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Conclusions proposées par la Reyne Régente. à Messieurs du Parlement et à ses suiets, tant pour chercher les moyens de la généralle paix, affin de bannir du Royaume, mille particulières guerres, que pour instruire à fond le procez des Princes.
S.l., 1650; in-4, 24 pp., en feuilles. Rousseurs.
Pièce étrange et profuse qui fait parler Anne d'Autriche comme un oracle universel, et lui attribue des jugements lapidaires sur tous les acteurs de la Fronde, rédigés en autant de quatrains qu'il y a d'accusés.Natif de Fleurance, François Davant dit Davenne ou Davesne (1616- après 1700) fut le prédicateur illuminé d'une nouvelle religion et d'un nouvel état social, celui de la "Sapience éternelle", sorte de Troisième Testament. En politique, il se croyait destiné à remplacer sur le trône de France le jeune Louis XIV - et c'est pour cela que notre pièce contient une exhortation finale au Parlement d'élire Roi Davenne à la place du rejeton de Louis XIII ... Souvent incarcéré, mais jamais sanctionné réellement parce qu'on le jugeait dérangé, il composa entre 1645 et 1652 une trentaine de pamphlets et de mazarinades toutes plus délirantes les unes que les autres, et qui constituent encore une vraie curiosité.Moreau I, 730. Cioranescu, XVII, 23 544. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Soupirs françois sur la paix italienne.
Jouxte la copie imprimée à Anvers : 1649 In-8, 8 pages. Broché, extrait d'un recueil.
Moreau (3710) l’attribue à Davenne mais Carrier (note manuscrite) l’attribue à Jean Duval.« Pamphlet plein d’insolence et qui ne manque pas de poésie ».
Ambassade de la bonne paix generale, avec un combat. Contre ceux qui publient un faux repos, et par consequent la méchante guerre.
S. l. n. d. (ca 1650 ) In-4, 16 pages. Broché.
« Les pamphlets de Davenne sont presque tous rarissimes, même ceux qui ont été imprimés in-4 dans le format ordinaire des Mazarinades. Il n’en existe peut-être pas une seule collection complète. » Moreau 68, qui consacre une notice de plus de huit page à celle-ci.« Le faux repos, c’est la paix de Bordeaux. L’auteur engage une polémique très vive contre « la pièce imprimée par Brunet » et les articles de la paix de Bordeaux publiés chez Sassier. »
