MANUSCRIT ANONYME (d'après Jean-Baptiste de MIRABAUD) | MATÉRIALISME
Reference : 96861
, milieu du XVIIIe s, in-4, 3 part. en 1 vol. : [1] ff de titre, 195-[2]-323-[2]-263 pp, Basane havane de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre rouge, tranches rouges, Copie manuscrite de textes philosophiques de Jean-Baptiste de Mirabaud (1675-1760). 1? Le premier - Opinion des anciens sur la nature de l'âme - est issu de "L'âme et de son immortalité", essai paru en 1751 au sein d'un recueil matérialiste publié par un prêtre, Jean-Baptiste Le Mascrier, et un avocat, César Chesneau Du Marsais : Le Monde, son origine, et son antiquité (Paris, Briasson, 1751). L'ouvrage, argumentant notamment, par la plume de Mirabaud, que les métaphysiciens n'avaient pas pris en compte les opinions des Anciens sur le monde et sur l'âme, avait été condamné au feu par arrêt du Parlement. 2? Le second - Opinion des anciens sur les Juifs - a été copié sur un ouvrage publié à Londres en 1769, condamné de même. 3? Le troisième - De Jésus Christ - est extrait de l'Examen critique du Nouveau Testament (Londres, 1777), texte prétendument posthume de l'historien Nicolas Fréret, sous le nom duquel il faudrait également reconnaître Mirabaud (voir notice FRBNF30951657 du catalogue de la BNF), quoique certains y voient le baron d'Holbach. La paternité de Mirabaud a souvent été discutée, ses textes philosophiques ayant été tantôt attribués à Fréret, tantôt à d'Holbach : de ce dernier, Mirabaud a en effet été le prête-nom lors de la publication, ultérieure, du Système de la Nature (Amsterdam, Rey, 1770). La postérité reconnaîtra ainsi assez souvent le nom d'Holbach à la place celui de Mirabaud, qui fut pourtant plus qu'un homme de paille littéraire, mais bien l'un des inspirateurs du baron allemand. Les travaux de Mirabaud - à l'instar de nombreux écrits philosophiques publiés à l'âge des Lumières - ont largement circulé sous la forme de manuscrits clandestins. Cette diffusion particulière des idées philosophiques d'avant la Révolution constitue un genre en soi : quelques textes n'ont jamais été imprimés; d'autres, à l'exemple de ceux qui sont retranscrits dans notre manuscrit, ont été frappés d'interdiction. Ainsi a été reconnu un véritable corpus de manuscrits, dont la majorité a permis, en son temps, de divulguer les opinions matérialistes, déistes et athées. Parmi eux, nous pouvons citer : - Ms 3560 et de la Bibliothèque Mazarine; - Ms 418 de la bibliothèque municipale de Besançon; - Ms 828 (XXXII) de la Bibliothèque municipale de Bordeaux; - ou encore : Ms 2645 de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Ce volume a appartenu à Arsène Thiébaut de Berneaud (1777-1850), agronome et secrétaire perpétuel de la Société Linnéenne de Paris : la page manuscrite ajoutée en début d'ouvrage est de sa main. Il y a calligraphié le titre, "Recherches historiques et critiques sur l'origine et les bases du christianisme. MS. XVIIIe s." et, au verso, une table des matières suivie d'un commentaire, signé : "Ces diverses recherches sont fort remarquables; elles renferment des faits curieux sur le système judaïque et sur les bases du christianisme : c'est ce qui m'a décidé à en faire l'acquisition". Ultérieurement, un propriétaire inconnu dans le cours du XIXe s, a commenté à la suite : "Ce M. Thiébaut ne s'était pas aperçu que le troisième traité [De Jésus Christ] n'est autre chose que l'examen critique d'un nouveau testament imprimé dans les oeuvres de Fréret. Il est probable que les trois parties sont se compose ce manuscrit ne sont que des copies de livres publiés pendant le 18e siècle". Reliure usée, griffures sur le plat supérieur, charnière fendue. Bel état intérieur. Jammes, Bûcher littéraire, n° 690 et 750. Couverture rigide
Bon 3 part. en 1 vol. : [1] ff de
A Londres, s.é. [Briasson], 1751. Un vol. in-12 (168 x 103 mm) de 2 ff. bl., xii - 244 pp. ; 172 pp. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté havane, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, jeu de filets verticaux dorés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, roulettes dorées en tête et queue, jeu de filets verticaux dorés en queue, filets dorés sur les coupes, toutes tranches rouges.
Edition originale rare, complète des deux parties la constituant. Une troisième - intitulée Essai sur la chronologie et attribuée à Le Mascrier - paraîtra en 1778. (cf Barbier). ''Ouvrage condamné au feu par le Parlement. La Préface a été rédigée par J.-B. Le Mascrier, l'un des éditeurs. L'autre éditeur a été le célèbre César Chesneau du Marsais. La première partie est de Bernard. La seconde, de Mirabaud. On trouve dans la première partie des articles sur la Création et le Déluge., tirés de ''Telliamed''. Le Mascrier possédait à cette époque les manuscrits de Maillet, on peut ainsi croire qu'il en a profité pour faire des additions au manuscrit de Mirabaud ; ou bien il faut supposer que Mirabaud lui-même a pillé le texte de Maillet, tel que Guer l'avait publié en 1748''. (in Barbier). ''Cet ouvrage écrit dans la première moitié du XVIIIème siècle ouvre la voie du matérialisme des Lumières en utilisant l'arme de l'érudition. Ayant d'abord circulé sous forme manuscrite (Opinions des anciens sur le monde, Opinions des anciens sur la nature de l'âme) avant de paraître avec des modifications plus ou moins importantes dans des recueils imprimés, la Dissertation qui traite de l'origine du monde prend place dans les Dissertations mêlées (Amsterdam, 1740) avant que l'abbé Le Mascrier en donne une version définitive, annotée, dans Le Monde en 1751. Dans son livre Mirabaud ne prétend pas exposer un système, il consigne seulement des «opinions», celles des Anciens sur le monde, sa structure, sa formation, ses révolutions, sa destruction, sur l'âme, sa nature, son immortalité. «L'entreprise de Mirabaud parait d'une cohérence exemplaire, par sa méthode et par la fin systématique qu'elle poursuit. Elle résume un aspect essentiel de la pensée matérialiste du début du XVIIIème siècle» (Le Matérialisme du XVIIIème siècle et la littérature clandestine, p. 98). Et donc, cela n'a «sans doute pas été seulement, pour le d'Holbach du Système de la nature [paru sous le nom de Mirabaud], un pseudonyme d'occasion; il symbolisait aussi une prise de position philosophique audacieuse, il rappelait une œuvre originale qui, par la rigueur de son intention et de sa méthode, tranchait sur tant de compilations ou de contributions dispersées au combat clandestin du matérialisme». Barbier V, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 335-d - Quérard VI, La France littéraire, p. 153 - Bloch - Le Matérialisme du XVIIIème siècle et la littérature clandestine, pp. 91-113. Petits manques au dos. Belle condition intérieure. Rare.
Londres, sans nom, 1770. 2 volumes in-8 de [10]-370-[6] et [4]-412 pages, demi-basane brune, dos lisses ornés, pièces de titre et tomaison noires, épidermures, coupes frottées, intérieur taché.2 in-8 volumes of [10]-370-[6] and [4]-412 pages, half brown sheepskin, smooth decorated back, black title and volume number labels, scratches, rubbed cuts, stained interior.
Edition originale de première émission, bien complet des feuillets d'errata. D'Holbach publie son livre sous le nom de Jean-Baptiste Mirabaud, secrétaire perpétuel de l'Académie française, décédé en 1760. D’Holbach place l’homme raisonnable au centre de tout et base sa philosophie sur la nature. Son but est de détacher la morale de tout principe religieux pour la déduire des seuls principes naturels. Dans sa synthèse, Système de la nature, il développe une position matérialiste, fataliste et surtout ouvertement athée, contre toute conception religieuse ou déiste. La publication de son Système de la nature eut un énorme retentissement : le gouvernement le défère au Parlement qui condamne le livre, le 18 août 1770, à être brûlé au pied du grand escalier du palais. Et l'ouvrage fut mis à l'Index dès sa sortie, par un décret du Saint-Office du neuf novembre 1770. Bien que notre exemplaire ne soit pas en parfaite condition il est assez amusant de constater que cette "bible" du matérialisme a figurée dans la bibliothèque d'un couvent de l'ordre des Carmes déchaux, avec la mention manuscrite: Ex. prohibitis. Amen!First edition of first issue, complete with errata sheets. D'Holbach publishes his book under the name of Jean-Baptiste Mirabaud, perpetual secretary of the French Academy, who died in 1760. D’Holbach places the reasonable man at the center of everything and bases his philosophy on nature. Its purpose is to detach morality from any religious principle in order to deduce it from natural principles alone. In his synthesis, Système de la nature, he develops a materialist, fatalistic and above all openly atheist position, against any religious or deist conception. The publication of his Système de la nature had a huge impact: the government deferred it to Parliament which condemns the book, August 18, 1770, to be burned. And the work was put on the Index as soon as it was published, by a decree of the Holy Office of November 9, 1770. Although our copy is not in perfect condition it is quite amusing to note that this "bible" of materialism belonged to the library of a convent of the order of Discalced Carmelites, with the handwritten mention: Ex. prohibitis. Amen!!
London, 1774. 8vo. 2 volumes uniformly bound in contemporary half calf with gilt ornamentation to spine. Spines with wear of boards miscoloured. Internally fine and clean. (16) 397 pp."" (4), 500, (3) pp. Wanting the frontispiece.
Later edition, published four years after the original, comprising ""The System of Nature"" - one of the most important works of natural philosophy ever written and the work that is considered the main work of materialism - and ""The Social System"", being d'Holbach's seminal ""social"" and political continuation of that groundbreaking work. D'Holbach (1723-1789), who was raised by a wealthy uncle, whom he inherited, together with his title of Baron, in 1753, maintained one of the most famous salons in Paris. This salon became the social and intellectual centre for the Encyclopédie, which was edited by Diderot and d'Alembert, whom he became closely connected with. D'Holbach himself also contributed decisively to the Encyclopédie, with at least 400 signed contributions, and probably as many unsigned, between 1752 and 1765. The ""Côterie holbachique"" or ""the café of Europe"", as the salon was known, attracted the most brilliant scientists, philosophers, writers and artists of the time (e.g. Diderot, d'Alembert, Helvetius, Voltaire, Hume, Sterne etc, etc.), and it became one of the most important gathering-places for the exchange of philosophical, scientific and political views under the ""ancient régime"". Apart from developing several foundational theories of seminal scientific and philosophical value, D'Holbach became known as one of the most skilled propagators and popularizers of scientific and philosophical ideas, promoting scientific progress and spreading philosophical ideas in a new and highly effective manner. As the theories of d'Holbach's two systematic works were at least as anticlerical and unaccepted as those of his smaller tracts, and on top of that so well presented and so convincing, it would have been dangerous for him to print any of them under his own name, and even under the name of the city or printer. Thus, ""Systême de la Nature"" appeared pseudonomously under the name of the secretary of the Académie Francaise, J.B. Mirabaud, who had died 10 years earlier, and under a fictive place of printing, namely London instead of Amsterdam. ""He could not publish safely under his own name, but had the ingenious idea of using the names of recently dead French authors. Thus, in 1770, his most famous book, ""The System of Nature"", appeared under the name Jean-Baptiste Mirabaud"" (PMM 215), and so the next ""System"" also appeared in the same manner three years later. D'Holbach was himself the most audacious philosophe of this circle. During the 1760's he caused numerous anticlerical tracts (written in large, but not entirely, by himself) to be clandestinely printed abroad and illegally circulated in France. His philosophical masterpiece, the ""Système de la nature, ou des lois du monde physique et du monde moral"", a methodological and intransigent affirmation of materialism and atheism, appeared anonymously in 1770"" (D.S.B. VI:468), as did the social and political follow-up of it, the famous ""Systême social"" in 1773. That is to say, Mirabeau whom he had used as the author on the ""System of Nature"" in 1770 is not mentioned in the ""Social System"", on the title-page of which is merely stated ""By the Author of ""Systême de la Nature"". In his main work, the monumental ""Système de la Nature"", d'Holbach presented that which was to become one of the most influential philosophical theories of the time, combined with and based on a complex of advanced scientific thought. He postulated materialism, and that on the basis of science and empiricism, on the basis of his elaborate picture of the universe as a self-created and self-creating entity that is constituted by material elements that each possess specific energies. He concludes, on the basis of empiricism and the positive truths that the science of his time had attained, that ideas such as God, immortality, creation etc. must be either contradictory or futile, and as such, his materialism naturally also propounded atheism"" his theory of the universe showed that nature is the product of matter (eternally in motion and arranged in accordance with mechanical laws), and that reality is nothing but nature. Thus, having in his ""Systême de la Nature"" presented philosophical materialism in an actual system for the first time and having created a work that dared unite the essence of all the essential material of the English and French Enlightenment and incorporate it into a closed materialistic system, d'Holbach had provided the modern world with a moral and ethic philosophy, the effects of which were tremendous. It is this materialism and atheism that he continues three years later in his next systematic work ""Systême social"", through which politics, morality, and sociology are also incorporated into his system and take the place of the Christianity that he had so fiercely attacked earlier on. In this great work he extends his ethical views to the state and continues the description of human interest from ""Systême de la Nature"" by developing a notion of the just state (by d'Holbach called ""ethocracy"") that is to secure general welfare. ""Système social (1773"" ""Social System"") placed morality and politics in a utilitarian framework wherein duty became prudent self-interest."" (Encyclopaedia Brittanica). ""Holbach's foundational view is that the most valuable thing a person seeking self-preservation can do is to unite with another person: ""Man is of all beings the most necessary to man"" (Sysème social, 76"" cf. Spinoza's Ethics IVP35C1, C2, and S). Society, when it is just, unites for the common purpose of preservation and the securing of welfare, and society contracts with government for this purpose."" (SEP). Both works had a sensational impact. For the first time, philosophical materialism is presented in an actual system, and with the second of them, this system also comprised politics and sociology, a fact which became essential to the influence and spreading of this atheistic scientific-philosophical strand. The effects of the works were tremendous, and the consequences of their success were immeasurable, thus, already in the years of publication, both works were confiscated. The ""Système de la Nature"" was condemned to burning by the Parisian parliament in the year of its publication"" the ""Système social"" was on the list of books to be confiscated already in 1773, and it was placed on the Index of the Church in August 1775. Both works are thus scarce. In spite of their condemnation, and in spite of the reluctance of contemporary writers to acknowledge the works as dangerous (as Goethe said in ""Dichtung und Wahrheit"": ""Wir begriffen nicht, wie ein solches Buch gefährlich sein könnte. Es kam uns so grau, so todtenhaft vor""), the ""Systems"" and d'Holbach's materialism continued its influence on philosophic, political and scientific thought. In fact, it was this materialism that for Marx became the social basis of communism. ""In the ""Système"" Holbach rejected the Cartesian mind-body dualism and attempted to explain all phenomena, physical and mental, in terms of matter in motion. He derived the moral and intellectual faculties from man's sensibility to impressions made by the external world, and saw human actions as entirely determined by pleasure and pain. He continued his direct attack on religion by attempting to show that it derived entirely from habit and custom. But the Systeme was not a negative or destructive book: Holbach rejected religion because he saw it as a wholly harmful influence, and he tried to supply a more desirable alternative. ""(Printing and the Mind of Man, 215). ""In keeping with such a naturalistic conception of tings, d'Holbach outlined an anticreationalist cosmology and a nondiluvian geology. He proposed a transformistic hypothesis regarding the origins of the animal species, including man, and described the successive changes, or new emergences, of organic beings as a function of ecology, that is, of the geological transformation of the earth itself and of its life-sustaining environment. While all this remained admittedly on the level of vague conjecture, the relative originality and long-term promise of such a hypothesis -which had previously been broached only by maillet, Maupertuis, and Diderot- were of genuine importance to the history of science. Furthermore, inasmuch as the principles of d'Holbach's mechanistic philosophy ruled out any fundamental distinction between living an nonliving aggregates of matter, his biology took basic issue with both the animism and the vitalism current among his contemporaries...This closely knit scheme of theories and hypotheses served not merely to liberate eighteenth-century science from various theological and metaphysical empediments, but it also anticipated several of the major directions in which more than one science was later to evolve. Notwithstanding suchprecursors as Hobbes, La Mttrie, and Diderot, d'Holbach was perhaps the first to argue unequivocally and uncompromisingly that the only philosophical attitude consistent with modern science must be at once naturalistic and antisupernatural."" (D.S.B. VI:469).
BERNARD (Jean-Frédéric) - MIRABAUD (Jean-Baptiste de) - LE MASCRIER (Jean-Baptiste)
Reference : 191
Londres s. n. 1751- 1778 3 parties en un vol. in-8° (168 x 108 mm), xii - 244 pp. - [2] ff. - 172 pp. - 72 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
L'un des grands textes de la pensée matérialiste en France au XVIIIe siècle en maroquin ancien Édition originale peu courante quand, comme ici bien complète des trois parties dont la dernière, l'Essai sur la chronologie attribuée à Le Mascrier ne parut qu'en 1778. La préface a été rédigée par l'abbé Le Mascrier, l'un des éditeurs. L'autre fut le célèbre César Chesneau du Marsais. La première partie serait de Jean-Frédéric Bernard, on y trouve des articles sur la Création et le Déluge, tirés de « Telliamed ». La seconde est de Mirabaud. Ayant d'abord circulé sous forme manuscrite (Opinions des anciens sur le monde, Opinions des anciens sur la nature de l'âme) avant de paraître avec des modifications plus ou moins importantes dans des recueils imprimés, la Dissertation qui traite de l'origine du monde prend place dans les Dissertations mêlées (Amsterdam, 1740) avant que Le Mascrier en donne une version définitive, annotée, dans Le Monde en 1751. Cet ouvrage, condamné au feu par le Parlement, ouvre la voie du matérialisme des Lumières en utilisant l'arme de l'érudition. L'ouvrage ne prétend pas exposer un système, il consigne seulement des « opinions », celles des anciens sur le monde, sa structure, sa formation, ses révolutions, sa destruction, sur l'âme, sa nature, son immortalité. L'entreprise qui parait d'une cohérence exemplaire, par sa méthode et par la fin systématique qu'elle poursuit, résume un aspect essentiel de la pensée matérialiste du début du XVIIIème siècle. Et donc, cela n'a « sans doute pas été seulement, pour le d'Holbach du Système de la nature [paru sous le nom de Mirabaud], un pseudonyme d'occasion ; il symbolisait aussi une prise de position philosophique audacieuse, il rappelait une oeuvre originale qui, par la rigueur de son intention et de sa méthode, tranchait sur tant de compilations ou de contributions dispersées au combat clandestin du matérialisme ». Barbier - V, 335-d ; Quérard - VI, 153 ; Bloch, Le Matérialisme du XVIIIème siècle et la littérature clandestine, pp. 91-113 ; Coiffe de queue et trois des coins anciennement restaurés, petit manque en marge en gouttière au premier titre, papier légèrement et uniformément roussi.
MIRABAUD Jean-Baptiste - (HOLBACH Paul Henri Dietrich baron d'.).
Reference : 11433
(1780)
1780 Londres, 1780; 2 volumes in-8 de (XII) - 47 - (1) -371pp.; (4) - II - 464pp. Pleine basane marbrée ocre, dos lisse orné de petites palettes et larges fleurons dorés, titre doré sur pièce rose, tomaison doré et ornée sur pièce verte, tranches jaunes.Le feuillet de table du tome I (pp.XI-XII) a été relié avant les pages V à X, le papier de plusieurs cahiers a fortement jaunis, exemplaire très bien relié (petites épidermures).
Le tome 1 renferme, précédant le Système de la Nature : " Sentiment de Voltaire sur le système de la nature", " Sur le livre des trois imposteurs", " Dialogue de Logomagos et Dondindac". J. B. Mirabaud fut un homme de lettres et philosophe, traducteur de la "Jérusalem délivrée" du Tasse il fut élu membre de l'Académie française en 1726. On lui a attribué autrefois, à tord, le présent ouvrage le Système qui est l'oeuvre de Paul Henri Dietrich baron d' Holbach (1723-1789), célèbre ouvrage auquel participa peut-être Diderot et qui défend les principes fondamentaux du matérialisme et du déterminisme des lois naturelles contre l'existence de l'âme et ou de Dieu. ( Cf BNF)
London [recte: Amsterdam, M.M. Rey], 1770. 8vo. Bound in two beautiful contemporary uniform full mottled calf bindings w. 5 raised bands to richly gilt back title- and tome-labels in red and green. Crcak to front- and back-hinges at top and bottom, but still tight. A bit of wear w. minor loss to capitals. Internally fresh, fine and clean with only a few brownspotted leaves. Ex libris to inside of front boards: Bibliothêque de Me Le Cte Frédéric de Pourtales. (12), 370" (4), 412 pp.
The rare first edition, first issue, of d'Holbach's main work, the main work of materialism, and one of the most important works of natural philosophy. D'Holbach (1723-1789), who was raised by a wealthy uncle, whom he inherited, together with his title of Baron, in 1753, maintained one of the most famous salons in Paris. This salon became the social and intellectual centre for the Encyclopédie, which was edited by Diderot and d'Alembert, whom he became closely connected with. D'Holbach himself also contributed decisively to the Encyclopédie, with at least 400 signed contributions, and probably as many unsigned, between 1752 and 1765. The ""Côterie holbachique"" or ""the café of Europe"", as the salon was known, attracted the most brilliant scientists, philosophers, writers and artists of the time (e.g. Diderot, d'Alembert, Helvetius, Voltaire, Hume, Sterne etc, etc.), and it became one of the most important gathering-places for the exchange of philosophical, scientific and political views under the ""ancient régime"". Apart from developing several foundational theories of seminal scientific and philosophical value, D'Holbach became known as one of the most skilled propagators and popularizers of scientific and philosophical ideas, promoting scientific progress and spreading philosophical ideas in a new and highly effective manner. D'Holbach was himself the most audacious philosophe of this circle. During the 1760's he caused numerous anticlerical tracts (written in large, but not entirely, by himself) to be clandestinely printed abroad and illegally circulated in France. His philosophical masterpiece, the ""Système de la nature, ou des lois du monde physique et du monde moral"", a methodological and intransigent affirmation of materialism and atheism, appeared anonymously in 1770."" (D.S.B. VI:468).As the theories of his main work were at least as anticlerical and unaccepted as those of his smaller tracts, and on top of that so well presented and so convincing, it would have been dangerous for him to print the ""Système de la Nature"" under his own name, and even under the name of the city or printer. Thus, the work appeared pseudonomously under the name of the secretary of the Académie Francaise, J.B. Mirabaud, who had died 10 years earlier, and under a fictive place of printing, namely London instead of Amsterdam. ""He could not publish safely under his own name, but had the ingenious idea of using the names of recently dead French authors. Thus, in 1770, his most famous book, ""The System of Nature"", appeared under the name Jean-Baptiste Mirabaud."" (PMM 215).In his main work, the monumental ""Système de la Nature"", d'Holbach presented that which was to become one of the most influential philosophical theories of the time, combined with and based on a complex of advanced scientific thought. In the present work he postulated materialism, and that on the basis of science and empiricism, on the basis of his elaborate picture of the universe as a self-created and self-creating entity that is constituted by material elements that each possess specific energies. He concludes, on the basis of empiricism and the positive truths that the science of his time had attained, that ideas such as God, immortality, creation etc. must be either contradictory or futile, and as such, his materialism naturally also propounded atheism, and his theory of the universe showed that nature is the product of matter (eternally in motion and arranged in accordance with mechanical laws), and that reality is nothing but nature.The work had a sensational impact. For the first time, philosophical materialism is presented in an actual system, a fact which became essential to the influence and spreading of this atheistic scientific-philosophical strand. D'Holbach had created a work that dared unite the essence of all the essential material of the English and French Enlightenment and incorporate it into a closed materialistic system"" and on the basis of a completely materialistic and atheistic foundation, he provided the modern world with a moral and ethic philosophy. The effects of the work were tremendous, and the consequences of its success were immeasurable, thus, already in the year of its publication, the work was condemned to burning by the Parisian parliament, making the first edition of the work a great scarcity. In spite of its condemnation, and in spite of the reluctance of contemporary writers to acknowledge the work as dangerous (as Goethe said in ""Dichtung und Wahrheit"": ""Wir begriffen nicht, wie ein solches Buch gefährlich sein könnte. Es kam uns so grau, so todtenhaft vor""), the ""Systême de la Nature"" and d'Holbach's materialism continued its influence on philosophic, political and scientific thought. In fact, it was this materialism that for Marx became the social basis of communism.""In the ""Système"" Holbach rejected the Cartesian mind-body dualism and attempted to explain all phenomena, physical and mental, in terms of matter in motion. He derived the moral and intellectual faculties from man's sensibility to impressions made by the external world, and saw human actions as entirely determined by pleasure and pain. He continued his direct attack on religion by attempting to show that it derived entirely from habit and custom. But the Systeme was not a negative or destructive book: Holbach rejected religion because he saw it as a wholly harmful influence, and he tried to supply a more desirable alternative. ""(Printing and the Mind of Man, 215).""In keeping with such a naturalistic conception of tings, d'Holbach outlined an anticreationalist cosmology and a nondiluvian geology. He proposed a transformistic hypothesis regarding the origins of the animal species, including man, and described the successive changes, or new emergences, of organic beings as a function of ecology, that is, of the geological transformation of the earth itself and of its life-sustaining environment. While all this remained admittedly on the level of vague conjecture, the relative originality and long-term promise of such a hypothesis -which had previously been broached only by maillet, Maupertuis, and Diderot- were of genuine importance to the history of science. Furthermore, inasmuch as the principles of d'Holbach's mechanistic philosophy ruled out any fundamental distinction between living an nonliving aggregates of matter, his biology took basic issue with both the animism and the vitalism current among his contemporaries...This closely knit scheme of theories and hypotheses served not merely to liberate eighteenth-century science from various theological and metaphysical empediments, but it also anticipated several of the major directions in which more than one science was later to evolve. Notwithstanding suchprecursors as Hobbes, La Mttrie, and Diderot, d'Holbach was perhaps the first to argue unequivocally and uncompromisingly that the only philosophical attitude consistent with modern science must be at once naturalistic and antisupernatural."" (D.S.B. VI:469).
MIRABAUD Jean-Baptiste de & HOLBACH Paul Henri Dietrich Baron d' & HELVETIUS
Reference : 36999
(1774)
S.n. [Marc Michel Rey], à Londres [Amsterdam] 1774, 2 tomes en 2 Vol. in 8 (12,5x19,5cm), (14) 397pp. et (4) 500pp. (3) ; 84pp. (3), relié.
Rare et intéressante réunion de ces deux ouvrages. Nouvelle édition du système de la nature après la rare originale de 1770, et édition originale de l'ouvrage d'Helvetius à la même date de 1774 que cette nouvelle édition de Mirabaud ; en réalité trois éditions sont parues à la même date, avec une collation différente, sans qu'on ait pu déterminer s'il y a une véritable originale. Reliure en pleine basane marbrée d'époque. Dos lisse très orné. Pièce de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin noir. Tranches rouges. Coiffes de queue arrachées. Une tâche brune sur le plat supérieur du tome I. Restauration à l'aide d'une pièce de cuir au plat supérieur du tome II. Assez bon exemplaire. L'ouvrage d'Helvetius est une exégèse et un examen du Système de la nature, l'auteur semble en avoir condensé la matière sous forme de maximes et d'assertions, le tout reposant sur un fort credo matérialiste. On sait aujourd'hui que l'ouvrage n'est peut-être pas d'Helvetius, bien qu'on y reconnaisse sa philosophie. Quant au Système de la nature de Mirabaud, il fut reçut comme une bombe dans le milieu des lettres, et finalement assez mal accueilli par les philosophes. Ce ne furent pas les thèses ouvertement matérialistes de d'Holbach qui furent condamnées mais la démonstration d'athéisme et d'anticléricalisme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Londres sans nom 1771 in 8 (19x11,5) 1 volume reliure plein veau fauve de l'époque, dos lisse très orné, pièces de titre de cuir noir, tranches teintées, triple filet doré d'encadrement sur les plats, titre [3], 362 pages [1]. Paul Henry Thiery, Baron d'Holbach, 1723-1789. Première partie seule (sur 2). Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Librairie Fischbacher. Fischbacher 1926. 17 x 11 cm, 111 pp. Broché, exemplaire en bon état.
Londres.1775.2 vols.in-8 demi-reliés.Tranches rouges.Demi-reliures début XIXè.aux dos ornés.Pages roussies.
Paris, Émile-Paul frères, 1917, in-12, br., 324 p.
Fille du médecin Henri Thorens, né à Mulhouse en 1844, lauréat de la faculté de médecine de Strasbourg en 1863. Étudiant peu après à Heidelberg, il y prévoit l’aggression que l’Allemgne prépare contre la France. Quand la guerre de 70 éclate, il devient aide-major au bataillon de mobiles de la Marne. Après la défaite, il opte pour la nationalité francaise et devient l’un des plus ardents promoteurs de l’Association générale d’Alsace-Lorraine qui porte aide et assistance à tout Alsacien contraint de quitter son terroir. Henriette naît alors dans une famille protestante nouvellement installée dans les Vosges voisines. Mariée en 1903 avec le banquier Robert Mirabaud. Après la guerre de 14-18, elle préside avec son mari la Société de secours fraternel de Gérardmer qui vient en aide aux familles vosgiennes éprouvées par la guerre. Traductrice de divers auteurs, notamment Emerson et Rabîndramâth Tagore, prix Nobel de littérature. Le texte se présente comme un journal tenu régulièrement du dimanche 26 juillet 1914 (« dans les Vosges ») au vendredi 2 juillet 1915. Le témoignage est sincère (en tenant compte de la crédulité de la narratrice) et de lecture facile. Bien entendu il est marqué par le milieu social d’Henriette. Le 1er août, jour de l’annonce de la mobilisation générale, Henriette écrit : « Si l’on frissonne en pensant aux deuils prochains, on vibre aussi, en imaginant la joie de tant de cœurs alsaciens, quand nos trois couleurs passeront les Vosges… ». Ex-classification bibliographique, taches sur les plats, légères ombres de scotch sur les gardes, intérieur propre et ferme. Peu commun.
Paris, Émile-Paul frères, 1921, in-12, br., 324 p.
Fille du médecin Henri Thorens, né à Mulhouse en 1844, lauréat de la faculté de médecine de Strasbourg en 1863. Étudiant peu après à Heidelberg, il y prévoit l’aggression que l’Allemgne prépare contre la France. Quand la guerre de 1870 éclate, il devient aide-major au bataillon de mobiles de la Marne. Après la défaite, il opte pour la nationalité française et devient l’un des plus ardents promoteurs de l’Association générale d’Alsace-Lorraine qui porte aide et assistance à tout Alsacien contraint de quitter son terroir. Henriette naît alors dans une famille protestante nouvellement installée dans les Vosges voisines. Mariée en 1903 avec le banquier Robert Mirabaud. Après la guerre de 14-18, elle préside avec son mari la Société de secours fraternel de Gérardmer qui vient en aide aux familles vosgiennes éprouvées par la guerre. Traductrice de divers auteurs, notamment Emerson et Rabîndramâth Tagore, prix Nobel de littérature. Le texte se présente comme un journal tenu régulièrement du dimanche 26 juillet 1914 (« dans les Vosges ») au vendredi 2 juillet 1915. Le témoignage est sincère (en tenant compte de la crédulité de la narratrice) et de lecture facile. Bien entendu, il est marqué par le milieu social d’Henriette. Le 1er août, jour de l’annonce de la mobilisation générale, Henriette écrit : « Si l’on frissonne en pensant aux deuils prochains, on vibre aussi, en imaginant la joie de tant de cœurs alsaciens, quand nos trois couleurs passeront les Vosges… ». Ex-libris en page de faux-titre. Exemplaire de travail en mauvais état: dos absent sur une moitié, plats tachés, petits manque de papier, mais exemplaire complet, intéressant à titre documentaire.
1735 Paris, Jacques Barois, 1735, 2 tomes en 2 vol. in 12 de (4)-XCII (paginé par erreur CXII)-284 pp. ; (4)-332 pp., rel. d'ép. de plein veau brun marbré, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièces de titres de maroquin rouge, la coiffe inférieure du tome 2 manque, sinon bel ex.
Cette traduction de Jean-Baptiste Mirabaud (1675-1760), parut pour la 1re fois en 1724, et suscita l'admiration de ses contemporains. Elle lui valut d'être élu deux ans plus tard à l'Académie française.
Fischbacher 1926 In-12. broché. 111 pages. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
Catalogue de vente du mercredi 6 novembre 2013 ; Drouot-Richelieu, salle 2 - Audap-Mirabaud
Reference : 67065
Audap-Mirabaud 1000
in4, broche, 2013, 77p, bon etat d'usage sauf petit choc en bas du dos et coin haut premiere page froisse avec dechirure sans manque, nombreuses illustrations N&B et couleurs, Audap-Mirabaud
Sans nom (Amsterdam, Marc-Michel Rey) Londres 1770 Année de l'Originale (sans les errata), soit 2 volumes en in-12 reliés de (vj+362)(399) pages comprenant notamment la préface de l'auteur. Ensemble en plein veau avec plats mosaïqués, dos à 5 nerfs, caissons ornées de motifs floraux dorés, toutes tranches sanguines. T.I: coiffe de tête partiellement manquante, t.II: coiffe de tête manquante, bas du premier mors et haut du second fendus, un petit accident à la p.325 sans gêne pour le texte. Les chasses sont frottés par endroits. Cet ensemble reste solide, l'intérieur est d'une très bonne fraîcheur. Bon état de l'ensemble vu l'époque. Dans son uvre majeure et synthétique, Holbach détache la morale de tout principe religieux pour la déduire des seuls principes naturels. Il soutient lathéisme contre toute conception religieuse, déiste ou matérialiste. Le retentissement fut énorme: le gouvernement le défère au parlement qui condamne le livre, le 18 août 1770 à être brûlé au pied du grand escalier du palais. De nombreux livres vont être ensuite publiés pour réfuter les thèses du Système de la nature.
Catalogue de vente du 21 Novembre 2014 a Drouot Richelieu, salle 6 - Audap & Mirabaud
Reference : 76341
Audap & Mirabaud 2014
in4, souple, 79p, bon etat, nombreuses photos couleurs, Audap & Mirabaud, 2014
Catalogue de vente du 25 juin 2013 a Drouot-Richelieu - Audap & Mirabaud
Reference : 72398
AUDAP & MIRABAUD 1000
in4, broche, 70p, bon etat, coins legerement frottes, nombreuses photos couleurs, AUDAP & MIRABAUD, 2013
Paris, Hachette, 1886. In-4 de [4]-416 pages, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, couvertures conservées. La reliure est signée Asper frères.
Illustré de 25 photogravures tirées sur papier vergé. Edition originale de la première monographie dédiée au génial Rodolphe Töpffer, celui qui est unanimement considéré aujourd'hui comme l'inventeur de la bande dessinée. L'ouvrage se termine par une bibliographie de près de 80 pages. Bel exemplaire!
MIRABAUD (d'HOLBACH) Secrétaire perpétuel et lun des Quarante de l'Académie française
Reference : 2482
(1770)
1770 Londres, 1770. Second tirage de l'EDITION ORIGINALE, 2 volumes in 12° (180 X 115), reliure XVIIIème légèrement postérieure en demi-basane , pièce de titre et de tomaison, tranches mouchetées. Comme le montrent les photos, l'exemplaire présente des défauts: travail de vers marginal en queue sur une soixantaine de feuillets au tome 1, manque de papier en marge supérieure p. 103, en marge inférieure p. 201 du tome 1, quelques pages jaunies, des marques marginales au crayon à papier pp. 195 à 218 du même tome, page de titre du tome 2 froissée et réparée (cf. photo), jaunissures sur certaines pages au tome 2, manque de cuir à la marge supérieure du tome 2, coins émoussés.
Cet exemplaire avec ses défauts témoigne de l'engouement pour ces écrits, et de leur diffusion "populaire", tandis que les notes en pied sont d'une grande érudition et renvoient à d'autres systèmes philosophiques.
Paris, Fischbacher, 1930; in-12, 264 pp., portrait, broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Jean-Baptiste de MIRABAUD et Paul Henri Dietrich Baron d'HOLBACH + HELVETIUS
Reference : 35411
(1774)
1774 Londres - [Amsterdam] - [Marc Michel Rey] - 1774 - Complet des 2 tomes et de l'ouvrage d'Helvetius en un volume in8 de (14) - 397 - (4) - 500 - (4) - 84 - (3) pages - Reliure pleine basane d'époque - dos cinq nerfs orné - coins émoussés - tranches frottées - accrocs aux coiffes - mouillures anciennes en angle supérieur droit de 81 pages environs -
Rare réunion avec l'ouvrage d'Helvétius en édition originale -
1 vol. in-12 br., Librairie Fischbacher, 1928, 130 pp.
Bon état.