Paris, Barbou, 1771. 245 g In-12, plein veau, dos lisse orné, triple filet sur les plats, tranches dorées, [1] f., lxxii-269-[3] pp.. La Sarcothée, évoque Adam et Eve et leur expulsion du Paradis. Ce poème en latin est à l'origine d'une polémique lancée par le critique écossais William Lauder qui accusa Milton de plagiat. Le volume contient entre autre une longue introduction en français sur la Sarcothée. ""Nouvelle édition très intéressante"", Oberlé, Poètes néo-latins en Europe, 426. Petit manque de peau sur un coin. . (Catégories : Littérature, )
Cologne et Paris ; Londres et Paris, , Barbon, Cologne et Paris ; Londres et Paris, , Barbon1757 ; 2 ouvrages en 1 volume in-12, veau fauve marbré, encadr. fil. dor., dos orné, tranches dorées. (Reliure de l’époque) Titre, 108 pp. - 192 pp., 2 ff. n. ch.Erudit né à Daelhem (Liège) selon Backer, à Dahlen (Juliers) selon Sommervogel, J. Masen est mort à Cologne en 1681. Il était entré chez les jésuites en 1629. Il professa l’éloquence et la poésie pendant 14 ans. Son nom serait probablement oublié sans l’affaire Lauder qui, un siècle après sa mort, fit un scandale autour de la Sarcotis.À la suite de cette édition du poème néo-latin on trouve la traduction en français par le P. Dinouart. La Sarcotis est l’oeuvre la plus connue de Masen. Il doit sa célébrité à la ridicule tentative de William Lauder, un Ecossais embrumé qui s’avisa de traiter Milton de plagiaire. Comme preuve, il tira de l’oubli le poème Sarcotis, y intercala (car c’est le même sujet) un grand nombre de vers du Paradis perdu en traduction latine, l’accompagna d’extraits tirés d’autres ouvrages et publia cette macédoine en 1753 sous le titre : Delectus sacrorum auctorum Miltono facem praelucentium. Une bataille littéraire s’engagea et la fourberie de Lauder fut découverte par la réédition de la véritable Sarcotis. L’imposteur s’enfuit aux îles Barbades où il mourut maître d’école. Pour les détails de l’affaire voyez Sommervogel V, 686-87 - Oberlé Néo-latins 423.Très bel exemplaire dans une élégante reliure de l’époque en parfait état.Ex-libris armorié de M. Dugas.
Coloniae Agrippinae (Cologne), Paris, Londres, J. Barbou, 1757. Deux ouvrages en un volume in-12 de [2]-108; 192-[4] pages, plein veau havane marbré, dos lisse orné de fleuron et filet dorés, pièce de titre en maroquin grenat, triple filet doré en encadrement des plats, roulette dorée aux coupes et aux chasses, tranches dorées.
Décoré de bandeaux. Charmante édition latine du XVIIIe s. suivi par l'édition originale de la traduction du même texte en français qui est "recherchée des curieux" (Quérard). Ces textes ont été publié au coeur d'une controverse à propos de ce poèmes néo-latin de Jacob Masen soupçonné de plagié l'ouvrage de Milton Paradise Lost. Les adversaires, qu'ils soient partisans ou critiques de Milton, utilisèrent cette édition comme un terrain neutre sur lequel évaluer les preuves et les réfutations de chacun. Cet ouvrage fait parti des 68 volumes de la collection d'Auteurs Latins proposée par l'éditeur J. Barbou. Les fers employés pour la décoration de la reliure sont similaires à plusieurs volumes de la collection Barbou que nous avons eu en mains. C'est là très certainement la reliure que devait faire établir l'éditeur libraire imprimeur.Quelques légères rousseurs aux pages intérieures. Petites usures d'usages des coins. Quérard, V, 594.
Londres et Paris : Barbou, 1771 In-12, (2)-LXXII-269-(3) pages. Veau marbré de l'époque, dos lisse orné, trois filets dorés sur les plats, tranche dorée.
Très joli exemplaire malgré la coiffe de tête manquante. "Nouvelle édition, très intéressante" (Gérard Oberlé, Poètes néo-latins, n° 426). Le poème Sarcotis est l'oeuvre la plus connue du jésuite allemand Masen (1606-1629). "Il doit sa célébrité à la ridicule tentative de William Lauder, un Ecossais embrumé qui s’avisa de traiter Milton de plagiaire. Comme preuve, il tira de l’oubli le poème Sarcotis, y intercala (car c’est le même sujet) un grand nombre de vers du Paradis perdu en traduction latine, l’accompagna d’extraits tirés d’autres ouvrages et publia cette macédoine en 1753 sous le titre : Delectus sacrorum auctorum Miltono facem praelucentium. Une bataille littéraire s’engagea et la fourberie de Lauder fut découverte par la réédition de la véritable Sarcotis. L’imposteur s’enfuit aux îles Barbades où il mourut maître d’école." (Op. cit. p. 317).
" Leodii ( Liège ), Ex Oficina Typographica Jo. Mathiae Hovii, 1670, 2 vols in-folio, (28) nn pp (including engraved title, title with woodengraved printer's mark and printed in red and black) + 626 pp + (28)nn pp (index) +folding plate between pp.42 + folding map between pp. 69-70 + folding plate between pp 98-99 ; (8)nn pp (with title with woodengraved printer's device and printed in red and black) + 566 pp + (50)nn pp (index) + 49 (error 43) pp + (1)nn p (printer's device). (complete). Engraved title signed Philip Kiliar, printed in double columns within a double line border, with several copper engraved illustrations in the text. Language Latin. Bound in contemporary full calf, raised spine with gilt title (expertly rebacked), ex-library with tiny circular 19th century library stamp on titles and verso titles, some staining and very slight browning of a few pages, in all a very nice copy. With the manuscript ex-libris of ''Guilelmus Bernardus ab Hinnisdael Cantor Leod(iensis) 1682'' written on the half title. Christoph Brouwer ( Browerius ) Arnhem 1559 - Trier 1617, compiled this history of Trier on the instigation of Archbishop Johann VII of Schoenenberg and Lothar of Mitternich with the intent to support the claims of the archbishops against the city of Trier. His honesty and his historical method however led to the suppression of the first Cologne edition (1626), which is now exceedingly rare. This Liège edition from 1670 was enhanced and reworked by Jacob Masen. (See Catholic Encyclopedia)."