Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu. A Lyon, à l’enseigne du Rocher, 1544.In-8 de 479 pp., (17) pp., 264 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin bleu à dentelle, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée.160 x 104 mm.
L’édition de référence, dite du Rocher, l’une des plus précieuses des Œuvres de Clément Marot.« Édition du plus grand intérêt, parce qu’étant la dernière donnée du vivant de Marot, et publiée par lui, elle a fixé le texte et le classement adoptés pour les éditions postérieures. Ce classement, dans l’ordre des genres de poésies ou de poèmes, est suivi là pour la première fois. C’est aussi dans cette édition que parait pour la première fois la traduction complète des cinquante psaumes de David, par Clément Marot, dont il n’avait été donné que des fragments dans les éditions précédentes. L’impression du volume est d’ailleurs très soignée.La marque qu’on voit sur le titre et à la fin est celle de l’imprimeur lyonnais Antoine Constantin. L’édition est connue sous le nom d’édition du Rocher, à cause de cette marque et des mots à l’enseigne du Rocher qu’on lit au-dessous.Dans son avis au lecteur, l’imprimeur annonce que la nouvelle disposition des œuvres a été faite « soubs la correction et bon jugement toutes fois de l’autheur... » Et il ajoute que plusieurs pièces parues ici étaient inédites.Dans la seconde partie, la traduction des Psaumes de David est précédée de trois épîtres, l’une « Au Roy très chrestien François premier de ce nom », la seconde « Au Roy encores » et la troisième « Aux dames de France touchant les dicts Pseaumes ». (J. Le Petit).« Édition remarquable » mentionne Brunet (III, 1455).Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manquera pas de rendre hommage à « Maître Clément ».Sa franchise d’esprit et de ton lui vaudront à plusieurs reprises tant l’incarcération que l’exil.Poète officiel de la cour de 1527 à 1534 Marot travaille à inventer des genres nouveaux. Il est ainsi l’inventeur en France du sonnet, importé d’Italie, à la suite de Pétrarque, ainsi que de l’églogue et de l’élégie, si prisées des poètes latins.« Dans sa poésie toute personnelle Marot évoque ce que Rabelais exprima avec la prose : de même que sous le rire de Rabelais se lisent les grandes préoccupations de son temps, sous la légèreté apparente de l’œuvre de Marot, se lisent la critique de la justice, le goût de la liberté, la mise en place de nouveaux rapports entre le poète et le roi, la défense d’idées religieuses nouvelles ».Le succès du poète à son époque fut immense et suscita maintes légendes. Ses textes furent présents dans tous les recueils de l’époque ; sa traduction des Psaumes servit de livre de prières à toute l’église réformée ; mais la légende retient aussi l’image du poète rossant le guet à la façon de Villon.De sa grand’ amyeDedans Paris, ville jolie,Ung jour passant melancolie,Je prins alliance nouvelleA la plus gaye damoyselleQui soit d’icy en Italie.D’honnesteté elle est saisie,Et croy, selon ma fantaisie,Qu’il n’en est gueres de plus belleDedans Paris.Je ne vous la nommeray mye,Sinon que c’est ma grand amye ;Car l’alliance se fet tellePar un doulx baiser que j’eus d’elle,Sans penser aulcune infamie.Précieux exemplaire à grandes marges de l’un des principaux livres de langue française du XVIe siècle conservé dans sa reliure parisienne en maroquin rouge doublé de maroquin bleu.Provenance : des bibliothèques R. Grandsire et L. Michaud avec ex libris.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des "Œuvres" de Clément Marot. A la Haye, chez Adrian Moetjens, Marchand Libraire près de la Cour, à la Librairie Françoise, 1700. Deux volumes petit in-12 de xvi pp., 732 pp. et (8) ff. de table. Maroquin bleu nuit, aux angles, quadrilobes mosaïqués de maroquin rouge ornés, pièce centrale chantournée de maroquin beige et losange rouge, ornés de petits fers, large bordure de fleurons dorés, filet doré en encadrement, dos à nerfs ornés de fers et quadrilobes mosaïqués rouge et brun, tranches dorées sur marbrures. Reliure mosaïquée de l’époque. 133 x 74 mm.
La plus précieuse et la plus bibliophilique édition du XVIIe siècle des Œuvres de Clément Marot. « Jolie édition, la plus recherchée... Il est difficile de s’en procurer des exemplaires bien conservés de marges et dont les feuillets n’aient pas une teinte rousse » mentionne Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, III, c. 1418). Cas du présent exemplaire, très pur et à très grandes marges (hauteur: 133 mm). Dans ses élégies, épîtres, ballades, rondeaux, chansons, complaintes, épigrammes et psaumes, Marot apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le vernis de la politesse de cour. Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manqua pas de rendre hommage à « Maître Clément ». De sa grand amye Dedans Paris, ville jolie, Ung jour passant melancolie, Je prins alliance nouvelle A la plus gaye damoyselle Qui soit d’icy en Italie. D’honnesteté elle est saisie, Et croy, selon ma fantaisie, Qu’il n’en est gueres de plus belle Dedans Paris. Je ne vous la nommeray mye, Sinon que c’est ma grand amye ; Car l’alliance se feit telle Par un doulx baiser que j’eus d’elle, Sans penser aulcune infamie. Édition qui se joint à la collection elzévirienne. Les deux fleurons de titre sont semblables dans la bonne édition, tandis qu’ils sont différents dans la réimpression qui a été faite sous la même date. (Ils sont ici semblables). Cette édition a toujours été prisée des grands bibliophiles et les bibliographes listent le nom de ses illustres détenteurs: Baron Pichon, Comte d’Hoym, Lignerolles, De Backer, La Roche Lacarelle, Didot, Mac Carthy, Pixérécourt, Labedoyere, Solar… Quant à Deschamps (Supplément à Brunet, il mentionne les enchères très élevées atteintes dans les années 1870 par les beaux exemplaires d’une hauteur de marges d’au moins 129 mm: (le présent exemplaire mesure 133 mm) «en mar. doublé de Boyet, exempl. Gaignat, 760 fr. Brunet (0m,137 de haut.); en mar. de Padeloup, aux armes du comte d’Hoym, 1500 fr. Baron Pichon , et serait vendu plus cher aujourd’hui; en mar. de Bradel, mais de 0m,129 seulement, 250 fr. Bordes; en maroquin de Trautz, exemplaire grand de marges, annoncé sur papier fort, 705 fr. Benzon; en mar. de Padeloup, haut. 0m,129, 330 fr. Leb. De Montgermont; en mar. de Bauzonnet, mais taché de rousseur, 120 fr. Labitte (1870); en mar. de Bauzonnet, 200 fr. au catal. Morgand et Fatout, et en mar. de relieurs di secondo cartello, deux exemplaires à 180 fr. au même cat.; en mar. de Trautz, 400 fr. cat. Fontaine de 1872. Nous citerons encore un délicieux exempl., relié en mar. doublé, par Padeloup, haut. 0m,134 qui fait partie du cabinet de M. de Ganay.» Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait à cette époque à compter de 10 fr Or. Le présent exemplaire, revêtu d’une reliure mosaïquée de l’époque, compte parmi les plus précieux connus. « Au cours du XVIIIe siècle et spécialement de 1715 à 1775, un petit nombre de relieurs, pour la plupart parisiens, exécutèrent pour certains amateurs des reliures d’un caractère très particulier, décorées en mosaïque d’application de cuirs de différentes couleurs. La technique employée était connue depuis le XVIe siècle et demeurera utilisée. Elle est très exactement décrite par Dudin sous le nom de « reliure à compartimens » dans son Art du relieur doreur de livres publié en 1772, avec le patronage de l’Académie royale des sciences: « On commence par couvrir son livre en veau blanc ou en maroquin de couleur ou en tel autre fond qu’on veut ; il faut seulement que le cuir soit le mieux choisi et le plus exempt de tous défauts, trous et taches qu’on puisse se procurer. Quand le cuir est bien sec, on pose dessus un dessin tel qu’on le veut exécuter dont les différentes parties sont colorées ; on calque le dessin sur le veau et sur ce calque on colle des morceaux de maroquin teints en diverses couleurs et de toutes les teintes ; on pare ces peaux le plus mince qu’il est possible, de manière qu’on puisse voir le jour au travers ; on les taille en morceaux de la grandeur des parties du dessin qu’ils doivent représenter et on les colle avec de la colle de farine sur la peau, mettant très peu de colle pour ne point faire d’épaisseur ; quand ces morceaux sont collés, on met le livre en presse pendant un certain temps pour qu’ils s’unissent et ne fassent plus, pour ainsi dire, qu’un seul corps avec la peau qui fait le fond... Ensuite on dore tout ce qui est couvert de dessin, de même que tout le fond qui est semé de petits points... On recherche par dessus cet or le contour des fleurs, rinceaux, feuillages et autres parties du dessin, suivant exactement ces contours pour les circonscrire d’un filet d’or qui en termine l’extrémité. » Les reliures « à compartimens » étaient d’une technique extrêmement minutieuse et d’un prix de revient très élevé, ce qui explique pourquoi les exemples qui nous en ont été conservés sont très peu nombreux. » Précieuses reliures issues de l’«Atelier des Petits Classiques» ainsi nommé car le caractère commun de ces rarissimes reliures mosaïquées est de recouvrir de petites éditions classiques.
La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1731, 5 volumes, in-12, reliés, XXIV-406-[2] p. / XVI-428 p. / VIII-387 p. / XXIV-392 P. / VIII-368-[6] p.. Pages de titre en rouge et noir, chronologie des oeuvres de Clément Marot, index alphabétique des mots anciens et table générale alphabétique en fin du tome 6. Reliure d'époque, plein veau moucheté, dos lisses ornés de caissons et de fleurons dorés, pièces de titre de maroquin rouge, de tomaison de maroquin vert, coiffes arasées, mors fendu au tome 6, usure aux angles, petits défauts divers.
Edition peu commune. Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
A la Haye chez P. Gosse & J. Neaulme, 1731. 6 volumes in/12 reliure plein veau du temps tacheté, dos lisse à caissons dorés, pièces de titres rouges et marron, tranches rouges, bandeaux , lettrines historiées et cul de lampe ; tome 1 : 24 ff., 406 p. 1 ff. - tome 2 : 16 ff., 428 p. - tome 3 : 389 p. - tome 4 : 8 ff., 387 p. - tome 5 : 24 ff., 392 p. - tome 6 : 8 ff., 368 p. Exemplaires en excellent état avec des défauts mineurs : légers manques de cuir sur le volume 1 ; auréole sur le bord supérieur des p. 93 à 120 du tome 3 ; saut de page sans manque de texte (188 à 291 en tome 4 ; petit manque de papier en p. 97/98 du tome 5 ; restauration des pages 178 et 179 du tome 6.
Clément Marot fait ses débuts de poète avec Le Temple de Cupido (1514), recueil dans le prolongement de la grande rhétorique et de la poésie médiévale. Dès 1519, il entre au service de Marguerite d'Angoulême et écrit pour la maison d'Alençon l'Epistre du camp d'Attigny. Acquis à l'évangélisme du groupe de Meaux, il est dénoncé et emprisonné au Châtelet pour avoir mangé du lard en carême. Il compose alors L'Épîstre à son ami Lyon, et une satire de la justice, L'Enfer. Valet de chambre du roi, chroniqueur, brillant et insolent, aussi à l'aise dans le lyrisme que dans la satire, Il donne en 1532, L'Adolescence Clementine qui connaît un immense succès et fait de son auteur l'un des plus célèbres poètes de son temps. Mais l'affaire des Placards ( 1534) oblige Marot à fuir. Réfugié auprès de Marguerite, puis à Ferrare et enfin à Venise, il accepte d'abjurer "l'erreur luthérienne" pour retrouver la Cour. C'est l'époque de la querelle avec Sagon, celle aussi où Marot entreprend la traduction des Psaumes (Trente Psaumes). Mais François Ier radicalise alors sa politique religieuse et Les Psaumes sont mis à l'index . Marot trouvera refuge à Genève, avant de mourir à Turin. Écarté par La Pléiade, Marot sera ressuscité au siècle suivant par Voiture, et plus tard La Fontaine.
Oeuvres de Clément Marot valet de chambre de François 1er roy de France. Revues sur plusieurs manuscrits, et sur plus de quarante éditions, et augmentées tant de diverses poésies véritables, que de celles qu'on lui a faussement attribuées, avec les ouvrages de Jean Marot son père, ceux de Michel Marot son fils, et les pièces du différent de Clément avec François Sagon, accompagnées d'une préface historique et d'observations critiques.La Haye, chez P. Gosse et J. Neaulme - 1731. - 1 frontispice sur le T1 - 592 pp, 584 pp, 572 pp, 572 pp.Reliure plein veau de l'époque. Dos à 5 nerfs ornés de fleurons dorés. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-4° (28x23).Clément Marot (1496-1544) à la fois héritier des auteurs de la fin du <small>XV<sup>e</sup></small> siècle et précurseur de la pléiade, il est sans conteste le poète le plus important de la cour de François 1er.
La Haye Gosse & Neaulme 1731 6 vol in-12° (153 x 90 mm) de xxiv pp. - 24 pp. (num. 363 à 386) - [1] f. bl. - [3] ff. -406 pp. - [1] ff. + xvi - 428 pp. + xxiv - 389 pp. - [1] p. bl. + viii - 387 pp. - [1] p. + xxii (num. iii - xxiv) - 392 pp. + viii - 387 pp. - [1] p. bl., veau blond glacé, dos lisse orné et armorié, encadrement d'un triple filet sur les plats avec fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
La plus complète des éditions anciennes de Marot en belle reliure armoriée L'une des meilleures éditions anciennes des oeuvres de Clément Marot, publiée simultanément au format in-4°. Elle fut donnée par Lenglet-Dufresnoy et s'inscrit dans le mouvement initié au XVIIIe siècle de redécouverte du poète, longtemps resté dans l'ombre de Ronsard. PROVENANCE : Soubeyran (Soubeiran), avec armes en queue de dos (d'or à la croix ancrée de gueules, cantonnées de quatre annelets de sable) et meuble (annelets de sable) aux caissons. Cette famille originaire du Languedoc avait dans la deuxième moitié du XIXe siècle deux représentants : de Soubeyran, officier de la Légion d'honneur, ancien préfet du département de Loir-et-Cher, à Blois ; de Soubeyran, directeur du Crédit foncier de France, ancien député, à Paris. Sans le portrait qui manque souvent, petits manques aux coiffes de tête de 4 des volumes - OHR 858 ; Brunet-III, 1458 : « Édition... assez bonne et plus complète que les autres... l'édition en 6 vol. in-12 donnée en même temps que celle [in-4°] est plus commode et plus jolie... ». - Tchemerzine VIII-1, p.40 : « Excellente édition critique... faite sur l'édition de Niort... »
Paris, Aug. Blaizot, Editeur / R. Kieffer, relieur d'art, Collection Eclectique, 1910, 1 volume in-4 de 295x205x15 mm environ, 109 pages, demi reliure en vélin blanc portant titres manuscrits en rouge, décor doré avec titres médaillon bordeaux sur le premier plat. Tirage Limite à 250 exemplaires. Exemplaire sur Japon, non justifié, contenant un seul état des eaux-fortes, avec un envoi autographe : "Exemplaire offert par à François-Léon Jouinot Gambetta par l'Editeur", (neveu de Léon Gambetta), 21 eaux-fortes originales en couleurs et de nombreux bois dessinés et gravés par Georges Bruyer. Dernier plat un peu sali, coins frottés, intérieur bon état.
Clément Marot, né à Cahors en 1496, et mort le 12 septembre 1544 à Turin, est un poète français. Bien que marqué par l'héritage médiéval, Clément Marot est un des premiers poètes français modernes. Précurseur de la Pléiade, il est le poète officiel de la cour de François Ier. Malgré la protection de Marguerite de Navarre, sur du roi de France François Ier, ses sympathies marquées pour la Réforme et pour Martin Luther lui valent cependant la prison, puis l'exil en Suisse et en Italie. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A La Haye, chez Adrian Moetjens, Marchand-Libraire près de la Cour, à la Librairie Françoise, 1702, 2 volumes in-16 de 150x85 mm environ, tome I : xvi-318 pages, 1 f. blanc, 3 ff. (table), 1f. blanc, - tome II : 1 f.blanc, 414 pages, 5 ff. (table), 1 f.blanc, pleine basane granitée fauve, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées de rouge et brun. Quelques rousseurs, début de fente sur les mors, coins émoussés, une coiffe arasée, sinon bon état.
Clément Marot, né à Cahors en 1496, et mort le 12 septembre 1544 à Turin, est un poète français. Bien que marqué par l'héritage médiéval, Clément Marot est un des premiers poètes français modernes. Précurseur de la Pléiade, il est le poète officiel de la cour de François Ier. Malgré la protection de Marguerite de Navarre, sur du roi de France François Ier, ses sympathies marquées pour la Réforme et pour Martin Luther lui valent cependant la prison, puis l'exil en Suisse et en Italie. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1731 La Haye, chez P. Gosse & J. Neaulme, 1731. 6 volumes, in-12°, 9 x 15,2 cm. XXIV+[6]+[2 bl]+406+[2] / XVI+428 / XXIV+389 / VIII+387 / XXIV+392 / VIII+368 pp. Pages de titre en rouge et noir, chronologie des oeuvres de Clément Marot, index alphabétique des mots anciens et table générale alphabétique en fin du tome VI. Reliure d'époque, plein veau moucheté, dos lisses ornés de caissons et de fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, de tomaison en maroquin vert, tranches rouges. Mors anciennement restaurés et à nouveau fragilisés, usure aux angles. Au premier contreplat, ex-libris gravé du XIXe siècle: «Bibliothèque du comte François Potocki» (1788-1853), et sur le recto de la garde: ex-libris André Gutzwiller (1922-2014).
A la Haye chez P. Gosse & J. Neaulme, 1731. 4 volumes in/4 reliure plein veau du temps, dos à nerfs à décor doré, pièces de titre havane, plat avec décor à froid et blason central doré (partiellement effacé), tranches rouges, illustrations gravées : frontispice (Debrie), vignettes (A. Vander laan), bandeaux (Filloeul), lettrines historiées, texte entouré de frises ; tome 1 : 24 ff., 592 p. - tome 2 : 24 ff., 584 p. - tome 3 : 8 ff., 572 p. - tome 4 : 24 ff., 572 p., 1 f. Exemplaire en excellent état, rares rousseurs et légère oxydation. 4 books 4 to in full contemporary calf, ribbeds spine with labels & gilt fleuron, two colours calf on boards with blind stamped decoration and central gilt arms (partially erased), red edges, frontispiece by Debrie, vignettes by A. Vander Laan, head-pieces by Filloeul, initial letters, framed texts. Vol. 1 : [24], 592 p. - vol.2 : [24], 584 p. - vol. 3 : [8], 572 p. - vol. 4 : [24], 572 p., [1]. Very fine copy with only one pagination error in vol. 4 (111 instead of 211) ; rare foxing and slight browning.
C'est sous l'égide de son père, Jean Marot, et de Lemaire de Belges, que C. Marot fait ses débuts de poète avec "Le temple de Cupido" (1514), recueil dans le prolongement de la grande rhétorique et de la poésie médiévale. Entré au service de Marguerite d'Angoulême dès 1519, et ensuite acquis à l'évangélisme du groupe de Meaux. Dénoncé et emprisonné au Châtelet pour avoir mangé du lard en Carême, il compose alors l'Epîste à son ami Lyon et une satire de la justice (L'enfer) qui rappelle Villon. Valet de chambre du roi, chroniqueur, brillant et insolent, il donne en 1532 L'adolescence Clémentine ; Le livre auquel il a apporté un grand soin, connaît un immense succès et fait de son auteur l'un des plus célèbres poètes de son temps.
A La Haye chez P. Gosse & J. Neaulme 1731 6 vol. relié 6 vol. in-12, plein veau marbré fauve, dos à nerfs ornés de fleurons et encadrements dorés, pièces de titre et de tomaison bordeaux, tranches rouges, XXIV + (6) + 406 + (6), XVI + (6) + 428, XXIV + 389, VIII + 387, XXIV + 392 et VIII + 368 pp., index. Pages de titre en rouge et noir. Bonne édition très complète des oeuvres de Marot, établie avec notes et commentaires par Nicolas Lenglet Du Fresnoy, et augmentées des ouvrages de Jean Marot, son père et ceux de Michel Marot son fils. Mors supérieur du tome 1 un peu fragile, coiffes supérieures légèrement émoussées. Sinon bel exemplaire, dans une bonne reliure d'époque.
A La Haie [La Haye], chez Adrien Moetjens, 1700. 2 vol. au format in-16 (138 x 78 mm) de 1 f. bl., xvi - 732 pp. [pagination continue sur les deux volumes] et 8 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plaine veau glacé et marbré fauve, filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de petits fleurons dorés, roulettes dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin lie-de-vin, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches saumon.
Ensemble complet des deux volumes constituant cette ''jolie édition ; la plus recherchée''. (in Brunet). Lequel ajoute qu'il ''est difficile de s'en procurer des exemplaires bien conservés de marges et dont les feuillets n'aient pas de teinte rousse''. ''La plus recherchée des éditions anciennes''. (in Quérard). Celle-ci recèle en pages de titre des fleurons dissemblables. ''Le nom de Marot est la première époque vraiment remarquable dans l’histoire de notre poésie, bien plus par le talent qui lui est particulier, que par les progrès qu’il fit faire à notre versification. Ce talent est infiniment supérieur à tout ce qui l’a précédé, et même à tout ce qui l’a suivi jusqu’à Malherbe. La nature lui avait donné ce qu’on n’acquiert point: elle l’avait doué de grâce. Son style a vraiment du charme et ce charme tient à une naïveté de tournure et d’expression qui se joint à la délicatesse des idées et des sentiments: personne n’a mieux connu que lui, même de nos jours, le ton qui convient à l’épigramme, soit celle que nous appelons ainsi proprement, soit celle qui a pris depuis le nom de madrigal, en s’appliquant à l’amour et à la galanterie. Personne n’a mieux connu le rythme du vers à cinq pieds, et le vrai ton du genre épistolaire, à qui cette espèce de vers sied si bien.'' ''Poète varié, Clément Marot participe encore de la tradition médiévale. Son ’œuvre est très abondante et «l’élégant badinage» auquel Boileau l’associe dans son Art Poétique n’est qu’un aspect. On remarque, en lisant ses Œuvres, comme le poète a évolué de la discipline des Rhétoriqueurs, vers un art très personnel qui le rapproche de l’humanisme.'' Graesse IV, trésor de livres rares et précieux, p. 411 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1458 - Quérard V, La France littéraire, p. 555. Angles parfois émoussés Reliures présentant par ailleurs quelques légères altérations. Quelques feuillets très légèrement oxydés. Très rares rousseurs dans les corps d'ouvrage. Petite déchirure en marge d'un feuillet. Du reste, belle condition.
La Haye, P. Gosse & Jean Neaulme, 1731. 6 vol. in-12, veau blond glacé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin La Vallière, encadrement d'un filet à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l'époque. XXIV-406 pp., (1) f.; XVI-428 pp.; XXIV-389 pp.; VIII-387 pp.; XXIV-392 pp.; VIII-368 pp., (3) ff., (1) f. blanc. Quelques mouillures pâles au tome VI.
La plus complète des éditions anciennes de Marot. Elle parut également au format in-4°. Etablie par Lenglet-Dufresnoy, elle comprend une intéressante notice biographique et bibliographique et des notes en bas de page. Elle est, d'autre part, d'une très belle exécution typographique. Brunet III, 1458; Cioranescu, 14426; Quérard V, 554.
Phone number : 02 47 97 01 40
1529 Paris: Galliot, 1529. In-8: 9.5 x 14 cm, 8 ff. n. chiff. de titre, prologue et table, 403 ff. chiff. I à CCCCIII. Achevé d'imprimé en mars 1529 par Pierre Vidoue pour Galliot du Pré. Première édition en lettres rondes et deuxième édition de la version du Roman de la Rose établie par Clément Marot (1ère de 1526 in-fol.). Edition illustrée d'une vignette de titre et de 50 bois dans le texte nouvellement gravés pour cette édition. (Broudillon, The early editions of Roman de la Rose, Londres, 1906: p. 32). Reliure du XVIIIe siècle en veau. Dos à nerfs avec pièce de titre de maroquin lavallière et caissons ornés aux petits fers. Bel exemplaire.
La mode du Roman de la Rose ayant repris vigueur sous le règne de François I, Clément Marot prit la résolution de le réimprimer. (Méon, Le Roman de la Rose, 1814: p. 33). Marot a pris pour base une édition in-folio de 1487 environs. Il s'est souvent contenté de corriger des passages que des fautes rendaient inintelligibles. Parfois, certains rajeunissements de la langue ont pu l'entrainer à modifier des vers entiers. (Langlois, Le Roman de la Rose, I: p. 43-44). La première impression de l'édition de Marot date de 1526, en caractères gothiques, in-fol., chez Galliot du Pré. Elle dut rencontrer un certain succès, vu que Galliot décide de la réimprimer trois ans plus tard. Pour cette édition de 1529, il conçoit un livre moderne et à la mode, comme pour remettre au goût du jour le "Roman de la rose" : un volume de petit format, en lettres rondes et illustré de bois composés spécialement pour cette occasion. En effet, il s'agit de la seule édition en caractères romains recensée par Broudillon. L'illustration, originale, est composée de 32 vignettes sur bois dont certaines sont utilisées à plusieurs reprises. (Broudillon: 88-90). Le Roman de la Rose, fameuse uvre poétique médiévale de 21 780 vers octosyllabiques fut composée en deux temps. Guillaume de Lorris écrivit la première partie (4 058 vers) autour de 1230-1235. Il y conte la cour dun homme à son aimée et ses tentatives de pénétrer dans un jardin clôturé symbolisant la belle. Amour siège dans ce jardin clos, vices et défauts sont représentés par des personnages allégoriques rejetés à l'extérieur des murs. Puis, louvrage fut repris et complété vers 1275-1280 par Jean de Meung (17 722 vers). Cette seconde partie présente une discussion plus philosophique à propos de lamour ainsi que des digressions sur des sujets variés tournant parfois en dérision certaines idées exprimées par Guillaume de Lorris. Cette suite du Roman de la Rose est avant tout une satire : Jean de Meung s'en prend aux ordres monastiques, aux religieux, à la noblesse, au Saint-Siège, aux prétentions excessives de la royauté, et surtout aux femmes...
Paris, Chez Janet et Cotelle, 1826 ; 1 volume in - 8°, demi-chagrin violine de l' époque, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, compartiments de deux filets dorés cernant un filet gras à froid, nom d'auteur doré, tranches mouchetées de brun; XXVIIIpp.,463pp.Quelques piqûres, reliure un peu frottée sur les nerfs.
Bon exemplaire orné en frontispice du portrait de Clément Marot gravé par Dequevauviller d'après C. Laguiche. (GrD)
Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris. On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L’hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Petit in-8 de (32) ff. Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tête dorée, roulette intérieure dorée. Reliure de Hans Asper.126 x 88 mm.
Unique exemplaire en main privée cité et décrit par Tchemerzine (IV-481) avec l’exemplaire de la B.n.F et celui de James de Rothschild, « le seul complet connu des cinq parties ».« Le Premier Livre de la Métamorphose d’Ovide - 1538 - se trouve seul à la B.n.F., ainsi que dans la vente Stroehlin (rel. Asper) - le présent exemplaire » (Tchemerzine).François Ier impulse une politique volontariste en faveur des traductions : désireux d’enrichir la langue française par une référence constante à la langue latine, de lui permettre de rivaliser avec les autres langues modernes, lui-même poète et amateur de poésie, il favorise toutes les entreprises qui rendent accessibles aux lecteurs français les textes des auteurs antiques, et confie la traduction des Métamorphoses à Marot, qui lui en donne, semble-t-il, une lecture fragmentaire dans les jardins du château d’Amboise au mois d’août 1526. En définitive, seuls les deux premiers livres paraissent, le premier en 1534, le second en 1543, un an avant sa mort. La pratique d’Ovide a exercé une influence déterminante sur l’esprit poétique de Marot, qui a toujours reconnu cette inspiration :Pour ce que point le sens n’en est yssu De mon cerveau, ains a esté tissu Subtilement par la Muse d’Ovide.Fasciné par l'Âge d’Or du premier livre des Métamorphoses, ainsi que par le rêve d’un retour harmonieux à l'innocence perdue auquel ce motif donne naissance, ou encore par le retour cyclique et perpétuel des choses au demeurant muables, le poète de Cahors n’a cessé de puiser dans le mythe ovidien la source et le sens nécessaires à sa création poétique, adaptés au raffinement de sa langue. Une communion dans l'émotion et un parcours semblable dans l'exil l’ont rapproché finalement bien davantage d’Ovide que de Virgile, en dépit de la ressemblance amusante - souvent exploitée par jeu - entre les noms de Maro et Marot, et malgré son rêve virgilien « d’escripre vers en grant nombre et hault style », ou sa première traduction des Bucoliques. Les commandes de la cour ont donc stimulé la production et la diffusion des traductions en général, et en particulier celles des œuvres de Virgile et d’Ovide qui, par leur élégance poétique, occupent la place dominante. Le nombre croissant de traductions a en retour déployé les exigences à leur égard, et incité les esprits distingués et les puissantes familles du royaume à posséder ces œuvres tenues pour les plus raffinées. L’érudition cédant ainsi la place à d’autres désirs, on voit apparaître autour des années 1550, à côté des ouvrages encore intégralement traduits, comme les Métamorphoses de François Habert ou l’Enéide de Louis des Masures, des extraits de traductions, ou des morceaux choisis : Du Bellay ne traduit que les livres IV et VI de l’Enéide qui paraissent successivement en 1552 puis en 1560 et seulement la septième héroïde d’Ovide (sur les 21) en 1552, celle qu’adresse Didon à Enée ; Aneau, on l’a vu, ne traduit que le livre III des Métamorphoses qui paraît en 1556 ; Louis des Masures, le livre IX qui paraît en 1557, Saint-Romard, poète marotique avait choisi, au début des années 1540, de ne traduire que les deux lettres des Héroïdes, celles que s’échangent Léandre et Héro. Charles Fontaine, poète défenseur de Marot, qui s’est mêlé de traduction toute sa vie, permet de saisir par les œuvres qu’il choisit mais aussi et surtout par les destinataires pour lesquels il écrit, les raisons pour lesquelles on désire lire Ovide, certains extraits plus que d’autres, ou certains extraits et non plus les œuvres complètes. Charles Fontaine offre ainsi à Jean Brinon - grand mécène proche du roi, qui ouvrira à partir de 1549 à Ronsard et toute la Pléiade les portes de son château de Vilaines et les cordons de sa bourse - quelques « élégies » d’Ovide (et quelques petits poèmes de Catulle) composées autour des années 1538-1539 ainsi que la traduction du premier livre des Remèdes d’amour entre 1547 et 1552.Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris.
1781 A Genève [Lyon], 1781, 2 volumes in-18, maroquin cerise, dos lisse orné, triple filets dorés sur les plats, tranches dorées, filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, T. I et II 252 pages et 243 pages.
En frontispice, portrait de l'auteur d'après Holbein, gravé par de Launay. Ces petits volumes ont, très certainement, été édités à Lyon -et non pas à Genève comme indiqué- par la famille Perisse, imprimeurs-libraires lyonnais aux XVIIIe et XIXe siècles. Petites usures d'usage. Clément Marot, poète de la Renaissance, était un chroniqueur mondain et un rhétoriqueur qui reprenait avec application les procédés littéraires et apportait le meilleur de l'ancienne poésie française.
Gosse & Neaulme, La Haye, 1731 6 volumes in-16, plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, caissons ornés, double filet sur les plats et en coupes, dentelles en contreplats, 2 feuillets blancs, titre rouge et noir, XXIV, 3 feuillets non chiffrés, 1 feuillet blanc, 406 pages, un feuillet non chiffré, 2 feuillets blancs, 428, 389, 387, 392, 368 pages. Dos unif. insolés. Exempt de rousseurs.
Bel exemplaire de cette édition critique estimée, “donnée en même temps que celle [in-4°] ... plus commode et plus jolie.” (Tchemerzine). Elle s'inscrit dans le mouvement initié au XVIIIe siècle de redécouverte du poète, longtemps resté dans l'ombre de Ronsard. Très bon état d’occasion
Bel exemplaire conservé dans ses éclatantes reliures en maroquin rouge de l’époque. La Haye, chez Adrian Moetjens, 1700.2 tomes en 2 volumes petits in-12 de : I/ xvi pp., 318 ; II/ pp. 319 à 732, (16) pp. de table. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, plats ornés de fleurons d’angle dorés reliés par des filets d’encadrement dorés en pointillés, dos à nerfs finement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.134 x 74 mm.
La plus précieuse édition du XVIIe siècle.Brunet, III, 1458 ; Tchemerzine, IV, 506 ; Graesse, IV, 411 ; Catalogue Rothschild 615 ; Bulletin Morgand et Fatout 11362.« Jolie édition, la plus recherchée… Il est difficile de s’en procurer des exemplaires bien conservés de marges, et dont les feuillets n’aient pas une teinte rousse » mentionne Brunet.Dans ses élégies, épîtres, ballades, rondeaux, chansons, complaintes, épigrammes et psaumes, Marot apporte en effet le meilleur de l’ancienne poésie française et une inspiration réellement populaire sous le vernis de la politesse de cour.Poète officiel adulé par François Ier et Charles Quint, Marot marque par son talent la première époque vraiment remarquable de la poésie française dont l’esprit reparaîtra chez La Fontaine qui ne manqua pas de rendre hommage à « Maître Clément ».Bel exemplaire d’une étincelante pureté, somptueusement relié à l’époque en maroquin rouge.
La Haye, Adrian Moetjens, 1700 2 volumes in-12 de XVI, 318 et de 319-732 pp., (8) ff., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrure (Duru 1848).
"Première édition complète des œuvres de Clément Marot. ""Jolie édition, la plus recherchée"" dit Brunet (III, 1458) qui ajoute : ""Il est difficile de s'en procurer des exemplaires bien conservés de marges et dont les feuillets n'aient pas une teinte rousse."" Les fleurons au titre des deux tomes sont identiques, signe indiscutable de première émission. On a jouté un portrait-frontispice gravé en taille-douce de Clément Marot. Marot a été le premier poète français, en 1534 dans la Suite de l'adolescence, à classer ses poèmes par genres: élégies, épitres, puis chants, épitaphes rassemblées sous le titre Cimetière... Ici les oeuvres poétiques sont par ailleurs suivies des traductions d'auteurs anciens - Virgile ou Ovide - et des fameux Pseaumes de David. Très bel exemplaire en maroquin décoré d'Hippolyte Duru. Cette reliure a été réalisée l'année précédent la participation remarquée du relieur à l'exposition de 1849. Duru -dont l'atelier, on le sait, devait plus tard être repris par son associé des années 1860, René-Victor Chambolle- avait pour doreur Marius-Michel père. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, IV, 506 : ""Cette édition se joint à la collection elzevirienne."""
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Paris Garnier frères 1867. In-8 CXIX 422pp dont table. Demi chagrin rouge, dos à nerfs orné de cadres de filets à fleurons d'angles dorés, plats de percaline chagrinée rouge avec cadres de filets à froid, tête dorée, reliure de l'époque. Orné en frontispice d'un beau portrait de Marot gravé sur acier. Rousseurs. Exemplaire complet de son texte et du portrait, reliure élégante, en bon état et décorative. Collection Chefs d'oeuvres de la littérature française.
Paris, Janet et Cotelle, Paris, Janet et Cotelle1826 ; in-8, plein veau fauve raciné, encadrement dentelles dorées, dos lisse orné de fil dor., chaînettes et grands fleurons dor., tr. marbr. XXVIII pp., 463 pp.Portrait dessiné par C. Laguiche, gravé par Dequevauviller. Belle édition commentée, qui donne les Opuscules, élglogues, élégies, épîtres, rondeaux, ballades, chants, étrennes, épigrammes, épitaphes, traductions de Virgile, Ovide, Lucien... ainsi que 4 pièces attribuées à Marot. Bel exemplaire bien relié.
GARNIER FRERES. 1867. In-8. Broché. A restaurer, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Non coupé. 422 pages. Rousseurs dans le texte. Manque important sur le dos fendu, charnières partiellement fendues.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
GARNIER FRERES. 1867. In-8. Broché. Etat passable, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 422 PAGES - dos fendu, avec manque : plusierus livrets de pages se désolidarisants - tampon et annotation en page de faux tittre et sur le 1er plat - frontispice en noir/blanc sous serpente - 2e plat se désolidarisant. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
"1 volume in-16° relié pleine basane marbrée, dos à nerfs, titre doré, dos décoré, reliure fatiguée, tranchefile apparente en charnière, plat supérieur fragile, deux gardes volantes, ex-libris Mary Barbara Hales, (8) ff., 548, 248 pp., (16) ff. - Reliure à refaire probablement. Un rare tirage sorti des presses de Thomas Portau à Niort imprimeur typographe. Édition estimée et recherchée. Brunet suppl. 964 ; Tchemerzine, VIII, 39 ; "" édition estimée "" Rahir, 528."
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