Valognes Imprimerie de J.-F. Gomont 1810 in-8 cousu, couverture d'attente papier bleuté de l'époque
45 pp.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Rouen). Frère II, 294. Unique édition, très peu commune, de cette monographie sur le petit archipel de Saint-Marcouf, située dans la baie de Seine à l'Est du Cotentin. Il possédait un important intérêt stratégique à l'époque révolutionnaire et impériale : pendant les troubles révolutionnaires, les Britanniques s'étaient emparés de l'archipel et avaient fortement perturbé le trafic de marchandises dans la baie de Seine : les navires quittant Cherbourg ou Le Havre étaient arraisonnés par les corsaires qui s'y étaient établis. Pour tenter de chasser les Anglais qui occupaient les îles, c'est là que fut engagé en 1800, sur ordre de Napoléon Ier, le premier sous-marin de guerre, le Nautilus, construit par l'inventeur américain Robert Fulton. L'opération fut un échec, mais les îles furent restituées à la France par la Grande-Bretagne en 1802 au cours de la paix d'Amiens. Pour contrer la menace anglaise, Napoléon Ier fit alors édifier au centre de l'île du Large une forteresse circulaire dotée de 24 canons. Capitaine à vingt-trois ans, Mayeux (1769-1846) avait séjourné durant sept ans à Saint-Domingue avant de servir dans l’armée de l’Ouest sous les ordres de Bernadotte. Au début de l’Empire, il commandait la place de Rennes, puis il fut affecté à la défense des îles Saint-Marcouf qu’il étudia durant plusieurs années et termina sa carrière militaire avec le grade de chef d'escadron, commandant de la place de Granville. Il profita de ses nombreux loisirs pour effectuer des travaux de recherches sur le passé de la ville dont il deviendra le premier historiographe avec ses Mémoires historiques, nautiques, statistiques sur la ville, le port et le canton de Granville.Envoi autographe à un dénommé Hue, de Granville
Valognes Imprimerie de J.-F. Gomont 1810 in-8 cousu
45 pp.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Rouen). Frère II, 294. Unique édition, très peu commune, de cette monographie sur le petit archipel de Saint-Marcouf, située dans la baie de Seine à l'Est du Cotentin. Il possédait un important intérêt stratégique à l'époque révolutionnaire et impériale : pendant les troubles révolutionnaires, les Britanniques s'étaient emparés de l'archipel et avaient fortement perturbé le trafic de marchandises dans la baie de Seine : les navires quittant Cherbourg ou Le Havre étaient arraisonnés par les corsaires qui s'y étaient établis. Pour tenter de chasser les Anglais qui occupaient les îles, c'est là que fut engagé en 1800, sur ordre de Napoléon Ier, le premier sous-marin de guerre, le Nautilus, construit par l'inventeur américain Robert Fulton. L'opération fut un échec, mais les îles furent restituées à la France par la Grande-Bretagne en 1802 au cours de la paix d'Amiens. Pour contrer la menace anglaise, Napoléon Ier fit alors édifier au centre de l'île du Large une forteresse circulaire dotée de 24 canons. Capitaine à vingt-trois ans, Mayeux (1769-1846) avait séjourné durant sept ans à Saint-Domingue avant de servir dans l’armée de l’Ouest sous les ordres de Bernadotte. Au début de l’Empire, il commandait la place de Rennes, puis il fut affecté à la défense des îles Saint-Marcouf qu’il étudia durant plusieurs années et termina sa carrière militaireavec le grade de chef d'escadron, commandant de la place de Granville. Il profita de ses nombreux loisirs pour effectuer des travaux de recherches sur le passé de la ville dont il deviendra le premier historiographe avec ses Mémoires historiques, nautiques, statistiques sur la ville, le port et le canton de Granville