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‎PAULMY, Marquis de.‎

Reference : LCS-18590

‎Mélanges tirés d’une grande bibliothèque. (De la lecture des Livres français considérés comme amusement). Edition originale de l’une des plus captivantes entreprises littéraires et bibliophiliques française du XVIIIe siècle, citée et décrite par Ernest Quentin-Bauchart.‎

‎Le Marquis de Paulmy (1722-1787) lecteur des «Romans» du XVe siècle. Paris, chez Moutard, 1779-1781. 24 volumes in-8, complet. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries au centre, dos richement ornés, pièces vertes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 193 x 130 mm.‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/11/LDM.mp4"][/video] Edition originale de l’une des plus captivantes entreprises littéraires et bibliophiliques françaises du XVIIIe siècle. Les vingt-quatre volumes des Mélanges tirés d'une grande bibliothèque publiés de 1779 à l781, sont l’œuvre anonyme d’un noble, Antoine René de Voyer d'Argenson, marquis de Paulmy (1722-1787), assisté dans cette tâche par un rédacteur professionnel, André-Guillaume Contant d'Orville. Bibliophile et écrivain amateur, le marquis de Paulmy possédait une très riche collection de livres en particulier de manuscrits anciens et d'éditions rares de textes du Moyen Age et du seizième siècle. Sa bibliothèque constitue aujourd'hui le fonds ancien de la Bibliothèque de l'Arsenal. À l'origine, les Mélanges devaient puiser dans le trésor de cette collection des extraits de romans et surtout de romans anciens, susceptibles de concurrencer, auprès des «Dames» et des «gens du monde», le succès de la Bibliothèque des Romans dont Paulmy avait eu l'initiative mais qu'il avait dû abandonner après s'être brouillé avec le comte de Tressan. Cependant, à partir du quatrième volume, apparut un nouveau titre qui traduisait une ambition quasi-encyclopédique « De La Lecture des livres français, considérée comme amusement». Recueil d'extraits de romans et d'autres sortes de textes, essentiellement du XVIe siècle, compilation encyclopédique, cette collection, éditée par un libraire travaillant dans la mouvance de Panckoucke et Moutard, témoigne aussi du goût des écrivains amateurs et du public de la meilleure société pour la transposition des textes anciens et l'invention, sur des canevas anciens, de "petits romans", certains dans le style dit «troubadour». Cette publication eut un grand impact et contribua à développer en France le goût pour le MoyenÂge et les troubadours, tradition à laquelle le Romantisme doit beaucoup. Ces vingt-quatre volumes forment le noyau primitif le plus important de cette collection, comme il est signalé dans l'Avertissement du premier tome. Par la suite elle fut développée et augmentée de quarante-six volumes. Le rôle joué par le marquis de Paulmy dans l'entreprise de divulgation de la littérature médiévale qui a marqué la seconde moitié du XVIIIe siècle n'a plus à être souligné. Ce qui a été moins reconnu, c'est l'attention spéciale qu'il a consacrée à la littérature du Moyen Âge dit « tardif », et en particulier aux romans originaux et adaptations en prose que le XVe siècle a produits en grande quantité et auxquels le passage à l'imprimé a garanti une diffusion auparavant inconnue ; son intérêt est celui d'un bibliophile, certes, collectionneur de beaux manuscrits, d'incunables et d'éditions anciennes, mais aussi celui d'un lecteur qui, voyant dans l'histoire de la littérature l'histoire d’un progrès, n'a pas négligé - loin de là - le dernier siècle du Moyen Âge ni les premières décennies du XVIe. Magnifique exemplaire aux armes de Marie-Thérèse de Savoie, Comtesse d’Artois (1756-1805), épouse de Charles-Philippe, comte d'Artois, devenu roi de France sous le nom de Charles X. « Marie-Thérèse de Savoie, seconde fille du duc Victor-Amédée III, née le 31 janvier 1756, fut mariée le 16 novembre 1773, dans la chapelle de Versailles, à Charles-Philippe, comte d'Artois, devenu roi de France, sous le nom de Charles X. Chacun, à la cour de Marie-Antoinette, s'accordait à louer sa décence et sa douceur. « Elle avait, dit Madame Campan, un très beau teint ; bonne et généreuse, elle fut aimée de tous ceux qui l'environnaient ». (E. Quentin-Bauchart). Sa bibliothèque, formée par les soins de Félix Nogaret, son secrétaire, était une des plus importantes de l'époque ; les livres en étaient généralement reliés en maroquin rouge. Exemplaire cité par E. Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, (II, p. 348, n° 93). Des bibliothèques Ambroise Firmin-Didot (1884, n° 500) et Sacha Guitry (I, 1976, n° 1) ainsi décrit dans le catalogue Firmin Didot: «Ouvrage fort intéressant, même aujourd'hui, contenant une énorme quantité d'analyses et d'extraits des livres de science, de littérature et d'histoire, depuis le Moyen Âge, le tout à l'usage des dames. Exemplaire revêtu d'une reliure très fraîche, aux armes de la comtesse d’Artois.» Cet ouvrage fut alors adjugé 215 Fr. Or (n° 500). Dans cette même vente du 14 juin 1884, l’édition originale rarissime de «Christine de Pisan», «le Chemin de long estude de Dame Christine de Pise», Paris, 1549, reliure de Simier était adjugée 25 Fr. Or (n° 323). Elle se vend aujourd’hui 75000 €. Belle reliure dont les pièces de maroquin vert portent une tomaison en lettres d’alphabet élégamment imprimées.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR55,000.00 (€55,000.00 )

‎LOUVOIS, Marquis de [SANDRAS, Courilz de)‎

Reference : 4460

(1695)

‎Testament Politique du Marquis de Louvois Premier ministre d'etat sous le regne de Louis XIV‎

‎Cologne Chez le Politique 1695 Bel exemplaire de cette première édition falsifiée. Presque tout ce qui figure sur la page de titre est faux. Le véritable auteur est le soldat devenu écrivain Coutilz de Sandras (1644-1712). La date de publication de 1695 est exacte. L'uvre est essentiellement une fiction, écrite dans une langue majestueuse et tissée dans un contexte historique. Reliure en plein cuir avec petite étiquette en cuir et titre doré. Un peu de frottement et de marque, mais dans l'ensemble en très bon état. Marques sur les papiers de fin provenant de l'ancien ruban adhésif. Le frontispice montre le marquis grovelling présentant ses mémoires au roi. L'arrière Louvois mourut avant la rédaction de cet ouvrage. [x], 576. pages. Le dernier feuillet blanc de la fin a été enlevé. Habituellement attribué à Gatien de Courtilz. cf. B.M. Woodbridge, Gatien de Courtilz, 1925, p. 207 ; Sources de l'hist. de France, XVIIe siècle (1610-1715) IV, p. 353. conforme à OCLC : 13682009. 160 par 100mm‎


‎Nice copy of this first edition forgery. Almost everything on the title page is false. The real author is the soldier turned author Coutilz de Sandras (1644-1712). The publication date of 1695 is accurate. The work is essentially fiction, written in a stately language and woven into a historical background. Full leather binding with small leather label and gilt title. A little rubbing and marking, but overall in very good condition. marking to the end papers from old tape. Frontis showing the grovelling marquis presenting his memoirs to the king. The rear Louvois died before this work was written. [x], 576. pages. Final blank end paper has been removed. Usually ascribed to Gatien de Courtilz. cf. B.M. Woodbridge, Gatien de Courtilz, 1925, p. 207; Sources de l'hist. de France, XVIIe siècle (1610-1715) IV, p. 353. conforms to OCLC: 13682009. 160 by 100mm (6Œ by 4 inches). .‎

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EUR330.00 (€330.00 )

‎MIRABEAU, Marquis de.‎

Reference : LCS-18354

‎L’Ami des hommes, ou Traité de la population. Nouvelle édition. Augmentée d’une quatrième Partie & de Sommaires. Précieuse édition en élégante reliure de l’époque dont quatre volumes sont ici en édition originale.‎

‎La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. S.l., 1759-1760. Sept parties en 7 volumes in-12 de: I/ 1 front. x pp., (3) ff. de table. 391 pp.; II/ (6) ff. et 534 pp.; III/ (6) ff. et 526 pp., déch. au coin inf. de la p. 225 sans atteinte au texte; IV/ xj-267 pp.; V/ (1) f. et 376 pp. ; VI/ xii, 298 pp. et (2) ff. table; VII/ (2) ff., 228 pp. et (1) f. de table plus 6 tableaux repliés. Les deux dernières parties sont datées de 1760. A partir de la quatrième partie, le texte se trouve ici en édition originale. Plein veau brun marbré, dos à nerfs ornés, coupes décorées, tranches rouges. Reliure de l’époque. 165 x 91 mm.‎


‎Précieuse édition de «l’Ami des Hommes » contenant les sept parties reliées dès leur parution avec tomaison individualisée. Tchemerzine, IV, 750. Édition originale des quatre derniers volumes, le texte des trois premiers étant déjà paru. Les deux derniers volumes sont ici corrigés, et une huitième partie fut publiée en 1760. La dernière partie ici présente contient bien les six tableaux dépliants. La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. Mais c’est après cette publication qu’il rencontra Quesnay et ce n’est qu’en 1760 qu’il adhéra à la doctrine des physiocrates dont il deviendra l’un des plus influents propagandistes. En 1756, débute la parution deL’Ami des hommes ou Traité sur la population, l’ouvrage qui va contribuer à la renommée de son auteur, Victor de Riqueti, marquis de Mirabeau, issu d’une lignée de négociants italiens établis à Marseille, anoblis au XVIe siècle, riches en terres érigées en marquisat depuis Louis XIV. Plus qu’à ses domaines en Provence ou en Limousin, il s’intéressera à sa terre du Bignon près de Paris, plus accueillante à une agronomie appliquée. Mais cet aristocrate introduit dans les milieux éclairés parisiens, outre la gestion de contentieux familiaux, que nous ne pourrons esquiver, a déjà publié en 1747 unTestamentencore confidentiel, annonciateur d’un Mémoire concernant l’utilité des états provinciaux, qui a été remarqué, gardant la réputation ambiguë d’un plaidoyer pour les libertés de la province, empreint encore de nostalgie nobiliaire. Utile référence pour aborderL’Ami des hommesconsidéré par toute une tradition, en cours de réexamen aujourd’hui, comme l’un des textes fondateurs de la doctrine physiocratique. On y trouve énoncés des principes comme le primat de l’agriculture, créatrice de la « vraie richesse », et la condamnation de la finance, du luxe et de la « cupidité », dans un monde sous la conduite de propriétaires (qui sont encore des seigneurs) et d’un « roi pasteur ». Plus que comme une exigence d’ordre moral, c’est donc comme une science que se présente la doctrine nouvelle à laquelle le marquis se rallie, en même temps que toute une école se forme, avec l’abbé Baudeau, Dupont de Nemours,… L’influence croissante de Lemercier de la Rivière contribue à accentuer la rigidité théorique des énoncés et pour toute une partie des philosophes (Diderot, Galiani), les physiocrates deviennent une «secte ». En 1767, Quesnay a traité du « Despotisme de la Chine », et Lemercier de la Rivière élabore en ces années le concept de « despotisme légal ». Dans ce concert, le marquis de Mirabeau a tenu sa partie, en publiant en 1760 une Théorie de l’impôt qui lui vaut un embastillement de huit jours, mais aussi en 1763 une Philosophie rurale, puis entre 1767 et 1768 desLettres sur la dépravation, la restauration et la stabilité de l’ordre rural, qui illustrent la continuité de son approche moralisante. On sait le déclin de la « secte » lors des années de la crise politique et sociale de 1770-1776, qui ont vu la chute de Turgot, sympathisant du mouvement. “A key economic work of the period, issuing from that group of French Enlightenment economists termed the Physiocrats, a circle that included Mirabeau, Turgot and Quesnay. Immediately preceding Adam Smith's theories (which are fundamental to modern economics) Physiocracy was arguably the first consistent and rigorous theory of economics, espousing a theory that the wealth of nations rests on agriculture. The term laissez faire is identified with this circle; it was popularized by Vincent de Gournay, a physiocrat and intendant of commerce in the 1750s, who likely adopted the phrase from François Quesnay’s writings on China. This work was issued simultaneously in quarto and duodecimo and is scarce complete in either edition”. (Kress 5735 ; Higgs 1631). Bel exemplaire dont les sept parties sont tomées de 1 à 7 au dos de chacun des volumes conservé dans ses reliures en veau marbré de l’époque.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎SADE, Donatien-Alphonse-François comte, dit marquis de.‎

Reference : LCS-18043

‎Aline et Valcour, ou le roman philosophique. Ecrit à la Bastille un an avant la Révolution de France. Orné de seize gravures. Edition originale d’une insigne rareté, de l’un des ouvrages les plus célèbres du marquis de Sade, paru pendant la révolution.‎

‎« Sade entend faire d’’Aline et Valcour’ son chef-d’œuvre ». (Gilbert Lely). Paris, chez la Veuve Girouard, 1795. 4 tomes en 8 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., xiv pp., 150 pp., 2 gravures hors-texte ; II/ (2) ff., pp. 151 à 315, 2 gravures hors-texte ; III/ (2) ff., 234 pp., (1) f. d’errata, 3 gravures hors-texte ; IV/ (2) ff., pp. 261 à 503 (saut de pages sans manque de la p. 234 à 261), (1) f. d’errata, 1 gravure hors-texte, 8 ff. brunis ; V/ (2) ff., pp. 5 à 267, 1 gravure hors texte, pte. restauration à l’angle inf. de la p. 141, pt. trou p. 219 ; VI/ (2) ff., pp. 269 à 575, 2 gravures, pte. brûlure p. 291, défaut d’impression à la p. 563 ; VII/ (2) ff., 204 pp., 2 gravures hors-texte, défaut de papier p. 143 ; VIII/ (2) ff., pp. 206 à 374, 2 gravures hors-texte. Qq. rares rousseurs pâles ou brunissures. Soit un total de 15 gravures sur 16 (comme dans la plupart des exemplaires la planche libre du tome 3 fait défaut). Demi-veau blond, dos lisses ornés de filets dorés, tranches peigne. Petite galerie de vers aux mors des vol. 1, 4 et 5. Reliure du XIXe siècle signée de Raparlier. 123 x 77 mm.‎


‎Édition originale d’une insigne rareté, de l’un des ouvrages les plus célèbres du marquis de Sade (1740-1814), paru pendant la révolution. Ce roman philosophique est l’un des plus grands du XVIIIe siècle « à côté de ses modèles ‘Cleveland’ et ‘La Nouvelle Héloïse’, mais aussi ‘Candide’ et ‘Jacques Le fataliste’ » (Michel Delon, Pléiade). Homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français, longtemps voué à l'anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l'érotisme et à la pornographie, le « divin marquis » aura légué à la postérité les mots dérivés de son nom. L'expression d'un athéisme anticlérical virulent est l'un des thèmes les plus récurrents de ses écrits et la cause de leurs mises à l'index. Sade a écrit Aline et Valcour de 1786 à 1789, alors qu’il était incarcéré à la Bastille. Ce roman est le premier de ses ouvrages à avoir été publiés sous son vrai nom. Le roman paraitra finalement en 1795, au prix de la persévérance de son auteur et modifié au gré des événements qu'on pourrait définir, dans le cas de Sade, comme le désir de plaire à un public en satisfaisant par ses corrections les autorités. « ‘Fruit de plusieurs années de veilles’, le roman d’Aline et Valcour a pu être composé, parallèlement à d’autres écrits de moindre envergure, entre le 28 novembre 1785, date de l’achèvement du rouleau de ‘Sodome’, et l’époque du 1er octobre 1788 où, dans le ‘Catalogue raisonné’ de ses ouvrages, l’auteur a mentionné un tel roman, soit qu’il ne fût encore qu’à l’état de brouillon corrigé, soit que les ‘beaux cahiers’ du captif en eussent déjà reçu le texte mis au net. Les deux cas justifient également le millésime de 1788 que Sade a cru devoir noter pour l’édification de ses lecteurs, en ajoutant sous le titre d’’Aline et Valcour’ : ‘Ecrit à la Bastille un an avant la Révolution de France’… C’est seulement en août 1795 que Sade aura la joie de serrer dans sa bibliothèque, à côté de ‘Justine’ qui les y attendait depuis quatre années, les élégants petits volumes ‘d’Aline et Valcour’. Les quatre tomes d’’Aline et Valcour ou le Roman philosophique’, comprenant chacun deux parties, se présentent en huit volumes, reliés parfois en six et mesurant environ huit centimètres sur treize. Il en existe théoriquement trois éditions, mais qui proviennent du même tirage, commencé en 1791, interrompu en 1794 par le meurtre légal de Girouard, repris et achevé en 1795. Ces trois éditions, selon toutes apparences, mises en vente simultanément, ne diffèrent entre elles que par le contenu des pages de titre – dont l’une notamment est encore datée de 1793 : les autres ont été refaites – et par le nombre des eaux-fortes qui, de quatorze dans les éditions A et B, passent à seize dans l’édition C. Ajoutons que les trois versions de la page de titre se trouvent parfois représentées au hasard des huit parties d’un seul et même exemplaire… ‘Sade entend faire d’’Aline et Valcour’, a écrit M. Jean Fabre dans une récente préface, non pas son œuvre la plus secrète ou la plus forte, mais son chef-d’œuvre, avec tout le soin, le poli et l’équilibre qu’implique ce terme. Il pensait confondre ses persécuteurs, ridiculiser ses détracteurs, en se révélant au plus large public comme le dernier en date, mais l’égal de tous ceux qu’il admirait, philosophes et romanciers dont il avait recueilli l’héritage, pour en tirer ce qu’on y pouvait trouver de plus positif, de plus capiteux et de meilleur »… Si les syllabes maudites du nom de son auteur n’eussent détourné d’un tel ouvrage la critique universitaire, le roman d’’Aline et Valcour’ – d’une langue toujours décente, en dépit de la hardiesse des passions – serait inscrit depuis longtemps au nombre de ces fictions universelles qui, pareilles au ‘Décaméron’, à ‘Don Quichotte’ et à ‘Gulliver’, ont ouvert de nouvelles demeures à l’imagination des hommes. » (Gilbert Lely, Sade : Etudes sur sa vie et son œuvre). « Publié en 1795 et réédité enfin en 1956, cet ouvrage, parmi tous ceux de Sade, est celui qui devrait devenir le plus rapidement classique, car, si les situations y sont osées, le style en est toujours ‘moral’. Il s’agit d’un roman par lettres qui nous raconte parallèlement deux histoires distinctes n’ayant pour liens que la parenté des personnages. Un père débauché, le président de Blamont, pour abuser de sa fille, Aline, veut la marier au financier Dolbourg, libertin de ses amis […] A ce premier récit se mêle l’histoire de Lénore et de son ‘amant’, Sainville. Des pirates ont enlevé Lénore et tandis que, de pays en pays, elle déjoue les ruses des libertins qui la convoitent, Sainville la recherche à travers le monde. Il s’agit au fond de deux romans dans le roman qui contiennent peut-être les plus belles pages que nous ait léguées la littérature du XVIIIe siècle. Les œuvres de J.-J. Rousseau pâlissent à côté de la description de l’Île de Tamoé, description qui nous livre, par la bouche de Zamé, le roi de l’île, le message ‘socialiste’ de Sade. Au milieu d’une œuvre où toutes les ‘ténèbres’ ont été rassemblées pour cerner absolument les frontières du mal et de la solitude naît ici une étrange éclaircie qui dicte cet étonnant désir : ‘… travailler à réunir autour de moi la plus grande somme de bonheur possible, en commençant à faire celui des autres’ ». (Dictionnaire des Œuvres, I, 85). Exemplaire de l'émission C, avec la mention de « Seize gravures » sur le titre, parue simultanément aux émissions A et B. Le présent tirage est illustré de 15 gravures, soit une de plus que dans les deux autres tirages publiés simultanément. Comme dans la plupart des exemplaires, la planche libre du tome III -cinquieme partie- fait ici défaut (comme dans les exemplaires de la B.n.F. - Rés. P. Y2 1496- , dans celui de la bibliotheque Gerard Nordmann – n°366 - ou celui de la bibliotheque Jean Bonna – n°153). Bel exemplaire homogène de cette édition originale rare et recherchée, avec les titres de chaque partie annonçant les seize illustrations, conservé dans ses élégantes reliures en demi-veau blond. Un nombre très limité d'exemplaires sont conservés dans les collections publiques; ils sont le plus souvent incomplets. De même, il en existe fort peu en mains privées. Le dernier exemplaire de cette édition originale passé sur le marché public s’est vendu 56 394 € le 8 novembre 2016 (Drouot, La Bibliothèque de Pierre Bergé, décrit ainsi au catalogue : « La reliure de l’époque a été habilement restaurée aux coiffes et aux coins; le papier est, comme presque toujours, uniformément bruni. La planche libre fait défaut comme dans la plupart des exemplaires. »). Un exemplaire en reliure moderne, incomplet du faux-titre de la 6e partie, fut vendu 41 250 € le 21 novembre 2012 (chez Pierre Bergé). (Il était décrit ainsi : « Comme dans la plupart des exemplaires, la planche libre du tome III manque ici. Comportant des rousseurs éparses. Quelques restaurations de papier: faux-titre double et restauration en marge d'une planche de la 1ere partie, en marge du faux-titre de la 3eme partie, au feuillet 264 de la 4eme partie et marge refaite à l'errata de cette même partie. Quelques petites éraflures aux reliures ».)‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎SAINT-FÉLIX. Armand-Joseph-Marie de, marquis de Mauremont.‎

Reference : 4539

(1820)

‎Architecture rurale, théorique et pratique: a l'usage des propriétaires et des ouvriers de la campagne.‎

‎Toulouse Jean-Matthieu Douladoure 1820 Première édition. Complet, avec 11 planches gravées dépliantes. Dos en cuir contemporain avec titres dorés. Planches cartonnées. Celles-ci sont considérablement frottées - en particulier la première planche, qui présente une zone de perte de surface. La reliure tient cependant très bien. Le premier feuillet blanc de la fin de l'ouvrage est endommagé par un poisson d'argent. Le reste de l'ouvrage est en bon état, propre, avec un léger assombrissement des pages et une légère marque sur le bord supérieur (n'affectant pas le texte). Les planches dépliantes sont en assez bon état, avec un peu de noircissement et de bosses sur les bords. Quelques petites déchirures fermées sur les bords de certaines planches seulement. Dans l'ensemble, un bon exemplaire d'une première édition rare. Ecrits architecturaux français du 16ème au 19ème siècle. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), marquis de Mauremont et comte de Cajarc. Homme politique légitimiste, il fut l'un des 40 mainteneurs des Jeux Floraux institués en 1323 à Toulouse par sept troubadours pour maintenir le lyrisme de cour. C'est la plus ancienne société poétique et littéraire du monde). xxxii, 360 pages. 11 planches dépliantes. Conforme à FirstSearch / OCLC : 21787714. 200 by 125mm.‎


‎First edition. Complete, with 11 folding engraved plates. Contemporary leather spine with gilt titles. Hardback boards. These are significantly rubbed - particularly the front board, which has an area of surface loss. Binding is holding very well though. First blank end paper has silverfish damage. The rest of the book is in good, clean condition, with a little darkening to the pages and a touch of marking to the top edge (not affecting text). The folding plates are pretty good condition, with a touch of darkening / bumping to the edges. A few small closed tears to the edges of some plates only. Overall a decent copy of a scarce first edition. French architectural writings 16th to 19th century. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), Marquis de Mauremont and Count of Cajarc. He was a Legitimist politician, was one of the 40 maintainers of the Jeux Floraux (The Floral Games were instituted in 1323 in Toulouse by seven troubadours to maintain courtly lyricism. It is the world's oldest Poetry / Literary society). xxxii, 360 pages. 11 folded leaves of plates. Conforms to FirstSearch / OCLC: 21787714. 200 by 125mm (7Ÿ by 5 inches). .‎

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Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR270.00 (€270.00 )

‎ARGENS (Marquis d').‎

Reference : 1325119

‎Mémoires, publiés par Louis Thomas.‎

‎P., Aux Armes de France, 1941, in-8, br., 210 pp. (SC52B) ‎


‎Le marquis d'Argens (1704-1771) était ami de Frédéric II, roi de Prusse. ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR15.00 (€15.00 )

‎AUBIGNY (Marquis d').‎

Reference : 1368149

‎Martyre héroïsme et victoire.‎

‎Macon, Protat Frères, Imprimeurs, 1921, in-16, br., couv. rempliée, non coupé, non rogné, 61 pp. (DC24) ‎


‎ Quatre poèmes. Envoi de l'auteur : "Hommage de l'auteur à l'Association Française de Malte, Marquis d'Aubigny, Chevalier d'honneur et de dévotion. 1921". ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR20.00 (€20.00 )

‎COURCY (Marquis de).‎

Reference : 1346648

‎L'Espagne après la paix d'Utrecht 1713-1715.‎

‎P., Plon, Nourrit et Cie, 1891, in-8, br., non rogné, IV-440 pp. (S5B24) ‎


‎La princesse des Ursins et le marquis de Brancas. Un grand inquisiteur d'Espagne à la cour de France. Les débuts d'une nouvelle reine. ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR15.00 (€15.00 )

‎CUSTINE (Marquis de).‎

Reference : 1322328

‎Lettres inédites au marquis de La Grange publiées par le comte de Luppé.‎

‎P., Presses Françaises, 1925, in-12, br., non coupé, non rogné, 164 pp., portrait en frontispice, index. (G23B) ‎


‎Premier plat présent mais détaché, petits manques de papier au dos. ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR15.00 (€15.00 )

‎[LA FAYETTE (Marquis de)]. OLIVIER (Philippe).‎

Reference : 1365250

‎Bibliographie des travaux relatifs à Gilbert du Motier, marquis de Lafayette (1757-1834) et à Adrienne de Noailles, marquise de Lafayette (1759-1807).‎

‎Clermont-Ferrand, Institut d'Études du Massif Central, 1979, in-8, br., non rogné, 87 pp. (S5B61) ‎


‎Avant-propos d'Abel Poitrineau. Publications de l'Institut d'Études du Massif Central, fascicule XVII. ‎

Librairie HURET - Paris
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Phone number : 33 01 40 50 15 40

EUR15.00 (€15.00 )

‎ POMPONNE (Marquis de.) ‎

Reference : 2823

(1868)

‎ Mémoires du Marquis de Pomponne ‎

‎ Reliure demi-veau marron. Dos à nerfs avec pièce de titre rouge et noire. Tête dorée. Intérieur avec quelques rousseurs, plus importantes en début d'ouvrage. ‎


‎Paris Librairie De Huet 1868 Tome 1: 554 pp.Tome 2: 583 pp. In-8 Reliés Ensemble dans une reliure très plaisante. 1 volume Volume 1: État de l'Europe (1671 à 1680). Volume 2: Ambassade en Suède. ‎

Librairie Koegui - Bayonne
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Phone number : 05 59 59 78 74

EUR170.00 (€170.00 )

‎ COLBERT (Marquis de Chabanais) ‎

Reference : 36904

(1863)

‎ Traditions et Souvenirs ou MEMOIRES touchant le temps et la vie du Général Auguste Colbert (1793-1809), ‎

‎ Reliure demi-chagrin rouge. Dos à nerfs richement orné de caissons dorés. Tranches mouchetées. Mouillures claires. Avec cartes dépliantes.3 tomes sur 5. ‎


‎Paris Firmin Didot 1863 Tome 1: 413 pp. Tome 2: 365 pp. Tome 3: 432 pp. In-8 Reliés. Très bon état. 3 tomes. EDITION ORIGINALE de ce rare témoignage que le marquis Napoléon-Joseph Colbert de Chabanais (1805-1883), consacra à son père le général Auguste-François-Marie Colbert de Chabanais (1777-1809), sur de la Guerre de Vendée, les campagnes d'Allemagne et d'Italie, l'Expédition d'Égypte... ‎

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‎LA CUSTINE, Marquis de‎

Reference : LCS-828

‎La Russie en 1839. "L'ouvrage le plus recherché de Custine"‎

‎Edition originale de La Russie en 1839 de Custine. Paris, Amyot, 1843.4 volumes in-8 de: I/ (2) ff., xxxi pp., 354 pp. ; II/ (2) ff., 416 pp., III/ (2) ff., 470 pp. ; IV/ (2) ff., 544 pp., 1 tableau dépliant. Reliés en demi-veau bleu de l’époque, dos lisses ornés de fleurons et filets dorés, tranches mouchetées.207 x 129 mm.‎


‎Edition originale de « l’ouvrage le plus recherché de Custine » selon Clouzot (80). Vicaire, Manuel de l’amateur, 1090. C’est incontestablement son chef-d’œuvre, et son ouvrage le plus célèbre. Composée à son retour de Russie, vraisemblablement en 1840, cette relation écrite sous forme de lettres connaît un succès considérable. « C’est un modèle de reportage, avec un interview du tsar mais cet excellent journaliste est également un grand écrivain. Il a le mouvement, la couleur et le trait ; sa langue est ferme, preste, châtoyante et souple ; elle vibre avec la pensée et la sensation dans une sorte « d’impressionnisme romantique ». Custine excelle à se camper en spectateur dans la relation de ce voyage où dominent l’intelligence et la clairvoyance du voyageur, la sagacité de l’observation, la vivacité et la diversité du sentiment et du jugement, le don du tableau et du portrait. Custine était parti en Russie pour plaider la cause du comte Ignace Gurowski à Petersbourg, en s’efforçant de n’avoir pas de préjugés. « Ce voyage devient un drame et la marquis de Custine un révolutionnaire lorsqu’il se heurte à la servitude et plus encore à l’effrayant silence où tout un peuple est muré ». Une phrase célèbre symbolise le cri de Custine : « Il n’y manque rien – que la liberté, c’est-à-dire la vie ». Bel exemplaire de cet ouvrage recherché, sans rousseur, conservé dans ses élégantes reliures en demi-veau bleu nuit de l’époque.‎

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‎MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.)‎

Reference : 24658

‎Collection of twenty-three works by Montesquiou-Fezensac, bound in‎

‎two volumes. 8vo. Modern half morocco, marbled boards, spines gilt in compartments, gilt lettering to spines. Interesting and nice collection of scarce tracts dealing with the finances of France in the early years of the revolution. Contains: MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Aux trois ordres de la Nation. No place, (1789). 30 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Mémoire sur les Assignats, ou Supplément aux Mémoires sur les Finances du Royaume. A Paris, De l'Imprimerie de Didot l'ainé, Octobre 1791. 36 pp - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Lettre de Montesquiou, Député à l'Assemblée Nationale, A M***. A Paris, ce 11 novembre 1790. (Drop-head title). No place, (1791). 11, (1) pp.- (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. Montesquiou, à MM. Bergasse, Maury, &c. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. Montesquiou à M. Mirabeau l'Ainé Sur la fabrication des Assignats. (Drop-head title). No place, (1790). 8 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Réponse de M. de Montesquiou à la réplique de M. Bergasse. A Paris, Chez P. Didot l'aîné Et Desenne, 1791. (2), 51, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Lettre ..... à M. Clavière, sur son ouvrage intitulé: De la conjuration contre les finances de l'Etat, et des moyens à prendre pour en arréter les effets. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie de Du Pont, (1792). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Motion faite à l'Assemblée Nationale, Le 17 Mai 1791, ..... , sur les moyens de remédier à la rareté du numéraire. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion .... Sur les Assignats-Monnoie. (Drop-head title). (Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1790). 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion .... , Sur la liquidation de la dette publique. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1790). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Opinion ..... Sur l'organisation du trésor publique. Le 10 Mars 1791. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1791). 8 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Mémoires sur les finances du Royaume, Présentés à l'Assemblée Nationale, à la Séance du 9 Septembre 1791, ..... Avec des Pièces Justificatives. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. With 59 leaves with tables. 81, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Plan de travail. Présenté à l'Assemblée Nationale, au nom du Comité des Finances, .... (Drop-head title). (A Paris), Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée Nationale, (1790). 20 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 18 Novembre 1789. A Paris, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée Nationale, (1789). With 7 folding tables on 19 leaves.(2), 25, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 26 Septembre 1789. (Drop-head title). A Paris, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblée nationale, 1789. 24 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., Le 26 Février 1790. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie nationale, (1790). 11, (1) - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, ...., A la Séance du 15 Mars 1790, Sur le Mémoire de M. le Premier Ministre des Finances, du 6 du même mois. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790. (2), 29, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport sur la Dette Publique fait à l'Assemblée Nationale, Au nom du Comité des Finances, Le 27 Août 1790, .... A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790. 31, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, Sur l'ordre de liquidation & de remboursement de la dette publique, au nom des Commissaires réunis des Finances & d'Aliénation. (Drop-head title). A Paris, De l'Imprimerie Nationale, (1791). 32 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) État des dépenses publiques pour l'année 1791. Publié au nom du Comité des Finances, et suite du rapport du 6 Février 1791. A Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1791. With 13 folding tables. 8, 12 pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait à l'Assemblée Nationale, au nom du Comité des Finances, ...., Sur la demande faite par la Municipalité de Paris, d'une avance de fonds. (Drop-head title). (Paris), De l'Imprimerie Nationale, (1791). 7, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport fait au nom des Comités des Finances et de l'Extraordinaire, ..... , Dans la Séance du 17 Avril 1791. (Drop-head title). (Paris), De l'Imprimerie Nationale, (1791). 7, (1) pp. - (Followed by:) MONTESQUIOU-FEZENSAC, (A.P. MARQUIS DE.) Rapport des Commissaires de l'Assemblée Nationale, Envoyés dans les Départemens de la Meuse, de la Moselle et des Ardennes, ..... , le 13 Juillet 1791. 16 pp.Kress, numbers B.2159, B.1861, B.1606, and B.1863, owns only the items 6, 13, 14 and 16; Martin & Walter, 24935, 24940, 24951, 24943, 24944, 24946, 24952, 24960, 24962, 24963, 24964, 24959, and numbers 24967-24977; Mattioli 2469 (item 10) and 2470 (item 14).Anne-Pierre, Marquis de Montesquiou-Fézénsac was a writer and general. He was born in 1739 to a noble family of the Périgord. He was elected to the Estates General as a representative of the nobles from the bailliage of Meaux. Although a close friend of Provence and presumably an advocate of his viewpoint, Montesquiou-Fézénsac proposed that nobles should surrender their priviliges in taxation. Because of his willingness to speak out on matters of taxation and finances he was selected, in 1789, for the Committee of Finances in the National Constituent Assembly, and soon became its rapporteur. He was named president of the Constituent Assembly on 14 March 1791. In May 1791 he was promoted lieutenant-general, served under Lafayette, and in February 1792 was given the command of the Army of the South. In September of the same year he completed the conquest of Savoy, but in November 1792 he was accused of royalist leanings, and had to take refuge in Switzerland. In 1795 his name was erased from the list of emigrés and he returned to Paris, where he died on 30 December 1798. ‎


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‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

Reference : 59110

(1780)

‎Lettre autographe à sa femme. Souffrance et philosophie : « si l'on pouvait lire au fond de mon cur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer!»‎

‎S.n., s.l. 17 août 1780, 10x16cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎| «Qu'on punisse tant qu'on voudra, mais qu'on ne me tue pas: je ne l'ai pas mérité [...] Ah! si l'on pouvait lire au fond de mon cur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer!» |<br>* Lettre autographe du Marquis de Sade adressée à sa femme. Un feuillet recto verso rédigé d'une écriture fine et serrée. Elle porte en tête la date partielle «ce jeudi 17». Deux infimes traces de pliures. La fin de la lettre a été mutilée à l'époque, probablement par l'administration carcérale qui détruisait les passages licencieux de la correspondance du Marquis. Ainsi, quelques mois plus tard, en mars 1781 sa femme lui écrit : « Tu devrais bien, mon tendre ami, réformer ton style pour que tes lettres puissent me parvenir dans leur entier. Si tu dis des vérités, cela offense, aigrit contre toi.Si tu dis des faussetés, on dit : voilà un homme incorrigible, toujours avec la même tête qui fermente, ingrat, faux, etc. Dans tous les cas, ton style ne peut que te nuire. Ainsi réforme-le.». La lettre été retrouvée telle quelle lors de l'ouverture en 1948 de la malle du Marquis conservée scellée par la famille depuis 1814 et est publiée sous cette forme amputée dans la correspondance du Marquis de Sade. Provenance : archives de la famille. Cette lettre a été rédigée le 17 août 1780,durant l'incarcération du Marquis à la prison de Vincennes. Suite à une énième altercation avec son geôlier, les promenades lui sont interdites depuis le 27 juin et ne lui seront rendues que le 9 mars de l'année suivante. La suppression des sorties affecte très fortement la santé physique et mentale du Marquis qui ne cesse de réclamer à Renée-Pélagie leur rapide rétablissement: «Je vous demande avec la plus vive instance de me faire prendre l'air: je n'y peux plus absolument tenir.» Les souffrances engendrées par ces privations sont prétexte à la mise en place d'une mécanique de culpabilité et de chantage avec sa femme: «Voilà trois jours que j'ai eu des étourdissements affreux, avec le sang qui me porte à la tête à un tel point que je ne sais comment je ne suis pas tombé sur le carreau. Quelqu'un de ces jours, on m'y trouvera mort, et vous en serez responsable, après vous avoir averti comme je le fais et vous avoir demandé les secours dont j'ai besoin pour y obvier.» Le Marquis fait ici intentionnellement jouer la corde sensible de Renée-Pélagie, mettant à rude épreuve ses valeurs chrétiennes et lui assignant le rôle de grande inquisitrice: «Vous pouvez me faire accorder ce que je demande, tout en conservant à votre signal la même force». On observe, comme dans la lettre de Tancrède, une nouvelle apparition du «signal», qui recouvre ici une toute autre sémantique encore. Composante essentielle de la pensée carcérale du Marquis, ce langage codé comme les interprétations fantasmées des lettres de ses correspondants, alimentent les hypothèses des chercheurs, philosophes, mathématiciens... et poètes biographes. Ainsi Gilbert Lely estime que, loin d'être le symptôme d'une psychose, le recours aux signaux est une «réaction de défense de son psychisme, une lutte inconsciente contre le désespoir où sa raison aurait pu sombrer, sans le secours d'un tel dérivatif». Absentes de la correspondance durant ses onze années de liberté, ces strates sémantiques sibyllines, «véritable défi à la perspicacité sémiologique» (Lever p.637), réapparaitront dans son journal de Charenton. Cette lettre est d'ailleurs l'occasion pour le Marquis de déployer son panel rhétorique, faisant s'affronter au sein d'une même phrase les antonymes sadiques. «Plaisir» rime ainsi avec «abominable», «cimetière» et «jardin» se superposent, «je souffre» se conjugue comme «je jouis» et la «douceur» côtoie la «noirceur». La pratique maîtrisée de cet exercice d'éloquence épouse le fond de la pensée sadienne: la souffrance et le plaisir sont intimement mêlés, simultanément subis, infligés et désirés. On entrevoit au travers de ces associations le manichéisme perméable de la pensée philosophique du Marquis, qui atteint son paroxysme à la fin de la lettre, parfaitement perceptible en dépit de son amputation: «Oui je conçois le mal, et je conçois qu'on le fasse; c'est une perversité de l'homme inévitable à sa nature; mais je ne conçois que, quand quelque plaisir...». Or le statut de martyr du Marquis est une véritable mise à l'épreuve de la philosophie de Sade qui légitime la souffrance d'autrui au nom d'une jouissance égoïste. En réalité, malgré la «méchanceté noire» du «sublime arrangement» qu'il subit, Sade loin de renier sa philosophie en l'éprouvant, ne réclame pas une part de plaisir indue, mais la simple considération d'un «besoin extrême». «Bien loin de demander des plaisirs», le prisonnier justifie au contraire, par une longue argumentation l'absence de satisfaction attendue : «On n'a qu'à m'accorder qu'une demi-heure et seulement trois ou quatre fois par semaine, aussi longtemps que j'aurais dû être sans en avoir, et je vous proteste que je compterai tout ce temps-là, c'est-à-dire depuis l'époque où elles m'ont été ôtées, et tout le temps qu'elles me le seront accordées qu'une demi-heure, que je compterai, dis-je, tout cet intervalle-là comme n'ayant pas dû y aller du tout.» Aussi, cette démonstration alambiquée est-elle capitale pour comprendre la psychologie du Marquis. Sous le joug de ses geôliers - et de sa femme - il se constitue victime consentante, ne réclamant que «les secours» élémentaires: «Soyez bien sûre que je ne demande qu'absolument ce qui m'est nécessaire, et que je souffre mille fois plus d'être obligé de demander que je ne jouis de ce qu'on m'accorde». La lettre dévoile ainsi une composante aussi essentielle que méconnue de la personnalité du Marquis. Il ne se contente pas- à l'instar des personnages sadiques de ses romans - d'être l'instigateur du vice, mais endosse tout aussi bien la position de la victime à laquelle ne doit être accordée que le droit - et les moyens - de vivre: «Qu'on punisse tant qu'on voudra, mais qu'on ne me tue pas: je ne l'ai pas mérité.» Cette réclamation est à mettre en parallèle avec ses romans à venir, dans lesquels les personnages vulnérables, victimes des tortures les plus inqualifiables, connaissent toujours un bref moment de répit durant lequel leurs bourreaux suspendent leur châtiment. Ces interruptions prennent la forme d'entractes philosophiques, au cours desquels les tortionnaires se font les porte étendards des idées sadiennes. Ce n'est donc pas le Sade persécuteur mais bien un captif blessé qui puisera au cur de sa souffrance carcérale pour fomenter les châtiments des 120 journées de Sodome, comme en témoigne cette fantastique confession prémonitoire: «Ah! si l'on pouvait lire au fond de mon cur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer!» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur. ‎

Reference : 015616

‎Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur. ‎

‎Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur. Paris, veuve André Knapen & Paris, Langlois, 1737. In-4, 16p & 16p. Rocambolesque histoire, rapportée en partie par Emile Faure dans Grands Seigneurs et Comédiennes, première série : L'Homme s'agite et la Femme le mène (Paris, Dentu, 1887. pp.221-225), probablement d'après le premier imprimé. En 1717, Jean-Louis de L'Estandart (1672-1740) entre dans une loge de l'Opéra et y rencontra Edme-Elisabeth de l'Ecluse dite de Mereuil, une actrice, dont il devint le protecteur. Cette demoiselle, originaire de Villiers-Les-Hauts (Yonne), a laissé peu de traces. Elle est née à Paris, en 1696 selon Bully, en 1701 selon elle. Le surnom Mereuil vient d'ailleurs d'un lieu-dit de Villiers. Suite à cette rencontre, Bully devint son protecteur et fut même, selon les dires de Faure, sous l'emprise de L'Ecluse. Bully lui constitua une pension puis une dot pour le couvent. Evidemment, elle n'alla pas au couvent. Faure en dit : « Mlle de Mereuil, qui a remarqué que l'intendant du marquis a la jambe bien faite, se met à l'admirer si fort, qu'elle en est bientôt grosse ». Mais en 1737, elle assigne le marquis en justice pour obtenir 80000 livres « tant pour dommage à sa vertu que pour aliments d'un fils de dix-huit ans tout à coup montré, et complètement ignoré de son prétendu père ». Le mémoire de Mereuil est une tentative de défense suite au mémoire de Bully. Très intéressants documents. [89] ‎


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‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

Reference : 59108

(1781)

‎Lettre autographe à sa femme. Hommages à la Présidente : « Faire noyer vive l'exécrable coquine qui depuis neuf ans (...) suce mon sang... »‎

‎s.l. [Vincennes] s.d. (circa 1781), 15,7x20,1cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe, non signée, du Marquis de Sade adressée à sa femme. Une page rédigée à l'encre, écriture serrée sur 31 lignes. Cette lettre a été publiée dans la correspondance du Marquis de Sade. Provenance?: archives de la famille. Cette lettre a été rédigée lors de l'incarcération de Sade à Vincennes, probablement en avril 1781, si l'on en croit les quelques repères temporels évoqués par le rédacteur lui-même. Le Marquis parle en effet de la fin de l'«?exil de Marseille?», faisant ainsi référence à la décision de la cour d'Aix-en-Provence qui, le 14 juillet 1778, casse le jugement pour débauche et libertinage, mais lui interdit d'habiter ou de fréquenter la cité phocéenne pour une durée de trois ans. Sade revient en outre sur l'un des épisodes marquants de sa vie, sa cavale italienne, qui eut lieu entre janvier et novembre 1776?: «?il valait autant me tuer tout d'un coup ou me laisser dans le pays étranger quand j'y étais?». Le Marquis évoque également «?l'étonnante faveur?» qui lui est faite «?de changer de bercail?», c'est-à-dire sa possible translation au fort de Montélimar. En avril 1781, Madame de Sade obtient du Roi, par l'intermédiaire de son amie Madame de Sorans, l'autorisation que son mari soit transféré à la prison montilienne. Le Marquis explique dans la lettre?: «?je trouve qu'il faut être d'une belle impudence pour oser écrire à un malheureux qui souffre depuis neuf ans [...] de remercier bien humblement la personne qui lui obtint l'étonnante faveur de changer de bercail?». Sade fait sans doute ici référence à cette fameuse Madame de Sorans, dame de compagnie de la sur de Louis XVI et amie de sa femme qui, par esprit romanesque, acceptera d'intercéder en sa faveur auprès du Roi. C'est au commissaire Le Noir, cité dans cette lettre, que Renée-Pélagie laisse le soin d'annoncer la nouvelle au détenu?: «?Ah je vois ce que c'est à présent que votre belle visite de M. Lenoir, je suis accoutumé à le voir en milieu de mes détentions.?» Bien que, comme le souligne Pauvert (in Sade vivant), ce changement de «?bercail?» occupe grandement les pensées du Marquis et ses lettres, ce dernier n'y sera jamais envoyé, préférant rester dans les geôles du donjon de Vincennes. Sade est enfermé depuis maintenant plusieurs années et cette lettre tout en mouvements trahit sa soif de liberté. Cette lettre a été rédigée au moment où Madame de Sade s'est retirée au couvent Sainte-Aure. Si elle appréhende cette retraite comme une libération du carcan marital, le Marquis est quant à lui obsédé par l'idée de sa sortie et évoque d'ailleurs une possible date de libération?: octobre 1783. Cette longue incarcération commencée en 1777 durera pourtant jusqu'en avril 1790, date de l'abolition des lettres de cachet. Les visites de Madame de Sade ne seront quant à elles rétablies par l'administration carcérale que le 13 juillet 1781, après quatre ans et cinq mois de séparation. Plusieurs des grands thèmes de la correspondance sadienne transparaissent déjà dans cette lettre des premières années de détention. Tout d'abord, la haine éprouvée à l'encontre de sa belle-mère, la Présidente de Montreuil, cette «?exécrable coquine qui [lui] suce [le] sang [...] déshonore [ses] enfants [qui] n'est pas encore rassasiée de faire des horreurs et des platitudes?» et qu'il a le désir «?de faire noyer vive?». Le Marquis s'y plaint en outre de sa mauvaise condition physique?: «?la tête me tourne et je n'ai pas besoin dans l'état où je suis d'une augmentation de chagrin?» et utilise des épithètes toutes sadiennes pour exprimer son désespoir?: «?un malheureux qui souffre depuis neuf ans?», «?qu'ai-je fait grand dieu qu'ai-je fait pour souffrir depuis douze ans?». - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MARQUIS DE GOULAINE‎

Reference : 20555

(1824)

‎1 LETTRE DU MARQUIS DE GOULAINE AU MARQUIS DE ROUGE, PAIR DE FRANCE : AU SUJET D'UNE RECHERCHE DE PREUVES DE L'ALLIANCE (PAR UN MARIAGE) CONTACTEE ENTRE LA MAISON DE GOULAINE ET LA MAISON DE ROUGE, 1824‎

‎haute-goulaine 1824 une Lettre, document Original Authentique manuscrit (de 2 pages) à l'encre brune sur deux feuillets de papier vergé ligné filigrané Van Der Ley crème, format : 24 x 18,5 , TEXTE :......Nantes, 5 Février 1824...Monsieur Le Marquis, ...........Le Vicomte de Cornulier mon ami vient de me remettre la lettre flateuse que vous me faites le bonheur de m'écrire au sujet de l'alliance qui parait avoir été contractée entre nos deux M. Elle est trop honorable pour la mienne pour que je ne mette pas le plus grand empressement à faire des recherches pour la constater. Il ne me reste malheureusement que peu de ressources pour arriver à ce résultat. Toutes les Archives du Chateau de Goulaine ont été détruites pendant la Révolution qui m'a laissé seul survivant à une famille assez nombreuse. Je suis resté agé de 2 ans aux soins de domestiques fidèles qui m'ont sauvé dans les forêts de la Vendée. Le Marquis de Goulaine et ses deux frères, dont l'ainé était mon père, ancien Page de Louis XVI, sont morts, l'un Emigré, les deux autres à Quiberon. De leur héritage, il ne m'est parvenu qu'une vieille Généalogie de ma Maison, dressée par Messire Guy Autret, chevalier de l'ordre du Roy [Guy Autret, seigneur de Missirien et de Lezergué, correspondant de Pierre d'Hozier en Basse-Bretagne...voir : "Dessein & projet de l'Histoire généalogique des Rois Ducs Comtes & Princes de Bretagne par Guy Autret Chevalier des Ordres du Roy Sieur de Miffirien, in quarto 1641" ]. J'en extrais un passage qui peut corroborer la présomption flateuse qui s'élève en ma faveur : Le Voici textuellement comme le rapporte le Généalogiste GUY-Autret: "..Je ne puis encore prendre le mariage du dict Guillaume de Goulaine, 3ème du Nom, fils de Guillaume tué à la bataille de la Roche-Derrien (1347) avec les sieurs De Rohan, De Laval, De Rieux, etc...que sur des mémoires au défaut des actes. Un Manuscrit à ce soutien affirme qu'il épousa Marie De Rougé, fille de Messire Jean De Rougé et soeur de Bonabes Sire de Rougé et de Derval...etc......encore une page puis...signature autographe manuscrite du Marquis de Goulaine...", cette lettre à circulé : marque postale de NANTES 42, cachet rouge de la poste avec tampon rond + cachet de cire aux armes de goulaine : 7 février 1824, lettre adressée à Monsieur le Marquis de Rougé, Pair de France, rue de Varennes N°19 Paris,‎


‎lettre envoyée à Bonabes VI (31 janvier 1778 - Paris 29 mars 1839 - Paris), 4e marquis de Rougé, Baron de Coëtmen et de Montfaucon, fils du précédent. Il fut tout d'abord aide de camp du Prince Christian de Waldeck en 1794 dans l'armée autrichienne, puis servit ensuite dans l'Armée des Princes dans le régiment du Duc de Mortemart, son oncle. En 1815, il fut nommé Pair de France et lieutenant-colonel des Cent-Suisses de la Garde du Roi, puis chevalier de l'Ordre de Saint Louis, chevalier, puis officier de la Légion d'honneur. Il fut président du collège électoral de la Somme en 1823 et 1827, maréchal de camp en août 1830. Lors de l'arrivée au pouvoir du roi des Français Louis-Philippe d'Orléans en 1830, le Marquis démissionna de ses fonctions militaires et politiques, tout comme son frère...................DOCUMENT UNIQUE, .....conservé plus tard, par le Baron Armel de Wismes.........en trés bon état (very good condition). trés bon état ‎

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‎BLIN DE SAINMORE (Adrien-Michel-Hyacinthe) - MASSON, Marquis De‎

Reference : 002366

(1767)

‎Lettre de Biblis à Caunus son frère. Lettre de Gabrielle d'Etrées à Henri IV. Lettre de Sapho à Phaon. Lettres de Jean Calas à sa femme et à ses Enfans. Les Tableaux, suivis de l'Histoire de Mademoiselle de Syane et du Comte de Marcy‎

‎ Paris Jorry 1767 ‎


‎Cinq ouvrages en un volume in-8 (221 x 146 mm), veau fauve moucheté, dos à cinq nerfs orné, pièce de maroquin rouge, alérions entre les nerfs, triple filet entourant les plats, armes au centre, filet sur les coupes, tranches mouchetées rouges (reliure d'époque). Recueil de quatre ouvrages de Blin de Sainmore, orné de deux planches de Gravelot, et deux planches, quatre vignettes et trois culs-de-lampe par Eisen. Relié avec : "Les Tableaux, suivis de l'Histoire de Mademoiselle de Syane et du Comte de Marcy", par Masson, Marquis de Pezay, Amsterdam et Paris, Delalain, 1771, un titre-frontispice par Eisen. Exemplaire aux armes de Anne-Léon II de Montmorency, marquis de Fosseux (ou Fosseuse), puis duc de Montmorency, fils unique d'Anne-Léon Ier, baron de Montmorency, lieutenant général, et d'Anne-Marie-Barbe de Ville, sa première femme, appelé d'abord le marquis de Fosseuse, naquit le 11 août 1731 ; d'abord menin du Dauphin et capitaine-lieutenant des gendarmes de la reine, en mai 1745, il fut fait chevalier de Saint-Louis, le 3 avril 1758, et promu brigadier de cavalerie en décembre 1761, et maréchal de camp en juin 1753. Il émigra à Munster lors de la Révolution et mourut dans cette ville le 1er septembre 1799. Il avait épousé en premières noces, le 27 janvier 1761, Marie-Judith de Champagne et en secondes noces Anne-Françoise-Charlotte de Montmorency-Luxembourg, qui lui apporta en dot le duché de Montmorency. (OLIVIER, planche 810, 2). Ex-libris La Rochefoucauld duc de Bisaccia. (quelques frottements, dorure du titre en partie frottée, deux petits manques de cuir au bas des plats, quelques rousseurs, mouillure sur 4 feuillets). // Five titles bound in one octavo volume (221 x 146 mm), fawn speckled calf, spine tooled raised on five bands, red morocco label, piece of arms between the bands ("alérions"), triple fillet border on covers, central coat of arms, fillet on turns-in, red sprinkled edges (contemporary binding). Collection of four books by Blin de Sainmore, illustrated with two plates by Gravelot, and two plates, four vignettes, three culs-de-lampe by Eisen. Bound with : "Les Tableaux, suivis de l'Histoire de Mademoiselle de Syane et du Comte de Marcy", by Masson, Marquis de Pezay, Amsterdam et Paris, Delalain, 1771, a frontispiece-title by Eisen. Copy bearing the arms of Anne-Léon II de Montmorency, marquis de Fosseux (or Fosseuse), "puis duc de Montmorency, fils unique d'Anne-Léon Ier, baron de Montmorency, lieutenant général, et d'Anne-Marie-Barbe de Ville, sa première femme, appelé d'abord le marquis de Fosseuse, naquit le 11 août 1731 ; d'abord menin du Dauphin et capitaine-lieutenant des gendarmes de la reine, en mai 1745, il fut fait chevalier de Saint-Louis, le 3 avril 1758, et promu brigadier de cavalerie en décembre 1761, et maréchal de camp en juin 1753. Il émigra à Munster lors de la Révolution et mourut dans cette ville le 1er septembre 1799. Il avait épousé en premières noces, le 27 janvier 1761, Marie-Judith de Champagne et en secondes noces Anne-Françoise-Charlotte de Montmorency-Luxembourg, qui lui apporta en dot le duché de Montmorency". (OLIVIER, plate 810, 2). Bookplate La Rochefoucauld duc de Bisaccia. (some rubbings, gilt of title partly rubbed, two small lack of leather on bottom of covers, some brownings, water-stains on 4 leaves). ‎

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‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

Reference : 83795

(2012)

‎Bronze du crâne du divin marquis‎

‎S.n. , s.l. 2012, 20x13,5x15cm, autre.‎


‎Bronze du crâne du Marquis de Sade exécuté par le Maître Fondeur d'art Avangini.Un des 99 uniques exemplaires numérotés portant l'empreinte de la signature de Sade. On joint le certificat d'authenticité signé par la Comtesse de Sade et portant le cachet de cire de la famille. Le vendredi 2 décembre 1814, à l'hospice de Charenton, mourait Donatien Alphonse François Marquis de Sade à l'âge de soixante-quatorze ans. Au mépris de ses dispositions testamentaires, le Marquis fut inhumé religieusement dans le cimetière de la maison de Charenton. Ironie du destin, Sade, même mort, ne resta pas longtemps au sein de l'église, puisque, quelques années plus tard, sa tombe devait être «profanée», au nom de la science, par le médecin de l'hospice, docteurL.J.Ramon. Après avoir étudié l'occiput de l'énigmatique Marquis, il le confia à son confrère allemand Johann Spurzheim, disciple du célèbre Franz Joseph Gall, fondateur de la très récente et très en vogue phrénologie. Spurzheim réalisa un moulage -aujourd'hui conservé au laboratoire d'anthropologie du Musée de l'Homme- du précieux crâne et exposa l'original au fil de ses conférences en Europe avant de l'égarer, semble-t-il en Allemagne ou en Amérique. Quelle liberté plus grande pouvait espérer celui qui vécut le plus clair de son temps enfermé? Le musée conserva également la notice de la très partiale analyse phrénologique de «l'organisation cérébrale du Marquis de Sade » réalisée par l'assistant de Spurzheim, qui n'est rien moins qu'un nouveau procès posthume se concluant sur une nouvelle condamnation sans appel : «Issue des passions les plus honteuses et empreintes de sentiments de l'opprobre et de l'ignominie, une conception aussi monstrueuse, si elle n'était l'uvre d'un insensé, rendrait son auteur indigne du nom d'homme et flétrirait à jamais la mémoire de sa postérité. » Nous lui préférerons la plus honnête description qu'en fait le docteur Ramon dans ses Notes sur M.deSade: «Le crâne de Sade n'a cependant pas été en ma possession pendant plusieurs jours sans que je l'aie étudié au point de vue de la phrénologie dont je m'occupais beaucoup à cette époque, ainsi que du magnétisme. Que résulta-t-il pour moi de cet examen? Beau développement de la voute du crâne (théosophie, bienveillance); point de saillie exagérée derrière et au-dessus des oreilles (point de combativité - organes si développés dans le crane de du Guesclin); cervelet de dimensions modérées, point de distance exagérée d'une apophyse mastoïde à l'autre (point d'excès dans l'amour physique). En en mot, si rien ne me faisait deviner dans Sade se promenant gravement, et je dirai presque patriarcalement, l'auteur de Justine et de Juliette, l'inspection de sa tête me l'eut fait absoudre de l'inculpation de pareilles uvres : son crâne était en tous points semblable à celui d'un Père de l'église. » Témoin de l'impénétrable secret du Marquis et de son intolérable liberté, ce crâne de bronze, seule réplique de l'occiput mystérieusement disparu semble répondre à la question shakespearienne par une reformulation sarcastique : Être où ne pas être! - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

Reference : 85841

(1801)

‎Lettre du marquis de Sade depuis l'asile de Charenton "J'éprouve [...] un dégoût, un abattement total"‎

‎Charenton 1801, 15x22,8cm, un feuillet composé deux papiers encollés.‎


‎| "J'éprouve des spasmes, des espèces de petits frissons, beaucoup de bâillements, un dégoût, un abattement total, le sang se porte violemment à la tête, il me prend alors des étourdissements, des tournoiements qui me font trébucher, et mille autres choses prouvant une grande tension dans la fibre, et une grande irritation dans le genre nerveux" |<br>* Lettre autographe originale du Marquis de Sade écrite depuis l'asile de Charenton (le lieu est nommé au dos, au début de la missive biffée). 27 lignes d'une écriture relativement resserrée sans adresse, mais le plus probablement écrite à son épouse, ce dont témoigne l'origine de cette lettre, en provenance de la famille de Sade.La lettre est physiquement composée de deux morceaux de papier encollés, au dos desquels figurent 19 lignes du Marquis scrupuleusement biffées mais laissant apparaître quelques mots ou lettres. Lettre citée dans Maurice Lever,Donatien Alphonse François, marquis de Sade, Paris, Fayard, 1991, p. 631. Le 7 mars 1801, Armand de Sade, le fils du Marquis, reçoit une lettre du ministre de la police Joseph Fouché, qui lui notifie que son père a été arrêté hier et qu'on a trouvé sur lui des pages manuscrites du roman La nouvelle Justine : "Néanmoins, sensible à votre demande de mansuétude et ayant à cur de préserver l'honneur de votre nom, j'ai pris la décision de faire transférer votre père dans la maison de santé de Charenton..." On notera que pour Fouché, Charenton, asile d'aliénés, n'est qu'une maison de santé, une prison, et en effet, il ne faudrait pas oublier qu'une grande partie de la population de ces asiles n'étaient autre que des individus qui ne rentraient pas dans le champ social et moral et la psychiatrie n'a longtemps eu d'autre but que celui de normaliser, de rendre apte à la vie sociale. Contrairement a ce qui a été dit, Sade y a parfaitement sa place. Cependant, l'attitude de Sade le fera, sitôt entré à Charenton, expulser à Bicêtre (la Bastille des canailles), mais sa famille réussira là encore à le réintégrer à l'asile de Charenton. L'enfermement à Charenton sera non seulement la dernière incarcération du Marquis de Sade, mais son dernier lieu de vie, puisqu'il y trouva la mort en 1814. Les 19 lignes scrupuleusement biffées au dos laissent apparaître quelques mots ou lettres ; à cet égard on peut conjecturer qu'il s'agit d'un message codé dont Sade était assez friand, car à supposer que la censure fût à l'origine de ces ratures, absolument tout l'aurait été, or le message montre bien que presque tout a été consciencieusement biffé hormis quelques mots ou lettres. On peut ainsi retenir : Nécessaire, à tous, ger, ue, quel, je trouve, de... Quant à la lettre elle-même, elle est remarquable par l'homogéneité de son message. Il s'agit d'une longue plainte décrivant les maux physiques dont Sade est victime. C'est un compte rendu comptable de la somme des symptômes qui accablent l'écrivain. Dans un style hyperbolique usant entre autres figures de style des adverbes d'intensité (si, tel, très...), Sade égrène méthodiquement les violentes douleurs dont son corps est secoué, l'ensemble de ces violences étant constitué en système, en structure dont toutes les parties sont liées. Dans la correspondance de l'écrivain, on peut dire que chaque fois que ce dernier s'est trouvé incarcéré, ses lettres font mention d'attaques physiques incontrôlables même si on ne connaît pas d'autre lettre aussi uniforme et systématique. A l'enfermement répond un langage du corps pour le moins volubile, la douleur prenant naissance au creux de l'estomac pour irradier vers la périphérie : tête, yeux, jambes, l'ensemble convergeant vers un vertige, la perte d'équilibre... car c'est de cela qu'il s'agit, Sade n'est atteint d'aucune maladie, il est assiégé par l'angoisse dont le sens ultime est le vertige, le vacillement d'une réalité où lui sont retranchés sa liberté de vivre à sa guise, sa liberté de déplacement, et son nom. La perte de ces éléments fondamentaux pour son existence font de Sade un navire dans la tourmente. En outre, et quant à la formation de ces symtômes particuliers, si l'on considère que l'accomplissement d'un certain sadisme sexuel lui est nécessaire, la privation de cette satisfaction retourne sur lui-même cette pulsion sadique, qui devient masochiste. L'impossibilité d'extérioriser la destructivité qui l'habite, ne serait-ce que par la volonté, fait de son propre corps le siège torturé, Sade devenant à la fois agent et victime de son propre sadisme. Remarquable missive où s'exprime l'abattement total de l'écrivain, Sade semblant se réduire aux assauts de l'angoisse, bien que ce dernier en fasse tout de même un objet d'écriture. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[QUINCY (Charles Sevin marquis de)].‎

Reference : 42893

(1720)

‎[Manuscrit]. Morale de Mahomet tirée de l’Alcoran traduit de l’Arabe.‎

‎S.l.n.d., , (1720 circa). Petit in-4 (222 x 167 mm) de (1) f. 102 pp. mal chiffrées, 18 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, signet, tranches jaspées (reliure de l’époque). ‎


‎Manuscrit inédit établi vers 1720 du marquis de Quincy précédé d’un avis rédigé par ses soins selon une attribution anonyme placée en tête (1 feuillet) : « De l’écriture du Marquis de Quincy. Préface (caviardage) pour être mise à la tête de l'ouvrage (…) j'ai taché par une espèce d’amusement d’extraire et tirer des divers ouvrages qui portent le titre de Koram tout ce qui m’a paru essentiel et utile sur les moeurs et la politique. J'ai formé ce petit ouvrage dont la lecture pourra devenir intéressante, j’avais eu dessein de ne prendre que les plus beaux préceptes de la morale de Mahomet mais comme la religion du Prophète et sa croyance est si étroitement liée avec les moeurs j’ai pensé qu’en y insérant les dogmes, je donnerai plus d’agrément à cet ouvrage ». Grand bailli d'épée du Nivernois, Charles Sevin, marquis de Quincy (1660-1728), général d'artillerie qui participa aux dernières guerres de Louis XIV, publia une Histoire militaire du règne de Louis le Grand (1726). Érudit bibliophile, il épousa Geneviève Pecquot de Saint-Maurice et forgea l’ex-libris manuscrit « Quincy-Saint Maurice ». Sa collection, qui compta dans un premier temps 400 manuscrits légués par son parent le conseiller au Parlement de Dijon Fevret de Fontette, fut cédée au marquis de Paulmy. Le « Catalogue des livres de la bibliothèque de M. le marquis de Quincy, grand baillif d'épée du Nivernois. 1776 » est conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal (cote : Ms-4639). Un des premiers recueils resté inédit consacrés au Coran. En 1647 l’ancien consul de France à Alexandrie, André du Ryer (1580 1660) publia pour la première fois à Paris L’Alcoran de Mahomet traduit de l’arabe en français, réédité à plusieurs reprises au XVIIe puis au XVIIIe siècle, qui fut à la base des traductions en anglais, en hollandais et en allemand. En 1721, Hadrian Reland publiait le mémoire Religion des Mahométans exposée par leurs propres docteurs avec des éclaircissements sur les opinions qu’on leur a faussement attribuées. « Les auteurs qui nous ont transmis l’histoire du mahométisme ont noyé dans une infinité d’extravagances la morale & les préceptes de Mahomet. (…) on trouve dans ce livre des maximes qui ne seraient pas indignes des philosophes de l’Antiquité. Les idées que Mahomet nous donne de la divinité sont telles que la raison nous les dicte et le portrait qu’il en fait ne peut que nous inspirer du respect. À l’égard des règles que le prophètes des Turcs a laissé sur la conduite des hommes, elles approchent beaucoup de la vraisemblance ; j’oserais même presque assurer qu’elles sont capables de former des coeurs vertueux, si je n’étais pas persuadé que l’on ne le peut être sans le secours de la révélation chrétienne » (Préface de Quincy). L’égyptologue et orientaliste Claude Etienne Savary publiera en 1784 un recueil sous le même titre Morale de Mahomet un an après sa traduction du Coran en français, la plus importante depuis du Ryer.On trouve ce manuscrit décrit dans le Bulletin du Bibliophile (1836-1837, p. 163, n° 370) : « Morale de Mahomet, tirée de l’Alcoran, traduit de l’arabe. In-4, rel. Ms. avec une préface de 2 pages autog. de la main du marquis de Quincy ». ‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎[SADE (Marquis de)] - [UZANNE (Octave)] - DUEHREN (Dr. Eugène).‎

Reference : 12490

(1901)

‎Le Marquis de Sade et son temps.Etudes relatives à L'histoire de la Civilisation et des Moeurs du XVIIIme Siècle.Avec une préface : L'Idée de Sadisme et L'érotologie Scientifique par Octave Uzanne.‎

‎ 1901 Berlin, H. Barsdorf, éditeur, Paris, A. Michalon, 1901, 1 vol. in-8° (205 x 137) reliure de l'éditeur pleine percaline marron clair, auteur et titre dorés au dos et au plat supérieur, de XXVIII (faux-titre, titre, table et préface) - 501 pp. - (3) pp. (publicités en allemand).Quelques rousseurs en page de titre et de table, exemplaire à l'état de neuf par ailleurs. ‎


‎Première édition française d'une des toutes premières études conséquentes sur le "Divin Marquis".Au sommaire : Discours préliminaire par Octave Uzanne - Le siècle du Marquis de Sade - La vie du Marquis de Sade - Les ouvrages du Marquis de Sade - Théorie et histoire du Sadisme - Histoire du Sadisme au 18ème et 19ème siècles - Bibliographie.Très rare dans cet état. ‎

Bouquinerie Aurore - Belmesnil
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EUR250.00 (€250.00 )

‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de & ANONYME‎

Reference : 59474

(1790)

‎Liste du Théâtre français et du Théâtre italien‎

‎s.d. (circa 1790), 16x20,1cm, 3 pages sur un double feuillet.‎


‎Liste de 38 pièces (15 pièces jouées au Théâtre-Français et 23 à la Comédie-Italienne), rédigée sans doute par un secrétaire du Marquis. Annotations, ratures, biffures et corrections de la main du Marquis de Sade. Cette liste correspond à des pièces de théâtre jouées de 1783 à 1785 au Théâtre français (actuel Théâtre de l'Odéon) et au Théâtre italien (connu de nos jours sous le nom d'Opéra-Comique ou Salle Favart). Le Marquis avait pour habitude de se faire envoyer chaque année l'Almanach des spectacles afin de se tenir informé des actualités de la scène parisienne. Ainsi dans une lettre de décembre 1784 à sa femme Renée-Pélagie, il demande: «Liste d'objets dont j'ai besoin. [...] Deux almanachs [...] des spectacles. Les comédies ou tragédies nouvelles de l'année, de l'un et l'autre spectacles. J'en ai d'autant plus besoin cette année, que j'ai prodigieusement travaillé dans l'un et l'autre genre et que je ne puis me passer de ce qui paraît, pour m'instruire et vérifier.». Toutes les pièces listées dans cet inventaire apparaissent dans les almanachs théâtraux reproduits par Sylvie Dangeville dans son ouvrage Le Théâtre change et représente (Honoré Champion, Paris, 1999). Soucieux de garder un lien avec le monde extérieur, le Marquis commande énormément d'ouvrages, notamment les brochures des pièces théâtrales fraîchement parues. Ainsi en 1775, dans une lettre à la Veuve Duchesne, célèbre libraire-éditrice parisienne, il demande: «Pour l'intelligence du billet ci-joint, Madame Duchesne est priée de jeter les yeux sur l'Almanach des Spectacles, article pièces nouvelles, et en conséquence elle voudra bien remettre au présent porteur tout ce qui [a] été imprimé à l'un ou l'autre spectacle, savoir du Théâtre français depuis l'Hôtellerie ou le faux ami et du Théâtre italien depuis l'Amitié au village, l'un et l'autre inclusivement, si elles sont imprimées ou exclusivement si elles ne le sont pas, jusqu'à l'époque de la clôture des spectacles. Le porteur n'a qu'un louis; si les pièces montaient à une somme plus forte, Madame Duchesne enverrait d'abord pour cette somme et ferait dire celle qu'il faudrait envoyer le lendemain pour avoir le total.». Le «billet» dont il est question en début de missive est très vraisemblablement la liste que nous proposons; les deux titres auxquels fait référence le Marquis y apparaissent. Rare et précieuse liste répertoriant les ouvrages lus par le Marquis au commencement de son incarcération à La Bastille, point de départ de sa production littéraire prolifique. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎BRICHANTEAU (Nicolas de, Marquis de BEAUVAIS-NANGIS) - ROCHEFORT (François de, Marquis de la BOULAYE).‎

Reference : 9143

(1862)

‎Mémoires du Marquis de Beauvais-Nangis et Journal du procès de Marquis de la Boulaye.‎

‎ A Paris, chez Madame Veuve Jules Renouard, 1862. Un fort vol. in-8 (242 x 158 mm) de 3 ff. n.fol., xxii - 376 pp., broché.‎


‎ Mémoires ''publiés pour la première fois par la Société de l'Histoire de France'', ici imprimés sur joli vergé d'édition. Très légères marques d'usage affectant les plats. Inégales rousseurs dans le texte, parfois prononcées. Quelques feuillets légèrement brunis. Du reste, belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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