Paris Saillant et Desaint 1766 3 vol. relié 3 vol. in-12, plein veau fauve, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, blason doré sur les plats, tranches marbrées, reliure de l'époque, XLVIII + 420, 530 et 543 pp. Somme classique sur l'histoire de l'Occident dûe à un chevalier originaire d'Irlande (1711-1766), collaborateur du "Journal encyclopédique" de Rousseau de Toulouse. Coins un peu émoussés, sinon bon exemplaire relié au blason du Collège royal de Toulouse et avec l'ex-libris gravé du marquis de Lajudie.
MONTESQUIEU (Charles-Louis de Secondat, baron de)] et MEHEGAN (Guillaume Alexandre)
Reference : 38951
(1750)
1750 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (158 x 90 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titres de veau bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, 207 p. titre compris.
1- Edition originale de premier tirage. Les très violentes critiques qui s'élevèrent contre 'L'Esprit des lois' dès sa parution en 1748 aboutirent à la mise à l'index de l'ouvrage en novembre 1751. Montesquieu hésita avant de s'engager dans la bataille, jusqu'à la parution d'un article janséniste anonyme, publié dans les "Nouvelles Ecclésiastiques", qui l'accusait d'athéisme et de spinozisme. L'auteur répond et justifie point par point, sous forme de questions-réponses en particulier sur ses théories les plus controversées concernant la polygamie, le climat, la tolérance.Voltaire en dit (in 'Commentaire sur lEsprit des Lois', "Avant-propos"): "Les doigts qui avaient écrit 'lEsprit des lois', sabaissèrent, alors, jusquà écraser, par la force de la raison et à coups dépigrammes, la guêpe convulsionnaire qui bourdonnait à ses oreilles quatre fois par mois". (Tchemerzine-Scheler, IV, 931). (Tchemerzine-Scheler, IV, 931).2- Edition originale et unique. Sous le masque d'un conte oriental, ce violent pamphlet dirigé contre la religion catholique, ses dogmes et ses institutions, professe un déisme très proche de l'athéisme: "il écrasait toute révélation pour établir le naturalisme" (P. Hazard, 'La crise de la conscience européenne' I, 157).L'ouvrage nous dit Caillet - "fut détruit aussitôt qu'il parut" et valut à son auteur un séjour de deux ans à la Bastille. (Caillet, n° 7315. Drujon, Livre à Clef, II, 1008. J.S. Spink, Un philosophe à la Bastille : 'Méhégan et son Zoroastre' in "Age of Enlightenment", 1967).Minime accroc à la coiffe supérieure.Très bon exemplaire, frais, bien relié à l'époque.
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P., Chez Paul Denys Brocas, 1757 ; in-12 (16 x 10 cm). 2ff.-252pp.-2ff. (errata et permission). Plein veau marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches rouges. Bel exemplaire très frais.
Edition originale. G.-A. de Méhégan (1724-1766) est issu d'une famille irlandaise venue en France avec l'entourage du roi Jacques II d'Angleterre, suite à son éviction du trône. Il était destiné à une carrière ecclésiastique, mais la publication de "Zoroastre, histoire traduite du Chaldéen" (paru anonymement à Berlin, en 1751), satire du christianisme et vie romancée du prophète perse, lui vaut son emprisonnement à la Bastille pendant presque deux ans. A la suite il deviendra un des principaux rédacteurs du "Journal encyclopédique" fondé par Pierre Rousseau en 1756. Il est mort à Paris en 1766. (Dictionnaire des Journalistes, Françoise Weil, Institut des Sciences de l'Homme).
P., Saillant et Desaint, 1766, 3 vol. in-12, xlviii-420, 530 et 543 pp, reliures plein veau marbré fauve, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches rouges (rel. de l'époque), bon état, ex-libris Jean Toubeau de Maisonneuve
Complet. — Somme classique sur l'histoire de l'Occident dûe à un chevalier originaire d'Irlande (1711-1766), collaborateur du "Journal encyclopédique" de Rousseau de Toulouse. — "Le meilleur ouvrage de l'auteur". ''L'auteur s'est attaché à rechercher la cause des événements, d'en développer les progrès, d'en approfondir les conséquences.'' (Quérard IV, La France littéraire, p. 17)
Paris, Saillant et Desaint, Paris, Saillant et Desaint1766 ; 3 volumes in-12, veau fauve marbré, encadrement de filets dorés, dos lisse orné à la grotesque, tranches dorées. (Reliure de l’époque.) Titre, pp. VII à XLVIII, 420 pp., 1 f. errata - Titre, pp. 5 à 530, 1 f. errata - Titre, pp. 5 à 543, 1 f. errata.ÉDITION ORIGINALE parue juste après la mort de Méhégan, poète et historien né à Salle près d’Alais en 1721, mort en 1766. Il avait enseigné un temps la littérature française au Danemark dans la chaire fondée à Copenhague par le roi Fréderic V. De retour en France il fut un des premiers collaborateurs du Journal encyclopédique.Ce livre, dit la Biographie Universelle de Michaud “est son principal titre littéraire. Les événements dont il se compose, y sont envisagés sous un point de vue philosophique dans leur influence morale...” Méhégan fut très critiqué. Ses opinions lui valurent une querelle avec Fréron ainsi qu’un séjour à la Bastille.Cioranesco 44204 - Voir Berr. Sur le chevalier Méhégan. Mémoires de l’Académie de Nancy 1811-12 p. 78.De la Bibliothèque du Marquis d’Aligre (ex-libris XVIIIe.) Né à Paris en 1726 dans une famille qui compta deux chanceliers, il fut nommé Président du Parlement en 1768. Il fit plusieurs fois des remontrances au roi contre les impôts et contre les opérations ministérielles subversives. En 1788, en présence de Necker, il lut un mémoire au roi dans lequel il pronostiquait les malheurs qui, selon lui, découleraient de la convocation des États-Généraux. N’ayant pas été écouté par le roi, d’Aligre démissionna du Parlement. Le jour de la prise de la Bastille il fut arrêté mais put s’échapper grâce à un de ses anciens domestiques. Il émigra à Londres où l’attendait une fortune placée dans une banque anglaise. Il mourut en 1798 à Brunswick, laissant une fortune colossale à ses deux enfants.