[SIMON (Mario) - MOURGUE (Pierre) - SIMEON - MARTY (André-Edouard) - BRISSAUD (Pierre) - MARTIN (Charles) - RZEWUSKI (Alex.) - BARBIER (George) - MAM] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14270
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (263 x 203) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de I à IV) - 32 pp. (paginées de 1 à 32) - 8 planches hors-texte - cahier renfermant 4 pl. de croquis de MAM avec explication des planches du numéro en dernière page. Dos très légèrement insolé , coiffe supérieur un peu molle, très bel exemplaire à l'intérieur, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 1 à 8), coloriées au pochoir, de Mario Simon - Pierre Mourgue - Siméon - André-Edouard Marty - Pierre Brissaud - Charles Martin - Alex Rzewuski - George Barbier, pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin + 4 planches de croquis par MAM sous cahier titré "Intérieurs Modernes". Articles illustrés en couleurs: - La Maison du Bonheur (texte de George-Armand Masson, dessins d'André Marty) - Couleurs de ses dentelles (Gérard Bauër, Marcelle Pichon) - Bonnets de lingerie (Robert Burnand, MM. Barratin) - Boléros (Louis Léon-Martin, Mario Simon) - La Chenille (Marcel Astruc, Mourgue) - Masques (Emile Henriot, Zinoview) - De quelques tissus (Célio, Marcelle Pichon) - Apparences (Hervé Lauwick, Marthe Romme) - Explication des planches. Numéro bien complet.Ex-libris "Serge Barrier" collé au verso de la 1e de couverture."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [...]La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[SIMEON - MARTY (André-Edouard) - WOODRUFF - BARBIER (George) - BENITO (Eduardo) - BRISSAUD (Pierre)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14272
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (252 x 199) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de XIII à XVI) - 32 pp. (paginées de 97 à 128) - 8 planches hors-texte. Petite déchirure en coiffe supérieure restaurée au Filmoplast, très bel exemplaire par ailleurs, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 25 à 32), coloriées au pochoir, de Siméon - André-Edouard Marty (2) - Woodruff - George Barbier - Bénito - Pierre Brissaud (2) pour des créations de Rodier, Camille Roger, Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin.Articles illustrés en couleurs: - Dialogue entre elle et moi sur les grands magasins (texte de Roger Allard, dessins de Laboureur) - Les fleurs (Georges-Armand Masson, Bénito) - Fantaisie sur des gilets de fantaisie (Patrice, Pierre Brissaud) - Inventaire (Louis Léon-Blum, André Marty) - Lingeire et ruban (Hamilton, M.-M. Barratin) - La Paille (Marcel Astruc, Pierre Mourgue) - Une harmonie (Gabriel Mourey, Camus) - Quand Louise mourut (Jeanne Dubouchet) - Coquillages (Gilbert Charles, Charles Martin) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[L'HOM - MARTIN (Charles) - EBEL - BRISSAUD (Pierre) - MARTY (André-Edouard) - BENITO (Eduardo) - BARBIER (George)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14273
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (250 x 197) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de II ff. (faux-titre, titre du 1e semestre 1921) - IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de XVII à XX) - 32 pp. (paginées de 129 à 160) - VIII pp. (table des matières et des gravures hors-texte du 1e semestre 1921) - 8 planches hors-texte. Joint : un petit dépliant 4 pp "Pour relier la Gazette du Bon Ton".Très bel exemplaire.
8 planches hors texte (pl. 33 à 40), coloriées au pochoir, de L'Hom - André-Edouard Marty - Ebel - George Barbier - Bénito - Pierre Brissaud (2) pour des créations de Camille Roger, Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin.Articles illustrés en couleurs: - Avenue du Bois (texte de Marcel Astruc, dessins de Chas Laborde) - Guide de toutes es villes d'eaux (Hamilton, Pierre Brissaud) - A l'ombre des communiantes en fleurs (Nicolas Bonnechose, André Marty) - L'Amour à Torquate (Pierre Mac Orlan, Charles Martin) - Chapeaux à transformations (Célio, Llano Florès) - Esquisse sur des étoffes de mousseline, foulard et crêpe (De Vaudreuil, Mourgue) - Tortues (Georges-Armand Masson, Charles Martin) - Des Roses (Marcel Duminy, M.-M. Barratin) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[ZENKER - CHAS LABORDE - FLOREZ (Llano) - BARBIER (George) - MOURGUE (Pierre) - MARTY (André-Edouard) - BRISSAUD (Pierre)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14276
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (250 x 197) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de XXXIII à XXXVI) - 32 pp. (paginées de 265 à 296) - 8 planches hors-texte. Dos sensiblement insolé, très bel exemplaire, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 65 à 72), coloriées au pochoir, de Zenker - Chas Laborde - Llano Florez - George Barbier - Pierre Mourgue - André-Edouard Marty (2) - Pierre Brissaud pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin.Articles illustrés en couleurs: - Reflets (texte de Gérad Bauër, dessins de Roger Chastel) - Cloquelle et Cloky, ou le voyage en Chine (Georges-Armand Masson, Bénito) - Doléances d'un Amour de petit chien, touchant le déconcertante variété des bas de jupes de sa maîtresse (Vaudreuil, Zyg-Brunner) - Du Cabaret de la Courtille au bar de la Dernière Chance (Pierre Mac Orlan, Chas Laborde) - XVIIe siècle (Robert Burnand, André Marty) - Vertumne et Pomone, ou l'Amour au Latium mille ans avant J.-C. (Marcel Astruc, Charles Martin) - Armures (Caylus, Mourgue) - Les robes tatouées (Trivulce, Marthe Romme) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[WOODRUFF - MOURGUE - BRISSAUD (Pierre) - MARTY (André-Edouard) - BARBIER (George) - DRIAN] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14271
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (263 x 203) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de IX à XII) - 32 pp. (paginées de 65 à 96) - 8 planches hors-texte - cahier renfermant 4 pl. de croquis de Woodruff numérotées de IX à XII, avec explication des planches du numéro en dernière page.Très bel exemplaire, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 17 à 24), coloriées au pochoir, de Woodruff - Pierre Mourgue - Pierre Brissaud (2) - André-Edouard Marty - George Barbier et Drian, pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin + 4 planches de croquis par Woodruff sous cahier titré "Les Modes de l'An de Grâce Mil Neuf Cent Vingt Un d'après les modèles de Beer, Doeuillet, Lanvin, Poiret, Worth et par Woodruff". Articles illustrés en couleurs: - "Jardins", texte de Georges-Armand Masson, dessins de Robert Bonfils - "Le blanc et le noir", Célio, Marty - "La véritable légende du macramé", Vaudreuil, L'Hom - "L'invitation à l'Espagne", Edmond Jaloux, Jacques Brissaud - "Le Directoire à toutes les heures du jour", Henriot, Mourgue - "Lingeries", Nicolas Bonnechose, Norac - "La barbe à travers les siècles", Capitaine George Cecil, Martin - "La mode est un songe", Marcel Astruc, Grangier. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [...] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[L'HOM - LEROY (Maurice) - SIMEON - DRIAN - MARTIN (Charles) - MARTY (André-Edouard) - BRISSAUD (Pierre) - IACOVLEFF (Alexandre) - RUHLMANN (Jacques-Emile)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14269
(1920)
1920 P., aux éditions Lucien Vogel, 1920, 1 vol. in-8° (257 x 200) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de X pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de LXXI à LXXX) - 32 pp. (paginées de 261 à 292) - 8 planches hors-texte - cahier renfermant 4 pl. de croquis de Ruhlmann avec explication des planches du numéro en dernière page. Dos très légèrement insolé avec petite déchirure de surface sans manque en coiffe supérieure, mouillure en bas de la page 285, très bel exemplaire par ailleurs, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 64 à 71), coloriées au pochoir, de L'Hom, Maurice Leroy, Siméon, Drian, Charles Martin, André-Edouard Marty, Pierre Brissaud et Alexandre Iacovleff, pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin + 4 planches de croquis par Jacques-Emile Ruhlmann sous cahier titré "Une salle de bains et deux pages de croquis par Ruhlmann". Articles illustrés en couleurs: - Pronostics (texte de Jean-Louis Vaudoyer, dessins de Mario Simon) - Plumages (Nicolas Bonnechose, Benito) - Géographie vestimentaire (Georges-Armand Masson, L'Hom) - Versailles qui dort (Marcel Duminy, Laboureur) - En partie double (Hervé Lauwick, Zyg-Brunner) - La moderne Héloïse (Gérard Bauër, Marcelle Pichon) - De quelques attributs masculins (Roger et Bernard Boutet de Monvel) - A propos de bottes... et de gants... (Louis Léon-Martin) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [...] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[BONFILS (Robert) - SIMEON - LEPAPE (Georges) - MOURGUE (Pierre) - MARTY (André-Edouard) - BRISSAUD (Pierre) - BARBIER (George)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14277
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (250 x 197) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de II ff. (faux-titre, titre du 2e semestre 1921) - IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de XXXVII à XL) - 28 pp. (paginées de 297 à 324) - 8 planches hors-texte.ATTENTION : Numéro bien complet des 8 planches coloriées au pochoir mais Il manque les 4 dernières pages (325 à 328), contenant : La mode et le bon ton (Jeanne Ramon-Fernandez) - Explication des planches ; ainsi que les 8 planches de croquis en couleurs sous cahier intitulé "Pour la Riviéra robes garnies de fleurs naturelles, dans la mesure où l'on en a et où l'on ne préfère pas d'employer, moins coûteuses, les fleurs artificielles contenant huit croquis de robes parées et décorées avec des fleurs".Dos très légèrement insolé, quelques taches sur les plats, bel exemplaire par ailleurs.
8 planches hors texte (pl. 73 à 80), coloriées au pochoir, de Robert Bonfils - Siméon - Georges Lepape - Pierre Mourgue - André-Edouard Marty (2) - Pierre Brissaud - George Barbier pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin.Articles illustrés en couleurs: - Promenades et paysages romantiques (texte de Marcel Astruc, dessins de Charles Martin) - Petit panorama (Célio, Pierre Mourgue) - Armorial des écrivains français (Jean de Bonnefon, Gaston Jouvert de Bussy) - Souliers (J.R.F., Grangier) - Vingt ans après (Gérard Bauër, Roger Chastel) - Babys à la mode (Nicolas Bonnechose, M.-M. Barratin) - Qu'est-ce qu'Amour (Georges Cécil, Charles Martin). "La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[Dirigée par ] VOGEL Lucien BARBIER George & DUFY Raoul & MARTY André-Edouard & LABOUREUR Jean-Emile...
Reference : 84740
(1912)
Émile Lévy, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Paris 1912-1915[puis] 1920-1925, 20,5x25cm pour les volumes reliés & 20,5x26cm pour les volumes en feuilles, 15 fascicules reliés en 3 volumes puis 55 fascicules en feuilles.
Exceptionnelle édition originale complète des 70fascicules parus en 69 livraisons de cette revue mythique. Notre exemplaire, plus que complet, est enrichi de six estampes non répertoriées dans Colas, soit 727 planches hors-texte. Pour les premiers numéros, reliures en demi chagrin maroquiné rouge à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets noirs et de fleurons typographiques dorés, quelques traces de frottements sur certains nerfs, encadrement de filets dorés sur les plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, coins émoussés, têtes dorées ; les numéros suivants sont présentés en feuilles tel que paru à partir du numéro 7 de l'année 1914, l'ensemble préservés dans des étuis en plein cartonnage bordeaux. Exceptionnelle collection complète de ce « recueil très rare, le plus important et le plus intéressant pour les modes contemporaines »(Carteret). Commencée en novembre 1912 sous la direction de Lucien Vogel, laGazette du Bon Tonparut jusqu'en décembre 1925, avec une interruption due à la Grande Guerre. Elle reste le témoin principal de l'Art de vivre et du goût français pendant les années folles. Notre ensemble est complet des 721 planches décrites dans Colas, plus 6 planches inédites et non numérotées, soit 544 planches simples, 148 croquis, 17 planches doubles, 1 planche triple, 17 planches non numérotées (Colas n'en mentionne que 11) et de nombreux bois en couleurs dans le texte. Les plus fameux illustrateurs ont collaboré à la revue :George Barbier, Raoul Dufy, Pierre Brissaud, André Édouard Marty, Umberto Brunelleschi, Jean-Émile Laboureur, etc. Carteret IV, 180. --Colas, n° 1202. Collation : - 70 fascicules en 69 livraisons, en 12 tomes, sur 7 années - 3 livres reliés (tome 1 de l'année 1 / tome 2 de l'année 1 / tome 1 de l'année 2) - Total de 727 planches H.T. (721 décomptées dans le Colas), dont 148 croquis, 17 planches sur double ff, 1 planche sur triple ff, 17 planches non numérotées - Première année (nov. 1912 - oct. 1913) : 2 tomes en 12 fascicules, 120 planches H.T. - Seconde année (jan. 1914 - été 1915) : 2 tomes en 9 fascicules, 79 planches H.T. - Troisième année (jan. 1920 - déc. 1920) : 2 tomes en 10 fascicules, 132 planches H.T. - Quatrième année (jan. 1921 - déc. 1921) : 2 tomes en 10 fascicules, 100 planches H.T - Cinquième année (fév. 1922 - déc. 1922) : 2 tomes en 10 fascicules, 157 planches H.T. - Sixième année (juin 1923 - juin 1924) : 1 tome en 10 fascicules, 59 planches - Septième année (juillet 1924 - déc. 1925) : 1 tome en 9 fascicules, 80 planches H.T. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
COLLECTIF BARBIER George & MARTY André-Edouard & BRUNELLESCHI Umberto & BENITO Edouard Garcia
Reference : 86043
(1922)
Pierre Laffitte, Paris 1922, 17,5x21cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale abondamment illustrée de quatre gravures en couleur et d'abondantes vignettes et illustrations de mode en noir et blanc. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage souple recouvert de tissus à motifs fleuris dans le style Art Déco. Cartonnage uniformément passé. Légères éraflures sur le dos. Ce charmant ouvrage comprend quatre planches en couleur hors-texte, des plus grands illustrateurs de mode du temps : - La mode en 1921 chez Jeanne Lanvin, par André-Edouard Marty - La mode de 1921 chez Worth, par George Barbier - Les beaux tissus en 1922, charmeuse peplum et sultana chez Bianchini Ferier, par Umberto Brunelleschi - La mode en 1921, fourrures Max, place de la Bourse, Paris, par Eduardo Garcia Bénito. Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi, par une lectrice assidue qui a rempli toutes les pages d'agenda et d'album, de plusieurs mosaïques de photographies, de notes d'activités et de mentions de ses toilettes journalière. Délicats et précieux témoins du quotidien d'une citadine durant les années folles où soufflait un précieux vent d'émancipation féminine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 Affichette lithographiée signée A.-E. MARTY dans la planche, Paris, Mourlot, (1950), 59 x 40 cm.
Une ligne noire horizontale coupe l'affiche en deux parties. La partie haute montre une scène (de théâtre de marionnettes) où évolue un petit colporteur, une canne à pommeau dans la main droite, l'autre sur l'épaule gauche avec un baluchon accroché dessus. La partie basse reçoit le texte "Marionnette à la Française de Gaston Baty". André-Edouard MARTY représente une marionnette habillée aux couleurs tricolores : redingote bleue, gilet rouge, col à jabot blanc, chapeau haut de forme noir garni d'un ruban tricolore. Jean-Baptiste Marie Baty (1885-1952) lança, après la seconde guerre mondiale, un projet de marionnettes à "la française" et crée la Comédie de Provence en 1952, centre dramatique du Sud-est. ("Baty, Gaston" Encyclopédie microsoft Ecarta en ligne 2008).
Paris EDITION D'ART H. PIAZZA 1951 1 Paris, Edition d'Art H. Piazza, 1951, in-8, broché sous couverture illustrée et étui ivoire moiré,302 pages.
Tirage limité à 1500 exemplaires, exemplaire sur vélin des papeteries Muller. Ce bel ouvrage contient 26 illustrations in-texte en couleurs de A.E. Marty. "Les très nombreux livres qu'il a illustrés ont conquis les amateurs par la grâce de ses personnages et du décor qui les entoure" (Benezit, VII, 228). "Finesse et délicatesse, dans la pensée et dans l'exécution sont les réelles qualités qui ont placé André Marty au rang des meilleurs illustrateurs. Il collabora à Coemedia illustré, fit des décors pour le Théâtre des Arts." (Dictionnaire des Artistes Contemporains, Edouard-Joseph, II, 458). Petites usures et marques.
Paris HACHETTE 1952 1 Imagée par A.-E. Marty et racontée par Paul de Pitray. Paris, Hachette, 1938, in-4, broché, couverture illustrée en couleurs représentant l'Annonciation, sous sa jaquette illustrée, 32 pages.
26 compositions en couleurs d'André-Edouard Marty (Paris 1882 - 1974 Limeil) dont un hors-texte à double page de la Nativité, nuit de Noël et les couvertures. Ouvrage à succès, édité en 1938, 1943 et 1952, d'Adam et Eve à la Crucifixion. Imprimatur de l'Archevêché de Paris. Usures à la couverture, infimes taches et marques. Rarissime jaquette.
[Editions Monceau] - BALZAC, Honoré de ; [ MARTY, André Edouard ]
Reference : 65848
(1947)
Illustrations de A.E. Marty, tirage limité à 250 exemplaires sur vélin du marais à la forme (n° 89), 2 vol. in-8 en feuillets sous couverture rempliée, chemise cartonnée et étui commun, Editions Monceau, Paris, 1947, 199 et 175 pp.
Très belles illustrations du grand illustrateur et affichiste de la période Art déco, André Edouard Marty (1882-1974). Bon état (usures à l'étui, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde).
Paris, L'Edition d'art H. Piazza, (1951). Un fort vol. au format in-4 (267 x 193 mm) de 298 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés et étui-chemise de pleine suédine crème, dos lisse orné d'une pièce de titre cerise, titre doré, doubles filets dorés.
Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin des Papeteries de Muller. L'ouvrage s'agrémente - ici en premier tirage - de délicieuses compositions en couleurs d'André-Edouard Marty ''dont les très nombreux livres qu'il illustra ont su conquérir les amateurs, par la grâce de ses personnages ainsi que du décor qui les entoure''. (in Bénézit). ''Il étudia chez Cormon puis collabora à diverses revues illustrées. Il fit des dessins et des phases d'animation pour Callisto, qui lui valut le prix Emile Cohl. Depuis les scènes mythologiques et les Saintes Ecritures, jusqu'à l'époque de nos grand'mères et de nos plus modernes compagnes, la forme humaine épurée, stylisée, variée selon les temps, est présentée par Marty dans toutes les grâces d'une élégance raffinée''. (in Osterwalder). ''Des secrets de famille, des roturiers, des piqueurs, des profils psychologiques variés. Jean de La Varende évoque ici une époque révolue, non dépourvue d’intérêt sociologique et qu’il a su dépeindre avec justesse et tendresse.'' Brécourt, Bibliographie de Jean de La Varende, 293 - Bénézit VI, Dictionnaire des peintres, p. 228 - 5.000 dessinateurs de presse, p. 547 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 670. Etui constellé de rousseurs ; bien moins prononcées sur la chemise. Exemplaire quant à lui parfaitement conservé. Et en partie non coupé.
Lucien Vogel éditeur, Paris Mars 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Avril 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en haut à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1914, 36,5x24cm, une feuille.
Estampe double originale en couleur rehaussée au palladium, tirée sur papier vergé, signée en haut à gauche de la planche. La planche est très légèrement abîmée au niveau de la pliure centrale. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris Janvier 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur rehaussée au palladium, tirée sur papier vergé, signée en haut à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en haut à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -