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Le Livre français des origines à la fin du second Empire: exposition du pavillon de Marsan, avril 1923.
Paris ; Bruxelles, Van Oest, 1924. In-4 (289 x 230 mm), IX pp., 184 pp., 1 f. n. ch., IX pp., 8 pp., 2 ff. n. ch. Demi-maroquin marron, filet doré bordant les mors, super-libris doré sur le mors supérieur, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés et à froid, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, dos éclairci (Yseux Sc de Thierry-Simier).
Édition originale illustrée de 104 planches hors texte reproduites en héliotypie, dont 4 en couleurs, présentant les belles illustrations et les somptueuses reliures des livres présentés à l’exposition du pavillon de Marsan en 1923. Créée à l’occasion du Congrès international des bibliothécaires et des bibliophiles, cette remarquable exposition mettait à l’honneur l’édition et les artistes français depuis les origines jusqu’en 1870. Cet important catalogue se veut «un monument élevé à la gloire des artisans du livre & au livre lui-même, c’est-à-dire à la manifestation la plus noble & la plus sûre de la pensée humaine». L’introduction est signée Henry Martin, président du Congrès international des bibliothécaires et des bibliophiles et organisateur de l’exposition. De la bibliothèque du comte René Philipon (1870-1936), avec son super-libris doré du château de Vertcœur. Rentier, grand officier de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre, il fut spécialiste en sciences occultes, entomologiste, mécène et collectionneur. Son château fut le rendez-vous du Tout-Paris pendant une quinzaine d’années, devenant le lieu le plus en vue de la vallée de la Chevreuse. Il fut racheté en 1946 par la famille de Gaulle qui y établit la fondation Anne-de-Gaulle. Le livre provient de la bibliothèque Cretté-Lobstein. Formé à l’École Estienne puis auprès de George Cretté, Alain Lobstein (1927-2005) épousa la fille de ce dernier, Paule, qui devint plus tard son éminente collaboratrice pour les décors de reliure. Il reprit l’atelier de Saulnier en 1955 avant de fonder la société Reliural en 1969, en association avec Jacques Ardouin puis Jean-Paul Laurenchet Ouvrage entièrement monté sur onglets et agréablement relié par Louis Yseux. Fléty, 178.
