Neuwied, , 1779. Livraisons n°1 à 52 bis reliées en 1 vol. petit in-8, cartonnage moderne.
Une année de cet important journal littéraire rédigé par Louis-François Mettra, Imbert, Le Tellier, Barth, Beaunoir, Grimod de La Reynière. Pendant toute l'existence du périodique Mettra restera fidèle au programme annoncé dans l'avis de 1775 : « Paris voit éclore journellement des productions littéraires de toutes espèces, & l'amour des Lettres étant aujourd'hui la passion dont s'honorent les personnes bien élevées des deux sexes, celles qui habitent dans les pays étrangers, ne manquent point de chercher dans nos différentes feuilles périodiques, une idée, une notion de nos divers ouvrages nouveaux, bons ou médiocres. Pour rendre cette feuille d'autant plus satisfaisante, le Rédacteur se propose d'y annoncer certaines nouveautés curieuses, relativement aux sciences, aux belles-lettres, aux arts, à nos différents spectacles, aux modes même ». Plus tard, le journal ne se contentera plus de raconter des anecdotes littéraires ; il publiera également des anecdotes d'ordre politique. Enfin, Mettra se proposait de remplir les lacunes laissées par les autres journalistes, qui n'osent pas enfreindre les règles de la censure.Sur la rareté légendaire de ce périodique, qu'il ne faut pas confondre avec la Correspondance secrète, politique et littéraire : il n'existe qu'une collection complète, celle conservée dans une collection privée bavaroise ; la collection la plus importante se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek, les autres bibliothèques conservant des collections partielles. Sgard, Dictionnaire des journaux 1600-1789, 235.
Neuwied, , 1786-1787. Année 1786 : n°2 à 52 ; année 1787 : n°1 à 13, 15, 17, 20-21, 24 à 48 ; 92 livraisons reliées en 1 vol. petit in-8, cartonnage ancien.
Deux années de cet important journal littéraire rédigé par Louis-François Mettra, Imbert, Le Tellier, Barth, Beaunoir, Grimod de La Reynière. Pendant toute l'existence du périodique Mettra restera fidèle au programme annoncé dans l'avis de 1775 : « Paris voit éclore journellement des productions littéraires de toutes espèces, & l'amour des Lettres étant aujourd'hui la passion dont s'honorent les personnes bien élevées des deux sexes, celles qui habitent dans les pays étrangers, ne manquent point de chercher dans nos différentes feuilles périodiques, une idée, une notion de nos divers ouvrages nouveaux, bons ou médiocres. Pour rendre cette feuille d'autant plus satisfaisante, le Rédacteur se propose d'y annoncer certaines nouveautés curieuses, relativement aux sciences, aux belles-lettres, aux arts, à nos différents spectacles, aux modes même ». Plus tard, le journal ne se contentera plus de raconter des anecdotes littéraires ; il publiera également des anecdotes d'ordre politique. Enfin, Mettra se proposait de remplir les lacunes laissées par les autres journalistes, qui n'osent pas enfreindre les règles de la censure. Sur la rareté légendaire de ce périodique, qu'il ne faut pas confondre avec la Correspondance secrète, politique et littéraire : il n'existe qu'une collection complète, celle conservée dans une collection privée bavaroise ; la collection la plus importante se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek, les autres bibliothèques conservant des collections partielles.Sgard, Dictionnaire des journaux 1600-1789, 235.
18 volumes in-12 (182 x 110 mm), demi-veau marbré havane, dos à 5 nerfs ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de veau fauve, tranches supérieures rouges (rel. XIXe signé L. Pouillet dans le goût de l'époque). Londres, John Adamson, 1787-1790.
Première et unique édition complète, en dix-huit volumes, de cette chronique des années 1774-1785, qui constitue une source fondamentale pour lhistoire de la période.Les "Mémoires de Mettra" occupent une place essentielle dans le corpus mémorialiste du XVIIIe siècle, offrant un témoignage direct et acéré des moeurs, des intrigues et des enjeux de la société à la veille de la Révolution française. A travers son regard incisif sur lactualité politique, culturelle, économique et financière de son temps, Mettra révèle sans ménagements les contradictions et tensions qui agitent lAncien Régime, notamment dans les cercles intellectuels prérévolutionnaires, offrant une fresque riche en nuances des réalités et des désillusions de cette période charnière de l'histoire européenne.Louis-François Mettra (1738-1804), banquier et agent du roi de Prusse Frédéric II à Paris, connut des revers financiers qui l'obligèrent à s'exiler à Neuwied, en Allemagne. Cest là quil publia cette chronique, d'abord sous forme de feuille clandestine hebdomadaire, en collaboration avec Guillaume Imbert de Boudeaux et Grimod de La Reynière.Cette édition de librairie, la plus complète, a été publiée à Londres. Elle est enrichie darticles issus des "Bulletins de Versailles" (1777-1792) et de nouvelles à la main qui, selon Sgard, trouvèrent également leur origine dans les bureaux de Mettra. Elle inclut, de plus, des textes littéraires et philosophiques intégraux dont Entretien dun "Philosophe avec la Maréchale de ***" de Diderot. (Hatin, 'Bibliographie de la presse périodique', p. 68. Sgard, 'Dict. des journalistes', p.275-276 et 'Dictionnaire des journaux', n°235, n°8. Tourneux, II, xxxviij "Peu commun").Quelques piqûres et rousseurs éparses. Petits accrocs de cuir à la reliure sans gravité.Provenance: lhomme politique Rodolphe Auguste dOrnano (1817-1865) avec son ex-libris héraldique gravé.Bon exemplaire, non rogné, bien relié par Louis Pouillet.
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