Paris, directeur E. Tériade, 355x255 mm, 112pp., 4 doubles planches hors-texte en fin d'ouvrage, broché sous couverture originale de Matisse. Participations d'André Gide, Georges Bataille, René Huyghe, Maurice Heine, Roger Caillois, John Dos Passos, Federico Garcia Lorca, José Bergamin, André Malraux, Henri Michaux, E.Minkowski, Ambroise Vollard, Henri Matisse, Louis Guichard, Judith Cladel, Maurice Raynal, Elie Faure. Nombreuse illustrations en noir ou en couleurs, dont 4 lithographies en couleurs par Fernand Léger, Joan Miro, Rattner et Borés, reproduites par Mourlot Frères. Exemplaire un peu débroché, complet du bulletin d'abonnement.(102760)
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LITHOGRAPHIE EN COULEURS (36 x 52,8 cm) exécutée par Mourlot, d'après l'œuvre originale de 1952 en papiers découpés d'Henri Matisse, pour figurer dans Verve 35-36 (1958). BELLE ÉPREUVE SUR VÉLIN D'ARCHES À GRANDES MARGES, non pliée au centre. Tirage non mis dans le commerce, il était réservé à Tériade, à ses collaborateurs et amis. Parfait état.
Rare épreuve à part sur Arches filigrané, à grandes marges. Lithographie d'époque tirée par Mourlot. État superbe.
TOULOUSE. ESPIC. 1986. AFFICHE EN COULEURS FORMAT 45 X 64 CENTIMETRES ENVIRON, ILLUSTREE DU TABLEAU "MAISONS A TOULOUSE. 1899". TRES BEL ETAT.
MATISSE (Henri) peintre français, chef de file du fauvisme (1869-1954)
Reference : 90C25
Belle pièce où le peintre reporte un poème de Charles d’Orléans en terminant par : « Et ça ? ». « En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d’amours prie, Chacune d’elle s’ajolie Et farde de plaisants couleurs. Tant embaumées sont d’odeurs Qu’il n’est cœur qui ne rajeunie En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d’amours prie. Les oiseaux deviennent danseurs Dessus mainte branche fleurie Et font joyeuse chanterie De contres, déchants et teneurs En regardant ces belles fleurs ! ». L’éditeur et critique d’art Tériade ami de Matisse, publiera en 1950 un remarquable ouvrage, « Les Poèmes de Charles d’Orléans manuscrits et illustrés par Matisse », lequel, depuis 1943 s’était passionné pour le poète, dont la lecture occupera une grande partie de son quotidien. Matisse écrivait en février 1943. « Je suis possédé par cette poésie au point de ne pouvoir rien lire d’autre ».