Paris, Émile-Paul frères, 1921, in-12, br., 324 p.
Fille du médecin Henri Thorens, né à Mulhouse en 1844, lauréat de la faculté de médecine de Strasbourg en 1863. Étudiant peu après à Heidelberg, il y prévoit l’aggression que l’Allemgne prépare contre la France. Quand la guerre de 1870 éclate, il devient aide-major au bataillon de mobiles de la Marne. Après la défaite, il opte pour la nationalité française et devient l’un des plus ardents promoteurs de l’Association générale d’Alsace-Lorraine qui porte aide et assistance à tout Alsacien contraint de quitter son terroir. Henriette naît alors dans une famille protestante nouvellement installée dans les Vosges voisines. Mariée en 1903 avec le banquier Robert Mirabaud. Après la guerre de 14-18, elle préside avec son mari la Société de secours fraternel de Gérardmer qui vient en aide aux familles vosgiennes éprouvées par la guerre. Traductrice de divers auteurs, notamment Emerson et Rabîndramâth Tagore, prix Nobel de littérature. Le texte se présente comme un journal tenu régulièrement du dimanche 26 juillet 1914 (« dans les Vosges ») au vendredi 2 juillet 1915. Le témoignage est sincère (en tenant compte de la crédulité de la narratrice) et de lecture facile. Bien entendu, il est marqué par le milieu social d’Henriette. Le 1er août, jour de l’annonce de la mobilisation générale, Henriette écrit : « Si l’on frissonne en pensant aux deuils prochains, on vibre aussi, en imaginant la joie de tant de cœurs alsaciens, quand nos trois couleurs passeront les Vosges… ». Ex-libris en page de faux-titre. Exemplaire de travail en mauvais état: dos absent sur une moitié, plats tachés, petits manque de papier, mais exemplaire complet, intéressant à titre documentaire.
Paris, Émile-Paul frères, 1917, in-12, br., 324 p.
Fille du médecin Henri Thorens, né à Mulhouse en 1844, lauréat de la faculté de médecine de Strasbourg en 1863. Étudiant peu après à Heidelberg, il y prévoit l’aggression que l’Allemgne prépare contre la France. Quand la guerre de 70 éclate, il devient aide-major au bataillon de mobiles de la Marne. Après la défaite, il opte pour la nationalité francaise et devient l’un des plus ardents promoteurs de l’Association générale d’Alsace-Lorraine qui porte aide et assistance à tout Alsacien contraint de quitter son terroir. Henriette naît alors dans une famille protestante nouvellement installée dans les Vosges voisines. Mariée en 1903 avec le banquier Robert Mirabaud. Après la guerre de 14-18, elle préside avec son mari la Société de secours fraternel de Gérardmer qui vient en aide aux familles vosgiennes éprouvées par la guerre. Traductrice de divers auteurs, notamment Emerson et Rabîndramâth Tagore, prix Nobel de littérature. Le texte se présente comme un journal tenu régulièrement du dimanche 26 juillet 1914 (« dans les Vosges ») au vendredi 2 juillet 1915. Le témoignage est sincère (en tenant compte de la crédulité de la narratrice) et de lecture facile. Bien entendu il est marqué par le milieu social d’Henriette. Le 1er août, jour de l’annonce de la mobilisation générale, Henriette écrit : « Si l’on frissonne en pensant aux deuils prochains, on vibre aussi, en imaginant la joie de tant de cœurs alsaciens, quand nos trois couleurs passeront les Vosges… ». Ex-classification bibliographique, taches sur les plats, légères ombres de scotch sur les gardes, intérieur propre et ferme. Peu commun.