À Paris, chez Blanchard et Eymery - à Alençon, chez Lepernay et à Mamers, chez Jouenne, À Paris, chez Blanchard et Eymery - à Alençon, chez Lepernay et à Mamers, chez Jouenne(1812) ; in-16, broché, couverture muette rose. 4 ff. n. ch. (faux-titre, frontispice, titre, dédicace en vers), 40 pp.ÉDITION ORIGINALE. Très rare impression de Mamers (Orne). L’éditeur du recueil est Nicolas Lepernay, un libraire d’Alençon. L’imprimeur Jouenne, beau-frère de l’éditeur, est un typographe d’Alençon qui a installé sa presse à Mamers en 1800.Louis Duval. L’Imprimerie et la librairie à Alençon et dans le diocèse de Sées (Alençon) cite cet ouvrage p. 56. Il est également cité dans Notes historiques sur l’imprimerie à Mamers (1898) p. 8.Quant à Emmanuel Destouches, jeune poète d’Alençon, nous n’avons pas trouvé d’informations à son sujet autres que celles glanées dans son petit volume : “Je suis dans le Printemps, ma Muse est faible encore” confesse-t-il en tête du 1er chant en s’adressant à son “professeur généreux”, un certain Dubois. Il s’agit de Louis Dubois, bibliothécaire conservateur de la bibliothèque d’Alençon, membre de plusieurs académies. Le “nourrisson des Neuf Sœurs, favori de Thémis” (qualités revendiquées par Destouches) est sans doute un élève du lycée d’Alençon, imprégné de latin et de mythologie classique, peut-être fils d’un juge. Dans Stances d’un fils à son père (p. 39) il s’adresse ainsi au papa : O toi qui de Thémis, ministre bienfaisant / Du côté du malheur fais pencher la balance... Beau frontispice gravé sur bois, non signé, dans le style des xylographies de Godart d’Alençon. Signature de Lepernay au verso du titre. Le dernier f. donne la copie du contrat d’édition entre Emmanuel Martin-Destouches et Nicolas Lepernay libraire à Alençon, fait à Alençon le 20 sept. 1811 - Broché à la suite : 4 pages supplémentaires de Poésies d’Emmanuel Destouches. On y retrouve les Stances d’un fils à son père et 4 autres poèmes déjà présents dans le recueil.