A Berlin, s.n. (Paris, Etienne-Vincent Robin), 1762 ; 162, [3] pp.Suivi de : Vallet (Pierre) : Méthode pour faire promptement des progrès dans les sciences et dans les arts. Grenoble, Veuve d’André Faure, 1767 ; [12], VI, 156, [4] pp.Suivi de : Billy, De : Nouveau traité de la Mémoire, ou l’on explique d’une manière nette et mécanique ses effets les plus surprenans. Paris, Vve de Jean Boudot et Jean Boudot fils, 1708 ; [44], 127, [1] pp. Reliés en un volume in-12, demi veau marbré, dos à nerfs, pièce de titre marron, tranches rouges (reliure ancienne).
Né à Humet près de Tonneins dans l’Agenais, Pierre-Louis Massac fut un temps avocat au Parlement de Paris, avant de se consacrer à l’agronomie, il a notamment publié un Mémoire sur la manière de gouverner les abeilles en 1766 ; son ouvrage, frappé au coin du bon sens, est une analyse suivie de considérations sur divers aspects de l’individu et des sociétés.Vallet, lui, considère son ouvrage comme un complément à Bacon et sa méthode tient en trois points : l’art d’analyser, l’art de dresser des tables d’analyse et l’art de combiner ces mêmes tables. Au début du XVIIIe, la mémoire reste un grand mystère ; en s’inspirant des principes de Descartes, De Billy pense qu’elle est un effet de la mécanique du corps humain, c’est à dire que la mémoire est le trésor et la magasin où l’esprit dépose tout ce qu’il sait et qui lui rapporte les idées de tous les objets quand il en a besoin. Les images des objets sont gardées sur les plis et replis du cerveau et elles s’y marquent avec tant d’ordre qu’elles se réveillent aux premiers ordres de la volonté. Mais en quel endroit du cerveau se placent ces images pour les retrouver à point nommé dès qu’on en a besoin ?
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Amsterdam, s.n., 1765 in-12, 422 pp., basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Dos légèrement frotté.
Unique édition de ce pot-pourri assez décousu qui détonne dans la production de Pierre-Louis de Massac (1728-1779), qui s'est surtout fait connaître par ses travaux d'agronomie.Quérard V, 596. Cioranescu, XVIII, 43 459. Seulement trois exemplaires au CCF (Angers, Orléans, Méjanes). RELIÉ À LA SUITE : THOMAS (Antoine-Léonard) : Éloge de Maximilien de Béthune, duc de Sully, Surintendant des finances, &c., principal ministre sous Henri IV. Discours qui a remporté le prix de l'Académie Françoise en 1763. Paris, Regnard, 1763, 119 pp. Édition in-12 parue en même temps que l'originale in-8. Cf. Cioranescu, XVIII, 61 775. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs orné, Chez D. de Boubers, Liège, 1761, v-150 pp.
Bon état (mauvaise attribution en pièce de titre, petits frott. mais bon exemplaire par ailleurs). "Petite dissertation sur les livres, les grands seigneurs, le luxe, etc..." selon Andrieu, dans sa Bibliographie de l'Agenais, qui attribue l'ouvrage à Pierre-Louis de Massac, "agronome et littérateur né à Unet, près de Tonneins, le 25 août 1728, mort en 1780". Avocat au Parlement de Paris, "il abandonna de bonne heure le barreau pour se consacrer à l'agriculture et aux lettres". Andrieu, 125 ; Barbier, I, 159 (qui signalent tous deux également l'édition originale datée de 1756, Barbier signale également une édition en 1762 mais pas celle de 1761).
Paris, Ganeau [Imprimerie de Quillau], 1767 in-12, [2] ff. n. ch., 159 pp., [8] pp. n. ch. de table et d'approbation, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Dos renforcé, des traces d'humidité infra-paginales.
Première édition.Les sociétés d'agriculture furent créées dans toutes les généralités entre 1760 et 1769. Elles étaient chargées de faire progresser cette branche, "la plus utile à l'économie nationale". Dans cette perspective, Massac (1728-1770) dresse un panorama des connaissances des "nourritures artificielles" de la terre. Il distingue celles provenant du règne animal (les fientes et les matières stercoraires), celles du règne végétal (les écorces, les branches et feuilles d'arbres) et celles du règne minéral (les coquillages, la marne, les cendres). Le propos de l'auteur était d'offrir aux paysans cultivateurs un livre clair et précis. Son travail fut couronné par la Société d'agriculture de Berne.Cioranescu, XVIII, 43461. Quérard, V, 596. Pas dans INED. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1766 Chez Ganeau, Paris, 1766. In-12, brochage muet d'époque. (xxxvi), 70 pages, une planche dépliante in fine. 8 figures gravées sur la planche
Très bon exemplaire, pâles rousseurs à la page de titre, malgré une couverture salie.Rarissime en édition originale
chez Arkstée et Merkus A Amsterdam, chez Arkstée et Merkus, 1756. In-12 relié demi-basane blonde, dos lisse, xii + 268 pages. Reliure frottée, manque une page de garde blanche. Bon exemplaire néanmoins.
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