MICHELET (Athénaïs Marguerite Michelet, née Mialaret) seconde épouse et collaboratrice de Jules Michelet, de 1849 à 1874 (1826-1899)
Reference : 103C20
Elle adresse à son destinataire une brochure, [La mort et les funérailles de Michelet, ouvrage d’Athénaïs, paru en 1876] « qui est aussi votre œuvre puisqu’elle raconte les funérailles de M. Michelet avec les récits qu’en a donné la presse parisienne. Vous y trouverez aussi, un recueil de ses pensées intimes sur la mort, le culte des Lambeaux. Peut-être, croirez-vous bon d’en tirer quelques passages pour vos lecteurs – Rien ne me semble meilleurs, plus salutaire. – J’ai été touchée de vos sympathies ; vous avez compris ce que j’ai dû souffrir. Ma santé est détruite, ma vie est en péril ; j’achève sans me donner un jour de trêve le rangement de ses papiers. C’est la seconde moitié de ma mission, celle qui me prépare à le rejoindre dans une telle unité de pensées, que nous serons l’un et l’autre plus étroitement encore, d’âme, d’espoir et de cœur…».
1867-1898. 1 p. in 8°, 14 pp. in 12, 2 enveloppes
– 7 janvier 1867: «Vous nous avez promis vos sympathies pour L’Oiseau, je vous les demande aussi pour les Mémoires d’une enfant, que vous avez dû recevoir. C’est un petit livre bien modeste près de son aîné, mais c’est un livre où la moitié de mon cœur est restée dans un douloureux regret...» – Paris samedi [1886]: «Vous pouvez croire que j’ai grand désir que la chose se fasse... Vous m’aviez parlé d’une offre beaucoup plus acceptable. Voyez encore avant que je ne parle à Lacroix. La somme étant si minime, je crains une chose, c’est de lui donner l’idée de cette publication, et d’éveiller en même temps celle de la faire lui-même, je veux dire avec l’aide de ses capitalistes. En pareil cas, ce sera gâté, mais comment s’y opposer, il est le maître...» – 8 février 1886 : «Je n’ai reçu que samedi soir Mr Lacroix. Il avait à consulter ses traités. Il y a un qui pourrait faire une édition illustrée dans votre format sans que les autres éditeurs de l’Histoire de France aient rien à y prétendre. Mais votre proposition lui parait trop faible... » – Paris, 19 décembre 1887: «J’ai eu le plaisir de dîner avec vous chez notre ami, Mr Gasmann. Je m’en autorise pour vous demander un instant d’entretien sur une affaire...» – 27 janvier 1898: «Quelle belle récompense vous me donnez... Vos chaudes invitations pour le bien de la patrie, seront peut-être entendues. Si l’on ne commence avec l’enfant dès la première heure, l’histoire de France restera pour lui lettre morte, il croira même qu’elle est d’un pesant ennui...» – Vélizy, 23 mars 1898: «Je me hâte de vous dire qu’il ne dépend pas de moi de régler le prix des ouvrages de Michelet que publient les éditeurs. Tout ce que je puis faire, c’est d’en parler à M. Colin. Ce que vous dites de la valeur de l’anthologie me touche et m’est une récompense. Car ce livre est à nous deux, croyez-le bien. Tant que je serai vivante, je ne laisserai à personne le soin de donner aux jeunes, à tous, le meilleur de son âme...” – Paris mardi. 2 pp. in 12: «Je serais contente d’avoir un compte rendu de «ma Jeunessse» dans votre revue Le Livre. J’ai parmi vos rédacteurs des amis: M. Chantelauze, Champier....”
Mercure de France. 2004. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 218 pages. Etiquette en page de garde.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
'Le Temps retrouvé'. Prés. et annoté par Pierre Enckell. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Paris, 29 avril 1893. 2 pp. in 12, sur bristol gris.
« Je voudrais vous envoyer le portrait de mon grand mort... Comment m'y prendre ? Je ne dispose pas d'un personnel habitué à ces sortes de translations... Une chose m'attriste, c'est de le laisser aller seul ; nous ne nous sommes jamais quittés. Ne pourriez-vous me faire une petite place, bien dans l'ombre de la bibliothèque ? Il saura bien me retrouver... »