Venetiis, apud Juntas, 1601. In-4 de [16]-303 (pour 326)-[27] pages (nombreuses erreurs de pagination, collation: *8; A-V8; X4; v8; x5), plein vélin blond, dos à faux nerfs, titre inscrit à la plume, tranches mouchetées de rouge. Reliure XVIIIe siècle, très bel exemplaire.
Illustré de 2 plans de palestre, d'une gravure in-texte et de 23 belles gravures à pleine page de Pirro Ligorio, gravées par Cristoforo Coriolano. Elles illustrent des jeux de balle, des scènes de combat et de boxe, divers outils. Publié une première fois en 1569, De arte gymnastica est le premier livre de gymnastique occidental, il y est même fait mention du massage comme pratique thérapeutique. Dally en parle dans sa Cinésiologie,1857: "L'art grec distinguait le mouvement gymnastique en actif ou volontaire (alterum in quo suâpte naturâ), et en passif ou communiqué (alterum in quo, alio movente, sexe exercentes moventur), et en mouvement mixte (mixtum motum) [...] mais aussi à tous les mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction, etc., et aux mouvements de pression, de friction, de percussion, de vibration, etc."Cette édition est la quatrième et dernière parue du vivant de l’auteur. L'ouvrage décrit différents types d'activités physique (saut, course, lancer de javelot, lutte, équitation, navigation et pêche, natation, chasse, etc.) et en souligne les avantages et les inconvénients pour la santé.Girolamo Mercuriale naquit à Forlì le 30 septembre 1530. Il fit ses études de médecine à Padoue puis rejoignit Rome en 1562 où il resta jusqu’en 1569 comme médecin personnel du cardinal Alexandre Farnèse. Lors de ce séjour, il noua de nombreux contacts avec des érudits et des antiquaires réputés, tels que Muret, Juste-Lipse, Vettori, Panvinio, Orsini, Ligorio et bien d’autres encore. C’est au cours de cette année 1569 qu’il rédigea l’ouvrage auquel aujourd’hui encore est attachée une grande partie de sa réputation, le De arte gymnastica, premier traité de gymnastique de notre histoire. A la fin de 1569, appelé par le sénat vénitien, il partit enseigner la médecine à l’université de Padoue. Il devait y rester dix-huit ans. Il enseigna ensuite à Bologne (1587-1592), puis à Pise (1592-1604) où il se lia d’amitié avec le jeune Galilée. Médecin réputé, il eut de nombreux patients illustres, parmi lesquels l’empereur d’Allemagne, Maximilien II, qui tenta, mais en vain, de le retenir à Vienne en 1573. Mercuriale mourut à Forlì le 9 novembre 1606. Graesse IV, 495 ; Brunet III, 1646; Krivatsy, 7784; cfdrm.fr. Illustré XXe
Venise Stamperia Palese 1802 in-8 demi-basane à coins modeste, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre, tranches jaunes mouchetées de bleu [Rel. de l'époque],
9 ff. n. ch., pp. 19-70.Aucun exemplaire au CCF. Pas dans Wellcome. Très rare première traduction italienne du Nomothesaurus, seu ratio lactandi infantes, paru à l'adresse de Padoue en 1552. Girolamo Mercuriale, latinisé en Mercurialis (1530-1606), natif de Forli, fut l'un des plus célèbres médecins de son époque.Relié avec : I. Farmacopea ad uso de' poveri. Milan, Giuseppe Galeazzi, 1794, 86 pp., un f. n. ch., 3 pp. de supplément. Un seul exemplaire au CCF (Montpellier, pour l'édition de 1798). - II. MOORE (James) : Metodo di prevenire o diminuire il dolore in molte operazioni chirurgiche (...), tradotto dall'Inglese, ed accresciuto di note da Giannantonio Piccinelli (...). Milan, Giuseppe Galeazzi, 1786, 79 pp., une planche dépliante. Aucun exemplaire au CCF. Première traduction italienne de A method of preventing or diminishing pain in several operations of surgery (Londres, Caddell, 1784) de James Carrick Moore (1762-1860). Cf. Wellcome IV, 167
Venetiis, apud Iuntas, 1587, in-8, Grand in-8 (235 x 166 mm), [12]-308 (i.e. 314)-[26] pp, 23 bois gravés à pleine page et 1 bois dans le texte. [Signatures : *6, A-C8, D10, E-S8, T10, V8, X6 (dernier feuillet blanc)], Demi-vélin, dos lisse orné de filets, pièces de titre rouge et verte. Reliure italienne du XIXe siècle, Troisième édition et la seconde édition illustrée. Elle est publiée, comme la première de 1573, par les Giunta de Venise. De Arte gymnastica constitue la première vision d'ensemble sur le sport dans l'Antiquité. Médecin italien né à Forli, Girolamo Mercuriale (1530-1606) enseigna à Padoue, Bologne et Pise. Il loue les bienfaits de l'activité sportive sur la santé et distingue trois types de pratiques chez les Romains : la gymnastique militaire, ou pyrrhique, qu'il considère comme un mal nécessaire ; la gymnastique athlétique et de compétition, qu'il condamne ; et la gymnastique médicale, dont il fait la promotion. Il fait également état de l'hygiène et des habitudes romaines, celles de pratiquer le sport nu, de se baigner ensuite aux thermes sans vêtement, puis de banqueter en position allongée, femmes et hommes ensemble, etc. Familier des cercles humanistes de Rome et de Padoue il comptait parmi ses connaissances l'architecte-antiquaire Pirro Ligorio (1513 ou 1515-1583), protégé du duc de Ferrare Alphonse II d'Este et responsable des fouilles de la villa d'Hadrien à Rome. C'est à lui qu'il confie l'illustration de son traité dont les dessins serviront également au décor des cycles peints du Castello Estense à Ferrare. Le traité comprend des planches figurant les diverses activités de gymnastique pratiquées dans l'Antiquité : pugilat (l'une des premières représentations d'un combat de boxe), pancrace, lancer de disque, acrobatie et funambulisme, danse en armes, natation en piscine, jonglage, haltères, balançoire pour les femmes, etc. ; des accessoires propres à l'exercice sont également représentés : les cestes bandant les mains des pugilistes ou les strigiles pour se racler la peau après l'effort. Bon exemplaire, Mouillure très claire en tête de quelques feuillets au milieu de l'ouvrage. Brunet III, 1646. Mennesier de La Lance, 192. Decker et Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, P, Picard, 2004, p. 64. Voy. Nadeije Laneyrie Dagen, « Regards croisés sur la gymnastique antique : l'écrivain, le graveur, le peintre ». Dans : Les arts quand ils se rencontrent, dir. Jackie Pigeaud, Presses universitaires de Rennes, 2009. Pp. 143-155. Couverture rigide
Bon Grand in-8 (235 x 166 mm),
Stuttgart, Edition Medicina Rara, (ca. 1970). 4°. 5 n.n. Bl., 387 S., 20 n.n. Bl. Mit vielen Illustrationen. Halblederband in Schuber.
Amsterdam: Sumptibus Andreae Frisii; Andreas Frisius. 1672, frontispice, page de titre, (3ff), 387 pp, (tables 20 ff) Petit In-4 en vélin de l'époque, dos lisse avec titre manuscrit.Très belle illustration attribuée à Christophe Criolano, illustrateur du prince Philippe d'Espagne, fils de l'empereur Charles V.Titre frontispice, 23 gravures bois pleines pages ou dépliantes, 5 vignettes in-texte.Ces figures étonnantes et incontournables représentent de scènes de lutte, natation, athlétisme,Séduisant exemplaire en vélin de l'époque de ce célèbre ouvrage illustré sur le sport.Ses figures étonnantes et incontournables représentent les combats des gladiateurs, les naumachies (impressionnante gravure dépliante de combats navals), les jeux du stade, spectaculaires représentation de gymnastes funambules, haltérophiles, lanceurs de disques, jeux de forces et d'adresses, pugilat, lutte greco-romaine, debout et au sol, ect.
Amsterdam, André Frisi, 1672. In-4 de (5)ff. dont le titre frontispice, 387 pp., (41)pp., illustré de 7 planches gravées sur cuivre dont 5 dépliantes et 27 bois gravé in-texte ou hors-texte. Intérieur frais malgré une très pâle auréole angulaire aux 5 premiers feuillets. Vélin rigide à recouvrement. Reliure de l'époque. (petite usure à la coiffe inf.)
La plus belle édition de ce livre célèbre, le premier concernant les exercices physiques, la gymnastique et la lutte. Illustrée de nombreuses figures gravées sur bois par Christophe Coriolan dans le texte, la plupart à pleine page, d'un frontispice par Romeyn de Hooghe, de 7 planches gravées sur cuivre, dont la grande dépliante de la Naumachie. "L'un des premiers livres à discuter de la valeur thérapeutique de la gymnastique et des sports en général pour la guérison des maladies et des handicaps, et une étude importante sur la gymnastique dans le monde antique." (Garrison-Morton 1986). Rédigé par l'auteur (1530 - 1606) alors que celui-ci servait à Rome comme médecin auprès d'Alexandre Farnèse, il fut originellement publié en 1569 (sans illustrations) et resta la base de réflexion sur le sujet jusqu'au XVIIIème siècle. Bel exemplaire conservé dans son vélin d'origine.
Stuttgart Edition Medicina Rara, o.J. (um 1970). 4°. 5 n.n. Bl., 387 S., 20 n.n. Bl. Mit zahlreichen Illustrationen. Halblederband in Schuber.
Torino, Ilte 1960, 235x165mm, LV- 421 + 308pagine, legatura del editore. Bel exemplaire.
Apud Juntas (1601) [Fac-similé Ilte Industria Libraria 1960]
In-8 demi veau sous coffret, en deux volumes, livre neuf