Paris, Bernard, 1798. In-8 de (8)-316 pp., 2 pp. (catalogue Bernard), veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, premier plat de couverture de papier dominoté conservé (reliure de l'époque).
Première édition française des essais sur l'art du critique italien et théoricien de l'architecture Francesco Milizia (1725-1798) traduits et commentés dans une seconde partie par François-René de Pommereul où celui-ci expose ses thèses sous le titre Des institutions propres à encourager et perfectionner les Beaux-Arts en France, suivi de État des objets d'arts envoyés aux divers musées français, et conquis par les armées de la République pendant la guerre de la liberté.« Milizia fait éloge du rôle fonctionnel des édifices. Pour lui, l’architecture est née du besoin de l’homme de se protéger contre les intempéries ; aussi blâme-t-il vigoureusement l’ornementation gratuite dont les architectes, principalement ceux du baroque et du rococo, ont paré leurs monuments, détournant ainsi leur art de sa fonction primordiale. Désormais, il s’agit de revenir à la pureté des formes classiques de l’architecture gréco-romaine, mais dans un esprit critique, sous l’égide de la philosophie et de la raison. Milizia entend relever les « erreurs » des architectes les plus célèbres. Les théoriciens dont il s’inspire (Vitruve, Alberti, Palladio, Serlio, Scamozzi) n’échappent pas à la rigueur de son jugement critique. Simplicité, harmonie, unité dans la variété, juste proportion, tels sont les critères qui déterminent la beauté de l’édifice » (Encyclopédie Universelle). Rare exemplaire relié à l'époque avec le très beau premier plat conservé de papier dominoté fabriqué par Letourmi à Orléans « LETOURMI - N°177 ». Quelques corrections et biffures à l'encre du temps (pages 15, 74, 211, 251) signalent probablement la main du traducteur et essayiste François René Jean de Pommereul (1745-1823) général de division de la Révolution française qui devint préfet d'Indre-et-Loire sous le Premier Empire. Adepte du néo-classicisme, il préconisa l'édification de monuments publics pour familiariser la société avec l'art et voulut encourager la créativité des artistes principalement des graveurs. Pommereul a milité pour la création d'un musée public de gravure où seraient réunies les estampes des collections nationales et conservés les cuivres des graveurs ; il a voulu faciliter le commerce des épreuves de façon à soutenir la création des artistes, il est ainsi à l'origine de la Chalcographie du Louvre ou Collection des estampes (1799). Grand bibliophile, sa bibliothèque est en partie conservée à la médiathèque de Fougères, sa ville natale.
Venezia, nella Stamperia di Pietro Batta Pasquali, 1798. Un vol. au format pt in-8 (178 x 112 mm) de 142 pp. Reliure de l'époque de demi-basane fauve, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin ébène, doubles filets dorés, semis de cercles dorés, titre doré,
''Publié à Rome en 1792, l'ouvrage fut sévèrement proscrit, et son auteur, persécuté. Milizia, homme d'esprit profondément versé dans l'étude de l'architecture, de la société intime de Mengs et du chevalier Azara, ne s'attendait guère à pareille opposition. Son plan était d'analyser et de juger les tableaux et les statues avec le même détail auquel il a soumis les objets de l'architecture. S'il n'a pu donner à son ouvrage tous les développements dont il était susceptible, s'il s'est borné à l'examen d'un petit nombre de monuments de la sculpture et de la peinture, il a du moins ici posé les bases de l'art de les voir avec assez d'étendue, de justesse et de précision, pour que les jugements de ceux qui auront médité ses principes, ne puissent pas s'égarer. Dans le labyrinthe, il leur a présenté le fil d'Ariane. Il a osé sortir des routes communes, juger par lui-même et secouer les chaînes de la servile superstition avec laquelle la plupart de ceux qui ont écrit sur les arts se sont fait l'écho d'autrui, et n'ont ainsi que perpétué et consacré leurs erreurs.'' (François-René Pommereul). Milizia est considéré comme l’un des principaux auteurs qui théorisèrent par leurs écrits le néo-classicisme dans sa première phase. Il préconisait d’imiter les chefs-d’œuvre de l’art grec ancien, au motif que les artistes de cette époque avaient pu s’inspirer d’une nature et d’une société non encore corrompues. Il fut le porte-voix d’une critique architecturale influencée par le fonctionnalisme du franciscain Carlo Lodoli, toutefois assortie d’une bonne dose de pragmatisme et surtout fondée sur l’étude des traités et des essais français sur l’art. Il critiqua les abus stylistiques et penchait pour une simplification progressive des styles, telle qu’elle sera mise en œuvre dans le néo-classicisme. Il fut porté ainsi, par exemple, à désapprouver la sacristie de Saint-Pierre de Rome, dont la conception avait été confiée à Carlo Marchionni en 1776, et dont Milizia fustigea la facture par trop somptueuse, qualifiant cet édifice de «plus déraisonnable du globe». En 1761, il s’établit à Rome pour administrer les bâtiments que le roi de Naples possédait dans les États pontificaux. Il remplit cette charge pendant un quart de siècle, jusqu’en 1786, pour ensuite vouer son temps aux études historiques et théoriques sur l’art et l’architecture. Rousseurs éparses dans le texte. Nonobstant, belle condition.
A Paris, chez Bernard, 1798. In-8 de (8)-316 pp., 2 pp. du catalogue Bernard (Notice des principaux livres d'assortiment qui se trouvent chez Bernard), demi-veau blond à petits coins de vélin, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition française traduite par François-René de Pommereul. « Milizia fait éloge du rôle fonctionnel des édifices. Pour lui, l’architecture est née du besoin de l’homme de se protéger contre les intempéries ; aussi blâme-t-il vigoureusement l’ornementation gratuite dont les architectes, principalement ceux du baroque et du rococo, ont paré leurs monuments, détournant ainsi leur art de sa fonction primordiale. Désormais, il s’agit de revenir à la pureté des formes classiques de l’architecture gréco-romaine, mais dans un esprit critique, sous l’égide de la philosophie et de la raison. Milizia entend relever les « erreurs » des architectes les plus célèbres. Les théoriciens dont il s’inspire (Vitruve, Alberti, Palladio, Serlio, Scamozzi) n’échappent pas à la rigueur de son jugement critique. Simplicité, harmonie, unité dans la variété, juste proportion, tels sont les critères qui déterminent la beauté de l’édific » (Encyclopédie Universelle). A la suite : Des Institutions propres à encourager et perfectionner les beaux-arts en France ; Etat des objets d'arts envoyés aux divers musées français, et conquis par les armées de la République pendant la guerre de la liberté. (83 pp.). Par le général de Pommereul. Si François-René de Pommereul a traduit plusieurs essais sur l'Art du critique italien Milizia, il a aussi exprimé ses propres conceptions ; adepte du néo-classicisme, il a préconisé l'édification de monuments publics pour familiariser la société avec l'art et il a voulu encourager la créativité des artistes principalement des graveurs : ses thèses sont exposées dans la seconde partie de l'ouvrage De l'art de voir dans les Beaux-Arts : Des institutions propres à encourager et perfectionner les Beaux-Arts en France. Pommereul a milité pour la création d'un musée public de gravure où seraient réunies les estampes des collections nationales et conservés les cuivres des graveurs ; il a voulu faciliter le commerce des épreuves de façon à soutenir la création des artistes, il est ainsi à l'origine de la Chalcographie du Louvre ou Collection des estampes (1799).
a spese Remondini di Venezia, Bassano, 1785. In-8 p. (mm. 210x135), 3 volumi, mz. pelle coeva (con restauri per manc.), decoraz. e titolo oro su due tasselli al dorso, pp. XVI,381; 443; 382; con 1 tabella e 8 tavole ripieg. fuori testo, inc. in rame. L'opera e' divisa in tre parti corrispondenti alla "bellezza", alla comodit" e alla "solidit", che sono le tre principali divisioni dell'architettura civile secondo il Milizia. Stampata anonima la prima volta a Finale Ligure da De Rossi nel 1781, questa la "prima edizione veneta" di una delle principali opere del grande scrittore d'arte Francesco Milizia (1725-98), il pi rigoroso teorico del neoclassicismo.Cfr. Cicognara,566: "Opera piena di critica profondissima, e scritta con libert di pensare e saper sommo" - Comolli,IV,42: "E' uno dei miglior libri che abbiamo in architettura". Solo una tav. con macchia, altrimenti bello e fresco esemplare.
H. Tarlier, Bruxelles. 1827. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Rousseurs. 168 pages. Etiquette de code sur la couverture. Quelques tampons de bibliothèque. Manque et trace de colle sur le dos.. . . . Classification Dewey : 450-Italien, roumain, rhéto-romain
Ora per la prima volta pubblicate. Classification Dewey : 450-Italien, roumain, rhéto-romain
Londres, J. Taylor, 1826. 22 x 14,5 cm, [2]-LXXII- [2]-351 + [4]-454 p. 2 vol. reliés, demi-veau caramel à coins sertis d'une roulette à froid, dos à 5 nerfs encadrés de filets dorés, pièces de titre et tomaison. Peu courant. Ex-libris de Henry Clutton et G. Martiny. Frottements, épidermures, qqs rares piqûres claires.
presso Giambatista Pasquali, Venezia, 1773. In-8 gr. (mm. 273x200), cartoncino rustico coevo (dorso e risg. rifatti), pp. VIII,100, marca tipografica inc. al frontesp.; dedica dello stampatore al Conte Algarotti; illustrato f.t. da 6 belle tavv. inc. in rame da S. Giampiccoli (ripieg.) relative a piante, spaccati e all'intero edificio del Teatro e di altri luoghi annessi per i giuochi ginnastici. "Seconda edizione", apparsa anonima (la prima del 1772 e fu sequestrata).Cfr. Cicognara,764/66: Questa ristampa fu ricorretta e mutilata dall'A. in pi luoghi, altrimenti non ne sarebbe stata permessa la stampa. La maggior parte del libro non versa sul teatro materiale, ma svolge una serie di idee politiche, critiche, e letterarie che in Italia facevano paura in quel tempo e che caratterizzano l'autore come un pensatore dei pi forti e indipendenti che abbia avuti quel secolo - Berlin Kat.,2793 - Fowler,196 in Nota.Tavole ben conservate; testo con lievi arross., fiorit. o aloni ma complessivam. discreto esempl. a pieni margini.
Paris, Jombert, 1771. Deux tomes en deux volumes in-12, LXXXIV-420 pp. et 545-(3) pp., cartonnage début XIXe siècle rouge avec pièce de titre (petits frottements).
Première édition française. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.