Traduit de l'Allemand par M. Junker, de l'Académie des Belles-Lettres de Gaettingen. Orné d'un frontispice d'après Monet et gravé par Ménil. Paris, chez Saillant, Libraire & Bayeux, chez Lepelley, 1772. In-8 (22,5x14cm) dans une brochure de carton rigide dans l'attente de reliure, restauration au dos et ouvrage non ébarbé. (4)-XXIV-342-2pp.
[Édition originale française ornée d'un beau frontispice d'après Monet, gravé par Ménil. Précédé d'une vie de Socrate, un essai composé en trois dialogues à la manière du «Phédon» de Platon, à partir de la correspondance de Mendels-Son avec son ami Thomas Abbt. Ouvrage à relier et bon état intérieur avec toutes les marges.
"P., Saillant ; et Bayeux, Lepelley ; 1772. In 8 veau marbré de l'époque, frontispice, (4)-XXIV-343 (2) pp. et privilège. "
Première édition française. S'inspirant du dialogue homonyme dans lequel Platon met en scène les derniers instants de Socrate, le Phédon se propose d'accommoder les preuves métaphysiques de Platon au goût du siècle et met dans la bouche de Socrate des arguments qui sont ceux de Descartes ou de Leibnitz. C'est la principale oeuvre philosophique de Moses MENDELSSOHN (1729-1786), le premier philosophe juif de l'ère moderne. Ce livre fut l'un des plus populaires de son époque et fit l'objet de nombreuses rééditions. Beau frontispice gravé par Fessard d'après Monnet, et daté de 1769.