MATURIN Charles Robert; NODIER Ch. & TAYLOR I. J. S. (traducteurs):
Reference : 19867
(1821)
Paris, Gide fils; Ladvocat, 1821. In-8 broché de [4]-XI-[1]-178-[2] pages, demi-percaline rouge, couvertures conservées.
Édition originale de la traduction française de cette pièce qui connut un grand succès lors de ses premières représentations à Londres en 1816; grâce au soutien de Walter Scott et de Lord Byron.L'Avertissement est un joli manifeste pour le mouvement romantique alors à ses débuts en France : "Les peuples vieillis ont besoin d'être stimulés par des nouveautés violentes. Il faut des commotions électriques à la paralysie, des horreurs poétiques à la sensibilité, et des exécutions à la populace. Ces idées ne seront pas déplacées devant le drame effrayant de Bertram, digne production du génie morose et farouche qui s'est plié à retracer dans Melmoth tous les progrès de la séduction infernale sur le désespoir. Ce qu'il y a de déplorable, c'est que cette tragédie anglaise est horriblement belle, et qu'elle est horriblement morale; car on ne peut pas se plaindre que le crime n'y reçoive pas sa punition. […] il est d'ailleurs très commun d'attacher plus de prix à l'éclat d'une entreprise énergique et d'une mort vigoureuse, qu'aux simples et touchantes résignations de la vertu. Nous pouvons nous tromper, mais nous croyons que le Bertram […] a nourri plus de déterminations féroces dans le coeur d'un méchant organisé comme le bandit, qu'il n'a développé de pieuses émotions dans l'âme d'un néophyte appelé à marcher sur les traces du saint Prieur. […] Nous ne chercherons pas à nous excuser d'avoir traduit Bertram […]."Bellini tirera de Bertram un opéra, créé en 1827 à la Scala, et ce fut son premier triomphe. Quelques rousseurs, et mouillures. Vicaire, VII, 762; Oberlé, De Horace Walpole à Jean Ray, 1972, n°35..
MATURIN Charles Robert; NODIER Ch. & TAYLOR I. J. S. (traducteurs):
Reference : 18820
(1821)
Paris, Gide fils; Ladvocat, 1821. In-8 broché de [4]-XI-[1]-178-[2] pages, dos muet.
Édition originale de la traduction française de cette pièce qui connut un grand succès lors de ses premières représentations à Londres en 1816; grâce au soutien de Walter Scott et de Lord Byron.L'Avertissement est un joli manifeste pour le mouvement romantique alors à ses débuts en France : "Les peuples vieillis ont besoin d'être stimulés par des nouveautés violentes. Il faut des commotions électriques à la paralysie, des horreurs poétiques à la sensibilité, et des exécutions à la populace. Ces idées ne seront pas déplacées devant le drame effrayant de Bertram, digne production du génie morose et farouche qui s'est plié à retracer dans Melmoth tous les progrès de la séduction infernale sur le désespoir. Ce qu'il y a de déplorable, c'est que cette tragédie anglaise est horriblement belle, et qu'elle est horriblement morale; car on ne peut pas se plaindre que le crime n'y reçoive pas sa punition. […] il est d'ailleurs très commun d'attacher plus de prix à l'éclat d'une entreprise énergique et d'une mort vigoureuse, qu'aux simples et touchantes résignations de la vertu. Nous pouvons nous tromper, mais nous croyons que le Bertram […] a nourri plus de déterminations féroces dans le coeur d'un méchant organisé comme le bandit, qu'il n'a développé de pieuses émotions dans l'âme d'un néophyte appelé à marcher sur les traces du saint Prieur. […] Nous ne chercherons pas à nous excuser d'avoir traduit Bertram […]."Bellini tirera de Bertram un opéra, créé en 1827 à la Scala, et ce fut son premier triomphe. Bel exemplaire tel que paru: petite inscription à l'encre au premier de couverture "traduit par...", et signature ancienne au contreplat J. S.[?] Dupont 1848; petite fente en haut du dos.Vicaire, VII, 762; Oberlé, De Horace Walpole à Jean Ray, 1972, n°35..