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‎Maupassant Guy De‎

Reference : 108969

(1986)

ISBN : 2253005398

‎Le horla. et autres récits fantastiques‎

‎Le livre de poche / Classiques 1986 214 pages 11 1cm x 16 6cm x 1 1cm. 1986. broché. 214 pages. Cette nuit j'ai senti quelqu'un accroupi sur moi et qui sa bouche sur la mienne buvait ma vie entre mes lèvres. Etre surnaturel démon de la folie le Horla dévore l'âme de Maupassant. Avec un réalisme étonnant ce génial conteur décrit le mal qui l'emportera. Une autre folie tragique est celle du guide de montagne isolé dans la neige et angoissé de solitude. Maupassant sait dire aussi l'amour celui de la sarcelle pour sa femelle abattue celui de la jeune fille Clochette qui se jette par la fenêtre. On sent la mort s'approcher du vieil aristocrate jouisseur comme de la paysanne rusée. Le ton de ces nouvelles varie tour à tour cynique grivois ou sentimental. Maupassant voulait écrire l'émotion de la simple réalité. Mais sous l'apparente simplicité du conteur cette réalité toujours frémissante peut devenir inquiétante saisissante terrible‎


‎Bon Etat‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR4.00 (€4.00 )

‎Guy de Maupassant‎

Reference : 100109458

(1961)

‎Oeuvre complète de Guy de Maupassant en 12 volumes‎

‎Jean de bonnot 1961 in8. 1961. Relié.‎


‎tranches très légèrement fânées couverture très légèrement défraîchie‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR250.00 (€250.00 )

‎Zola Émile De Maupassant Guy‎

Reference : 100108093

‎Lot de deux ouvrages "Select-Collection": Le Horla ( Maupassant) / Le Rêve (Zola)‎

‎Flammarion in8. Sans date. Broché.‎


‎Etat correct dos et bords frottés tranches fânées quelques rousseurs tenue correct . circa années 1920‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR14.00 (€14.00 )

‎De Maupassant‎

Reference : 100079685

(1947)

‎Miss Harriet - l'Orient - Un million - collection oeuvres complètes de Guy de Maupassant‎

‎Louis Conard 1947 in8. 1947. Broché.‎


‎couverture tâchée de rousseurs intérieur propre‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR37.00 (€37.00 )

‎Maupassant Guy de‎

Reference : 47782

(1982)

ISBN : 2253004243

‎Une Vie. L'humble Vérité‎

‎Le livre de poche / Classiques 1982 250 pages poche. 1982. broché. 250 pages. Jeanne fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare rustre et avare se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions. Ce roman le premier de Guy de Maupassant est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXème siècle : hobereaux domestiques paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme‎


‎Bon état‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR3.00 (€3.00 )

‎Rachmühl Françoise Maupassant Guy De‎

Reference : 87034

(1983)

ISBN : 2218063026

‎Maupassant guy de. Le Horla‎

‎Hatier 1983 127 pages in12. 1983. Broché. 127 pages.‎


‎Bon Etat-bords de la couv un peu frottés‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR3.00 (€3.00 )

‎Maupassant Guy De Mitterand Henri (préface) Buisine Aline (notes Et Commentaires)‎

Reference : 87137

(1994)

ISBN : 2253004243

‎Une Vie. L'humble Vérité‎

‎Le livre de poche 1994 250 pages poche. 1994. broché. 250 pages. Jeanne fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare rustre et avare se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions. Ce roman le premier de Guy de Maupassant est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXème siècle : hobereaux domestiques paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme‎


‎Bon Etat‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR3.00 (€3.00 )

‎De Maupassant Guy‎

Reference : 178808

(1947)

‎Cinq contes de maupassant‎

‎Bibliolatres de france 1947 in4. 1947. Non relié.‎


‎Bon Etat jauni qlq écornures‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR55.00 (€55.00 )

‎Rachmühl Françoise Maupassant Guy De‎

Reference : 193236

(1983)

ISBN : 2218063026

‎Maupassant guy de. Le Horla‎

‎Hatier 1983 127 pages in12. 1983. Broché. 127 pages.‎


‎Etat Correct‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR4.00 (€4.00 )

‎Maupassant Guy De‎

Reference : 253133

(1982)

ISBN : 2903638047

‎Pierre et Jean : Guy de Maupassant‎

‎Association des déficients visuels 1982 276 pages in8. 1982. Cartonné. 276 pages.‎


‎Bon Etat coins un peu émoussés intérieur impeccable‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR13.00 (€13.00 )

‎Guy De Maupassant‎

Reference : 280659

(1996)

ISBN : 2877143376

‎(Lot de 2 livres) Mont-Oriol - maupassant‎

‎Bookking International 1996 282+250 pages 17 8x11 1x1 8cm. 1996. Broché. 282+250 pages.‎


‎Bon Etat‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR7.00 (€7.00 )

‎MAUPASSANT Guy de & (TOURGUENIEV (OU TOURGUENEFF) Ivan)‎

Reference : 86776

(1883)

‎Rarissime poème autographe inédit signé à Ivan Tourgueniev‎

‎s.l. s.d. (janvier-août 1883), 18,1x23,1cm, deux pages sur un feuillet.‎


‎| «Sur le sable d'or, blonde et toute nue Elle va traînant son corps souple et lent» |<br>* Lettreautographe contenant un poèmesignéde Guy de Maupassant adressé à l'écrivain russe Ivan Tourgueniev. Deux pages à l'encre noiresur un feuillet, trois vers biffés et réécrits. Plis transversaux, tampon sec de la collection Viardot en partie supérieure et inférieure du feuillet. Petite déchirure restaurée, en marge le long du pli. Seuls les quatre premiers vers ont été publiés dans sesuvres poétiques complètes(dir. Emmanuel Vincent), Publications de l'Université de Rouen, 2001, p. 245. Rarissime poème presque entièrement inédit, de la main de Maupassant qui compose ces vers à la demande de songrand ami et mentor Ivan Tourgueniev. Portant le cachet de la collection Viardot, cette uvre à l'allure érotique a sans doute été offerte par le destinataire à Pauline Viardotqui, selon Maupassant, a vécu «le plus bel amour du XIXe siècle» avec Tourgueniev. Désormais sans maître après la disparition de Flaubert, qui avait accompagné la publication de son unique recueil de poèmes, Maupassant soumet ses vers à une autre figure tutélaire, un «cher maître et ami»très proche de l'ermite de Croisset. L'écrivain russe lui avait commandé cette pièce et l'avait chargé de passer la commission à d'autres : «J'ai eu grand peine à venir à bout de votre affaire, les poëtes de ma connaissance n'ayant rien voulu exécuter sur un sujet donné»écrit-il avant le poème. On ne sait quel sujet précisément avait demandé Tourgueniev, qui veillait sur les intérêts de ses amis écrivains français et les faisaient publier en Russie - il négocia, peu de temps sans doute avant cette lettre, la publication russe d'Une Vie qu'il considérait comme un chef d'uvre, et ira même jusqu'à payer en secret la somme due à Maupassant, lorsque l'affaire fut finalement abandonnée par l'éditeur. A l'écriture de ces vers, ils sont tous deux affaiblis par la maladie :Maupassant souffre de ses yeux («c'est même à tâtons que je trace ces lignes car je n'ai aucun soulagement. Les oculistes n'y comprennent rien» écrit-il), Tourgueniev d'un mal mystérieux qui s'avérera être un cancer. On l'opère d'une tumeur le 14 janvier 1883, à laquelle fait allusionMaupassant dans la lettre en post scriptum: «et votre opération?». Après de longs mois d'agonie, Tourgueniev s'éteindrale 3 septembre dans sa datcha de Bougival, peu de jours après la visite de Maupassant à son chevet. Le génie prosateur noircit la page de rimes, et conte les ébats d'une ondine au bord du rivage, surprise par un couple qui lui fait regretter sa solitude. Le poème comptetrente-six vers en déca syllabes, les trois derniers abondamment biffés et corrigés : « La nappe des mers tout à coup frissonne Et la jeune Ondine émergeant des eaux Regarde au rivage et ne voit personne Ni sur le côteau ni dans les roseaux. Sur le sable d'or, blonde et toute nue Elle va traînant son corps souple et lent [...] » Le canon maupassantien s'incarne plus souvent dans la nouvelle ou le roman, qu'en poésie - il aura pourtant consacré dix ans à ce genre qu'ilaurait pu révolutionner, selon Zola, s'il ne s'était définitivement tourné vers la prose. Malgré l'abondance de vers du manuscrit, il s'agit en réalité d'un poème inachevé, dont Maupassant promet la fin après l'avis de Tourgueniev :« je me hâterai de terminer la chose si vous trouvez ce début dans le ton et dans la forme qu'il vous faut ». Il livre ici une superbe création versifiée, qui évoque une scène deLa Petite Roque écrite quelques temps plus tard.Selon Emmanuel Vincent, Maupassant aurait emprunté au folklore russe - et à Pouchkine, que son correspondant admirait plus que tout - la figure de la Roussalka, un esprit des eaux: «Peut-on pour autant conclure qu'en raison de son goût prononcé pour cet auteur, Tourgueneff ait demandé à Maupassant d'écrire un texte dans le style de Pouchkine ? La collation des deux textes qu'il a consacrés à la Roussalka et de l'extrait publié dans notre édition [seulement les quatre premiers vers du poème]montre que si adaptation par Maupassant il y eut, elle s'est avérée très libre. Il est aussi possible que Tourgueneff ait simplement proposé à Maupassant de revoir et de mettre en vers une traduction littérale de la « Roussalka », que l'écrivain russe avait lui-même assurée, pour la publier en France.» Sublime et pénultièmeoffrande poétique de Maupassant au géant à la crinière blanche, qui disparaîtra avant de publier ces vers. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎MAUPASSANT Guy de & ZOLA Emile & HUYSMANS Joris-Karl & HENNIQUE Léon & ALEXIS Paul & CEARD Henri‎

Reference : 57714

(1880)

‎Les soirées de Médan‎

‎Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi maroquin bleu marine, dos lisse, pièce de titre de maroquin bordeaux, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure signée de Kauffmann. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant : «À mon aimable cousine Lucie Le Poittevin et à mon cher cousin, beau-fils de Cornudet lui-même, leur bien dévoué...» Notre exemplaire est enrichi de deux billets manuscrits et signés de Léon Hennique et Henri Céard. Ce véritable manifeste du Naturalisme que constituent Les Soirées de Médan se compose de six nouvelles, «L'Attaque du moulin» d'Émile Zola, «Sac au dos» de J.-K. Huysmans, «La Saignée» d'Henry Céard, «L'Affaire du grand 7» de Léon Hennique, «Après la bataille» de Paul Alexis, et bien sûr, «Boule de Suif» de Guy de Maupassant. Qualifiée de chef-d'uvrepar Gustave Flaubert, cette nouvelle est tirée d'une anecdote contée à Maupassant par son oncle, Charles Cord'Homme. Plus encore, celui-ci inspire au jeune écrivain Cornudet, le personnage masculin principal de «Boule de Suif». L'envoi de Maupassant confirme cette influence dans l'hommage qu'il rend à son cousin et confident, Louis-Paul Le Poittevin, beau-fils de Charles Cord'Homme alias Cornudet. Cet envoi est mentionné par Armand Lanoux dans son ouvrage Maupassant le Bel Ami: «Boule de Suif n'est pas sorti de l'imagination du conteur. Le modèle d'Elisabeth Rousset s'appelait Adrienne Legay. Charles Cord'Homme l'avait connue avant 1870. Il s'en défendra plus tard, mais il ne pouvait effacer, entre autres la dédicace faite par Maupassant à ses cousins Louis et Lucie Le Poittevin, ce dernier présenté comme beau-fils de Cornudet lui-même.» Guy de Maupassant séjourna à de nombreuses reprises à La Neuville - la propriété normande des Le Poittevin -, notamment à l'occasion de ses 30 ans en août 1880, quatre mois après la publication desSoirées de Médan. C'est très vraisemblablement lors de cette visite qu'il leur offrit ce recueil. Dans son édition de la Correspondance inédite de Maupassant, Artine Artinian souligne: «Les rapports de Maupassant avec ses cousins Le Poittevin sont ceux d'une ancienne, franche et cordiale amitié.» À l'occasion du mariage de Louis et Lucie en 1869, l'écrivain avait en effet prédit à son cousin: «Je serai si tu veux l'ami de ton ménage.» L'un et l'autre furent de véritables confidents, en témoigne leur correspondance, et en 1884, Maupassant ira jusqu'à vivre quelques temps dans leur hôtel particulier rue Montchanin à Paris. Belle démonstration de l'attachement profond de Maupassant à sa famille maternelle. Provenance : de la bibliothèque d'Alain de Suzannet avec son ex-libris encollé sur un contreplat contreplat; Gérard de Berny (vente, Giraud-Badin, novembre 1958, n°293). Rare exemplaire d'une remarquable provenance. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR6,800.00 (€6,800.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 87433

(1887)

‎Le Horla‎

‎Paul Ollendorff, Paris 1887, 11,5x18,5cm, relié.‎


‎| «On aurait pu la prévoir, peut-être la deviner, cette hantise de la folie dans telle étude poignante comme le Horla» (Jules Claretie) | Édition originale sur papier courant. Reliure de l'époque en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées (une restauration angulaire en pied du premier plat), tête dorée, reliure signée de Léon Gruel,l'un des praticiens les plus renommés de la fin du XIXèmesiècle. Le Horlase compose de treize nouvelles :Le Horla,Amour,Le Trou,Sauvée,Clochette,Le Marquis de Fumerol,Le Signe,Le Diable,Les Rois,Au bois,Une famille,Joseph,L'AubergeetLe Vagabond. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant : «À monsieur Jules Claretie, cordial hommage. Guy de Maupassant ». Les envois autographes sur l'édition originale du Horla sont particulièrement rares, d'autant plusdans des reliuresd'époque en demi-maroquin signées.Seulement quatorzeexemplairesont été recensés par Thierry Selva (Maupassant par les textes). Grand admirateur de son uvre, le chroniqueur, romancier et dramaturge Jules Claretie parraina l'admission de Maupassant à la Société des Gens de Lettres le 3 mars 1884.Le Horlaparut pendant la grande vogue des théories sur l'hystérie et les maladies de la personnalité. Maupassant et Claretie assistèrent tous deux aux leçons et séances d'hypnose du DocteurCharcot à l'hôpital de la Salpêtrière, dont on retrouve l'influence dans Le Horla et nombre des nouvelles fantastiques de Maupassant. Pour sa part, Claretie publia en 1885Jean Mornas, un crime commis sous suggestion hypnotiqueet écrira L'Obssession: moi et l'autre(1908) sur un peintre souffrant d'un dédoublement de personnalité. En 1892, dans les derniers mois de la vie de Maupassant qui succombe à la folie syphilitique chez le Docteur Blanche, Claretie pense immédiatement au Horla. Il ouvre à nouveau son exemplaire et étudie l'étrange lien qui unissait Maupassant à cette uvre dans un article pour la North American Review : «Et tandis que je lis ce Horla, pour y chercher la trace, pour y trouver les prémonitions, du malheur qui a accablé M. de Maupassant, je ne puis m'empêcher de le revoir, revolver au poing, dans la chambre de Cannes, essayant d'échapper par le suicide à cet autre Horla dont il sentait l'approche sinistre ; la manie de la persécution.» ('The Shudder in Literature', août 1892). Les lecteurs anglophones avaient découvertLe Horla en 1890 (Harpers & Brothers, trad. Jonathan Stuges), qui sera la principale inspiration de H.P. Lovecaft pour son célèbre Appel de Cthulhu. A la mort de l'écrivain, Claretie lui consacre à nouveau de superbes lignes dans ses chroniques parisiennes. On peut aisément l'imaginer, relisant les pages de cet exemplaire offert par l'auteur et s'interrogeant sur le sort si tragique de ce génie, dont la maladie apparaît cruellement semblable aux hallucinations du narrateur du Horla: «Je ne sais rien de plus navrant que cette fin en pleine force, cette triste mort en pleine jeunesse. On aurait pu la prévoir, peut être la deviner, cette hantise de la folie dans telle étude poignante comme le Horla - dans telle nouvelle où passe le frisson de l'inconnu, le vertige de la peur - Quelle étude de littérature physiologique pour Arvède Barine, qui étudie déjà la maladie chez Poe et Gérard de Nerval! Y eut-il, chez le pauvre et admirable Maupassant, surmenage ou hérédité? Fut-il la victime de sa vie factice de mondain ou de ses rêveries de solitaire? De cette existence contrastée quelle part devint la partie morbide?» (La Vie à Paris, 1897). Chef d'uvre qui réunit par ce précieux envoi autographe deux sommités des lettres au XIXe siècle, attirés par le fantastique et jouant avec les limites de la perception humaine : «J'aimais ce robuste au verbe clair. D'autres l'ont mieux connu: personne ne l'a plus admiré. C'était un classique» (Jules Claretie). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR6,800.00 (€6,800.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 60657

(1884)

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : «Dites, Madame, voulez-vous un fétiche? [...] je porte bonheur moi-même!»‎

‎Paris s.d. [début janvier 1884], 10,2x13 cm, 4 pages sur un feuillet double.‎


‎Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 67 lignes à l'encre noire sur un papier à en-tête « GM 83, rue Dulong », enveloppe jointe. Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Cette longue missive débute par une commission qui a été faite à Maupassant : « Je m'acquitte tout de suite d'une commission dont on me charge pour vous, bien qu'il me semble y découvrir un peu d'ironie. La princesse Ouroussow, qui vient de m'écrire pour me demander d'aller la voir ce soir, me prie, en post-scriptum, de la rappeler à votre souvenir lorsque je vous verrai. » La princesse Ouroussow était l'épouse de l'ambassadeur russe à Paris. Avec la Comtesse, elle faisait partie de ce gotha mondain qui entourait les auteurs et les artistes. L'ironie dont il fait mention est celle-ci : « Comme des gens réputés perspicaces ont affirmé que toute la pensée d'une lettre de femme est dans le post-scriptum, [...] j'ai tenu à remplir immédiatement mon rôle d'intermédiaire. » Il a déduit de cet ajout « que la lettre de la princesse, malgré ce qu'elle contient d'aimable pour moi, s'adressait à vous ». Cette étonnante lettre aborde par la suite un penchant peu connu de Maupassant : son goût pour les fétiches. Il informe sa correspondante que : « La main, depuis qu'elle est revenue de chez vous, me semble dans une agitation extraordinaire. » Il s'agit de la fameuse main que Maupassant avait acheté à George Powell. C'était par l'entremise du poète Charles Swinburne (que Maupassant sauva presque de la noyade) que les deux hommes se rencontrèrent à Étretat en 1868. Powell et Swinburne y partageaient une maison, emplie de la collection de curiosités de Powell. La main dont il est question était momifiée et elle a inspiré Maupassant par deux fois. Une première en 1875 avec La Main de l'écorché, puis en 1885 avec La Main. Cette nervosité du porte-bonheur conduit Maupassant à s'interroger : « Peut-être avez-vous eu tort de ne point la garder comme fétiche ? » Il ajoute : « Mais j'ai d'autres fétiches singuliers. En voulez-vous un ? » En effet, il en possède une collection : « Je possède la chaussure d'une petite Chinoise morte d'amour pour un Français. » Il commente les potentiels effets de ces objets : « Ce talisman porte bonheur aux désirs du coeur. J'ai encore une grande croix en cuivre, fort laide, qui faisait des miracles parait-il dans le village où je l'ai trouvée. » Mais ces talismans ne fonctionnent pas tous comme ils le devraient : « Depuis qu'elle est chez moi elle n'en fait plus. C'est peut-être le milieu qui la gêne. » Ce n'est pourtant pas le plus étonnant : « Mais ce que je possède de plus singulier ce sont les deux extrémités d'un homme trompé par sa femme et mort de chagrin. L'épouse coupable conserva le pied et la corne de ce mari [...] et les fit souder ensemble. J'ignore quel peut-être l'effet de cet objet. » Malgré le sérieux de l'affaire, Maupassant ne se départit pas de son humour : « Dites, Madame, voulez-vous un fétiche ? J'ajoute que mes amis prétendent que je porte bonheur moi-même ! Je mets à vos pieds ce dernier porte-veine qui demande la préférence. » Pour faire écho à sa déclaration concernant les post-scriptum féminins, il en ajoute deux à sa lettre. Dans le premier il demande à la comtesse Potocka de le rappeler au souvenir de Mme Lambert. Cette dame était l'épouse d'Eugène Lambert, peintre connu pour ses chats et qui fréquentait le même milieu que Maupassant et la comtesse. Le second est bien plus savoureux : « Il ne faut pas attacher aux post-scriptum des hommes la même importance qu'à ceux des femmes. » Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 66470

(1885)

‎Manuscrit autographe à la Comtesse Potocka?: «?Vous prenez un chien enragé que vous faites manger par un lapin; vous faites ensuite dévorer ce lapin par un mouton?»‎

‎s.l. s.d. [juillet-août 1885], 9,6x15,5cm, une feuille.‎


‎ «Elixir Pasteur Vous prenez un chien enragé que vous faites manger par un lapin; vous faites ensuite dévorer ce lapin par un mouton, le mouton par un rat, le rat par une mouche, la mouche par une araignée et l'araignée par une grenouille. Ce dernier animal reçoit donc le virus rabique à sa septième puissance et il enrage instantanément. Vous lui enlevez alors l'il gauche dont vous extrayez le fluide visuel au moment d'une seringue à morphine. Vous mettez ce fluide dans un petit pot de granit avec cinq gouttes de bave de journaliste, quarante gouttes de salive d'avocat, dix-huit gouttes nasales d'un invalide, sept larmes de candidat académique repoussé, deux milligrammes de sang froid du général Brièrede Lille, un centimètre d'orgueil de romancier - vous faites bouillir pendant dix-huit heures et puis vous communiquez ce remède au malade au moyen d'un petit clystère. C'est par cette méthode que tout accident a été évité pendant le dernier congrès.» Manuscrit autographe de Guy de Maupassant adressé à la comtesse Potocka, 36 lignes à l'encre noire sur deux pages. Pliure horizontale au centre. Publiée dans Philippe Dahhan, Guy de Maupassant et les femmes : essai, Bertout, 1996. Insolite manuscrit de Guy de Maupassant, donnant une fausse composition du vaccin contre la rage, qu'il appelle « Élixir Pasteur », fabriqué entre autres avec « sept larmes de candidat académique repoussé », « cinq gouttes de bave de journaliste » et « un centimètre d'orgueil de romancier ». Cette amusante prescription est adressée à la comtesse Potocka, riche aristocrate mondaine et intellectuelle dont la grande beauté et la personnalité volage apparaissent en filigrane de nouvelles et de chefs-d'uvre romanesques de l'auteur (Mont-Oriol, Notre cur, humble drame). Maupassant écrit à Emmanuela Pignatelli di Cergharia, épouse du comte Nicolas Potocki, qui occupait avenue Friedland à Paris, un hôtel somptueux où elle réunissait une véritable cour de soupirants « morts d'amour pour elle », surnommés « Macchabées » par allusion aux sept frères martyrs de la Bible. Le compositeur Camille Saint-Saëns lui écrivit une mazurka, Guerlain créa pour elle un parfum ; son charme fut immortalisé par le peintre Léon Bonnat, et un jeune Marcel Proust signera une chronique du Figaro sur son salon si réputé. Elle fut la grande conquête et muse de Maupassant, qui ne cessa de la courtiser jusqu'à la fin de sa vie. L'auteur donne à la comtesse une improbable recette de l'Élixir Pasteur, inspirée par les expériences sur la rage de Louis Pasteur à partir de la moelle du lapin. Le manuscrit autographe, non-daté, a probablement été écrit en 1885 dans le courant de juillet-août, lorsque Pasteur injecte avec succès son vaccin antirabique au petit Joseph Meister, âgé de neuf ans. Maupassant déploie ses talents pour la farce et la parodie, dévoyant le langage médical pour créer un faux vaccin : « Ce dernier animal reçoit donc le virus rabique à sa septième puissance et il enrage instantanément. Vous lui enlevez alors l'il gauche dont vous extrayez le fluide visuel au moyen d'une seringue à morphine. Vous mettez ce fluide dans un petit pot de granit avec cinq gouttes de bave de journaliste ». Diagnostiqué syphilitique depuis une dizaine d'années, Maupassant était en effet particulièrement familier des remèdes et potions, fréquent visiteur de villes d'eaux et suivi par de nombreux médecins avant son internement à la clinique du docteur Blanche, où il mourut de paralysie générale le 6 juillet 1893. Cette lettre humoristique adressée à la comtesse Potocka fait partie des innombrables tentatives de séduction engagées par Maupassant, amoureux éternellement contrarié : l'écrivain lui offrit ses manuscrits, composa des poèmes sur des éventails, et se rendit presque quotidiennement chez elle pendant ses séjours à Paris. Leur correspondance se poursuivit pendant de nombreuses années, Maupassant venant même à créer la « Société Anonyme Anti-Soporifique pour la Récréation perpétuelle de la Comtesse Potocka », dans le seul but de distraire la comtesse et d'échapper à son indifférence : « Sentant donc que mes efforts demeurent souvent stériles devant votre indifférence voulue j'ai cherché par quel procédé je pourrais venir à bout, en toute occasion, de votre ennui. » (Lettre d'août 1885, The Pierpont Morgan Library, New York). L'écrivain termine sa recette par une amusante remarque, prouvant l'efficacité de son remède contre la rage : « C'est par cette méthode que tout accident a été évité pendant le dernier Congrès », en référence au congrès de Berlin de février 1885, où fut décidé le partage systématique de l'Afrique entre les pays coloniaux. Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎[Lynch, Duez] - ‎ ‎Guy de Maupassant. Albert Lynch et Ernest Duez (illustrateurs). ‎

Reference : AMO-4199

(1888)

‎Pierre et Jean‎

‎ Illustré par Ernest Duez et Albert Lynch. Paris, Boussod, Valadon et Cie, 1888 1 volume grand in-4 (33 x 27 cm) de 170-(1) pages. 18 hors-texte par Albert Lynch et 18 en-tête et culs-de-lampe par Ernest Duez. Reliure demi-maroquin chocolat à larges coins, dos à nerfs janséniste. Auteur, titre et millésime dorés au dos, tête dorée. Couvertures conservées en parfait état (les deux plats et le dos). Reliure strictement de l'époque signée Victor CHAMPS. Quelques légers frottements sur les coins et coupes. Reliure fraîche. Intérieur très frais. Quelques rousseurs presque uniquement au verso des tirages sur satin contrecollés sur vélin fort. Première édition illustrée. Edition de grand luxe tirée à 50 exemplaires sur Japon avec 3 suites de toutes les illustrations (sur satin en bleu, sur Japon en bistre et sur Whatman en mauve) avec remarques. Les illustrations définitives tirées sur Japon dans le texte (E. Duez) et hors-texte (A. Lynch) sont toutes avec remarques. Avec une grande aquarelle originale signée E. Duez sur le faux-titre (fleurs de pavot). "Écrit en quelques mois à partir de l’été 1887, Pierre et Jean est le quatrième roman de Maupassant. Il constitue un tournant dans la production romanesque de l’auteur qui verse dans l’analyse psychologique. Prépublié dans La Nouvelle Revue à partir de décembre 1887, il paraît en volume chez Ollendorff, précédé d’une étude sur « Le Roman » (qui ne se trouve pas dans cette édition de luxe). [...] L’intrigue du récit peut paraître banale et est sans doute tirée d’un fait divers : petits boutiquiers parisiens, les Roland se sont retirés au Havre pour profiter de la mer. Leurs fils Pierre, étudiant en médecine, et Jean, futur avocat, viennent les retrouver. L’annonce du décès de Maréchal, un ami de la famille qui lègue tout son héritage à Jean, va être à l’origine d’un drame familial. Pierre comprend que sa mère a été infidèle et que Jean est le fils de Maréchal. L’aîné étant peu à peu dépossédé de l’amour maternel, de celui de Mme Rosémilly, jeune veuve que Jean épousera, puis de tous les avantages que son statut de fils légitime pourrait laisser supposer, il décide de quitter sa famille pour s’engager sur un paquebot transatlantique. [...] Succès littéraire, les critiques étant unanimes dans l’éloge, Pierre et Jean repose certes sur une intrigue ténue et des thèmes déjà abordés dans les contes et nouvelles, comme la bâtardise, la trahison de la femme, ou les conséquences désastreuses d’un legs dans une famille. Mais le roman vaut pour l’analyse psychologique des personnages et les magnifiques descriptions du Havre et de ses alentours, reflets de l’état d’âme du héros, rendues avec une écriture picturale. Il livre également une étude de mœurs sur la petite bourgeoisie de province. « Roman-drame » selon Jules Lemaitre, ayant le « schéma d’une tragédie antique » pour Paul Bourget, Pierre et Jean est aussi un « roman de mœurs » (Antonia Fonyi) tout autant qu’un roman familial, où la vision pessimiste de Maupassant se fait plus sombre que dans ses précédents livres. Comme la plupart des œuvres de Maupassant, Pierre et Jean connut aussitôt de nombreuses traductions et une fortune artistique importante, avec de multiples adaptations sous différents supports." (À propos de l’œuvre, Noëlle Benhamou, Les Essentiels de la littérature, Bibliothèque nationale de France, 2015). "La fratrie et la bâtardise occupent une place de choix dans les écrits de Maupassant. « Petit roman » ou « longue nouvelle » de neuf chapitres seulement, Pierre et Jean publié en 1888 aborde donc un sujet rebattu, constituant une structure obsessionnelle de l’œuvre maupassantienne. Le lecteur suit les pensées de Pierre Roland, le fils légitime, aux prises avec une enquête de filiation qui l’exclura de sa famille. Roman psychologique, mais aussi roman de la mer, Pierre et Jean peut se lire comme une réécriture de la parabole du fils prodigue." (Pierre et Jean, Les Essentiels de la littérature, Bibliothèque nationale de France, 2015). « Le romancier d’analyse, le romancier psychologique naissait donc, dans Pierre et Jean, du romancier observateur et du romancier de mœurs. Aussi la qualité du romancier psychologue comporte-t-elle, en Maupassant, une spécification qui oppose vigoureusement cet auteur à Bourget et à Edmond de Goncourt vieillissant par exemple. Maupassant conçoit et pratique l’analyse psychologique de telle façon qu’elle soit non point une satisfaction gratuite pour l’intelligence ou la subtilité chercheuse du lecteur, mais un moyen pour le progrès même de l’œuvre, l’élément moteur de l’action. Dès l’instant où Pierre cesserait de tendre mille prétextes entre son regard et ses vérités intimes, dès l’instant où, selon une démarche inverse mais complémentaire et nécessaire, il cesserait de s’interroger et de se répondre sincèrement, dès l’instant où les passions cesseraient de solliciter, par leur violence même, son clair jugement, et , en retour, de s’exaspérer dans ce jeu qui fait bon marché de leurs mensonges, le roman s’arrêterait, car les événements qui composent la substance du récit ne sont rien que les moments successifs et les effets immédiats de cette partie de cache-cache avec soi-même. Et, de fait, le roman s’arrête au moment où Pierre, en dépit de tant d’efforts pour le travestir, n’a plus rien à apprendre de sa « seconde âme », et où cette âme instinctive goûte enfin un inavouable assouvissement. Il en résulte, second trait de l’originalité de Maupassant, que l’analyste n’est point l’auteur mais le personnage lui-même. Il demeure de bout en bout son propre témoin, et seul le résultat de son observation est confié au lecteur, comme une sorte de prélèvement opéré au plus vif de sa conscience. » (André Vial, Maupassant et l’art du roman, Paris, Nizet, 1954, p. 404-405.) On joint à notre exemplaire un feuillet publicitaire paru dans Le Livre pour les étrennes (décembre 1888) donnant le détail de cette luxueuse édition. Les exemplaires ordinaires tirés sur vélin teintés étaient vendus 60 francs quand notre exemplaire sur Japon du tirage à 50 ex. avec 3 suites étaient vendus au prix très élevé de 500 francs l'exemplaire. Il a été fait un tirage sur Japon à 150 ex. avec seulement 2 suites (sans la suite sur satin donc) au prix de 200 francs. La reliure d'amateur était proposée à 20 francs. Les aquarelles d'Ernest Duez et d'Albert Lynch sont fidèlement reproduites par le procédé héliographique développé par la maison Goupil (maison Boussod et Valadon). Albert Lynch avait commencé dans l'illustration du livre aux côtés d'Octave Uzanne pour La Française du Siècle (1885). "Les aquarelles, dessinées par Albert Lynch, pour Pierre et Jean, sont des chefs d'œuvre de grâce, d'élégance, de finesse, de distinction et de modernité ; il y a plaisir à suivre les progrès de ce très jeune peintre depuis les compositions faites par lui pour les livres d'Octave Uzanne jusqu'aux incomparables tableaux qu'il vient de signer aujourd'hui. L'ouvrage de Maupassant était cependant assez malaisé à illustrer ; sa psychologie serrée, la passion concentrée dans une âme d'Hamlet moderne, prêtaient peu à la manifestation du peintre ; Albert Lynch a revécu le roman au Havre même, et il est parvenu, après un long labeur, à nous donner cette admirable série de tableaux qui méritent de lui faire un nom consacré dans le monde des artistes et des amateurs. [...] MM. Boussod et Valadon ont fait, avec Pierre et Jean, une œuvre d'art véritable, en dépit même de l'héliogravure qui chagrine tant d'amateurs ; il faut espérer que le succès de ce livre les poussera à nous donner fréquemment des ouvrages de cette rare valeur." (Le Livre, Livres d'étrennes pour 1889, livraison de décembre 1888, p. 626). Bel exemplaire du tirage le plus rare avec trois suites supplémentaires et une aquarelle originale d'E. Duez, sobrement relié à l'époque par Victor Champs. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 60635

(1880)

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « Maupassant prêtre libre »‎

‎Paris s.d. [16 janvier 1884], 10,1x13cm, 2 pages sur un feuillet rempliée.‎


‎Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 26 lignes à l'encre noire sur un feuillet de papier vergé à en-tête "GM 83, rue Dulong". Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Maupassant évoque l'épisode qui marque son entrée dans la familiarité avec la comtesse: la fameuse histoire des poupées. À la suite d'un pari perdu, la comtesse Potocka avait fait envoyer à Maupassant des poupées de chiffon représentant les dames invitées à un futur dîner. Par jeu, Maupassant pris six d'entre elles et leur bourra le ventre de tissu avant de les renvoyer à la comtesse. Dans un mot qui accompagnait l'envoi, Maupassant se vantait de les avoir toutes engrossées en une seule nuit. Pour se sortir d'une soirée qu'il préfèrerait passer chez la comtesse il a du : « [...] faire des démarches de diplomate, d'employer des ruses et des machinations des plus habiles.» Malgré tout, il ne pourra que se:«[...] sauver vers onze heures ou onze heures et demie.» Afin de connaître les invitées qui se trouveront à cette soirée, il demande à Potocka: «Il faudra me redonner six poupées». Une petite boutade qui reflète leur niveau d'intimité. Il regrette de s'être engagé pour cette soirée qui l'empêche de se rendre chez la comtesse: «Voyez-vous où j'en suis? La soirée pour laquelle je m'étais engagé ne devant commencer à être agréable que vers minuit, tous invités partis.» À bout, il se propose de: «[...] crier, comme le beau-frère de votre amie: "A moi le camphre et le nénuphar"!», les deux substances étaient utilisées comme anaphrodisiaque ou pour calmer l'énervement. Malgré son peu d'envie, il devra se rendre à ce dîner mais il compte offrir: «[...] à Dieu, et à Vous, ce sacrifice qui me semblera délicieux. Je viendrai avec des sentiments de contrition et d'exaltation sacrée.» Pour conclure la plus humoristique des lettres de Maupassant à la comtesse Potocka, l'auteur signe: «Maupassant prêtre libre». Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MAUPASSANT, Guy de‎

Reference : LCS-17689

‎Mlle Fifi. Edition originale de "Mademoiselle Fifi" de Maupassant, précieux exemplaire imprimé sur papier vergé et dédicacé par l’auteur.‎

‎Précieux exemplaire de cette rare originale, grand de marges car relié sur témoins, avec les couvertures et le dos conservés. Bruxelles, Henry Kistemaeckers, 1882.In-16 de (1) f.bl., 1 portrait, 172 pp. y compris le faux-titre et le titre imprimé en rouge et noir, (2) ff. pour la table et l’achevé d’imprimer. Relié en demi-maroquin havane à coins, lisse, couvertures et dos conservés, non rogné. Reluire signée Affolter.158 x 100 mm.‎


‎Édition originale « tirée à petit nombre sur vergé » (Clouzot).Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 532 ; Bibliothèque De Backer, 2383 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 758 ; Carteret, II, 110 ; Clouzot, 197.Elle est ornée d’un portrait de Guy de Maupassant gravé à l’eau-forte par Just.« Mademoiselle Fifi est un recueil de nouvelles de Guy de Maupassant (1850-1893) publié en 1882 […]. ‘Mademoiselle Fifi’, qui donne son titre à l’ouvrage, est une évocation de la guerre de 1870. Dans cinq récits de ce recueil, le style de Maupassant retrouve tout son mordant, cette terrible concision dans le tragique et ce sens heureux du comique, qui sont les marques de son génie : ‘Une ruse’, ‘Un réveillon’, ‘A cheval’, ‘Deux amis’, et ‘Le voleur’. Le premier met en scène un vieux médecin de province, lequel évoque avec sobriété une sienne intervention en vue de sauver l’honneur d’une jeune femme, qui vient de voir mourir chez elle, en pleine nuit, son amant. ‘Un réveillon’ est un récit ayant pour cadre la campagne normande : Maupassant y révèle toute sa maîtrise. Par une nuit glacée de Noël, le même médecin se voit appelé par la famille du père Fournel, un vieux de 96 ans qui est mort le matin même. Quand il arrive, tout le monde est à table. Comme il demande à voir le mort, on lui répond avec embarras. En fin de compte, on soulève le dessus de la table sous laquelle, selon l’usage normand, se trouve une grande huche : le pauvre vieux y repose. En manière d’excuse, la petite fille explique en larmoyant que, la maison ne comptant qu’un seul lit, elle et son époux ont été contraints de coucher sur la dure pendant toute la maladie du vieux. Main tenant que les formalités funèbres sont terminées, ils se sont permis de récupérer leur couche. […]Dans ‘Deux amis’, nous assistons à la tragique histoire de deux braves petits commerçants pendant le siège de Paris, qui paieront de leur vie le goût qu’ils eurent toujours pour la pêche à la ligne. ‘Le voleur’ passe communément pour un chef-d’œuvre de comique. » (Dictionnaire des Œuvres, IV, 315).Précieux exemplaire enrichi de cet envoi autographe signé de l’auteur sur un papillon collé sur le premier feuillet blanc: « A Monsieur Gille avec les affectueux compliments de Guy de Maupassant ».Lors de la parution de Mademoiselle Fifi, Maupassant séjourne à Menton. Toutes les dédicaces de ce livre sont donc envoyées depuis Menton sur « papillons » séparés, et collées dans les exemplaires, à Paris, par l’éditeur. (Voir correspondance, p.298).Précieux exemplaire de cette rare originale, grand de marges car relié sur témoins, avec les couvertures et le dos conservés.‎

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‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 60645

(1889)

‎Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « vous m'en voudrez un peu pendant longtemps.»‎

‎Triel s.d. [8 juillet 1889], 9,9x15,2 cm, 3 pages sur un feuillet rempliée.‎


‎Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 38 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Plus sombre que d'ordinaire, Maupassant semble tracassé par un fait qu'il ne mentionne pas mais dont il s'excuse auprès de la comtesse: «Je vous demande encore pardon, ce qui du reste n'atténue pas mon remords; et je vous assure qu'il est cuisant car j'ai cette arrière-pensée que cous m'en voudrez un peu pendant longtemps.» Maupassant s'était fait une réputation de farceur ainsi que d'homme au langage très libre, sans doute avait-il dépassé une limite en parole ou en action. Quelques années auparavant, il s'était illustré avec la fameuse blague des poupées. La comtesse Potocka avait offert à Maupassant des poupées de chiffon représentant les invitées d'un dîner qu'elle organisait chez elle. Par jeu, il bourra le ventre des dites poupées et les renvoya le lendemain à la comtesse, prétendant ainsi les avoir engrossées dans la nuit. La farce fut connue et provoqua bien des réactions outrées mais la comtesse avait fini par lui assurer son pardon. Quel qu'ait été l'événement malheureux, les courriers semblent s'être croisés: «Votre lettre m'a été renvoyée à Triel car le facteur ne me savait pas à Paris.» Pensant subir de nouveau des remontrances il avoue avoir: «[...] été, en la lisant pénétré de confusion.» Soucieux de plaire à la comtesse, il exprime son inquiétude: «Pourquoi suis-je ainsi nerveux, par moments, comme une femme, sans motifs réels, et sans avoir ressenti, vraiment, aucun froissement. Je n'en sais rien. Je ne peux que le constater.» Qu'ils soient les signes avant-coureurs de la folie où il terminera ses jours, ou les conséquences de ses sentiments pour la comtesse, qu'il s'effraie de fâcher, ces accès de nervosité ne cesseront plus de la vie de l'auteur. Pour s'assurer de la venue de la comtesse à Triel, Maupassant lui demande confirmation: «Je compte sur vous demain n'est-ce pas.» Pour ce faire, il lui conseille le train: «Si vous venez par le chemin de fer, comme vous y paraissez décidée, j'irai vous attendre à Meulan [...]Si vous veniez par le bateau de Georges je vous prie de vouloir bien m'en informer par une dépêche.» Le Georges en question est Georges Legrand, journaliste, «Macchabée» de la comtesse, qu'il fit connaître à Maupassant, et selon le peintre Jacques-Émile Blanche, le seul qui ait eu ses faveurs. Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 86741

(1885)

‎Lettre autographe signée au critique Vittorio Pica : "la seule pensée d'écrire dix lignes me torture [...] Je veux aller voir Naples"‎

‎Cannes s.d. (8 mars 1885), 11,1x17,2cm, une page et quart sur un bifeuillet.‎


‎| "Je veux aller voir Naples, et descendre jusqu'à la Sicile" |<br>* Lettre autographe signée de Guy de Maupassant, au critique Vittorio Pica. 1 pageŒà l'encre noire sur deux page d'un bifeuillet, avec sa mention manuscrite en tête "Cannes. Villa mon plaisir". Enveloppe autographe jointe, avec un manque dû à l'ouverture. Discrets transferts d'encre sépia sur le premier feuillet, d'une autre missive de Maupassant. Charmantelettre de Maupassant à la vue défaillante, annonçant son voyage en Italie, qu'il fera le mois suivant en compagnie du peintre Henri Gerveix et de Henri Amix. Il adresse cette lettre et sa nouvelleYvette au critique littéraire napolitain Vittorio Pica, quifit paraître de nombreuses études dans les revues littéraires italiennesFantasio, Napoli Letteraria et La Tavola Rotonda sur les chefs-d'oeuvre de l'écrivain, dont Mademoiselle Fifi, Pot-Bouille, Une Vie, et Bel-Ami. Accablé par des troubles visuels, Maupassantéprouve le besoin d'une perpétuelle fuite en avant, et fait son grand tour de Côte d'Azur et deMéditerranée dans les années 1880, dont il publierales impressions sous forme de chroniques. "Mon cher Confrère, Excusez si je ne vous écris jamais, mais j'ai les yeux si malades que la seule pensée d'écrire dix lignes me torture. J'ai l'intention d'ailleurs de faire plus, et d'aller vous serrer la main dans le courant d'avril. Je veux aller voir Naples, et descendre jusqu'à la Sicile. Je serai heureux de vous dire toute la reconnaissance que je vous ai pour votre si cordiale confraternité. Je me demande si vous avez reçu Yvette [souligné plusieurs fois]. Dans tous les cas j'en ai encore un exemplaire ici, je vous l'adresse en le recommandantcar les employés des Postes sont plus que suspects. [...]" Le mois suivant cette lettre, Maupassant sillonnera avec ses compères la Riviera Ligure, Savone, Gênes, puis Venise puisNaples et son golfe : "Naples et ses habitants indisciplinés le séduisent davantage. Le désordre et la saleté de la ville l'amusent. Il félicite le laxisme avec lequel ce peuple du soleil appréhende la vie". (Cosimo Campa, Maupassant). On ne sait s'il ira finalement serrer la main de son correspondant napolitain,Vittorio Pica. Ce dernier s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. Esthétique missive de l'écrivain pérégrinateur à un grand admirateur de ses oeuvres. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎Maupassant, Guy de‎

Reference : 18442

(1890)

‎Notre cur‎

‎Paris Paul Ollendorff 1890 Paris, Paul Ollendorff, 1890. [2] ff. - 300 pp.. Reliure de l&rsquo;époque signée «E. Petit». Plein maroquin marron, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, encadrement à froid sur les plats avec 4 fers au chiffre doré «D» placés en écoinçons, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure à l&rsquo;or, tête dorée, signet, étui bordé. Dos légèrement insolé. Mouillure au feuillet de faux-titre ÉDITION ORIGINALE. UN DES 150 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR HOLLANDE (celui-ci le n°152), 2e papier après 5 Japon. Ce roman, dernière oeuvre achevée de l'auteur, avait paru en feuilleton dans la Revue des deux Mondes en mai et juin 1890. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à Maurice Debove (1845-1920), l'un des médecins qui soigna Maupassant lorsque, en 1891, son état de santé s'aggrava considérablement : à Monsieur le Professeur / Maurice Debove, offert / avec tous mes remerciements / Guy de Maupassant Élève de Jean-Martin Charcot et spécialiste des maladies de l'estomac, Georges Maurice Debove (1845-1920) s'intéressa également à la tuberculose et à la syphilis, dont souffrait Maupassant. De 1884 à 1891, il exerça à l'hôpital de Tournelles, puis fut le doyen de la Faculté de médecine de Paris de 1901 à 1907.On connaît une lettre, envoyée de Paris, dans laquelle Maupassant évoque les traitements du Dr Debove : "L'action de la piqûre de cocaïne n'est pas terminée on l'a faite très haut, contre les sinus, et j'ai toujours des hallucinations, comme en rêve, lorsque, très éveillé je ferme les yeux. Vous auriez ri en voyant la tête de M. Debove m'écoutant." (Cogny, Pierre et Rancoeur, René. "Dix-neuf lettres inédites de Guy de Maupassant au Docteur Grancher". Revue Littéraire d'histoire de la France, 74e année, n°2, 1974. p. 268) Maupassant a fait habiller cet exemplaire d'une élégante reliure janséniste au chiffre "D" répété en écoinçons sur les plats, exécutée par R. Petit. On connaît un exemplaire en reliure similaire de Notre Coeur établi au chiffre du médecin Émile Magitot. Bel exemplaire à toutes marges, issu de la collection Sickles (IV, n°1290 - 9&amp;10 novembre 1990). Couverture rigide‎


‎Edition originale Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 55916

(1885)

‎Bel-Ami‎

‎Victor-Havard, Paris 1885, 12x19cm, relié.‎


‎Édition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi percaline marron, dos lisse, double filet et date dorés en queue, pièce de titre de chagrin rouge, plats de papier marbré, couvertures conservées et montées sur onglets, ex-libris Léon Hennique réalisé par Léon Glaize et gravé par E. Dété encollé sur une garde, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant sur son plus célèbre roman, à un confrère naturaliste : « À Léon Hennique, son ami ». Léon Hennique, l'écrivain « avec qui il a si souvent canoté à Bougival au temps de sa folle jeunesse », assista à la trépidante ascension sociale de Maupassant, si proche de celle du protagoniste de Bel-Ami. Il avait participé aux côtés de Maupassant au « manifeste » naturaliste publié sur l'initiative d'Émile Zola, Les Soirées de Médan (1880). Des six nouvelles que composent l'ouvrage, ce fut Boule de Suif de Maupassant qui avait d'ailleurs suscité les plus emphatiques louanges de ses amis. Deux ans plus tard, en gage de son amitié, Maupassant avait dédié à Hennique une autre de ses nouvelles, La Rempailleuse, parue dans Le Gaulois. Jusqu'à la mort de Maupassant, Hennique resta pour lui un ami fidèle et est crédité pour avoir donné l'idée à l'origine de sa célèbre nouvelle, Le Horla. Bel exemplaire de ce chef-d'uvre « étonnamment moderne » (Joseph Vebret), joliment établi en reliure de l'époque réalisée pour Léon Hennique. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 87434

(1889)

‎Fort comme la mort‎

‎Paul Ollendorff, Paris 1889, 11,5x18,5cm, relié.‎


‎Édition originale sur papier courant. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées (une petite tache et deux minuscules manques en pied du premier plat), tête dorée, reliure signée Gruel. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant : «À monsieur Jules Claretie, cordial hommage. Guy de Maupassant». Les envois autographes sur l'édition originale de ce textesont rares, d'autant plusdans d'élégantes reliuresd'époque signées. Grand admirateur de son uvre, le chroniqueur, romancier et dramaturge Jules Claretie parraina l'admission de Maupassant à la Société des Gens de Lettres le 3 mars 1884.Maupassant offrit à Claretie pas moins de dix-neuf exemplaires de ses oeuvres en édition originale avec un envoi autographe (Thierry Selva, Maupassant par les textes). Dans ses fameuses chroniques parisiennes, Claretie publia ces belles lignes en hommage à son estimé confrère : «J'aimais ce robuste au verbe clair. D'autres l'ont mieux connu: personne ne l'a plus admiré. C'était un classique» (La Vie à Paris, 1897). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MAUPASSANT Guy de‎

Reference : 87435

(1890)

‎Notre coeur‎

‎Paul Ollendorff, Paris 1890, 11,5x18,5cm, relié.‎


‎Édition originale sur papier courant. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées (premier plat restauré et doublé , petits manques angulaires sur le second plat), tête dorée, reliure signée Gruel. Précieux envoi autographe signé de Guy de Maupassant : «À monsieur Jules Claretie, cordial hommage. Guy de Maupassant». Les envois autographes sur l'édition originale de ce textesont rares, d'autant plus en d'élégantes reliuresd'époque signées.Grand admirateur de son uvre, le chroniqueur, romancier et dramaturge Jules Claretie parraina l'admission de Maupassant à la Société des Gens de Lettres le 3 mars 1884.Maupassant offrit à Claretie pas moins de dix-neuf exemplaires de ses oeuvres en édition originale avec un envoi autographe (Thierry Selva, Maupassant par les textes). Dans ses fameuses chroniques parisiennes, Claretie publia ces belles lignes en hommage à son estimé confrère : «J'aimais ce robuste au verbe clair. D'autres l'ont mieux connu: personne ne l'a plus admiré. C'était un classique» (La Vie à Paris, 1897). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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