Amsterdam, s.n., 1755. 3 vol. in-12, basane marbrée, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Reliures de l'époque, coins émoussés, ors fanés au niveau de la tomaison, une coiffe élimée, épidermure sur un plat. Bon exemplaire. xij-396 pp.; (2) ff., 416 pp.; (2) ff., 392 pp. Rousseurs éparses.
Edition la plus complète, donnée par l'abbé Goujet de ces Mémoires intéressants pour la première moitié du XVIIe siècle. Ils sont augmentés d'un texte inédit de Marolles : "Dénombrement où se trouvent les noms de ceux qui m'ont donné leurs livres" (150 pp. environ) qui est extrêmement curieux et nous procure des informations sur une foule d'auteurs célèbres ou inconnus contemporains de Marolles. Les Mémoires de Michel de Marolles, imprimés pour la première fois en 1656-1657 sont recherchés pour l'histoire anecdotique du premier XVIIe siècle, Marolles ayant été lié avec les meilleurs esprits de son temps. Quérard V, 553; Brunet III, 1443; Bosseboeuf, 286; Bourgeois & André, 789; Cioranescu, 46016. Sainte-Beuve, Causeries du Lundi XIV, 107-147.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Antoine de Sommaville, 1657 ; in-4 (32 x 21 cm). 272 pp. - 5 ff. dont 1 avec vignette contrecollée aux armes de M. de Marolles. Veau brun, dos à 6 nerfs orné, titre doré. Armes dorées sur les plats. Coiffes arasées, charnière du plat sup. partiellement fendue, frottements sur les chasses et les coins. Bon exemplaire cependant, sans rousseurs et à grandes marges.
Exemplaire de la bibliothèque de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, avec ses armes sur les plats. Il passe ensuite très certainement à sa seule héritière Louise Marie Adélaïde de Bourbon, épouse du duc de Chartres (Louis-Philippe dOrléans dit Philippe-Egalité) qui sont les parents du futur roi Louis-Philippe puisqu'on retrouve sur la page de titre le cachet de la "Bibliothèque du Roi (Neuilly)", qui était la sienne. Louis Jean Marie de Bourbon (1725-1793) est le fils unique de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1678-1737), lun des bâtards légitimés de Louis XIV et Madame de Montespan. En 1737, il succède à son père dans les charges de Grand amiral, Grand veneur et gouverneur de Bretagne. Il est le propriétaire de Rambouillet, Blois et Amboise, et hérite de son cousin Louis-Charles de Bourbon (1701-1775), comte dEu, les domaines de Sceaux, Anet, Aumale, Dreux, Gisors et Vernon. Il possède également à Paris lhôtel de Toulouse (près du Palais-Royal), et figure ainsi parmi les plus importantes fortunes foncières de son époque. Il disposait d'une bibliothèque dans chacun de ses châteaux. Le catalogue de ses livres au château dAnet, établi en 1784, dénombre 3 121 titres. Linventaire réalisé le 27 avril 1793, peu après son décès, précise quil compte près de 1 000 livres dans sa bibliothèque de lhôtel de Toulouse à Paris et plusieurs centaines dans celle de sa résidence à Sceaux. Il faut aussi compter sur la bibliothèque conservée à Rambouillet qui lui venait de son père et qui fut sans doute rachetée en même temps que le domaine par Louis XVI en 1783 pour agrandir ses chasses. Guigard et OHR distinguent les armes du père de celles du fils : les premières reposent sur deux ancres passées en sautoir derrière lécu alors que les secondes sont placées sur une ancre seule mise en pal. Toutefois, on sait que le duc de Penthièvre a eu recours aux deux ancres du comte de Toulouse. Louis Philippe possédait de son côté au moins deux bibliothèques, l'une au Palais-Royal, l'autre à Neuilly. Elles furent vendues aux enchères en mars 1852. On retrouve dans le catalogue de la vente p. 223, N° 1972, la description des deux volumes des Mémoires de Marolles, aux armes du Comte de Toulouse, mais il n'est pas fait mention de ce volume de supplément. Le présent ouvrage fait suite aux Mémoires de Michel de Marolles publiés en 1656 chez Somaville, en deux volumes in-folio, et forme la quatrième partie, parue un an après les précédentes. Brunet (III, 1443) estime que les discours contenus dans cette suite "se trouve pour ainsi dire répandue dans différents morceaux qu'il a inséré dans les préfaces, les notes et les appendices de ses traductions et de quelques autres ouvrages tant en prose qu'en vers ...". On y trouve par exemple un traité sur l'amour qu'on doit à sa patrie, un autre sur le ballet, ou encore "De l'excellence de Paris entre toutes les villes de l'Europe''... Ces mémoires seront réédités en 1755 en 3 volumes in-12 par l'abbé Goujet. (GUIGARD, Nouvel armorial du bibliophile, t.1, p.54-55 - OHR, pl. 2609 - Bibliothèque Diplomatique Numérique, article Duc de Penthièvre).
Paul Daffis, éditeur, propriétaire de la Bibliothèque Elzévirienne 1872 In-18, Reliure de l’éditeur pleine percaline cerise, XIV-152 pp. sur vergé ordinaire. Reliure légèrement défraîchie, intérieur frais.
Edition critique du très rare 'Le Livre des Peintres & Graveurs' de Michel de Marolles, rédigé en quatrains, sur les artistes du dix-septième siècle. Grand collectionneur, Michel de Marolles fit don au roi, en 1667, de ses 120.000 estampes qui formeront la base du Cabinet des estampes. Bon état d’occasion
1656 A Paris, chez Antoine de Sommaville 1656. In folio (300 X 205) en plein veau d'épque, dos à 6 nerfs, caissons ornés de motifs dorés, titre doré. 1 f. de titre, 4 ff., portarait-frontispice, adresse et privilège, 448 pp. et 1f. avec le portrait de Claude de Marolles, quelques gravures in texte, 4 ff. de table des matières. Suivi de "Suitte des Mémoires de Michelde Marolles" contenant douze traités sur divers sujets curieux, 1 f. et 272 pp., 1 f. avec la gravure d'un écu de la famille de Marolles, 3ff. de table des noms et des matières suivi du privilècge et de la mention Achevé d'imprimer le 2& avril 1657. PREMIERE EDITION. Complet des deux portraits H.T. et des blasonsgravés in texte. Il MANQUE un cahier qui n'a pas été relié dans les MEMOIRES ( p. 169 à 176). Bonne reliure d'époque, les coins sont émoussés, il manque un peu de cuir aux coins inférieurs. Des mouillures par endroits, visibles sur les photos.
Amsterdam, Abraham Wolfgank, 1676. 4to (190 x 165 mm). In contemporary marbled paper covered boards. Extremities with wear, boards with scratches, corners bumped. Missing top 5 cm of spine. Frontispiece closely trimmed with loss to upper and lower margin. Plate no. 19 with repair in outer margin, with loss of plate. Internally generally nice and clean. (18), 476, (6) pp. + 58 plates and 1 frontispiece.
Uncommon later edition – printed in Amsterdam for the first time - of Michel de Marolles' adaptations of classical fables beautifully illustrated with 58 full-page plates by Cornelis Bloemaert after Abraham van Diepenbeeck’s design depicting scenes from classical mythology and ancient fables. The prints were of exceptional quality and became an inspiration for artists and printmaker in the following decades. “In 1655 the print collector and classicist abbé Michel de Marolles (1600–81) published a book titled Tableaux du Temple des Muses (fig. 1).1 It was a folio edition illustrated with a series of engravings of 58 wellknown myths from classical antiquity, for which he wrote detailed commentaries. The prints, most of which were designed by Abraham van Diepenbeeck (1596–1675), are extraordinarily virtuosic and original for their day. Remarkably, the identity of the engraver or engravers is not known for certain. De Marolles’s publication was an international success. New editions in different languages continued appearing until well into the eighteenth century, and copies of the print series were also published. Although the engravings are still well-known, their printing history remains a little obscure. Sources relating to the patrons and artists involved are sparse. In addition, the available material has been interpreted in different ways in the past, sometimes giving rise to incorrect conclusions.” (Altena, The Tableaux du Temple des Muses) The Tableaux du Temple des Muses was protected by a 15-year privilege. In 1665 Nicolas Langlois published an edition with the illustrations only, and in 1676 Abraham Wolfgank published Le Tableaux du Temple des Muses in quarto format in Amsterdam. Brunet III, 1443: “Les beaux exemplaires ens ont peu communs”. Graesse IV, 409.
Amsterdam [Paris] s.n. [Jean-Luc Nyon] 1755 3 vol. relié 3 vol. in-12, plein veau havane marbré, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison, tranches rouges, XII + 396, 416 et 392 pp., index (pièce de titre manquante et mors inférieur légèrement fendillé au tome 3). Edition la plus complète avec des notes de l'abbé C.-P. Goujet (d'après Barbier), augmentée d'un curieux texte inédit de Marolles (1600-1681) : "Dénombrement où se trouvent les noms de ceux qui m'ont donné leurs livres" relatif aux contemporains, célèbres ou inconnus, de l'abbé. Bon exemplaire dans une jolie reliure d'époque.
1755 Amsterdam, 1755; 3 volumes in-12°, pleine basane marbrée fauve, dos à nerfs, caissons de doubles filets dorés ornés d'une rosace dorée, titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge, tomaison dorée, tranches rouges, gardes et intérieurs des plats de papier bleu à large décor floral noir et blanc; xij, 396 pp.; (4), 416 pp.; (4)ff., 392 pp. Sans faux-titre au tome 1. Les titres sont imprimés en noir en rouge.
Manques aux coiffes, coins légèrement émoussés, étiquettes de tomaison un peu frottées. Beau papier orné utilisé pour les gardes et contre-plats, très frais. On a joint une biographie manuscrite de Michel de Marolles , tirée d'un ouvrage de Raoul Toscan (6pages in-12°, à l'encre bleue, vers 1900). L'abbé de Marolles, attaché au Duc de Nevers, fut précepteur du Prince Charles de Gonzague et traduisit l'Office de la Semaine Sainte pour Mademoiselle de Nevers. (Reu-CH1)
Paris, Guillaume de Luyne, 1654. 2 ouvrages en 1 fort volume in-8°, veau marbré granité, dos à nerfs orné d'encadrements de doubles filets dorés avec petit fleuron doré au centre, encadrement d'un double filet doré sur les plats, tranches marbrées, contreplats recouverts de papier peigne. Reliure de l'époque, coiffes arrachées, coins émoussés, petits manques de cuir aux coins et sur les coupes. Ex-libris ms. Marsilliat-Laborde (XIXe s.) au bas du frontispice et sur le titre. Titre-frontispice h.-t. gravé en taille-douce, (16) ff., 305 pp., (7) pp.; (14) ff., 508 pp. mal chiffrées 506, (8) ff. Rousseurs par endroits, qq. cernes dans les marges.
Editions originales de ces deux traductions en prose de Michel de Marolles. Les deux textes sont bilingues avec la traduction française face au texte latin et sont tous deux suivis des remarques de Marolles. Le volume est orné d'un frontispice général destiné à la collection des trois poètes élégiaques : Catulle, Tibulle et Properce. Mais on trouve rarement les trois traductions réunies. On peut lire au contreplat, bien qu'il soit rayé d'un trait de plume un ex-dono de Michel de Marolles daté d'Août 1654. Peu courant. Cioranescu, 46043; Bosseboeuf, 284; manque à Taschereau.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, 1653 "4 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, grand chiffre ""RAV"" couronné doré aux angles et au centre des plats, dos à nerfs orné et doré à la grotesque, coupes ornées et dorées, bordures décorées, tranches dorées (reliures de l'époque)."
"Belle réunion d'éditions originales de traductions juxtalinéaires latin-français signées par l'abbé de Marolles. Cet ensemble comprend les élégies de Catulle et de Properce, poètes du Ier siècle avant J.-C., ainsi que le théâtre de Térence, dramaturge du IIe s. avant J.-C. Un ""stakhanoviste"" de la version latine. Le célèbre collectionneur d'estampes Michel de Marolles (1600-1681), abbé de Villeloin, consacra une grande part de ses travaux à la transposition en français des grands auteurs latins. Menée sur un mode intensif, cette production de versions latines lui suscita quelques mordants détracteurs auxquels il répond ici directement dans la préface des Œuvres de Catulle : ""On fera un tel jugement qu'on voudra de mes traductions. Ceux qui disent qu'elles ne me coûtent guère, parce que j'y emploie peu de temps, ont trop bonne opinion de moi. Lorsque je m'y applique, je me divertis rarement à d'autres choses : et je dois à une longue étude, et à une assiduité laborieuse de plus de vingt années, la facilité que je puis y avoir acquise"". Un mystère ""héraldico-bibliophilique"" ! Les 4 volumes des poètes latins, publiés séparément et se distinguant par de légères différences de format, ont été uniformément reliés vers 1650. Ils sont frappés, aux angles et au centre des plats, des lettres ""RAV"" entrelacées, sommées d'une couronne de marquis. Il semble bien qu'il convienne aujourd'hui d'abandonner définitivement l'identification de ce chiffre proposée par Guignard dans L'Armorial du bibliophile (II, p. 476). En effet, ce type particulier de luxueuse reliure, n'apparaît que sur des exemplaires d'éditions françaises du milieu du XVIIe siècle. L'hypothèse du chiffre du comte Robert-Antoine de Wignacourt (1698-1756) apposé près de 70 ans plus tard semble dès lors irrecevable. Cet exemplaire porte donc la marque d'un bibliophile raffiné, actif au temps de la régence d'Anne d'Autriche. Très belle collection reliée à l'époque en maroquin richement décoré. Mouillures claires aux premiers feuillets du Properce."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
A Paris, chez Guillaume de Luyne, 1658 [1653 sur la page de titre gravée]. Un fort vol. au format gd in-12 (183 x 120 mm) de 8 ff. n.fol., 2 x 272 pp., [185] pp. de Remarques et 11 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de points dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur une délicate page de titre à décor allégorique gravée. Seconde édition de l'estimée traduction de Michel de Marolles. Texte en latin en regard. On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voires même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituere un modèle au xviiesiècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles émoussés. Coiffes élimées ou arasées. Légers frottements épars affectant par ailleurs la reliure. Auréole claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition intérieure.
11. Paris, Chez Antoine de Sommaville, 1657, in-4°, 29,5 x 20 cm, (6) pp nn ( avec portrait gravé en frontispice par Nantueil ) + 272 pp + (10) pp nn (index , gravure des armes de de Marolles). (complet). Reliure plein cuir d'époque, dos à 5 nerfs avec décoration dorée. Reliure avec qq. dégâts aux coiffes et coins, mais généralement en bonne condition. Cet ouvrage fait suite aux Mémoires de Michel de Marolles publiés en 1755 en 3 tômes. Au verso du titre l'auteur donne les titres des 12 essais ( traités ou discours comme il les appele) de ce supplement. Dans trois textes l'auteur commente '' l'Alethophile'' . Autres textes traitent l'amour pour sa patrie, le roi. Le neuvième texte traite le ballet, avec des exemples. Le onzième fait des corrections à ses Mémoires. Le dernier est une ode à Paris '' De l'excellence de Paris entre toutes les villes de l'Europe''..
Paris, Pierre l'Amy ou Louis Billaine, 1660-1661. 5 vol. petit in-8°, veau fauve glacé, dos lisses ornés de caissons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, encadrement d'un filet à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure du début du XVIIIe siècle, une coiffe arrachée en pied d'un volume, coins émoussés. (8) ff., 274 ff., pp. 245 à 485, (4) pp., (1) p. blanche ; (8) ff., 178 ff., pp. 179 à 460, (9) ff.; (8) ff., 167 ff., pp. 169 à 499, (15) pp.; (16) ff., 204 ff., pp. 205 à 343, (9) pp.; (8) ff., 84 ff., pp. 85 à 140, 50 ff., pp. 51 à 153, (12) pp?., (1) p. blanche. Quelques rousseurs et qq. cernes dans les marges. Les ff. 116-117 des Héroïdes sont en double, la seconde fois au milieu de la table.
Edition originales de cinq des sept traductions d'Ovide de l'abbé de Marolles. Outre ces cinq traduction, on lui doit encore celles de l'Art d'Aimer (1660) et Les Amours (1661). Toutes ces éditions sont biligues, le texte de la traduction en prose étant imprimé face au texte original latin, et toutes sont suivies de copieuses remarques de Marolles. Exceptionnel exemplaire en reliure uniforme. On trouve rarement ces cinq volumes réunis. Cioranescu, 46050, 46053, 46055, 46056, 46057; Taschereau, 1357; Bosseboeuf, 285.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris Paul Daffis, Editeur-Propriétaire 1872 in 12 (17x10,5) 1 volume reliure percaline rouge ornée de l'éditeur, dos lisse titré en lettres dorées et orné de la sphère elzevirienne dorée, XIV [1] 152 pages. Volume imprimé sur papier vergé avec les caractères elzeviriens de la Librairie Daffis. Bibliothèque Elzevirienne. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure
1755 Amsterdam, sans nom, 1755, 2 volumes [sur 3, le tome troisième manque] in 12 brochés, XII-396 et 416 pages ; couvertures de parution muettes défraichies avec petis manques de papier aux dos.
Les deux premiers tomes, sur les trois que comporte cette édition. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Seconde édition de la Bibliothèque Elzévirienne revue et annotée par Georges Duplessis - Paris : Paul Daffis ("Bibliothèque Elzevirienne"), 1872 - In-12 pleine percaline rouge ornée à froid sur les plats et illustré et doré au dos (reliure éditeur à la sphère de la bibliothèque elzevirienne), XIV, 152 pages sur papier vergé (1/500 ex. non justifié) - bon état - bel ex-libris d'Antoine d'Esperandieu -
Paru initialement en 1677, sous forme versifiée, en quatrains et en alexandrins, ce recueil recense les artistes actifs à partir de 1600, leur caractères, leur style ou des détails de leurs oeuvres. In-fine la table des noms cités. Michel de Marolles fut un des plus grands collectionneurs d'estampes du XVIIème siècle.
Chez Jean Mossy, Imprimeur Libraire à La Canebière 9 x 14 Marseille 1807 Petit in-12, reliure plein maroquin à grains longs de l'époque, dos lisse finement ornés, titre doré, triples dentelles dorées d'encadrement sur les plats, "Mme Sarrazin" doré au centre du plat supérieur, roulettes dorées sur les coupes et intérieures, tranches dorées, 684 pp. Traduction de Michel de Marolles (1600-1681), abbé de Villeloin.Excellent état.(Home15)
1872 toile brique éditeur (dos un peu passé) in-16, 149pp., 8pp. (catalogue), P. Paul Daffis 1872
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Paris, Guillaume de Luynes, 1671. 1 vol. in-12, veau brun moucheté, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, légères épidermures. Bon exemplaire. (10) ff., 223 ff. (mal chiffrés 225), puis pp. 227 à 325, (12) pp. Petite mouillure pâle marginale en tête de qq. ff.
3ème édition corrigée de la version de Michel de Marolles. La traduction française en prose est en face du texte latin. Cette édition comporte des notes en bas de page et dans les manchettes de François Gujet et de Jean de Peyrarède. Les remarques de l'abbé de Villeloin commencent à la p. 227. Taschereau, 1376; Bosseboeuf, p. 284.
Phone number : 02 47 97 01 40
1873 Nevers, Imprimerie de Paulin Fay, 1873; in-4 de XXII -(II) - 1055pp. - (3)ff. (texte sur 2 colonnes) et 2 cartes dépliantes hors texte: Carte de l'ancien diocèse de Nevers, Carte du Nivernois divisée en 34 chatellenies. Reliure de demi-maroquin brun, dos à 5 faux-nerfs, auteur et titre dorés,
Très rares rousseurs, bon exemplaire. (Reu-CO2)
Paris, Guillaume de Luyne, 1654. 1 fort vol. petit in-8°, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, mors sup. fendu, coiffe sup. arrachée, petits manques sur les coupes. (20) ff., 939 pp., (1) p., (18) ff. de table. Larges mouillures pâles sur les premiers ff.
Troisième édition donnée par Marolles de sa traduction en prose des uvres de Lucain. Outre la Pharsale, ce volume comprend le Panégyrique à Pison et Du Changement de la République de Pétrone. Edition bilingue, avec le texte latin en regard de la traduction. Bosseboeuf, 283; Cioranescu, 46036.
Phone number : 02 47 97 01 40
3 vol. in-12, veau marbré, dos lisses ornés de fleurons dorés (Reliures de l’époque).
les mémoires d’un grand collectionneur sous Louis XIII SECONDE ÉDITION , LA SEULE MISE DANS LE COMMERCE (la première, tirée à très petit nombre, était destinée aux seuls amis de l’auteur). Marolles*, le plus grand collectionneur d’estampes de son temps, avait connu la plupart des hommes de lettres, des grands amateurs, des esprits distingués de l’époque. Il fréquentait “l’Académie” (avant la lettre) d’Habert de Montmort, les mardis de Chantereau-Lefebvre, les samedis “mathématiques” de M. Le Pailleur qui réunissaient Gassendi, Pascal , Desargues... Ses Mémoires donnent une image extrêmement vivante du Paris des curieux sous le règne de Louis XIII : DESCRIPTION DES CABINETS DE CURIOSITÉ, NOMS DES COLLECTIONNEURS DE TABLEAUX ET “LIVRES CHOISIS”, DE MÉDAILLES, CRISTAUX, TULIPES..., DES JARDINS BOTANIQUES, LISTE DES MEILLEURS FOURNISSEURS PARISIENS (apothicaires, boulangers, pâtissiers, cuisiniers, marchands de confitures), DES LIBRAIRES, DES RELIEURS... CETTE ÉDITION COMPREND EN ÉDITION ORIGINALE LE “DÉNOMBREMENT OU SE TROUVENT LES NOMS DE CEUX QUI M’ONT DONNÉ LEURS LIVRES” (150 pp.) accompagnée de commentaires, liste précieuse pour la connaissance du milieu artistique et littéraire de l’époque, des réseaux et des liens qu’entretenaient ses membres. BEL EXEMPLAIRE DE CLÉMENT DE RIS (1820-1882), l’un des grands historiens d’art du XIXe siècle, conservateur de Versailles (1876-1882), auteur de nombreux ouvrages dont Les amateurs d’autrefois (1877) et La curiosité (1863). Il était aussi amateur de livres et a collaboré aux Mélanges de la Société des Bibliophiles françois. Très petit travail de ver marginal à 7 ff sans aucune atteinte au texte *Marolles avait formé une collection “d’une richesse fabuleuse”(Lugt). Acquise par Colbert pour la Bibliothèque Royale, elle forme le principal fonds du Cabinet des Estampes.
Collection Anciennes descriptions de Paris, IIIParis, Quantin, 1879 petit in-8, XIV-379 pp., portr.-front., demi-veau bleu poli à la Bradel, dos orné, tête dorée, couv. et dos cons. (rel. de l'époque). Dos passé. Bon exemplaire.
Ouvrage tiré à 330 exemplaires numérotés. 1/30 sur Chine, nominatif.Ex-libris A.Q. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, P. Jannet 1855 111pp. (+ 32pp. catalogue d'éditeur), 17cm., reliure toile rouge d'éditeur, avec ex-libris gravé de Mis. de Queux de St.Hilaire, peu de rousseurs, dans la "Bibliothèque Elzevierienne", bon état, S96264
A.Quentin , Imprimeur-éditeur, coll. « Anciennes Descriptions de Paris », n° III 1879 In-8 broché 20,5 cm sur 13,3. XIII-382 pages. Frontispice sous serpente : portrait de l’Abbé Valentin Dufour 1826-1896, table alphabétique des noms de personnes et de lieux. Bel exemplaire soigneusement recouvert de papier cristal. Bon état d’occasion.
Tirage à 330 exemplaires numérotés, un des 300 exemplaires sur hollande (284/300) Bon état d’occasion
Paris, Chez la veuve Pierre Lamy 1661, 183x123mm, relié plein parchemin de l’époque, titre au dos manuscrit, petit manque de parchemin sur le haut du plat supérieur, autrement bon état. Texte latin-français.
8 ff. - 460 p. - 9 ff., Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal