Paris, Cerf, 1890. in-12, XVpp.-379pp. Reliure de l'époque demi-chagrin outremer, coins, dos à nerfs, caissons ornés, tête or.
Recueil d'articles publiés par le journaliste au Figaro, ancien député et ancien préfet Gabriel Terrail, dit Mermeix (1859 - 1930). - Exemplaire bien relié. Papier uniformément jauni.
Paris, Fayard, (1927). in-12, 478pp.-1f. Demi-toile rouge.
Paris, Ollendorff, (1921). in-12, 355pp. Demi-toile rouge de l'époque. (Collection Fragments d'Histoire 1914-19...).
- Reliure sobre.
Fayard. Collection Les Grandes Etudes Historiques. Broché D'occasion bon état 01/01/1932 150 pages
X... du Figaro (pseudonyme de MERMEIX (Gabriel TERRAIL dit))
Reference : 20621
(1890)
1890 Paris, Léopold Cerf, 1890, in-12 de XV-379 pp., reliure de l'époque de demi-chagrin noir, dos à nerfs orné de fleurons dorés, bel exemplaire.
Edition originale de ce recueil d'articles publiés au Figaro, et dont l'auteur est Gabriel TERRAIL.
P., Ollendorff, 1920, in-12, 272 pp, pièces justificatives, broché, bon état (Fragments d'histoire 1914-19.., III)
Journaliste et essayiste politique, Gabriel Terrail (1859-1930) signe ses articles sous le pseudonyme de Mermeix, qu'il finit par accoler à son nom. Il commence sa carrière en étant reporter, de 1879 à 1884, puis tient une chronique de la vie parisienne de 1884 à 1888. Rallié au boulangisme, il collabore au journal La Cocarde pour appuyer les thèses de ce mouvement. Il est député boulangiste de la Seine de 1889 à 1893. Il reprend ensuite ses activités de journaliste et d'écrivain jusqu'après la guerre de 1914-1918.
P., Ollendorff, 1919-1924, 7 vol. in-12, 368, 242, 272, 296, 355, 308 et 460 pp, pièces justificatives, brochés, qqs couv. salies, dos fendu réparé au tome V, bon état général
I. Joffre. La première crise du Commandement (novembre 1915 - décembre 1916) – II. Nivelle et Painlevé. La deuxième crise du Commandement. (décembre 1916 - mai 1917) – III. Le Commandement unique. Foch et les armées d'Occident – IV. Le Commandement unique. Sarrail et les armées d'Orient – V. Les Négociations secrètes et les quatre armistices – VI. Le combat des Trois. Notes et documents sur la Conférence de la paix – VII. Au sein des Commissions. Millerand, Briand, Galliéni, Messimy, Freycinet, Painlevé, Poincaré, Charles Humbert, Général Baquet. — "Ce volume est le tome V des « Fragments d'histoire » (1914-19..). M. Mermeix continue ses révélations, en homme qui est ou prétend être au courant de tout ce qui se passe dans les coulisses, de tout ce qu'on appelle « secrets d'État ». Quoi qu'il en soit, on lira avec intérêt son nouvel ouvrage. La première partie nous fait connaître tout le détail des principales intrigues allemandes en France et des négociations secrètes de 1917 : tentative du prince Sixte de Bourbon, propositions Lancken-Coppée à M. Briand, pourparlers Armand-Revertera. D'après les documents produits par M. Mermeix, ce comte Armand, qui servit pendant la guerre comme officier de complément au deuxième bureau de l'État-major, auquel ses chefs et le gouvernement lui-même confièrent les plus importantes missions de confiance, aurait été dès avant la guerre un agent de l'Allemagne, en rapports étroits avec l'ex-directeur de l'Éclair, Judet. La deuxième partie du livre est consacrée aux pourparlers d'armistice et contient de longs extraits des Procès-verbaux du Conseil supérieur de guerre interallié. Tels que les publie M. Mermeix, ces procès-verbaux établissent que le Conseil supérieur adopta presque sans modifications les clauses d'armistice arrêtées par Foch et que les accusations si souvent lancées contre le président Wilson à ce sujet ne reposent absolument sur rien." (Revue Historique, 1923, à propos du tome V)
Arthème Fayard, 1925, in-12, 320 pp, broché, lég. défraîchi, bon état
Gabriel Syveton (1864-1904) est un homme politique et historien. Il fait partie des fondateurs de la Ligue de la patrie française, une association politique antidreyfusarde influente, dont il devient le trésorier. Élu député aux élections législatives de 1902, il siège dans le groupe républicain nationaliste. Le 4 novembre 1904, quelques jours après la révélation de l'affaire des fiches par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifle Louis André, ministre de la Guerre du cabinet Combes, au cours d'une séance restée célèbre. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il est retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail. Cette mort mystérieuse défraie la chronique, la police concluant au suicide, tandis que les nationalistes dénoncent un assassinat politique ou s'insurgent des pressions morales qui auraient pu être exercées sur lui. Mermeix écrit en 1924 cet ouvrage où il examine les différentes thèses et s'arrête plus particulièrement sur celle qui veut que l'entourage de Syveton ait été manipulé de l’extérieur pour provoquer un drame familial, hypothèse qui s'appuie notamment sur la déclaration suivante de Mme Syveton : « J'ai aujourd'hui la certitude que j'ai obéi à une suggestion (...), cherchez qui avait intérêt à déclencher ma colère jalouse la veille du procès »...
P., Ollendorff, 1920, in-12, 296 pp, pièces justificatives, reliure demi-basane mordorée, dos lisse, pièce de titre basane noire (rel. de 1936), bon état (Coll. Fragments d'histoire 1914-19.., IV)
"Poursuivant la publication de son si intéressant ouvrage sur Le Commandement unique, dont la première partie "Foch et les armées d'Occident" a été accueillie par le succès que l'on sait, M. Mermeix retrace dans un nouveau volume qui paraît aujourd'hui le rôle du général Sarrail et des armées d'Orient. Au début de cette étude, qu'il sera curieux, de comparer avec le livre que le générai Sarrail publiait lui-même récemment sous le titre "Mon Commandement en Orient", M. Mermeix esquisse à larges traits un tableau de notre situation en Orient, à la veille de l'arrivée du général Sarrail. Avant qu'elle se posât en Occident, la question du commandement unique se posait déjà en Orient. L'incertitude qui régnait parmi les Alliés sur l'utilisation militaire qu ils pourraient faire de la baie de Salonique avait gagné l'armée d'Orient et semé l'irrésolution dans l'esprit de ses chefs. Cette armée était une « armée qui s'ennuyait ». Le général Sarrail accepta à contre-coeur d'en devenir le chef. Le général avait de grandes ambitions. Il n'aspirait à rien de moins qu'au commandement en chef des armées en France, ambition qu'on n'a le droit de blâmer chez aucun général et qui, chez un des victorieux de la Marne, n'avait rien de ridicule, en 1915, la fortune n'ayant pas encore fait connaître ses favoris..." (Le Figaro)
P., Ollendorff, 1919, in-12, 242 pp, broché, très bon état (Fragments d'histoire 1914-1919, II)
Les dessous politiques de la bataille de l'Aisne de 1917. L'auteur, à propos de l'arrêt de l'offensive, parle de la démarche tentée à Paris par le maréchal Haig pour obtenir que l'offensive fût continuée. — "Ce nouveau livre de M. Mermeix, dont on a pu lire ces jours-ci un extrait dans le Figaro, a été interdit depuis le mois de juin par la censure, et la suppression de cette dernière lui a seule permis de paraître. C'est assez dire le retentissement auquel il est appelé à une époque où le sujet qu'il traite est l'objet dans toute la presse de polémiques passionnées. Qu'il nous suffise de signaler ici que l'on trouvera dans ce volume le récit de la seconde crise du commandement qui précéda, en mai 1917, la crise de la discipline et les graves mutineries que l'on sait. Voici, au surplus, l'intitulé de quelques chapitres « Lyautey et Nivelle », « Ribot et Painlevé », « l'Offensive d'avril 1917 », « l'Enigme de Brimont », « Douglas Haig à Paris", "Humiliation de Nivelle », «Nivelle relevé de son commandement », « la Crise de l'armée »,. « Mutineries au front », « Graves embarras de Pétain », « Puissance des chefs syndicalistes », « les Soldats russes mutinés en France », « Doctrine de guerre de Painlevé »." (Le Figaro, 1919)
Paris, chez Léopold Cerf, 1890; in-12°, demi-toile marron, titre doré au dos; XV– 319pp.
Cachet au titre.1er feuillet blanc dérelié. (Gar)