Jolie lettre de la « Colette provinciale ». « Merci surtout de votre dernière lettre, signée par vous, Yves, qui nous rassurait tous sur vos progrès si nets et qui portait (de la main droite, celle qui dessine) votre nom si fermement tracé ! Le curieux, c’est que pendant le même temps nous étions malades et au lit tous deux et qu’à la Reine Jeanne [faisant référence à l’ouvrage de M. Mauron, "une reine de tragédie"] notre beau livre est né seul, nos 2 sièges demeurés vides, remplacés par des bouquets de fleurs. Nous voilà sortant ensemble, lentement de nos congestions mais le printemps revient pour votre bras et mes poumons [....] Nous avons eu juste le temps d’achever notre Compostelle, et vous aurez le temps de peindre vos fleurs et vos Alpilles aux Baux… »