarto and duodecimo and is scarce complete in either edition”. (Kress 5735 ; Higgs 1631). Bel exemplaire dont les sept parties sont tomées de 1 à 7 au dos de chacun des volumes conservé dans ses reliures en veau marbré de l’époque.
Paris 1798 3 A Paris: Rue S. André-des-Arts, No 46, An VI (1798). Trois volumes in-8. 12,5 x 20 cm. I/ 2 ff. n. chif., XX, 376 p. II/ 2 ff. n. chif., 394 pp. III/ 2 ff. n. chif., 388 pp. Les Elégies constituent les deux premiers tomes, Les Baisers de Jean Second la fin du deuxième, les Contes et Nouvelles le troisième. Ouvrages reliés en pleine basane racinée, dos lisse orné de caissons et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, de tomaison en maroquin vert. Filet doré sur les plats et les coupes, gardes en papier marbré, tranches marbrées. Cette édition est enrichie de deux frontispices (Mirabeau dans le premier volume et Sophie de Ruffey dans le deuxième) et de douze gravures par Jean-Louis Delignon (1755-1820), Jean Baptiste Michel Dupréel (1757-1828) et François Rolland Elluin (1745-1810), d'après des compositions d'Antoine Borel (1743-1810). Les filets sur les plats sont largement effacés, les mors du t. II sont fendus, très discrètement abîmés en queue sur les autres tomes ; il y a quelques brunissures éparses à l'intérieur, sinon exemplaire propre et élégant dans sa belle reliure d'époque.
Il s'agit ici de la deuxième édition de cette traduction de Tibulle par Mirabeau, la première étant parue trois ans plus tôt, en 1795. Emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780, Mirabeau en profite pour travailler à la traduction des Elégies de Tibulle, qu'il dédie à sa chère maîtresse Sophie de Ruffey, "in bel corpo anima bella", comme le rappelle justement la légende du frontispice du t. II. Les trois oeuvres réunies ici, au ton volontiers libertin, sont l'occasion pour le traducteur de réitérer publiquement sa flamme, alors que cette relation scandaleuse était largement désapprouvée par sa famille, par la cour et in fine par le pouvoir royal: Sophie était effectivement mariée au marquis de Monnier (1705-1783), président de la chambre des Comptes de Dôle.
Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru. S. l., 1789.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xv pp., (1) p. bl., 168 pp.; II/ 207 pp. Conservé dans ses couvertures muettes d’attente, cote de bibliothèque sur le plat supérieur des volumes, non rognés. Brochure d’origine.220 x 140 mm.
Édition de l’année de l’originale de ce livre qui fit scandale.Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 831 ; Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, I, 321.Il fut condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier, par la main du bourreau.« Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (le futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre ‘Histoire secrète de la cour de Berlin’ et fera scandale.Quand il revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Calonne refusant de l’employer à nouveau, il s’attaque à lui dans sa ‘Dénonciation de l’agiotage’ (1787). Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers État à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque, il fonde ‘Le Journal des États-Généraux’. Un des premiers, Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Une réputation douteuse l’a précédé aux États Généraux ; on le croit prêt à toutes besognes, et les représentants du Tiers États se montrent réservés sinon méfiants. D’autre part, il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Isolé à l’Assemblée, Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie. »Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru.
[Borel] - MIRABEAU ( Honoré-Gabriel Riquetti de) - TIBULLE - SECOND, Jean.
Reference : c5760
A Tours, chez Letourmy, jeune et à Paris, chez Berry, puis Deroy, An 3 de l' Ere Républicaine - An 4 ; 3 volumes in-8°, demi basane fauve de l' époque à petits coins, dos lisse très orné de filets gras, pointillés, ou ondulés dorés et de fleurons et petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin citron, tranches rouges; (2) ff., XIX, 375 pp. - (2) ff., 393 pp., (1) f. - (2) ff., 388 pp.Le Tome III comporte deux titres: Contes et Nouvelles et Tibulle et les Baisers de Jean Second. Traduction nouvelle suivie et Contes et Nouvelles. Texte bilingue pour les Elégies, avec de très nombreuses notes de Mirabeau. Edition illustrée de deux portraits, Mirabeau par Borel gravé par Voysard et Sophie par Borel gravé par Delignon ( t non par Elluin comme l' indique Cohen) et de 13 vignettes hors texte dont 12 par Borel gravées par Dupreel, Helluin , Delignon, et 1 par Marillier gravée par Dupreel ( plusieurs gravures dans notre exemplaire sont avant la lettre, sans signatures). Edition originale (cf. Cohen 993).
Ex-libris étiquette armorié en partie arraché à l' intérieur de chaque plat. Reliure frottée surtout sur le papier des plats, aux coupes, coiffes et coins; quelques piqûres ou petites taches rousses en marge de quelques feuillets et planches.(Reu-Bur)
1791 Paris , imprimerie de Veuve Lejay et Devaux, 1791-1792 ; 5 volumes in-8°, plein veau brun de l' époque, dos lisse orné en alternance de fleurons et palettes dorés, titre" Assemblée Constituante " et tomaison dorés sur étiquette de maroquin olive, tranches mouchetées de bleu ; (iv), 60, 396, iv pp.; (iv), 514, iv pp.; (iv), 436, vii pp.; (ii), 362, ii, 2 pp. ; 538pp. et 1 tableau dépliant .
Manque le portrait en frontispice du Tome 1 et le faux -titre du tome 4; faux-titre et titres et feuillets de table en fin des volumes jaunis, rares piqûres; très petit manque de papier au centre des 4 premiers feuillets du tome 1 ( faux-titre, titre, épitre avertissement), avec perte de 2 mots dans la citation de Mirabeau au titre, perte de 2 lettres à l'épître et à l'avertissement. Reliure légèrement frottée, exmplaire bien relié. ( Reu-CH1 )
P., Société des Etudes Robespierristes, 1968, gr. in-8°, 252 pp, avant-propos d’Albert Soboul, broché, bon état (Bibliothèque d'Histoire Révolutionnaire)
17 études érudites par Michel Vovelle, Jean Ehrard, Jacques Voisine, Jean Fabre, Daniel Ligou, André Lebois, Roger Barny, Maurice Agulhon, Pierre Guiral, Madeleine Rebérioux, etc. — La première partie de ce volume est consacrée à Mirabeau père, Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, dont l’ouvrage célèbre "L’Ami des hommes" est réexaminé et replacé dans son contexte. La deuxième partie intéresse celui dont l’éloquence révolutionnaire fit la gloire du nom, Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau. Comment faire l’étude d’une pensée sans considérer le contexte de sa naissance et de son développement ? « il faut saisir ce commencement, puis suivre son mouvement en relation avec le monde des pensées vivantes de son temps ; avec l’histoire aussi, c’est-à-dire avec une situation historique concrète et des rapports sociaux précis, ceux de la société française dans la seconde moitié du XVIIIe siècle » (A. Soboul) — "Le Centre aixois d'études et de recherches sur le XVIIIe siècle avait organisé les 17 et 18 décembre 1966 un colloque consacré aux deux Mirabeau : le marquis, dit « l'ami des hommes » (1715-1789), et le comte, Honoré-Gabriel de Riquetti (1749-1791). Les communications présentées à ce colloque ont été publiées par la Société des Études Robespierristes. On trouvera ci-après la liste des auteurs et des sujets traités. Sur le marquis de Mirabeau : Michel Vovelle (Mirabeau et Beaumont. Deux communautés paysannes face à leurs seigneurs) ; Paul Chanier (Le dilemme de Mirabeau : Cantillon ou Quesnay) ; Jean Ehrard (L'Ami des hommes, Paris et la capitale du royaume) ; Jacques Voisine (Un appendice à L'Ami des hommees : le Corps complet d'oeconomie rustique [ouvrage de John Hill, traduit par Henry Pattullo]) ; Jean Deprun (L'éthique de l'Ami des hommes) ; Gérard Namer (Mirabeau et Rousseau. Réflexions sur un texte inédit [note prise en lisant la Théorie de l'impôt, conservée à la Bibliothèque de la Ville de Neuchâtel]) ; Jean Fabre (Le marquis de Mirabeau, interlocuteur et protecteur de Rousseau). –. Sur le comte de Mirabeau : Femand Ettori (Mirabeau en Corse [1769-1770]) ; Daniel Ligou (Mirabeau a-t-il été franc-maçon ? [rien ne permet de l'affirmer]) ; André Lebois (Comment parlait Mirabeau) ; Jean Molino (L'Erotika Biblion de Mirabeau) ; David G. Plank (Le comte de Mirabeau et le père Roger Boscovich. A propos de l'Erotika Biblion) ; Isabelle Vissière (Les Dialogues du comte de M. et de la marquise de M. Autobiographie ou roman ? [mélange des deux]) ; Roger Barny (L'image de l'amour dans les oeuvres de Mirabeau et de Rousseau. Une réaction contradictoire au rousseauisme) ; Maurice Agulhon (Portalis adversaire de Mirabeau) ; Pierre Guiral (Lamartine peintre de Mirabeau) ; Madeleine Rebérioux (Mirabeau vu par les bistoriens de la Troisième République, 1871-1914). Cette simple énumération donne quelque idée de la richesse et de l'intérêt de ce volume. Retenons seulement que l'aspect le moins étudié a été le rôle politique de Mirabeau de 1789 à 1791." (Michel Eude, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1969)
, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Édition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Édition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Édition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Édition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Édition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Édition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Édition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale.
4 forts volumes in-4 (27 x 21,5 cm) de (10)-XLIV-522, (3)-566-(4), (3)-710-(6) et (3)-560-(1) pages. Portrait de Frédéric le Grand en frontispice du premier volume (gravé par H. Marais en 1788 d'après A. Graf). Exemplaire bien complet des 59 tableaux dépliants (ou non) qui se trouvent à leur place intercalés dans les volumes (les feuillets de placement des tableaux sont présents en tête de chaque volume). Le tome III contient un planche symbolique hors-texte gravée par Ransonnette "Grand Ordre de Monsieur" (p. 489). Cartonnage plein papier à la colle bleu à l'imitation des cartonnages de l'époque. Entièrement non rogné, cartonné sur brochure, pièces de titre imprimées sur papier (modernes), étuis cartonnés de papier à la colle (un fond d'étui fêlé, sans gravité). Ensemble en superbe état. Intérieurs généralement d'une très grande fraîcheur. Quelques cahiers légèrement teintés ou avec quelques rousseurs. Sans l'atlas in-folio vendu séparément et contenant 10 cartes sur double page, dressées par Mentelle et gravées par Pierre François Tardieu, 93 planches de tactique non signées. « Cette importante étude, fort bien documentée, sur la Prusse est le résultat d’une vaste enquête » ; « C’est une œuvre conçue par Mirabeau selon son plan, d’après sa conception de l’histoire économique et philosophique », il « fondait de grands espoirs sur cet ouvrage pour établir sa réputation d’écrivain et obtenir enfin un emploi digne de son talent, de son origine et de son ambition. » (H. Aureille, Bibliographie de Mirabeau.). On y trouve d'intéressantes informations sur l'organisation militaire de la Prusse, sa législation, son administration et son économie, ainsi qu'un certain nombre de considérations sur la population. Les données statistiques sur les habitants de la Prusse s'y trouvent en grand nombre. On y trouve également de l'économie-politique, les productions agricoles et les richesses naturelles, les manufactures, le commerce, la constitution civile et politique, les revenus et dépenses, le système militaire (tactique) et la religion. Le premier volume s'ouvre sur une délicate et reconnaissante épître "à mon père" (Mirabeau père). Mirabeau a été aidé pour cet ouvrage par Jakob Mauvillon (1743-1794), physiocrate allemand. On accusé Mirabeau de n'avoir rédigé que quelques passages et préambules de l'ouvrage, le gros du travail revenant à Mauvillon. La correspondance échangée entre Mirabeau et Mauvillon prouve le contraire. Mirabeau était non seulement à l'origine de cet important ouvrage mais encore le maître d'oeuvre et principal rédacteur (certaines études récentes présentent toutefois Mauvillon comme le nègre de Mirabeau pour cet ouvrage). Jean-Charles Laveaux (1747-1829), professeur de langue française à Bâle, puis professeur de littérature française à Stuttgart et à Berlin, à la demande de Frédéric le Grand, a participé à la documentation historique pour cette histoire de la monarchie prussienne. Provenance : Exemplaire offert par Mirabeau à Nicolas Frochot (1761-1828). Attesté par un petit billet autographe (non signé) par Nicolas Frochot et daté de Paris le 4 avril 1790 présent en tête du premier volume. Frochot y remercie M. le comte de Mirabeau de l'envoi qu'il lui a fait de son ouvrage sur la monarchie prussienne. "Comme il a été bien entendu entre nous que je ne lui vendais pas le petit Cicero de amicitiâ, et que d'ailleurs j'aurais dans ce cas un retour considérable à lui donner. J'accepte ce cadeau non comme un prix d'échange du petit traité de l'Amitié mais comme un don que je m'honorerai toujours de tenirde celle de l'auteur. (en haut du billet il est écrit de la main même de Frochot : Copie de mon billet de remerciement à M. le comte de Mirabeau). Très émouvant billet quand on sait que Nicolas Frochot s'est lié d'une réelle amitié avec Mirabeau qui fit de lui son exécuteur testamentaire. Élu député des États généraux le 25 mars 1789, il est chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état de sa province, avant de siéger à la Constituante (il se lie à Mirabeau à ce moment là). Il est l'auteur du titre VII de la Constitution, publié sous le titre De la souveraineté nationale dont l'exercice n'est pas constamment délégué. D'abord administrateur de la Côte-d'Or, il est emprisonné sous la Terreur. Libéré à la suite de la chute de Robespierre, il occupe divers postes administratifs avant d'être élu député de la Côte-d'Or en décembre 1799. Quelques mois plus tard, le 22 mars 1800 (1er germinal an VIII), nommé préfet de la Seine par Bonaparte, il démissionne de son mandat de député. Il devient ainsi le premier Préfet de la Seine et de Paris (Étienne Mejan lui est adjoint comme secrétaire général de la préfecture). Il propose de nombreuses réformes à caractère social (prisons, hôpitaux, Mont-de-piété et service des enfants abandonnés), qu'il ne parvient toutefois pas à mettre totalement en application. Il réalise les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par Napoléon, dont la numérotation des immeubles. Il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés. Il fait acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en 4 cimetières : cimetière du Père-Lachaise, cimetière de Montmartre, cimetière du Montparnasse et cimetière de Passy. Il est mis en retraite en 1812, à la suite de la Conspiration de Malet. Il est nommé comte d'Empire. Conseiller d'État honoraire sous la première Restauration, il se rallie à Napoléon qui le nomme préfet des Bouches-du-Rhône durant les Cent-Jours. Il est destitué lors de la deuxième Restauration pour être remplacé par le comte de Vaublanc. Il se retire alors définitivement de la vie publique. (source : wikipédia). Nous pensons que Nicolas Frochot a été gratifié de cette exemplaire sous forme brochée, tel que paru. Un cartonnage a sans doute été donné ensuite à cet ouvrage par Frochot. Le présent cartonnage est à l'imitation du premier. Mirabeau meurt tout juste un an après la rédaction de ce billet de remerciement (2 avril 1791). Bel exemplaire de cet important ouvrage, offert par Mirabeau à Nicolas Frochot, son ami et exécuteur testamentaire.
Phone number : 06 79 90 96 36
1789 Paris, 1789; ensemble de 8 brochures in-8°, pour certaines sous couverture muette de papier blanc, toutes telles que parues , renfermant 8 lettres sur les 19 parues. Nous possédons la 1ère lettre: 24pp. (10 mai 1789), les 5ème : 16pp. (20 mai), 6eme: 19pp. (25 mai), 7eme: 23 pp.(28 et 29 mai), les 9ème: 22pp. (5 juin), 10ème : 24pp. (7,8,9,10 ,12 juin), 11ème : 67pp (13, 14, 15, 16, et 17 juin),14ème : 30pp. (26, 27 juin).
Ensemble de 8 numéros sur les 19 parus, rassemblant 225 pages du journal de Mirabeau. Il serait rédigé "à partir de la 11e lettre par J.-A. Duroveray et Étienne Dumont , d'après les "Souvenirs" de celui-ci, p. 119. La 8e lettre (absente ici) a été publiée avant la 7e, retardée en raison d'un accident typographique rendant nécessaire sa réimpression". ( Cf.BNF, notice FRBNF32806045). (Reu-Bur)
BOURBONNAIS - (MIRABEAU Honoré Gabriel Riqueti, 1749 - 1791) - DUBARRY.
Reference : 10773
(1791)
1791 Moulins, Imprimerie d'Etienne Vidalin, sans date (1791) ; in - 8° broché, sans couverture tel que paru, 37 pp. dont le titre ( poussiéreux). Exemplaire non rogné tranches poussiéreuses. ( pour l'étude des Amis de la Constitution et de l'itinéraire de prêtres bourbonnais pendant la révolution on peut consulter le livre de Ph. Bourdin: Le noir et le rouge, itinéraire social, culturel et politique d'un prêtre patriote, parut en 2000).
On a joint un reçu de Contribution foncière du département de l'allier au titre de l'an 7, au nom de Buffault de la commune d'Ainay, daté du 27 ventôse an 10. (GrCL3)
P., Libertés Françaises, 1938, petit in 8° broché, 397 pages ; rares et pales rousseurs.
La présente édition donne le texte complet de la traduction de Mirabeau. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, Garnier, 1874, in 12 broché, 356 pages ; couverture défraichie et effrangée, dos cassé.
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CHABROUD, Charles (1750-1816) / MIRABEAU, Honoré-Gabriel Riqueti (1749-1791 ; comte de)
Reference : 7015
(1790)
1790 Paris: De l'imprimerie nationale, Chez Baudouin, Impr. de l'Assemblée, De l'.impr. de LeJay, 1790. In-8: 13 x 20.5 cm. 1 f., 118 pp., 1 f, 69 pp., 1 f, 16 pp., 1 f. 23 pp., 138-[1] pp., 3 ff. manuscrit de notes. Reliure en demi-basane. Dos lisse avec pièce de titre de maroquin rouge. Plats recouverts de papier marbré. Reliure fatiguée mais solide, papier propre.
MIRABEAU (Honoré Gabriel de Riqueti, comte de), ROMILLY (Sir Samuel), DUMONT (Etienne)
Reference : 37288
5 brochures reliées en un volume in-8, couverture de papier gris d'attente postérieure.
1 - Edition originale. Mirabeau répond aux critiques du comte de Guibert sur son grand ouvrage 'De La Monarchie prussienne" avant même que celui-ci ne soit sorti, "sur la foi périlleuse d'un prospectus": Fréderic II, la tactique et le système militaire prussien. (Martin & Walter, 24446).2 - Véritable édition originale de premier tirage selon Lumet ('Oeuvres de Mirabeau, Les Écrits', p. 417). "C'est le philosophe moraliste qui apparaît ici. Persuadé que l'agiotage (spéculation), qu'il lie au monopole, est une calamité, Mirabeau en trace un historique, insiste sur ses "résultats sinistres et apporte, en quelque sorte, une théorie de l'agiotage " (INED, n° 3185).3- Edition originale de ce pamphlet dans lequel Mirabeau critiquait les Parlements alors que le roi et ses ministres étaient en conflit ouvert avec les magistrats. La publication de ce texte, sans nom d'auteur, entama la popularité de Mirabeau. "L'ouvrage apparaissait comme un texte commandé par le pouvoir royal et rédigé par un homme qui attend, en retour, une place pour assurer son quotidien". (Martin & Walter, III, 24624. Barbier, 'Anonymes', IV, 301-302).4- Edition à la date de l'originale. "Dès la mort du grand Frédéric (17 août 1786), Mirabeau s'offrant en mentor à son successeur, lui adresse [ce] mémoire (), véritable plan de gouvernement. Le nouveau roi répondit à l'auteur le 20 août 1786. Ce n'est que plusieurs mois après, l'année suivante, que Mirabeau publia sa lettre pour répondre aux critiques" (Henry Aureille). (Martin & Walter, III, 24449).5- Edition originale, rare, de cet essai composé par Samuel Romilly, traduit par Etienne Dumont et publié par Mirabeau. Bentham aurait aidé Romilly dans son travail. Selon Etienne Dumont dans ses "Souvenirs sur Mirabeau" (éd. 1832, p. 164 et s.): "Romilly avait fait un travail très intéressant (). Ces 'règlemens' sont le fruit dune expérience raisonnée, et plus on les examine, plus on les admire (). Ce petit code indiquait la meilleure manière de poser les questions, de préparer les motions, de les débattre, de recueillir les suffrages, de nommer les comités (); en un mot, toute la tactique dune assemblée politique. Javais traduit cet écrit au commencement des États-Généraux; Mirabeau le présenta et le déposa sur le bureau des communes, lorsquil était question de faire un règlement pour lAssemblée nationale. "Nous ne sommes pas Anglais et nous navons pas besoin des Anglais": voilà la réponse qui lui fut faite. On ne donna pas la plus légère attention à cet écrit, qui fut imprimé ; on ne daigna pas sinformer de ce qui se passait dans un corps aussi célèbre que le Parlement britannique (...). Ils aimèrent mieux persister dans le mode de délibération le plus mauvais et le plus dangereux; la séance du 4 août en était la preuve". (Martin & Walter, II, 11905).Quelques petites déchirures sans perte. Quelques auréoles et brunissures, prononcées en fin de volume.Provenances: Stanislas Girardin (1762-1827), avec son ex-libris gravé et Édouard Laboulaye (1811-1883), avec sa signature ex-libris autographe sur le premier titre.
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Paris, , 1789. 19 livraisons in-8.Réponse à la lettre du comte de Mirabeau à ses commettans. Sans lieu, 1789. In-8 de 16 pp. Ensemble 1 vol. in-8, demi-veau moderne.
Arrêt du Conseil d'état du roi, qui ordonne l'exécution des Réglemens de la Librairie, & qui fait défences à tous imprimeurs, libraires, ou autres, d'imprimer, publier & distribuer aucun Prospectus, Journal ou autre Feuille périodique, sans la permission de sa Majesté. Du 6 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Arrêt du Conseil d'état du roi, qui supprime le N°1 d'une feuille périodique, ayant pour titre, Etats-Généraux ; & qui fait défenses d'en publier la suite. Du 7 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Prospectus. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, avril 1789). In-4 de 2 pp. Le prospectus est adressé (suscription manuscrite au verso) à Joseph de Froment, baron de Castille, officier aux gardes françaises, rue St Dominique ; né à Uzès, Froment (1747-1826), nommé lieutenant du roi en Languedoc pour le diocèse d'Uzès et Bas-Vivarais, eut un longue et fidèle amitié avec Louise de Stolberg, comtesse d'Albany.MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de). États-Généraux. Sans lieu ni date (Paris, 1789). 2 livraisons petit in-4 à pagination continue (n° I, 4 pp. ; n° II, pp. 5-8). Première édition, le n°I, de Versailles le 2 mai et en interligne p. 3, de Versailles le 4 mai, paru le 5 mai ; le n°II, de Versailles le 5 mai, paru le 7 mai. Bulletin. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, 15 mai 1789). 1 livraison In-4 de 5 pp. Remarquable ensemble constitué des deux états successifs du journal publié par Mirabeau au début de la Révolution : numéros I et II, États Généraux (mai 1789), et le Prospectus (avril), qui porte comme épigraphe : Novus nascitur ordo, « roulait sur l'utilité des journaux pour les peuples libres ; le n°I était annoncé pour le lendemain de l'Assemblée, et Mirabeau tint parole, sautant à pied joint par dessus toutes les lois restrictives de la liberté de la presse. Ce premier numéro fut suivi d'un second » (Hatin). Mirabeau y prenait directement les ministres à parti ; il emploie un vocabulaire d'avant garde : communes, assemblée nationale, cause populaire. Le journal de Mirabeau déclencha une réponse immédiate de l'autorité royale et on trouve ici les deux arrêts du conseil des 6 et 7 mai. Le libraire dut rendre les souscriptions. Mirabeau n’en resta pas là et publia dès le lendemain un journal intitulé Lettre du comte Mirabeau à ses commettants, toujours sans autorisation mais cette fois couvert du manteau de l'inviolabilité parlementaire, et plaçait la censure dans l'alternative de s'abstenir ou de s'interposer entre l'élu et les électeurs, ce que les circonstances rendaient difficile et périlleux. On trouve ici, reliée en tête, la collection complète des Lettres du comte Mirabeau à ses commettants publiées du 10 mai au 25 Juillet 1789. Mirabeau confiera à ses collaborateurs son journal et le numéro 20 paraîtra sous le titre, Courrier de Provence. L’initiative de Mirabeau provoqua un déferlement : des centaines de publications diverses suivirent ; in fine, a été relié le premier numéro, sur les trois parus (15- 24 mai), du Bulletin des Etas-généraux qui commence par un avertissement « curieux , à plus d'un titre pour l'histoire la presse » (Hatin). Les Lettres donnèrent lieu aussi à de nombreuses polémiques ; à la suite est relié l'un de ces pamphlets anonymes qui porte en épigraphe : Je ne puis rien nommé, si ce n'est pas son nom. J'appelle un chat un chat, Mirabeau un fripon. L'ensemble a été constitué à l'époque mais relié à nouveau au XXe siècle.Tourneux, IV, 24119 ; Hatin, 121, 111 ; Rétat, 115, 64, 19 ; Sgard, I, 412, 184.
A Amsterdam, Chez J.H. Schneider, 1769. Titles to the Mirabeau printed in red and black, with attractive engraved vignettes. Three volumes bound in one. [4, half-title and title for the Mirabeau], 23, (1) blank [for the Rousseau, including half-title and title]; 186; (2) blank, (6, half-title, title, Avant-Propos), 256 pp. 12mo. Contemporary marbled calf, spine gilt in compartments, label with gilt lettering, a bit worn, top of spine chipped, red edges. Einaudi 3944 (Schneider issue, defective, lacking the fifth letter in second volume of the Mirabeau, and 4900 for the Rousseau); Tchemerzine-Schéler, iv, 756; not in Goldsmiths, Higgs, INED or Kress; not in OCLC or RLIN. For the Lettres sur la législation (1775), of which OCLC locates only 3 copies (Library of Congress, Chicago, Boston), see Goldsmiths 11229; Higgs 6196; INED 3201. First editions in book form, exceptionally rare. The Mirabeau was published again in 1775 under the title Lettres sur la législation ou l'Ordre légal, dépravé, rétabli et perpétué par L. D. H. (L'Ami des Hommes), by which name the work is known today. '"The science of economics is in fact the science of the natural order"; but, the theory of the net product having been elucidated long since, Mirabeau, with the assistance of physiocratic theories, here demonstrates that in social policy truth is to be found solely in nature.'The Ami des Hommes (as Mirabeau often styled himself) thus lays the foundations of a true social order according to the laws of nature (property, liberty, restoration of order) and then goes on to expose the means of keeping it alive, that is by teaching citizens of all classes (both the productive and unproductive classes) the juridical and social principles that the Économistes hold dear (the duties of the landowner, the agricultural system, the use of the Tableau économique, etc.).'This work lays down in detail the moral philosophy of the physiocrats who maintain that the physical social order is identical to the economic order; and that the economic order is wholly entailed by the agricultural one' (INED on the Lettres sur la législation, our translation).The 1769 (possibly pirated) edition is known in two issues; the other is by Schneider in Amsterdam. Both reproduce Mirabeau's text as it originally appeared in the Ephémerides du Citoyen of 1767, but omit the final part of the work (which was published in the Ephémerides from September 1768 - June 1769 and was included in the Lettres sur la législation in 1775). According to Schéler, in his annotated copy of Tchemerzine, there are only a few copies known (he states 3 or 4), regardless of issue, which contain Rousseau's Discours (one could still argue a case for the book's rarity even without the Rousseau consideration). The intention that the two texts be issued together is supported by a printed note at the foot of the final page of the Rousseau: 'On mettra ce Discours à la tête des Lettres sur la Dépravation & la Restauration de l'Ordre légal' (interestingly, there also exists a third issue of the Discours, by Marc Michel Rey in 'Amsterdam', i.e. Lausanne selon Dufour, which does not have this note). The unsolved bibliographical mystery is thus whether Mirabeau and Rousseau decided to have their works published together, or whether the double issue was merely commercial speculation on the side of the publishers. Mirabeau and Rousseau did know each other, Rousseau briefly lived in a property of Mirabeau and there exists correspondence between the two man.Unlike vol. II in the copy described by Schéler (which had an extra page of text pasted onto the blank verso of F1), that of our copy is continuously paginated and collates: p2 A2 B-D12 E6 F-M12, with an initial blank.To our knowledge, there is no copy of the Mirabeau in North America. Apart from that of the Einaudi collection, we were able to locate only 3 copies: the Koninklijke Bibliotheek in The Hague (Schneider), the Feltrinelli library in Milan (Wilcox), and the Biblioteca Estense in Modena (Wilcox). All the libraries also have Rousseau's Discours.In spite of the title's announcement that it had not previously been printed, Rousseau's work was first published in 1768 in volume VIII of Fréron's Année littéraire; it appeared in book form the following year, and Dufour denotes two issues: Amsterdam (i.e. Lausanne), Marc Michel Rey (258), and Amsterdam, Schneider (259). As with the Mirabeau, the Rousseau is very rare: OCLC locates a copy of the Rey issue at Linköping only; NUC also locates an Amsterdam printing (no publisher given), at Wisconsin; it is not listed in RLIN. - With a burnhole to page 135/6 with slight loss; inner margin of half title to the Mirabeau a bit damaged. Title label to spine reads "Oeuvres de Rousseau. Tom VI."
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(MIRABEAU) - DESJARDIN (Arthur) - FURBY (Charles) - COTTIN (Paul) - DECRUE (Francis) - BARDOUX (A.) - LELOIR (Georges) - BERLUC-PERUSSIS (L. de) - MEZIERES - (MONNIER Sophie de) -
Reference : 34396
Un volume relié à la bradel pleine percaline rouge avec pièce de titre (reliure de l'époque) - Recueil d'études et conférences constitués par l'historien Léon Gabriel Pélissier (1863-1912) à qui sont adressés les envois autographes signés des auteurs - Comprend : Arthur Desjardin : Mirabeau jurisconsulte. Aix : Remondet-Aubin, 1866 (51 pages avec un envoi autographe signé de l'auteur) - Charles Furby : Les plaidoyers de Mirabeau devant la sénéchaussée d'Aix et le parlement d'Aix. Aix : Remondet-Aubin, 1892 (42 pages avec un envoi autographe signé de l'auteur) - Francis Decrue : Etude sur les idées politiques de Mirabeau (Extrait de la revue historique, Paris, 1883 (124 pp.) - Paul Cottin : Mirabeau à Vincennes et Sophie de Monnier aux Saintes-Claires de Gien (Paris, 1902; 32pp.) - Paul Cottin : Le roman d'amour de Sophie de Monnier et Mirabeau (1776-1781), Paris : Plon, 1902 (44 pages avec un envoi autographe signé de l'auteur) - Paul Cottin : Une maison de discipline à Paris en 1777, Sophie de Monnier chez Mlle Douay, Paris Bouillant, 1901 (14pp.) - Paul Cottin : La correspondance secrète de Mirabau et de Sophie de Monnier (1779-1781) Paris, 1902 (14pp.) - Paul Cottin : Les dernières pages du roman de Mirabeau et Sophie de Monnier, Paris : Picard, 1902 (14pp.) - Bardoux : Note sur la correspondance de Mirabeau et de Chamfort, Clermont-Ferrand : Thibaud, 1867 (19pp.) - Georges Leloir Mirabeau à Pontarlier, Pontarlier : Emile Thomas, 1886 (95pp. fac-similés) - L.de Berluc-Perussis : Lettres inédites de "L'ami des hommes" et du bailli de Mirabeau, Digne : Chaspoul, 1899 (55 pages avec un envoi autographe signé de l'auteur) - A. Mézières : Les Mirabeau d'après Loménie (21 pp.) -
S.l., 1789 in-8, 48 pp., demi-basane fauve, dos à nerfs orné de filets dorés, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffes rognées, mors inf. fendu.
Un des tirages à la date de l'originale, de cette critique de la politique financière dilatoire de Necker. Martin & Walter, 24479. INED 3184.Reliées à la suite 12 pièces de Mirabeau ou contre ses positions politiques en 1789 : I. Sur la Liberté de la presse, imité de l'Anglois, de Milton. Londres [Paris], 1789, 61 pp. MW 24431. - II. Discours sur la représentation illégale de la nation provençale dans ses Etats actuels, & sur la nécessité de convoquer une assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comted e Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence, le 30 janvier 1789. Aix, Gibelin-David & Emeric-David, 1789, 35 pp. MW 24490. - III. Réponse aux protestations faites au nom des prélats & des possédans-fiefs de l'assemblée des Etats actuels de Provence, contre le discours du Comte de Mirabeau sur la représentation de la nation provençale dans les Etats actuels, & sur la nécessité de convoquer une assemblée générale des trois Ordres. Et contre-proposition par le Comte de Mirabeau. S.l., 1789, 80 pp. MW 24493. - IV. A la nation provençale. 11 février 1789. S.l.n.d. [1789], 56 pp. MW 24487. - V. Opinion sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses lettres de convocation aux prochains Etats-Généraux, dans son comté de Provence. .Aix, Gibelin-David & Emeric-David, 1789, 36 pp. MW 24492. - VI. Discours d'adieu fait par les Marseillois au Comte de Mirabeau, sur les bornes de leur territoire, le 19 mars 1789. S.l.n.d. [1789], 4 pp. - VII. Réponse d'un bourgeois de Paris, à M. le comte de Mirabeau, citoyen de Marseille. S.l.n.d. [1789], [2]-6 pp. -VIII. Lettre du comte de Mirabeau, écrite à MM. les commissaires du Tiers-Etat de Marseille, le 7 avril 1789. Aix, Gibelin-David & Emeric-David, 1789, 8 pp. Absent de MW. - IX. M. le Comte de M...., rendez-nous nos neuf francs. Par M. l'abbé ***. S.l.n.d. [1789], 7 pp. - X. L'abbé, j'ai rendu vos neuf francs, moins trente sous. Par M. le C.... de M***. S.l.n.d. [1789], 6 pp. - XI. Arrêté des citoyens de Marseille, membres du Tiers-Etat. S.l.n.d. [1789], 7 pp. - XII. Lettre du Comte de Mirabeau à ses commettans. 10 mai 1789. S.l.n.d. [1789], 14 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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(Paris), 1761. Two works bound in one volume. viii, 336 pp.; viii, 148 pp. 4to. Contemporary polished calf, spine gilt with raised bands, red label with gilt lettering, gilt triple fillet on sides, all edges gilt, a bit rubbed, small damage to head of spine. First work: Kress 5883; Goldsmiths 9602; INED 3209; Higgs 2297; McCulloch 346, Carpenter, Economic Bestsellers, XXI, (2); Einaudi 3946. First edition, the very rare 4to edition. 'Ce fut la première oeuvre vraiment personelle de Mirabeau depuis sa conversion (to Physiocratic doctrines). Le succès en fut très vif. Mirabeau développe les principes de la nouvelle école, avec un franc-parler qui lui attira de nombreux suffrages ..... et le fit emprissoner. Il s'élève nottamment contre les fermiers-généraux, fait une critique sévère du régime fiscal alors en vigueur, et énonce trois conditions nécaissaires à une judicieuse imposition' (INED). The collaboration between Mirabeau and Quesnay seems evident as the Archives Nationales have the manuscript of the text to which lengthy notes by Quesnay have been added. It is one of the principal works of the Physiocratic school and established it in the public eye, which was also due to the ensuing emprisonment of Mirabeau following his very frank manner of expression used in the book. 'Always in strict collaboration with the master, Mirabeau wrote a treatise on one of the major economic problems of the time: the reform of the fiscal system. The Théorie de l'Impot appeared in 1760 and presented one of the Physiocrats' most famous proposals: the single tax on rent' (New Palgrave, iii, p. 870).This is a spirited and able attack on the financial administration of France and especially the Fermiers-généraux, whom Mirabeau regarded as parasites preying upon the vitals of the nation. The work proposes a reorganisation of financial administrative machinery, the abolition of the 'Fermes', a reduction in the taxation upon salt, with the object of increasing the total yield, and a special tax upon tobacco farms. The domaine, the post and the mint were to be further sources of revenue. The author ranks as one of the earliest important writers on taxation. Higgs notes that the book is 'of real importance in the history of financial theory' (Higgs, The Physiocrats, p. 57).Second work: Kress 5963; Goldsmiths 9695; Einaudi 4409; Higgs 3524; INED 3524; Weulersse, i, p. xxvii, all citing the 12mo edition only; Mattioli 2790 (the 4to edition).First edition, the very rare 4to edition.Pesselier was one of the most forceful critics of the physiocrats and here attacks Mirabeau and his Théorie de l'Impôt of the previous year. The work is notable, however, for its affirmation of the characteristically physiocratic doctrine that agriculture holds a priviliged place in the economic system.
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Paris, Brissot-Thivars et Planchard, 1820. 3 vol. in-8 (213 x 127 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 490 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 452 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 435 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane racinée blonde, filet gras à froid encadrant les palts, dos lisse ornés de filets gras et maigres dorés, larges fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin ébène, titre doré, tomaison dorée, dentelle dorée sur les coupes.
Edition originale collective. Ensemble complet des trois volumes que forment les Lettres écrites du donjon de Vincennes. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé figurant Sophie de Monnier. ''La vie sentimentale de Mirabeau fut une suite de séductions, de poursuites, d’emprisonnements, de retrouvailles et de ruptures digne d’un roman picaresque. Sophie est mariée au vieux marquis de Monnier quand, en 1775, elle est séduite par Mirabeau emprisonné à Pontarlier à la demande de son père. Il l’enlève, l’emmène en Hollande où ils passent quelques mois avant que leurs familles respectives n’exigent leur extradition. En juillet 1777, la jeune femme, enceinte, est jetée dans un couvent ; le jeune homme est conduit au donjon de Vincennes. Mirabeau quittera sa prison trois ans plus tard, amoureux d’une autre femme. Ses Lettres restituent admirablement la vivacité d’esprit et de plume de Mirabeau, le soin qu’il prend à clamer son innocence, à convaincre tous ceux auxquels il peut s’adresser de l’injustice de son sort. En toutes circonstances, en vrai fils des Lumières, Mirabeau raisonne. Les ouvrages qu’il écrira en prison sont en gestation dans cette correspondance où le futur orateur affûte ses arguments, fait ses gammes d’éloquence — cela, pour l’amour de Sophie.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 535 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1739 - Quérard VI, La France littéraire, p. 159 (pour une édition différente, quiqu'à la même date et chez les mêmes éditeurs). Angles élimés. Petits défauts affectant les mors. Dos éclaircis et présentant en outre quelques frottements épars. Inégales rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition.
MIRABEAU, Victor Riquetti, marquis de Mirabeau - QUESNAY, François.
Reference : 102463
A Hambourg, chez Chrétien Hérold, Libraire, 1762-1764, 8 parties reliées en 6 volumes in-12 de 170x100 mm environ, de 300 à 400 pages par tome, pleine basane marbrée fauve, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornées de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, tranches jaspées, complet des 6 tableaux dépliants dans le tome I. Frottements et petites épidermures sur le cuir, coins émoussés, petits trous de ver sur le dos de 2 volumes (t. I et II), des tampons et ex-libris sur les pages de titres, une page de titre restaurée, quelques rousseurs légères, sinon bon état.
Victor Riquetti de Mirabeau, marquis de Mirabeau, dit « l'ami des hommes », né à Pertuis le 5 octobre 1715, et mort à Argenteuil le 13 juillet 1789, est un économiste et philosophe français. Il est le père de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, l'une des grandes figures de la Révolution française. François Quesnay, né le 4 juin 1694 à Méré et mort le 16 décembre 1774 à Versailles, est un médecin et économiste français, penseur du roi Louis XV et l'un des fondateurs de la première école en économie, l'école des Physiocrates. Il est l'auteur du Tableau économique (1758), qui est la première représentation schématique de l'économie. Tome I : I. Société, Richesses, - II. La mesure de la Subsistance est la mesure de la Population, - III. L'Agriculture, qui peut seule multiplier les Subsistances, est le premier des Arts, - IV. Avantages de la France relativement à l'Agriculture, - VI. De la nécessité & des moyens d'encourager l'Agriculture, - VII. L'emploi que l'on fait des terres, dépend des moeurs & usages, - VIII. Travail & Argent, viij-308 pages avec 6 tableaux dépliants. Tome II : I. Le Commerce, - II. Circulation, - III. Justice & Police, - IV. Les Moeurs, - V. Du Luxe, - VI. Age de la France, - VII. Reversement, - VIII. L'argent doit-il être une Marchandise, ou non ?, 423 pages - Tome III : Ce qu'est le Commerce étranger, la nécessité, & sur quel plan il faut s'en faire une idée - II. De quelle nature d'effets doit être le Commerce étranger, - III. De Communications, & des Ports, - IV. De la Marine Militaire, la nécessité, les moyens de la rendre florissante, & de la borner, - V. Prohibitions, - VI. Des Colonies, - VII. De la Paix & de la Guerre, - VIII. & dernier : Résumé général de tout l'Ouvrage, 422 pages, - Tome IV : Volume I. Précis de l'Organisation, Ou Mémoire sur les Etats Provinciaux, -Volume II. Réponse aux objections contre le Mémoire sur les Etats Provinciaux, 208-2ff-336 pages. - Tome V : Cinquième Partie : Mémoire sur l'Agriculture envoyé à la Tres-Louable Société d'Agriculture de Berne : Avec L'Extrait des six premiers Livres du Corps complet d'Economie Rustique de Feu M. THOMAS HALE, Sixième Partie : Réponse à l'Essai sur les Ponts et Chaussées, La Voirie et les Corvées, 281-2ff-206 pages, - Tome VI : Septième Partie : Tableau Economique avec ses Explications, Huitième Partie : L'Ami des Hommes nouvelle Edition, Augmentée des Lettres sur les Corvées, & la Milice, Lettres pour servir de Suite à L'Ami des Hommes4ff-162-2ff-102 pages. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Milan, Au Monastère impérial de S. Ambroise [Tipografia del monastero di S. Ambrogio Maggiore], 1780. In-8 de 343-(1) pp., maroquin vert, dos lisse orné, triple filet d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, pièce de titre en maroquin rouge, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée par la Tipografia del monastero di S. Ambrogio Maggiore, imprimerie établie en 1778 dans le monastère cistercien de Saint-Ambroise à Milan, avec des caractères gravés par Giambattista Bodoni, et placée sous la direction du père Angelo Fumagalli. Elle fut fermée en 1797 lors de la suppression de l'ordre des Cisterciens, à l'instauration de la République cisalpine.« Mirabeau réalisa un effort de diffusion des idées physiocratiques auprès des élites éclairées de la péninsule italienne. Ainsi, à partir de l’été1775, il entretient une intense correspondance avec le marquis Alfonso Longo. Ce Lombard, d’abord entré dans les ordres puis devenu professeur de droit public et de droit canonique, est nommé par le gouvernement milanais pour succéder à Cesare Beccaria à la chaire d’économie politique au sein des Écoles Palatines. Par l’intermédiaire de Niccoli et du Milanais Antonio Greppi, Mirabeau envoie à Longo des ouvrages, des périodiques et divers documents destinés à diffuser les idées de son école. La principale réalisation de cette liaison est la publication à Milan en 1780 de l’ouvrage de Mirabeau Les Devoirs, grâce au travail commun de Longo et du siennois Giovanni Bonaventura Spannocchi, neveu de Pompeo Neri et futur ministre de la Justice de la République italienne » (Thérence Carvalho, « L’ami des hommes et le prince pasteur ». Le rôle du marquis de Mirabeau dans la diffusion et l’application des théories physiocratiques en Toscane).Rédigé en 1776 au début de la révolution américaine, Mirabeau développe sa pensée, partant du concept de volonté commune pour arriver à une définition explicite de la souveraineté, renforçant le rationalisme politique physiocratique, qui refusait au Prince le pouvoir législatif, dans la mesure où la loi était donnée en nature. il fut le premier à réclamer l'instruction obligatoire et gratuite pour tous.« Tout en demeurant fidèle aux fondements de sa pensée, le marquis ne resta pas immobile face aux transformations rapides de son époque (...) Dans Les Devoirs, en discutant de l’origine du pouvoir politique, il avait rejeté l’allégation que la déclaration d’indépendance américaine était une violation du droit de propriété, en lui opposant le principe selon lequel le roi d’Angleterre «n’est point investi de ses droits naturels en Angleterre; c’est un gagiste de la souveraineté ». La théorie économique alimentait les critiques de la constitution de la Grande-Bretagne, où l’impôt était réputé « une charge », ce qui sous-entendait donc la liberté d’en consentir le paiement (Manuela Albertone, Les Mirabeau: économie politique et révolutions).Le faux-titre sert de titre ; un titre plus complet se trouve à la page 45 : Les Devoirs Exercice divisé en six cours. Errata à la dernière page. Culs-de-lampe gravés sur bois.Bel exemplaire, très pur (quelques décolorations sur les plats).INED, 3195 : « Philosophie économique et morale où l'on retrouve les principes développés dans les livres classiques de l'économie politique » ; Einaudi, 3942 ; Higgs, 5141.
Together 9 pieces in 1 volume. 8vo. Modern half morocco. Martin & Walter, 24407, 24411 & Anonymes 8895, 7865, 15646. All first editions, the first work is complete. The Bulletin as well as the pamphlets added are all of satyrical vein against G.J.B. Target, who made a major contribution to the wording of the 1791 Constitution, he was one of the prime movers in the national patriot party in 1788-1789 and he contributed notably to the Constituent Assembly's legal, constitutional and administrative reforms. - A very nice and well preserved collection.This Mirabeau was the younger brother of the famous Mirabeau and member of the National Assembly. He emigrated to Germany in 1790 where he formed the famous legion of the "hussards de la mort." He received the nickname of "Tonneau" due to his being often drunk. Reproached by his brother he answered: "What are you complaining about ? Of all the possible vices of the family you have left me only this one!"
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Kleffer et Aug. Caunes, impr. de Plassan, à Paris, coll. « Les Orateurs Français » 1820 3 tomes. In-8 14 x 21,5 cm. Reliures demi-chagrin vert foncé, dos à 5 nerfs, auteur et titre doré. LX + 533 - 576 - 541 pp. Manque la page de titre au Tome I. Coupes frottées. Coins très émoussés et frottés. Coin de tête du deuxième plat de couverture du Tome III usé. Intérieurs en bon état. Tome I : Portrait de Mirabeau en frontispice gravé par Le Mire ainé et Dequevauviller. Fac similé d'une lettre. Avertissement des éditeurs. Notice sur Mirabeau. Oraison funèbre. Mirabeau et le cardinal de Retz. Jugements. Etats de Provence. Etats-Généraux. Tome II : Assemblée Nationale. Tome III : Assemblée Nationale.
Etat correct d’occasion