Précieux exemplaire conservé dans une somptueuse reliure réalisée à l’époque par Robert Bonfils. Plaisir du bibliophile, Paris 1931. In-16, 120 pp., (1) p., (1) f. Box chocolat orné sur les plats d’un motif de carrés mosaïqués en creux de teintes blanche, citron et rouge, bande de box vert horizontale dans laquelle le nom de l’auteur a été frappé en or, dos lisse muet, plat inférieur portant le même décor que le plat supérieur hormis la bande verte horizontale qui comporte le titre de l’ouvrage, gardes de papier imitant un tronc d’arbre, témoins, couvertures et dos conservés. Reliure signée de Robert Bonfils. 157 x 118 mm.
Edition originale imprimée à 600 exemplaires numérotés sur papier vergé chamois. Premier ouvrage composé en caractères Europe demi-gras, de la Fonderie Deberny et Peignot. Le présent exemplaire porte le n°145. Roger Martin du Gard est un écrivain français né le 23 mars 1881 à Neuilly-sur-Seine, mort le 22 août 1958 à Sérigny, près de Bellême (Orne). Il a été le lauréat du prix Nobel de littérature de 1937. Ecrit en 1931, ce scénario raconte le récit d'oncle Léandro à Martin du Gard. Fin des années 1920. A bord d'un paquebot qui le ramène en France, Roger Martin du Gard recueille les confidences de son ami Léandro Barbazano, libraire en Afrique du Nord : celui-ci lui fait le récit d'un amour, dans sa jeunesse et des incidences de cet épisode sur sa vie. Précieux exemplaire conservé dans une somptueuse reliure réalisée à l’époque par Robert Bonfils en box chocolat mosaïqué de box vert, rouge et citron avec les couvertures conservées. Robert Bonfils, né le 15 octobre 1886 à Paris et mort dans la même ville le 1er novembre 1971, est un illustrateur, peintre, graveur, lithographe et relieur français de style Art déco. En 1903, il est élève à l'École Germain Pilon, en 1905 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et de 1906 à 1909 à celle des Beaux-Arts. En 1909, il a exposé au Salon d'Automne et en 1912 à celui des Artistes Décorateurs; en 1914 à Bruxelles (peintures décoratives et objets d'art), puis aux Tuileries et dans la plupart des grandes expositions de peinture ou d'art graphique en France et à l'Étranger. Il a été l’un des organisateurs de l'Exposition Internationale de 1925, a participé à 9 classes et dessiné l'affiche; il a pris également une part importante à celle de 37. Membre fondateur de la Société de la Reliure Originale, il a exposé en 47 et 53 à la Bibliothèque Nationale et en 49 à Lyon. Il a exécuté dès 1913 des décors de théâtre, à partir de 1915 des modèles de tissus imprimés ou façonnés pour Bianchini; en 1918 des cartons de tapisserie. Robert Bonfils a des œuvres, peintures et reliures, dans de nombreuses collections publiques et privées à Paris, en Province et à l'Étranger. Chevalier de la Légion d'honneur en 26, il est Officier depuis 1938.
Edition originale et premier tirage de cet extraordinaire ensemble baroque de style Rocaille riche de 84 estampes en superbes coloris d’époque. A. V. (Augustae Vindelicorum) = Augsbourg, sd, vers 1730.84 estampes en coloris d’époque reliées en 2 volumes in-folio : I/ 40 planches découpées et collées sur un papier très épais ; II/ 44 planches, qq ptes. taches et pliures marginales, restauration dans le coin inf. d’une planche avec atteinte à la légende. Demi-maroquin havane à coins, tranches rouges. Reliure postérieure.385 x 290 mm.Dimensions des gravures : 310 à 375 mm de hauteur sur 207 à 245 mm de largeur.
Edition originale et premier tirage de cet extraordinaire ensemble baroque de style Rocaille riche de 84 estampes en superbes coloris d’époque représentant des hommes et des femmes habillés avec les ustensiles de leur profession. Ces travestis étaient destinés à des ballets. Les gravures sont signées de A. Degmeier, P. F. Engelbrecht, C. F. Hörmann, Kösler, J. F. Schmit, J. Stelzer.Martin Engelbrecht graveur, né à Augsbourg en 1684, mort dans la même ville en 1756 est le frère de Christian Engelbrecht. Il illustra comme lui de nombreuses œuvres. On cite parmi celles-ci : La guerre de succession espagnole, et Les Architectes princiers, de P. Decker. Il exécuta également 92 vues de Venise et 192 gravures rocaille illustrant des hommes et des femmes habillés avec les outils de leur profession. Cette suite célèbre créée il y a près de trois siècles, déjà fort rare à l’origine en coloris de l’époque, se raréfia considérablement au cours des siècles suivants devant l’engouement pour cette œuvre d’exception qui rappelait les métiers de Larmessin réalisés peu auparavant. Depuis le XIXe siècle, les amateurs ont dû s’habituer à collectionner ces estampes à l’unité et à les faire encadrer. Même réduites à l’unité, elles tendent à disparaître des marchés. Présenter un tel ensemble de 84 estampes en coloris d’époque et en ce début XXIe siècle est un bonheur bibliophilique.17,18, 21, 22, 30, 41, 42, 45, 46, 57-59, 61,69, 73,74, 79,80, 101, 102, 137, 138, 157-164, 175, 176, 180-184 u, 187-189, sowie im Album montiert 13, 25, 26, 31-34, 43, 44, 47, 48, 51, 52, 55, 56, 77, 78, 83-88, 97, 98, 109, 110, 123, 124, 129, 130, 141-148, 151, 152, 155, 156 u. 1 unn. Les costumes représentent un Brossetier, une Tourneuse, une Cordonnière, une Faiseuse de peignes, une Relieuse de livres, un Serrurier, l’Horlogère, le Boucher, un Sculpteur, un Cartier, une Vendeuse d’images, un Joaillier, un Faiseur de chandelles, une Lutière, la Femme d’un Tapissier, une Femme de Maçon, un Cartier, etc.Au XVIIIe siècle est qualifié de baroque un style artistique contraire aux règles classiques et jugé extravagant, voire de mauvais goût. Il faudra attendre la fin de l’emprise du classicisme, en art comme en littérature, pour que « baroque » perde son sens péjoratif et que soit reconnue sa contribution positive et originale dans tous les domaines de l’art, l’architecture, la sculpture, la peinture, ainsi que la musique et la littérature.Dans les arts plastiques, la baroque propose un style à la fois très structuré, qui joue abondamment de la symétrie, et très dynamique : il insère ses formes dans un puissant mouvement de volutes et de spirales : par ses effets dramatiques, sa recherche du spectaculaire, il vise à susciter l’émotion. Les caractéristiques qui le définissent trouvent sinon leur justification du moins nombre d’éléments d’explication dans le contexte politique, culturel et religieux bien particulier qui l’a vu naître. Un contexte historique qui permet également de comprendre comment et où ce style s’est répandu.C’est dans les pays catholiques que l’art baroque s’est le mieux développé, surtout dans les dernières années de la Contre-réforme, aux environs de 1630. Pour s’opposer à la progression du protestantisme, l’Eglise romaine, après le concile de Trente (qui s’achève en 1563) réaffirme ses doctrines traditionnelles et s’engage dans une intense activité missionnaire. On peut considérer les styles Rococo et Rocaille comme deux manifestations tardives du baroque, mais bien distinctes entre elles et pas forcément concomitantes. Ainsi la rocaille concerne la France et une mode très particulière qui régna surtout dans les arts décoratifs de la première moitié du XVIIIe siècle avec un apogée entre 1720 et 1740 : le rococo constitue l’épanouissement tardif – entre 1720 et 1780 -, principalement en France et en Allemagne, d’un style de construction et de décor qui dérive manifestement du baroque italien, mais reçoit aussi des apports français et notamment rocaille.Précieux et remarquable ensemble conservé dans son coloris d’atelier.
Chacun des volumes s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Desenne et Ashby dans la plaque. Paris, chez Treuttel et Würtz, 1826. 4 tomes en 4 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, xx pp., 404 pp.; II/ 1 frontispice, (4) pp., 422 pp., (1) f.; III/ 1 frontispice gravé, (2) ff., 439 pp.; IV/ 1 frontispice, (2) ff., 536 pp. Quelques rousseurs éparses plus marquées en début et fin de volumes. Demi-veau blond à coins, dos à nerfs ornés à la grotesque, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et noir, tête dorée, non rognés. Reliure signée Petit succ. de Simier. 217 x 133 mm.
«Une chose très remarquable sur ce Roman, c'est qu'il a été traduit et imprimé dans plusieurs langues, mais qu'il n'avait jusqu'alors jamais été publié dans sa langue originale». Vicaire, VI, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 1180. Le Roman de Renart est un poème allégorique et satirique fort célèbre au Moyen âge. Les héros en sont Renart ou Goupil (le renard) et Isengrin ou Ysengrin (le loup), en qui se personnifient la ruse et la force. Autour d'eux se meut tout un monde, qui est l'image du monde féodal avec sa hiérarchie, ses castes, ses préjugés, ses mœurs et ses lois. A bibliophile and conservateur at the Bibliothèque royale, D.- M. Méon (1749-1829) had already published editions of a number of the great texts of medieval French literature, including the Roman de la Rose (1814). The Roman de Renart is the French version of a widespread medieval cycle of stories originating in Lorraine and known in English as Reynard the Fox. The earliest treatments in French are attributed to Pierre de Saint-Cloud in the late 12th century. Dominique Martin Méon, né le 1er septembre 1748 à Saint-Nicolas-de-Port et mort à Paris le 5 mai 1829, est un bibliothécaire, un bibliophile, un romaniste et médiéviste français.Il travaille au ministère de la guerre, dans les services de fourniture aux armées, pendant la Révolution française ; il perd cet emploi à la fin de 1799; à la fin de l'année 1803, il vend la collection remarquable de livres qu'il avait constituée. De 1807 à 1826, il est conservateur adjoint au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale à Paris ; il y organise vers 1820 le fonds dit « Supplément latin » qui regroupe les manuscrits en latin acquis à partir de 1744.Il est l'éditeur scientifique de textes français du Moyen Âge. Il est particulièrement connu pour sa contribution philologique à l'édition en 1824 du manuscrit français n° 1116 de la Bibliothèque nationale de France, dit "F", du Livre de Marco Polo, publication de grande importance historique, car c'était la première édition d'un manuscrit du célèbre récit de Marco Polo. Chacun des volumes s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Desenne et Ashby dans la plaque. Précieux exemplaire de la première impression en français de ce célèbre poème du Moyen-âge.
Bel exemplaire en reliure de l’époque provenant de la bibliothèque Philippe André de Raisme (1695-1750). Amsterdam, Estienne Roger, [1700]. In-12 de 341 pp. dont 18 planches à pleine page, (15) ff. de table. Veau havane moucheté, dos à nerfs orné. Reliure de l’époque. 153 x 90 mm.
Edition originale rarissime ornée d’un frontispice et 17 planches gravées en taille‑douce à pleine page (costumes, habitants, scènes de chasse et de pêche). « Figures hors texte en taille-douce : indigènes, animaux, etc. » (Chadenat, 1645. Pierre-Martin de La Martinière, médecin alchimiste, après avoir été médecin du roi de France, devint le chirurgien de Frédéric III du Danemark. C’est ainsi qu’il participa aux expéditions de la Compagnie du Nord danoise. In 1670 (this date is controversial (see « Controversy over the date of La Martinière's journey to the north », below), La Martinière happened to be in Copenhagen at the time when the Danish Northern Trading Company, after having been granted franchise by Frederick III of Denmark, was to undertake an expedition to the northern realms with the objective of ascertaining the type of trade that could be maintained with the indigenous populations of the north. The king had for this reason equipped a fleet of three trading vessels belonging to the company. La Martinière, with the assistance of one of his friends, was enlisted as surgeon on board one of those ships and thus had the opportunity to wander through the coasts of Norway, Lapland, northern Russia, Novaya Zemlya, Greenland and Iceland for a period of five months. An account of the expedition was later published by him in 1671 in Paris. It is the first published travel report written by a Frenchman describing the Arctic coasts of Europe. Although his career is to some extent known, the same is not true as regards his private life. Concerning it, very few information is available. It seems that he married two times. La Martinière died towards 1676 according to some sources, aged 42. According to other sources, however, he died much later in 1690. No consensus exists concerning the date of La Martinière's journey to the north. While some sources place his journey in the year of 1670, it is a common practice to assign 1653 instead of 1670 as its date. Väinö Tanner even writes that the travel took place in 1647. The date 1647 is undoubtedly fallacious since it is clearly implied in the account of La Martinière's voyage that the travel did not occur prior to 1653 (see pp. 1–2 of the third edition of La Martinière's travel account). The following arguments have been set forth to prove the dates 1647 and 1653 erroneous and the date 1670 veracious: « – In the introduction to the account, the years 1647 and 1653 are mentioned when referring to the years that the trading company received its royal franchises. This does not tell when the journey occurred. Commentators have, in other words, confused the date of La Martinière’s voyage with other dates mentioned in his book. – It is explicitly stated in the English edition that the journey lasted from April to September 1670. However, the date obviously has been added on by the English publisher. – We are reminded several times in the English edition that La Martinière undertook his journey in 1670. – In the French edition, the author points to the winter of early 1670 when French doctors thought that the plague infected people because of extreme cold weather. So the book must have been written after 1670. – Also in the French edition, La Martinière tells how he gave a book which he had written on medical science to a person whom he had met in Norway. This book, Le Prince des Operateurs, was published in France in 1668. – La Martinière was an experienced discoverer long before setting off on his northern trek. He had also written books about various diseases as a result of his long medical practice. It is improbable that a young man of 19 years, as he would have been in 1653, could have found enough time for this. » Bel exemplaire relié en veau de l’époque provenant de la bibliothèque Philippe André de Raisme (1695-1750).
1934 MARTIN GastonNEGRIERS ET BOIS D'EBENEGrenoble Arthaud Coll Arc-en-ciel 1934 Un volume in-8 broché 116 pp Avec 7 planches hors-texte dont une doubleTRES BON ETAT
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D. TEMPLE, CH. ARNSPERGER, D. DE BECHILLON, A. CAILLE, J.T. GODBOUT, P. MARTIN, I.R. SCHIMMEL.
Reference : 1782
Paris l'Harmattan Date de publication : 1 janvier 1998 - format : 15,5 x 24 cm 144 pages LR24
Très bon état Envoi en Mondial Relay pour la France Métropolitaine, l'Allemagne, l'Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et PortugalPour l'étranger, envoi en tarif "livres et brochures" pour les commandes inférieures à 50 , au dessus en colissimo international.
Précieux et élégant exemplaire conservé dans son maroquin fleurdelysé de l’époque, de provenance royale, entré dans la bibliothèque « Joannis Francisci Chaussat » avec ex-libris armorié et « Maria Catharina de Pradon ». Au Palais, (Paris), Chez A. Soubron, 1681. In-12 de (16), 412 p., 103 figures à pleine page comprises dans la pagination, nombreuses lettrines, bandeaux et fleurons typographiques. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, grande fleur de lys dorée aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure à destination royale de l’époque. 158 x 90 mm.
« Les 103 gravures font tout le prix de cet ouvrage » (Michaud). Première édition in-12 parue après l’in-folio de 1646. Ouvrage de luxe, volume d’apparat déguisé en promenade de méditation morale, ce défilé d’images, de citations et de commentaires chargés d’édifier l’âme et de la guider aux carrefours de sa destinée humaine ajoute sa pierre à la muraille que la France de la raison lucide et de la monarchie solaire dresse contre les ténèbres de la mélancolie enveloppant l’Europe baroque de son manteau ombreux. Entre les lumineux Principes de la philosophie de Descartes (1644-1647) et le sombre Paradis Perdu de Milton (1667), La Doctrine des mœurs (1646) illustre de ses images pondérées, ordonnées et architecturées la réaction française à l’angoisse d’un monde qui va sortir pantelant de la guerre de Trente ans en 1648. Ce livre de commande s'inscrit naturellement dans l'univers littéraire de Gomberville, même si sa genèse atteste l'existence de calculs éditoriaux et d'enjeux courtisans. Le travail de lecture réalisé à partir des gravures et des textes recueillis par Van Veen témoigne en fait d'un projet de réorientation médité : destiné à un roi âgé de huit ans et adressé à la jeunesse, ce recueil illustré de morales témoigne d'une intention pédagogique et psychologique cohérente fondée en partie sur le charme et le pouvoir de la représentation figurée. Ces conclusions invitent à reconsidérer l'hypothèse naïve d'un beau livre illustré et à accréditer la thèse d'une école des images. A quatorze ans Gomberville fit paraître un volume de poésies, composé de cent dix quatrains dont le sujet annonce une maturité de jugement bien extraordinaire dans un enfant de cet âge. C’est le tableau du bonheur de la vieillesse opposé aux agitations de la jeunesse. Il composa ensuite des romans pleins de sentiments élevés et d’aventures imaginaires attribuées à des personnages réels. C’était le goût du siècle : et ceux de Gomberville eurent un succès tel, qu’à la formation de l’Académie, le cardinal de Richelieu l’en désigna un des premiers membres. La richesse de son univers imaginaire et sa conception d’un roman à grand spectacle sont aujourd’hui appréciées à leur juste valeur et ont entrainé largement la réhabilitation d’un romancier dont on mesure mieux les qualités et l’ambition. Précieux et élégant exemplaire conservé dans son maroquin fleurdelysé de l’époque, de provenance royale, entré dans la bibliothèque « Joannis Francisci Chaussat » avec ex-libris armorié et « Maria Catharina de Pradon ».
1996 Paris Pardès 1996 Un volume in°8 broché 224 pp
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1890 Paris A. Hennuyer Imprimeur-Editeur 1890 Un volume in°12 reliure éditeur pleine percaline bleue, titres dorés et décor en noir. 317 pp. Illustré de 20 gravures hors-texte de 2 vues panoramiques et de 5 cartes et plans coloriés
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1831 Paris Rousselon, Libraire 1831 Un volume in°8 demi reliure, dos à nerfs, titres et décors dorés 585 ppCharnières légèrement usées
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MAISON ST-MARTIN , "A ST-MARTIN", 33 boulevard St Martin, paris 1856
Reference : 22838
(1856)
Paris 1856 une carte de visite avec nom et adresse et la déclinaison de ce que la MAISON ST-MARTIN , "A ST-MARTIN", 33 boulevard St Martin, Paris vend et peut fabriquer, imprimée en noir sur papier bristol crème et orné d'une vignette représentant "Saint-Martin fendant son manteau pour le donner à un pauvre" au centre en noir, médaillon en haut à gauche avec le profil de napoléon III gravé en noir, noté Exposition Universelle Paris, médaillon en haut à droite (côté pile) gravé en noir noté : "Mention Honorable 1855", et illustré sur l'envers d'une gravure de la vitrine du magasin gravée en noir, format : 11,3 x 7,9 cm, sans date (1856 environ), OBERTHÜR Rennes, Maison à Paris Rue des Blancs Manteaux Editeur,
Bel Exemplaire..en trés bon état (very good condition). en trés bon état
P., Imprimerie Schneider et Bouillet, s.d. (1895), gr. in-8°, 404 pp, un portrait de Félix Faure héliogravé en frontispice, 2 autographes en fac-similé, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs guillochés soulignés à froid, titres, filets et fleurons dorés, frise dorée et à froid sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs (assez fortes par endroit), bon état. Très bien relié. Peu courant
Tome I (seul paru). Dans un autre ouvrage paru en 1905, l'auteur annonce comme étant “sous presse” le tome II : Trois ans de Présidence (1895 à 1898), mais il n'est jamais paru. — "La 5e Chambre du Tribunal civil avait à juger hier un petit procès fort amusant d'où il appert que, plus heureux que Louis XIV, M. Félix Faure a eu des historiens même avant d'être... Président. C'était la veille des dernières élections présidentielles de janvier 1895. Pendant qu'un peuple entier, debout, haletant, suivait une à une les péripéties de la course à l'Elysée où tantôt M. Charles Dupuy, tantôt M. Félix Faure tenaient la corde, deux hommes eurent une idée de génie : écrire d'avance les monographies des deux concurrents pour publier, le lendemain, celle de celui qui aurait décroché la timbale ! Ces deux hommes étaient l'un M. Martin-Ginouvier, secrétaire général du Crédit mutuel à prêts gratuits, et l'autre le docteur Genesteix, candidat lui-même aux dernières élections municipales du sixième arrondissement. Tous deux écrivirent donc à la fois une « Vie de M. Charles Dupuy, Président de la République » et une « Vie de M. Félix Faure, également Président de la République ». Et à ce moment, M. Félix Faure n'était encore rien. Le lendemain, on sait qu'il était tout. Aussi MM. Martin-Ginouvier et Genesteix s'empressèrent-ils, après l'élection, de déchirer la «Vie» du blackboulé et de porter chez l'éditeur la «Vie» de l'élu. La brochure fut appelée “Félix Faure devant l'histoire”, avec, pour sous-titre : “De son berceau à l'Elysée, 1841-1895”. Malheureusement, avant la publication, un dissentiment s'éleva entre les deux collaborateurs. Le docteur Genesteix accusa M. Martin-Ginouvier d'avoir fait, en cours d'impression, des retouches à la brochure, retouches personnelles et qu'il jugeait de fort mauvais goût. De quel droit M. Martin Ginouvier avait-il ajouté, par exemple, des phrases comme celles-ci ? “M. Brisson est la pintade du parti radical. ... M. Godefroy Cavaignac apparaît comme l'âne de Buridan des partis avancés.” Cela, au dire du docteur Genesteix, ne regardait en rien Félix Faure et cela pouvait compromettre la vente de l'ouvrage : il y aurait au moins deux acheteurs de moins, MM. Brisson et Godefroy Cavaignac..., sans compter leurs amis. Et le docteur demanda à son collaborateur de supprimer ses retouches. Celui-ci ayant refusé, la discussion tourna à l'aigre et l'on se sépara un peu froidement. La rupture éclata définitivement le soir du vendredi saint. M. Martin-Ginouvier faisait prendre l'air à son chien sur la place Saint-Germain-des-Prés, lorsqu'il crut apercevoir, sortant de l'église avec sa femme, le docteur Genesteix, président, comme on sait, du Comité socialiste du sixième arrondissement et, paraît-il, laïcisateur à outrance. Altercation très vive à la suite de laquelle M. Martin-Ginouvier publia seule la brochure présidentielle. D'où procès devant la 5e Chambre civile, où le docteur Genesteix reprochait hier à M. Martin-Ginouvier de lui avoir enlevé sa part de collaboration et surtout d'avoir supprimé sur la couverture le nom de Genesteix, qui y eût fait si bien. Et pour ce préjudice tant matériel que moral il lui demandait, par l'organe de Me Lemarinier, son avocat, 10,000 francs de dommages-intérêts. Après une très spirituelle plaidoirie de Me Deligand pour M. Martin-Ginouvier, le Tribunal a renvoyé les deux plaideurs dos à dos. Certes M. Martin-Ginouvier a eu tort de ne mettre que son nom sur le livre, au mépris des droits de son collaborateur mais, d'un autre côté, M. le docteur Genesteix n'a éprouvé aucun préjudice, puisque la fabrication de la monographie de Félix Faure (c'est dur à constater) s'est traduite par des pertes et non par des bénéfices, et puisque, en définitive, M. Martin-Ginouvier n'a pas eu plus que le docteur Genesteix le moindre bout de ruban que ces Mécènes eussent pu cependant attendre d'Auguste. Et c'est bien là le côté le plus triste de cet amusant procès : MM. Martin-Ginouvier et Genesteix, oubliés à l'Officiel, en ont été pour leur frais avec leur littérature, et ils n'en ont pas moins été condamnés hier chacun à la moitié des dépens du procès. M. Félix Faure, au nom de son Histoire, leur devrait bien un décret spécial les graciant tous deux de ces malencontreux dépens !" (Le Figaro, 13 février 1897)
Knaur TB 2023 368 pages 12 7x18 9x3 1cm. 2023. pocket_book. 368 pages.
Etat correct
[Charles Martin] - LA FONTAINE, Jean de | MARTIN, Charles (illustrateur)
Reference : AMO-4515
(1930)
Librairie de France, 110, Boulevard Saint-Germain, Paris, 1930 2 volumes grands in-4 (28,5 x 13 cm) brochés de (6)-XXI-249-(6) et (6)-361-(1) et (17) pages d'introduction signée André Fontainas. Avec 64 illustrations hors-texte de Charles Martin dont 32 rehaussées en couleurs au pochoir à l'aquarelle, les 32 autres étant en noir. Les aquarelles originales de l'artiste ont été reproduites par la photogravure (non interprétées donc). Couvertures imprimées en brun et bleu à rabats. Le texte est imprimé en noir avec encadrements, ornements et décors imprimés en bleu ciel. Exemplaire encore protégé par son papier cristal d'origine et dans son emboîtage spécial en papier bleu titré imprimé. Partiellement non coupé (presque entièrement). Petites amorces de fente du papier au dos du premier volume, sans aucune gravité. Beau papier d'Arches fort resté bien blanc sans rousseurs. Le tirage a été de 3.000 exemplaires. Celui-ci est un des 350 exemplaires sur papier d'Arches. Il a été tiré 15 ex. sur Japon, 50 ex. sur Hollande, 350 ex. sur Arches, 1500 ex. sur vélin pur fil Lafuma et 1500 ex. sur vélin d'alfa Navarre. Notre exemplaire porte le numéro CCCXVII. Notre exemplaire contient livré à part la suite des 15 eaux-fortes libres tirées à très petit nombre. Elles sont tirées en noir sur papier d'Arches également. Notre exemplaire contient livré à part la suite complète des 64 hors-texte (32 coloriés et 32 en noir). Enfin, notre exemplaire contient livré à part 8 aquarelles originales ayant servies à l'impression de l'ouvrage (dont une seule est signée et est l'aquarelle définitive ayant servie au clichage pour l'impression) et une esquisse d'une illustration de la suite libre. Soit un total de 9 oeuvres originales de l'artiste présentes avec cet exemplaire.
Inutile de revenir sur le texte des Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, paru pour la première fois entre 1665 et 1671 (sans illustrations) et pour la première fois illustré en 1685. Aquarelle originale monogrammée Aquarelle originale signée (définitive) ayant servi au clichage De nombreux artistes ont illustré ces Contes et Nouvelles en vers, toujours lestes ou grivois, avec ou sans l'inspiration délibérément érotique que chacun a pu y mettre depuis la première édition illustrée de 1685. Aquarelle originale monogrammée Les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, inspirés de plusieurs œuvres françaises et italiennes des XVe et XVIe siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, le recueil anonyme des Cent Nouvelles Nouvelles et l'œuvre de Bonaventure Des Périers, sont mille fois plus réjouissant à lire que les célèbres Fables dont on a rebattu les oreilles de tout élève en devenir d'être un homme. Les Contes et Nouvelles avaient sans l'ombre d'un doute mille fois plus de raisons pour forger un homme près à affronter son destin croisant celui des dames. Chacun cherche son chat ... Aquarelle originale monogrammée Cette édition est à tort négligée des bibliophiles du fait d'un tirage trop important. Il faut rechercher comme ici les exemplaires de luxe. Aquarelle originale monogrammée Les aquarelles originales de Charles Martin sont très prisées des amateurs. Il fut un des grands illustrateurs de la période Art Déco. Charles Martin est né à Montpellier en 1884 et mort à Paris en 1934 à l'âge de 50 ans seulement. Sa production est très importante. Il a contribué à l'illustration de nombreuses revues d'art et de mode depuis 1912 (Gazette du Bon Ton, Femina, etc). La guerre où il sert comme simple soldat d'infanterie stoppe nette sa carrière mais il continue malgré tout à dessiner et à envoyer ses travaux à la presse, tant qu'il peut. Lors d’une permission, il montre son travail à Lucien Vogel, le créateur de la révolutionnaire Gazette du Bon Ton. Enthousiaste, l’éditeur lui propose d’en tirer un album. Sous les Pots de Fleurs (le terme désigne le casque Adrian qui équipe l’armée française) paraît le 1er décembre 1917. Comme un Laboureur ou un Chas Laborde, Martin refuse de se soumettre à la « culture de guerre ». On ne trouve chez lui aucune des outrances et conventions du dessin naturaliste et de son pseudo réalisme. Il revient de la guerre. Le style de Charles Martin, au trait délicat, excelle dans les techniques de l'eau-forte et du pochoir rehaussé d'un trait typographique. Influencé par le cubisme, son style devient épuré et se caractérise par un trait précis, efficace et joyeux. Il s'oriente rapidement vers le luxe et l'art décoratif. Il exerce son talent dans les domaines les plus variés : mode, flacons de parfumerie, meubles, papiers peints, affiches, etc. Charles Martin a illustré une vingtaine de livres dont les Contes et Nouvelles de La Fontaine que nous présentons ici. Nous soupçonnons par ailleurs Charles Martin d'avoir illustré un clandestin totalement érotique en 1926 dont le trait est vraiment typique de l'artiste (mais ...). Aquarelle originale monogrammée Exceptionnel exemplaire contenant 8 aquarelles originales abouties et 1 esquisse pour une composition libre, une suite libre de 15 eaux-fortes en noir et une suite complète des 64 compositions hors-texte (soit 143 estampes au total). Très bon exemplaire tel que paru.
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Paris chez Giguet et Micha 1804 - An XII 4 volumes in-8, demi-maroquin vert bouteille, plats entièrement recouverts d'une laque rouge foncé et ornés d'un personnage vêtu à l'antique, différent sur chaque plat, traité or et bronze dans un encadrement de deux filets dorés; dos finement recouverts d'or, laissant ressortir en réserve le titre de l'ouvrage, la tomaison, des filets et des arabesques; doublures et gardes de papier marbré, tranches lisses dorées (reliures au vernis Martin).Exceptionnel exemplaire de cette première traduction de l'Enéide par Jacques Delille, publiée en quatre volumes, chacun illustré d'un frontispice gravé sur acier par Pierre-Charles Baquoy, Jean Baptiste Simonet et Jean Louis Delignon d'après Jean-Michel Moreau. L'ouvrage a été relié selon la technique du vernis Martin avec un décor exécuté en partie à l'aide de gravures et les huit plats ont été illustrés d'une composition différente représentant un ou deux personnages antiques traités or et bronze et les dos de maroquin vert ont été recouverts d'or en laissant en réserve une très délicate ornementation. Les reliures au vernis Martin sont extrêmement rares. Très précieux exemplaire portant sur la première doublure l'étiquette du relieur donnant ces précisions: Brevet d'invention. Reliures au vernis sans odeur établies au Grand Châtelet, Quai de la Mégisserie, vis-à-vis le Quai aux Fleurs.Une étude publiée par la Bibliothèque nationale de France, révèle que Théodore-Pierre Bertin (1751-1819) est l'inventeur des reliures au vernis sans odeur, improprement appelé vernis Martin par référence au vernis mis au point à Paris en 1728 par les frères Martin pour imiter la laque orientale décorant les meubles et les objets d'art. Ce procédé fut utilisé jusqu'au XIXe siècle. Le secret des frères Martin consistait à coller des feuilles de papier, à les passer au four pour les durcir, à les peindre de toutes les couleurs, à les vernir à la résine copal et à les glacer à la gomme arabique.Théodore-Pierre Bertin fit breveter ses reliures en vernis Martin en mai 1811.Il semblerait que nos quatre reliures in-8 constituent l'ensemble le plus important parmi toutes les reliures au vernis Martin dépistées et qui sont très souvent d'un format plus petit. Exemplaire d'autant plus remarquable qu'il renferme l'édition originale de la traduction par Delille d'un des grands textes de la littérature.Des bibliothèques Serrigny (ex-libris) et René Descamps-Scrive (ex-libris).
HISTOIRES, COMPTINES, CHANSONS ET CIE Illustrations de Sylvie Albert, Christel Desmoinaux, Jochen Gerner, Martin Jarrie, Muriel Kerba, Jean-François Martin, Martin Matje, Christophe Merlin, Andrée Prigent et Danièle Schulthess.
Reference : 209259
(1996)
Couverture rigide. Cartonné. 137 pages. Couverture légèrement défraîchie.
Livre. Illustrations de Sylvie Albert, Christel Desmoinaux, Jochen Gerner, Martin Jarrie, Muriel Kerba, Jean-François Martin, Martin Matje, Christophe Merlin, Andrée Prigent et Danièle Schulthess. Editions Nathan, 1996.
Corrard Pierre Modes et manières d'aujourd'hui Plaque de graveur 1913 "EXCEPTIONNEL ET SANS ÉQUIVALENT ! ""Modes et manières d'aujourd'hui"" est la publication du meilleur de la mode du début du XXe siècle, par les artistes l'ayant faite, au plus haut de leur art. Le projet est porté par Pierre Corrard, écrivain et éditeur de grand talent. Afin d'accompagner la révolution artistique et vestimentaire des années folles, il publie, en 1912, une première chemise, avec des illustrations de Georges Lepape. Devant l'accueil fait à cette première publication, il décide, chaque année, de proposer une chemise identique, avec des auteurs et des artistes différents. Pour la deuxième année, il demande à Nozière et à Charles Martin. Nous proposons ici certaines des plaques de zinc ayant servi à imprimer les compositions de Charles Martin pour la chemise de 1913. Ces 3 plaques ont permis de reproduire 5 des 12 gravures réalisées par Charles Martin (2 présentent deux illustrations, et 1 en présente une seule), à savoir : une plaque pour les planches II (La Neige) et XI (Les Cerises), une pour les planches VIII (Les Lucioles) et IX (La Passerelle), et enfin une pour la planche X (L'Orage). La provenance de cet ensemble est exceptionnelle : il provient directement de la famille Corrard. Nous joignons à ces planches, qui plus est, un bon de commande à l'entête de ""Modes et manières d'aujourd'hui"", vierge, ainsi qu'une carte à l'entête des ""Collections Pierre Corrard"", vierge également. /////// EXCEPTIONAL AND ONE OF A KIND ! “Modes et manières d’aujourd’hui” showcased the best of early twentieth century fashion through artists at the height of their talent. This project was led by Pierre Corrard, author and publisher of great renown. In 1912, in order to promote the revolution of arts and fashion of the Jazz Age, he published a first portfolio containing illustrations by Georges Lepape. Following the enthusiastic reception of this first issue, he decided to release each year an identical portfolio featuring different authors and artists. For the second year, he asked Nozière and Charles Martin. We offer for sale three of the zinc plates used for the reproduction of the works of Charles Martin for the 1913 issue. These 3 plates have been used for the reproduction of 5 of the 12 engravings by Charles Martin (two of them have two distinct illustrations, the third one has one illustration only): one zinc plate for illustrations: II (La Neige / Snow) and XI (Les Cerises / The Cherries), one plate for illustrations: VIII (Les Lucioles / The Fireflies) and IX (La Passerelle / The Walkway), and one plate for the illustration X (L’Orage / The Storm). The provenance of these plates is itself exceptional, as they came to us directly from the Corrard Family. We add to this ensemble an order slip bearing the header of “Modes et manières d’aujourd’hui”, as well as a card with the “Collections Pierre Corrard” header, both blank. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
[Martin Van Maele] - [Martin VAN MAELE] [Charles BAUDELAIRE]
Reference : AMO-4501
(1917)
S.d. (1917) [pour l'éditeur J. Chevrel] 12 planches (frontispice et 11 planches) en deux états soit un ensemble de 24 planches. En feuilles. 29 x 20 ou 20,5 cm pour les feuilles 15 x 10 cm pour les cuivres (mesuré à la cuvette) - 12 planches tirées sur Japon avant la lettre avec remarque. Etat définitif. - 12 planches tirées sur Japon avant la lettre avec remarque. Etat non terminé, eau-forte pure. Le frontispice de l'état définitif est signé au crayon par l'artiste Martin Van Maele (en bas à droite). Chaque planche de l'état définitif est légendée au crayon en bas à droite. - 12 planches tirées sur vergé d'Arches avant la lettre (remarques grattées. Chaque planche, à l'exception du frontispice (ce qui est normal), est légendée à l'encre à la plume par l'artiste. Le tirage courant est sur vélin de Rives. Celui-ci, un des rares exemplaires sur Japon (quelques exemplaires seulement) avant la lettre, état définitif et eau-forte pure, avec remarque. Avec le rare tirage avant la lettre légendée sur Vergé d'Arches.
Cette suite a été faite pour compléter l'édition des Fleurs du Mal donnée par l'éditeur Chevrel en 1917. Les poèmes de Baudelaire illustrés sont les suivants : Litanies de Satan - Femmes damnées - La Beauté - Le Revenant - Un Fantôme - Les Bijoux - Le Léthé - Métamorphose du Vampire - Les deux Bonnes Soeurs - Le Vin de l'Assassin - Une Martyre. Martin Van Maele, alias Maurice François Alfred Martin (1863-1926) est l'un des illustrateurs emblématiques du premier quart du XXe siècle. On lui doit de nombreuses illustrations originales pour la littérature classique comme pour la littérature érotique. Sa carrière jusqu'en 1901 est mal connue. À partir de cette date, il débute en illustrant Les Premiers Hommes dans la Lune d'Herbert George Wells édités par Félix Juven. L'année suivante, Van Maele illustre quelques couvertures d'aventures de Sherlock Holmes publiées par le même éditeur. En 1901 également, il commence à travailler pour l'éditeur érotique Charles Carrington, illustrant des ouvrages sadomasochistes, mais aussi Anatole France et Apulée. Van Maele y publie également, en 1905, un ouvrage plus personnel, La Grande Danse macabre des vifs, quatre séries de dix dessins satiriques et humoristiques, dans lesquels la sexualité s'offre comme premier aperçu de la mort. Après l'expulsion de France de Carrington, en 1907, il travaille pour Jules Chevrel et illustre Choderlos de Laclos, Jules Michelet et Denis Diderot. De 1909 à 1919, Van Maele ne publie que cinq livres. À partir de 1920, il travaille avec Jean Fort et continue à illustrer des classiques de l'érotisme littéraire (l'Arétin, Paul Verlaine, Charles Sorel, etc.), en parallèle à des ouvrages de Pierre Mac Orlan, principalement sadomasochistes, mais laissant aussi place à des pratiques plus rarement évoquées en littérature, comme la klysmaphilie. En 1903, Van Maele s'installe à Varennes-Jarcy avec sa femme, sa mère et sa grand-mère. De 1904 à 1926, ils habitent une maison de la rue de Mandres. Il y meurt en 1926 alors qu'il achevait d'illustrer les Dialogues de l'Arétin. Référence : Luc Binet, Martin Van Maële ou le diable se cache dans les détails, éditions Humus, 2017, page 403 ; à propos de Martin Van Maele lire l'excellente étude publiée par Jean-Marc Barféty, Van Maele, in Une histoire familiale de Jean Genet (en ligne). Cette suite est rare et très recherchée sur papier vélin de Rives ; ce tirage de grand luxe sur papier Japon est pour ainsi dire devenu introuvable. Le tirage sur Arches est également très rare. Excellent état de l'ensemble et rarissime (double) tirage sur Japon complété par la rare suite sur vergé d'Arches avant la lettre. Puissante interprétation graphique des Fleurs du Mal, sublime évocation de l'Eros et Thanatos.
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Paris, Nouvelle Revue Française, 1913. In-4 (215 x 163 mm), 514 pp., 1 f. n. ch. Maroquin noir, dos à nerfs, auteur et titre dorés, coupes filetées, doublure de maroquin citron, gardes de soie moirée noire, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (P. L. Martin).
Édition originale. Elle est ornée en frontispice d’une photographie de L’Esclave enchaîné de Michel-Ange, symbolisant pour l'auteur "la vie de Barois, l’homme prisonnier des mythes et qui ne parvient pas à s’évader de ses liens". Un des 30 exemplaires sur vergé d’Arches, seul tirage de tête. Dans un projet de préface, Roger Martin du Gard décrivait ainsi son troisième roman: "L’auteur s’est efforcé de présenter, sous un jour impartial, la courbe psychologique d’une âme qui, façonnée par les croyances de son enfance, s’étant librement développée et dégagée de toute croyance, revient à la fin de sa vie aux espérances consolantes de sa jeunesse." C’est dans la forme que réside une grande part de l’originalité de Jean Barois: l’ouvrage est presque entièrement composé de scènes dialoguées, à la manière du découpage cinématographique. La mise en scène du procès de Zola – une des premières apparitions littéraires de l’affaire Dreyfus – enthousiasma André Gide et Jean Schlumberger. Présenté dans la Nouvelle Revue française en juillet 1913 et publié en décembre, le roman rencontra le succès et fit de Roger Martin du Gard un auteur de premier plan dans la galaxie Gallimard. Pierre-Lucien Martin (1913-1985) fut l’un des artisans les plus remarquables du XXe siècle. Formé à l’école Estienne, il a d’abord travaillé comme ouvrier dans plusieurs ateliers avant de s’installer à son compte après guerre. Ses pleines reliures furent vite remarquées pour leur qualité d’exécution et, encouragé par les bibliophiles, il se lança dans les décors modernes où s’exerça pleinement son talent. Il reçut en 1948 le Prix de la reliure originale. Deux ans après sa mort, la Bibliotheca Wittockiana lui consacra une grande exposition. Ex-libris de Marcel de Merre, un des grands noms de la bibliophilie belge (vente, 2007, n°381). Parfait exemplaire en maroquin doublé de Pierre-Lucien Martin. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes…, XIII, p. 196. «Histoire d’un livre : Jean Barois de Roger Martin du Gard» [en ligne sur: www.gallimard.fr]]. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, III, p. 779. Jean Toulet, «Pierre-Lucien Martin», Encyclopedia Universalis.
Se trouve pour les amateurs à Paris à l'enseigne du nombril de Vénus (1933). Un Album in-folio oblong (310 x 415 mm), en feuilles, chemise toilé à quadruple rabat. Très rare album commandé à Charles Martin par Marcel Valotaire, Jean Beauclair et Georges Cretté, composé d'un titre illustré et de 12 planches très libres, en couleurs et en noir, gravées à l’eau-forte au repérage par Charles Martin. Chaque planche est présentée dans une chemise légendée. Feuillet de justification en fin d'ouvrage. Celui-ci exemplaire J comprenant : La planche de titre en état définitif couleur, état en noir et état avant la lettre ; les 12 COMPOSITIONS LIBRES EN 4 ÉTATS : couleur, noir, eau-forte pure, état avec très importantes remarques. Cet exemplaire est accompagné de : 6 DESSINS ORIGINAUX AU CRAYONS DONT UN REHAUSSÉ DE COULEUR, 8 DESSINS DÉFINITIFS À L'ENCRE DE CHINE (PLUME) DONT UN ENTIÈREMENT AQUARELLÉ, tous au format 310 x 415 mm et un dépliant, et 4 rarissimes "kodatraces" gravés ayant servis au reports sur cuivre des originaux de Charles Martin.
Exemplaire unique et exceptionnel provenant des archives de l'artiste. Rousseurs claires éparses, taches marginales notamment sur certains dessins originaux. Provenance : Archives Charles Martin, collection Yves Plantin (1972). Références : Dutel II, n° 1937.
ELDER (Marc) [TENDRON (Marcel Auguste)] / MARTIN (Antoine-Marius, ill.)
Reference : 390
(1924)
Paris René Kieffer 1924 Grand in-8° (277 x 208 mm) [2] ff. bl. - [3] ff. - 106 pp. - [2] ff. - [1] f. bl. - [107] pl. - [3] f. bl., maroquin vert sapin, dos à 4 faux-nerfs orné mosaïqué, décor à la plaque doré et mosaïqué de maroquins brun, gris bleu et vert sur les plats, charnières cuir, encadrement intérieur avec fleurons en écoinçons, contregardes et gardes de brocard, gardes de papier marbré doré et argenté, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette dorée estampée à la première garde blanche).
Une reliure éditeur luxe. Exemplaire sur Japon, non numéroté, portant à la justification la mention autographe : « Réservé / à ma bibliothèque personnelle / René Kieffer ». Il est agrémenté d'une suite en noir des 111 bois sur fin japon collé, à l'instar des 50 exemplaires du tirage de tête. Suivent 450 exemplaires sur papier vergé blanc de cuve, pour un tirage total de 500 exemplaires numérotés. Il lui est adjoint un dessin original inédit de Martin au crayon et à l'aquarelle, accompagné d'une note autographe signée : « Le hasard qui amène l'échange de nos exemplaires de La Barque'' me permet de vous offrir ce dessin qui complètera votre documentation sur l'Herbaudière de Noirmoutier. Il reproduit la façade du cabaret du père Raballand - au XXè siècle - dont il est beaucoup question dans l'ouvrage de Marc Elder. / Recevez en même temps, cher Monsieur Kieffer, l'assurance de ma sympathie cordiale. / A. M. Martin / Aubusson, 28 juin 1925 ». L'ouvrage est truffé d'une lettre autographe signée de Marc Elder à Antoine-Marius Martin, louant son travail sur les bois (« Depuis 24h je feuillette vos « bois » et je les trouve sans cesse plus beaux dans leur sobriété, leur pittoresque, leur composition et leur habileté. [...] Peut-être les scènes de la cloche gravées, je crois, les premières, ont-elles moins de sobriété, moins de simplification que les autres. Mais c'est là une misérable chicane. [...] ») et de 3 lettres autographes signées d'Antoine Marius-Martin à René Kieffer (1926-1927) concernant les épreuves qu'il souhaite exposer au Salon d'Automne, sa participation au Salon des artistes décorateurs (encouragée par Kieffer), et la commande de l'illustration pour La Messe de l'Athée. Il est habillé d'une reliure éditeur « luxe » recouverte de maroquin dont le décor à la plaque est doré et mosaïqué. Elle présente en outre des gardes de brocard multicolore à motif végétal. L'exemplaire est décrit par Sanjuan. Première nouvelle du recueil Le Peuple de la Mer (prix Goncourt 1913) illustrée de 111 bois en couleurs par Antoine-Marius Martin (Arles : 1869 - Saint-Rémy-de-Provence : 1955), aquarelliste, graveur, médaillé de bronze à l'Exposition universelle de 1900, expose au Salon des Artistes français, au Salon des Indépendants puis au Salon d'automne. Il devient en 1917 directeur de l'École Nationale des Arts décoratifs d'Aubusson. Pour Le Peuple de la Mer, Martin dessine et grave des bois inspirés par l'imagerie populaire vendéenne, d'une facture volontairement rustique ; les scènes de jour, gravées de manière « traditionnelle », y alternent avec des scènes de nuit représentées par creusage de traits. Il illustrera, dans un style radicalement différent, un second ouvrage pour Kieffer : La messe de l'Athée d'Honoré de Balzac (1928). Monod 4184 ; Sanjuan 49 (planche LXV). Dos insolé
Alexandre Martin, Paris 1865, 6x10,5cm, une feuille.
Photographie en pied de Alphonse de Lamartine à l'albumine au format carte de visite, réalisé par Adolphe Alexandre Martin. Photographie montée sur carton au nom de A. Martin. Publicité du photographe au dos. Belle épreuve. Cette séance de pose chez Martin fournit plusieurs photographies de l'écrivain, à la pose légèrement différente. On trouve cette même photographie au musée Lamartine, l'écrivain dans une pose différente, assis sur le fauteuil que l'on voit en arrière plan, avec un plaid sur les genoux ; le musée d'orsay en possède une, l'écrivain toujours assis, mais sans le plaid. Cette séance de poses est la dernière de Lamartine, elle le montre peu avant son décès. Par ailleurs on ne connait pas exactement la date de la séance chez Martin. Les différentes épreuves que nous avons rencontrées dans des poses différentes possèdent la même adresse au dos : rue Nve Saint Augustin. Adolphe Alexandre Martin fut un pionnier de la photographie, il est l'inventeur du ferrotype en 1853, remplaçant les plaques de verre par des plaques de fer recouvertes d'un vernis au collodion. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Fenelon (François de Salignac de la Mothe) - Louis Aimé Martin, ed.
Reference : 91034
(1811)
Chez Demonville à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1811 Book condition, Etat : Bon relié, pleine basane havane empire, reliure d'époque, dos lisse, orné de fleurons, pièce de titre vert bouteille grand In-8 1 vol. - 484 pages
nouvelle édition de 1811, agrémentée de compléments de Louis Aimé Martin Contents, Chapitres : François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane (Quercy, aujourd'hui la Dordogne) et mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien, pédagogue et écrivain français. Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV et dont l'influence littéraire fut considérable pendant plus de deux siècles. Fénelon a également écrit plusieurs autres ouvrages concernant la pédagogie ou bien didactiques (Traité de l'éducation des filles, Recueil des fables, Dialogues des morts, notamment). - Démonstration de l'existence de Dieu, tirée de la connaissance de la Nature et proportionnée à la faible intelligence des plus simples (1712), et avec une deuxième partie, 1718, souvent réimprimé, notamment en 1810 avec notes de Louis-Aimé Martin (source : Wikipedia) - Louis-Aimé Martin, qui écrivit sous le pseudonyme de Louis Aimé-Martin, (né à Lyon en 1782, mort à Paris en 1847) est un littérateur français. reliure d'époque en bon état bien que légèrement frottée par endroits avec de légères rayures sur les plats sans gravité, intérieur propre, ex-libris ancien sur la page de faux-titre, texte propre, papier très légèrement bruni par endroits sans que cela gène la lecture, petit trou de ver au coin inférieur gauche des 20 premières premières pages, cela ne concerne que la marge inférieure, le texte n'étant pas affecté et toujours complet, cela reste un bon exemplaire en reliure d'époque (1811) - NB : Cette édition est largement augmentée de notes de Louis Aimé Martin sur la science en général
MARTIN (Thomas-Henri) - FAUGERE (M.P.) - WOEPCKE (F.) - STEINSCHNEIDER (M.)
Reference : 6799
Un volume in 4 relié en demi-chagrin vert (reliure de l'époque)
---- HUIT mémoires ORIGINAUX relatifs à l'HISTOIRE DES SCIENCES CHEZ LES ANCIENS par T.H. Henri MARTIN, M.P. FAUGERE, F. WOEPCKE et STEINSCHNEIDER publiés entre 1854 et 1868**6799/L6DE
Paris, Société d'édition "Le Livre", Emile Chamontin, directeur, 1927, in-8° de 3 ff. (bl., fx-t., t.)-241 pp.-4 ff. (table, ach., 2 bl.) ; relié pleine basane maroquinée havane, titre or sur dos lisse, vague de 3 forts filets dorés courant d'un plat à l'autre en passant par le dos, contreplat doublé encadrant une plaque illustrée, double garde papier à la colle, tranches dorées, couvertures et dos conservés. Sont incrustées aux contreplats deux grandes compositions traitées à l'encre ou au feutre sur papier vieil or, rehaussées en rouge ou rose à la gouache, non signées, dans un listel mosaïqué gris, et légendées à l'or sur un fond crème, Le Départ pour la fête ; Le Retour de la fête : personnages, gondole et colonne sur fond de décor vénitien. Chemise à petits rabats, titre or sur dos passé, étui cartonné légèrement fané, papier à la colle identique pour la chemise et l'étui. Reliure signée et datée M. Bernard, 1929.
Edition illustrée de 22 compositions de Charles Martin, 13 aquarelles coloriées au pochoir par Saudé dont une en couverture et 9 culs-de-lampe tirés en ocre comme les lettrines. Tirage limité à 530 exemplaires numérotés (20 + 30 + 450, et 30 hors commerce), l'un des 450 sur vélin, le n° 230. Le raffinement et l'élégance des compositions de Charles Martin répondent admirablement à l'atmosphère qui se dégage des contes vénitiens d'Henri de Régnier. Les deux fines compositions qui ornent les contreplats et qui ne paraissent pas attribuables à Martin complètent harmonieusement l'exemplaire. Carteret IV, p. 334 - Monod, 9538.