P., L'Art Indépendant, 1895, in-12, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs rehaussés d'un filet doré, fleurons dorés dans les entrenerfs, non rogné, couv. et dos cons., 330 pp. (M.44)
Édition en partie originale publiée en "orthographe simplifié". Recueil de textes en prose et de poèmes de cet écrivain français (1822-1901), ami de Barrès, Heredia, Berthelot, Clémenceau : "Le Nid de rossignols, Le Banquet d'Alexandrie, Le Diable au café, étonnant pastiche de Diderot, et surtout La Légende de Saint-Hilarion - premier état de la Thaïs d'Anatole France dont Le Crime de Sylvestre Bonnard passe pour une biographie déguisée de Ménard - sont à ranger parmi les plus beaux contes philosophiques du siècle". Ce livre est la deuxième édition des Rêverie (parues en 1876) que Ménard réédite en les faisant précéder de ses poèmes. À la fin de sa vie, gravement obsédé par l'idée de la réforme de l'orthographe, il rend illisibles ses textes. Très bien relié.
P., René Ménard et Cahiers du Sud, 1950, pet. in-8, cart. et jaquette rempliée éd., non paginé. (SB89)
Édition originale. Ex. numéroté sur vergé vert.
New Haven (Connecticut), Yale University Press, 1932, Gr. et fort in-8, br., 605 pp., bibliographie, index. (Z5)
Thèse pour le Doctorat Ès Lettres, présenté à la Faculté des Lettres de l'Université de Paris. Couv. fragilisée.
P., Fasquelle, 1954, in-8, br., non paginé. (SB89)
Suivi de Conduite naturelle. Coriandres ou les Dons de Vaucluse a paru pour la première fois dans "Botteghe Oscure", n° IX et Conduite naturelle dans les "Cahiers du Sud", n° 319. Tirage : 300 ex. numérotés, non justifié.
P., À l'Enseigne de l'homme méditant, 1949, in-8, en ff., non rogné, couv. à rabat, 30 pp. (SB89)
Édition originale. Un des ex. numéroté sur vélin Monfourat.
P., Arts et Métiers Graphiques, 1965, in-12, br., 132 pp. (GD14A)
Édition originale. Envoi de l'auteur.
P., Seghers, 1952, petit in-8, br., couv. rempliée. (GJ38C)
Envoi de l'auteur à Jean Tardieu.Collection "Poésie P.S.". Poésie 52.
P., Seghers, 1952, pet. in-12, br., 36 pp. (GJ17D)
Édition originale. Envoi de l'auteur: "Cher Pierre Seghers, je suis heureux que ce petit livre marque encore plus notre amitié et je vous l'écris de tout cœur". Collection Poésie 52.
P., Arts et Métiers Graphiques, 1965, pet. in-8, br., 132 pp. (S3B22)
Édition originale. Envoi de l'auteur : "Pour Bernard Delvaille à qui va toute ma sympathie puisqu'il a "choisi l'exercice de haute solitude..."
P., chez l'auteur, 1952, gr. in-8, en ff., non rogné, 20 pp. (SB89)
Édition originale. Ex. numéroté H.C., sur vergé "Molinel Guarro".
Collège de 'Pataphysique (89, vulg. 1962), 15,5 x 14,5 cm, 40 pp. (B1*)
Édition originale de ce texte de l'auteur des Rèveries d'un paien mistiqe, rédigé avec l'"ortografe rationèle" qu'il avait inventée. Un des 222 ex. de luxe sur vélin. Collection Fonds Général. Goudemare n° 316 et Promptuaire, p. 98.
P., Cahiers de Paris, [1942], pet. in-8, br., en partie non coupé, 52 pp. (GG6A)
Cachet de l'Oflag VI. A. 1 Geprüft, sur le premier plat. Long envoi de l'auteur : "... je souhaite leur plein épanouissement dans le travail créateur, je souhaite la profusion prochainement retrouvée d'une certaine Beauté hautaine et tendue de la vie ; je souhaite cette mémoire et cet amour de la jeunesse sans lesquels rien ne se rêve ni se crée qui vaille la peine d'être proposé aux hommes ...". Dos insolé.
1923 Paris, A. Colin, H. Floury, imp. ( Bellegard Impression de Sadag), 1923 ; in-4°, demi-maroquin rouge à larges coins, dos lisse, auteur et titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés ( reliure signée ?); 76pp. Illustré dans le texte et à pleine page de reproductions d'oeuvres de Ménard en sépia.
Avec le catalogue chronologique des principales oeuvres de Ménard. René Ménard (1862-1930) est un peintre symboliste. Rousseurs, exemplaire bien relié. (CO2)
P., Champion, 1998. 2 forts vol. in-8 cartonnage éditeur, 1534 pp. en continu, portrait. (Nouv. Bibl. du Moyen Age, 46).
Par les travaux qu'il a accomplis et ceux qu'il a dirigés, Philippe Ménard a puissamment contribué au renouveau des études en ce domaine. Aucun secteur ne lui a été étranger: édition, étude linguistique, travaux critiques, approches socio-littéraires, iconographie, ont simultanément sollicité l'acuité de son jugement. Avec rigueur, avec ce sens suprême de la mesure qui ne lui a jamais fait défaut, Philippe Ménard a donné à plusieurs générations de chercheurs l'exemple de l'exigence, du scrupule philologique et de l'humilité devant les textes. Il est donc légitime que ses collègues, ses disciples et ses amis lui offrent à présent l'hommage d'un recueil de Mélanges. Ce volume, intitulé Miscellanea Mediaevalia, offre un remarquable ensemble de travaux sur les divers aspects de la Littérature médiévale. La diversité des contributions, tant dans leur thématique que dans leur origine géographique, témoigne de l'ampleur du rayonnement intellectuel et humain de Philippe Ménard. Etat de neuf. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
Georges Crès and Cie, Paris 1911, 12x19cm,broche Edition définitive en partie originale car augmentee de lettres et de pièces inédites. En frontispice, un portrait de l'auteur par René Ménard.
bon etat
Paris, Librairie Armand Colin 1925 In-4. En feuillets. Sous portefeuille carton toilé gris clair, premier plat imprimé et orné d’une vignette contrecollée, 75 ff., 66 reproductions dont 1 en couleurs, catalogue chronologique des principales oeuvres de Ménard, table des illustrations. Portefeuille terni avec éraflure sur le premier, rousseurs marginales.
Bon état d’occasion
Paris : Gallimard, Collection "Espoir" (dirigée par Albert Camus), 1959. Broché 19x12 cm, 164 pages, envoi de René Ménard en page avant-titre à l'universitaire Jean Paris (1921-2003), promoteur du concept de "critique générative", ami des poètes et auteur d'une "Anthologie de la poésie contemporaine"/1956 ("A Jean Paris dans l'espoir que ce livre, en Poésie, porte quelque secours à son chagrin, en toute sympathie au sens originel René Ménard") + bristol autographe daté du 2 janvier 1971 où il évoque son dernier recueil de poèmes, "Architecte de la solitude" (1970). Le destinataire est-il toujours Jean Paris ? L'allusion aux États-Unis correspond-elle au travail de Jean Paris avec Noam Chomsky ? [Rousseurs]
Réflexions sur la vocation de la poésie - J'attends de toi - La responsabilité des poètes modernes - La poésie ne connaît pas de confort - Un poète peut-il être matérialiste ? - De la poésie comme exercice spirituel - La pain premier - L'image et la langue de la poésie - Cinq essais pour interpréter René Char ("A une sérénité crispée" - "Lettera Amorosa" - "Recherche de la base et du sommet" suivi de "Pauvreté et Privilège" - Règne et distance de la poésie - Poésie et Nouvelle Alliance)... Dans cet ouvrage, construit autour de réflexions et de propositions adressées aux jeunes poètes, René Ménard (1908-1980) livre sa propre expérience de poète. Ami des plus grands (Camus, Char, Guillevic...), il écrira un peu plus tard, toujours dans cette optique, son "Essai sur l'expérience poétique" aux Cahiers internationaux du symbolisme (1967).
Paris : Léon Fremont. 1895 In-8, (4)-330 pages. Demi-toile de l'époque, dos lisse orné, plats de couverture conservés.
Louis-Nicolas Ménard, né à Paris le 19 octobre 1822 et mort à Paris le 9 février 1901, est un chimiste et homme de lettres français. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins ».À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie "Prologue d'une révolution, février-juin 1848", qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment).Il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les "Rêveries d'un païen mystique", où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896.
Paris : Bureau du Peuple. 1849 (i. e. Cahiers de la quinzaine, 1904 ) In-12, XII-284-(1) pages. Demi-basane rouge de l'époque, dos à nerfs orné.
Réédition de l'édition de 1849, avec note de Daniel Halévy en préface. Louis-Nicolas Ménard, né à Paris le 19 octobre 1822 et mort à Paris le 9 février 1901, est un chimiste et homme de lettres français. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins ».À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie Prologue d'une révolution, février-juin 1848, qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment).Il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les Rêveries d'un païen mystique, où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896.
1719 Paris, Chez Chéreau au grand St Rémy, sans date (1719), volume in-4 oblong (à l'italienne), reliure demi basane marbrée à coins fin XIXe début XXe, exemplaire particulièrement frais, très bon état Atlas bien complet de la planche de titre gravée, et des 27 cartes dont 5 planches de sphères ou globes non colorées sauf mappemonde, gravées avec les frontières colorées alternant avec 27 pages de texte explicatif pour chaque carte, et suivies de 4 pages de recapitulatif de géographie sacrée contenant " tous les Archevèchez et Evêschez qui sont répendus dans toutes les parties du monde".Coloris d'époque,l'absence de feuillet numéroté 2 semble commune à tous les exemplaires.- L'ouvrage comprend un curieux atlas, destiné à représenter les différents changements géographiques dus aux guerres menées par les souverains européens aux XVIIe et XVIIIe siècles.- Atlas composé d’un titre gravé illustré et de 24 cartes (dont le globe céleste et le globe terrestre en 2 hémisphères) et 3 planches sur les globes et sphères. Les limites des cartes ont été anciennement coloriées, 57 planches gravées; texte + cartes.
One of only two works published by the French cartographer Jacques Chiquet (1673-1721), both published in 1719. As he died only two years later his works are very uncommon. The maps are the world & continents (North & South America), Turkish Empire and the European countrie.The 1711 edition of this map created and engraved by Antoine Menard, also published by Chiquet in 1711. Eight years later, Chiquet republished the atlas, replacing Menard's name with his own.
Phone number : 33 04 94 63 34 56
Paris, Librairie Armand Colin, 1923, gr. in-4to, 75 p., 72 ill. + 1 planche couleur, brochure originale.Exemplaire portant le n 59 (sur 100 papier de rives).
bon état.
Paris. Librairie de " L'Art Indépendant ", 1895. In-8 reliure demi percaline à coins, pièce de titre, fleuron, date en pied. Couvertures et dos conservés, signée champs-strorants. Écrivain et chimiste, L. Ménard, ami et condisciple de Charles Baudelaire, soutien la révolution de 1848, ce qui lui doit un exil en Angleterre où il rencontre Karl Marx. Revenu à Paris, il publie de nombreux livres et devient professeur. E.O.
Nîmes, chez l'auteur et chez les concierges des monuments, 1856 in-8, 220 pp., avec des illustrations dans le texte, et 13 planches hors-texte, dont un plan dépliant de la ville et 12 vues gravées, demi-veau havane à coins, dos lisse orné de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre marine, simple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Léon Ménard (1706-1767) succéda à son père dans la place de conseiller au Présidial de Nîmes, puis devint député en 1744. Antiquaire et érudit, il publia la même année avec succès une Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nîmes avec les preuves. Il fut un membre actif de l'Académie des Inscriptions, dès son élection en 1749. Son ouvrage principal, outre les rééditions, fournit, jusqu'à la fin du XIXe siècle, matière à quantité d'abrégés et d'extraits, comme le nôtre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nîmes, chez l'éditeur, février 1838 in-8, viij pp., 150 pp., avec 16 planches hors texte (dont un plan dépliant, 3 lithographies dépliantes, et des vues sous serpentes), demi-chagrin vert, dos à nerfs (rel. de la fin du XIXe). Coiffe supérieure frottée, dos insolé.
Léon Ménard (1706-1767) succéda à son père dans la place de conseiller au Présidial de Nîmes, puis devint député en 1744 et fut un membre actif de l'Académie des Inscriptions, dès son élection en 1749. Son ouvrage principal, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes, paru de 1744 à 1758 en sept volumes in-4, et dont le prospectus parut dès 1744 avec la première mouture du volume I, outre les rééditions, fournit, jusqu'à la fin du XIXe siècle, matière à quantité d'abrégés et d'extraits, dont le nôtre fut le plus répandu (rééditions au moins jusqu'en 1846). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT