Metzger (Hélène) sur Isaac Newton, Georg Ernest Stahl, et Herman Boerhaave
Reference : 101612
(1974)
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1974 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 332 pages
nouveau tirage de 1974, la première édition date de 1930 "Contents, Chapitres : Introduction - 1. L'influence de la philosophie newtonienne sur le développement de la science chimique : Introduction - Définition de la quantité de matière - L'attraction universelle et la réaction chimique - L'émission de la lumière et la réaction chimique - Les chimistes et la méthode newtonienne - 2. La doctrine chimique de Stahl et de ses disciples : Introduction - Le respect de la tradition - La critique de la tradition - Le mixte et l'agrégé - Statique de la mixtion - Statique de l'agrégation - Les éléments et leurs qualités absolues - L'explication de la réaction chimique - Théorie des sels - Théorie du phlogistique - Des difficultés de la théorie du phlogistique - 3. La doctrine de Boerhaave : Introduction - Les Eléments de chimie - Le feu-chaleur - Le feu-combustion - L'air - L'eau - La terre - Les menstrues : Les dissolvants en général - Les dissolvants particuliers - Index - Georg Ernst Stahl (né à Ansbach le 22 octobre 1659 - mort à Berlin 14 mai 1734) est un médecin et chimiste allemand, promoteur d'un système médical, l'animisme de Stahl, qui en fait un précurseur du vitalisme médical ; et d'une théorie chimique erronée, celle du phlogistique. C'est l'une des figures les plus controversées de l'histoire de la médecine et de la chimie. - Pour ses travaux en chimie, Stahl est le savant le plus encensé et le plus exécré du xviiie siècle. De son temps, il est adulé dans toute l'Europe. L'article « Chimie » de l'Encyclopédie de Diderot, le présente à l'égal de Newton, réalisant l'équivalent chimique de Newton en physique6. Mais bientôt Lavoisier fonde la chimie moderne par la réfutation d'un concept de Stahl, le phlogiston ou phlogistique. Cette révolution fondatrice renverse la situation de Stahl qui se retrouve dans le plus mauvais rôle : celui de l'obscurantiste ayant bloqué le progrès de la chimie, pis encore, c'est aussi un personnage sinistre et querelleur, s'exprimant dans un mauvais latin truffé de germanismes. Cette image se forge tout au long du xixe siècle, alors même que la chimie s'affirme comme une science moderne et optimiste, répondant au progrès social. Elle est reprise par la plupart des histoires de la chimie du xxe siècle. La question du phlogistique devient un modèle emblématique de révolution scientifique, celle que T. Kuhn appelle « changement de paradigme »8. D'autre part, quelques historiens de la chimie tentent de redorer le blason de Stahl, estimant que si la théorie du phlogistique était bien fausse, elle ne fut pas stérile. - La théorie du phlogistique est une théorie chimique qui expliquait la combustion en postulant l'existence d'un « élément-flamme », fluide nommé (phlogistón) (du grec phlóx, flamme), présent au sein des corps combustibles. Elle a été conçue par J.J. Becher à la fin du xviie siècle, et développée par Georg Ernst Stahl. Cette théorie a été réfutée par la découverte du rôle de l'oxygène de l'air dans le processus de combustion, mis en évidence par Lavoisier au xviiie siècle, et a été supplantée par la théorie du calorique. (source : Wikipedia) - Herman Boerhaave, de son vrai nom Boerhaaven (31 décembre 1668, Voorhout près de Leyde 23 septembre 1738, Leyde) est un botaniste, médecin et chimiste néerlandais. Il est partisan d'une séparation de la chimie et de la médecine, il s'oppose à la iatrochimie en refusant de réduire l'activité du corps à la dualité acides-alcalis, aux fermentations et aux distillations. Il déclare à ce propos qu'il faut corriger les erreurs de la chimie, par la chimie elle-même. Dans son Traité des menstrues (c'est-à-dire des dissolvants), il développe le concept d'affinité chimique, en parlant d'amitié, sans y donner un caractère affectif. Il s'agit d'un phénomène physique, d'une force mécanique et universelle de type Newtonien qui s'exerce entre les particules de différents corps. Toutefois il n'a pas dressé de tables d'affinité, comme Étienne Geoffroy qui fut le premier à en faire sous le nom de Table de rapports. Dans son traité de chimie, il ne mentionne pas la théorie du phlogistique, et il se dit plus proche d'Hoffmann que de Stahl." bel exemplaire, mais présence de quelques annotations en bleu sur le chapitre sur la théorie du phlogisdtique, c'est léger et ne concerne qu'une petite poignée de pages (5-6 pages, très léger et genant très peu la lecture), le reste du texte est sinon frais et propre, exemplaire partiellement non coupé, cela reste un bon exemplaire, couverture impeccable hormis une infime trace de pliure au coin inférieur droit du plat supérieur