Amsterdam, Westein et Smith, 1740. 3 volumes in-12, titre-VIIIpp.-436pp. - titre-375pp. - titre-419pp. - titres imprimés en rouge & noir. Reliures de l'époque veau fauve marbré, dos à nerfs, caissons doubles filets dorés ornés de médaillons et petits fers dorés, pièces de titre, tranches rouges.
Édition originale de la traduction du comte de Caylus. Le Caloandre est l'un des deux romans composés par Ambrosio Mariani (Gênes, vers 1594 - Venise, vers 1650). Il évoque les mœurs et les usages de l'ancienne chevalerie. Il parut anonymement, en deux parties, vers 1640. Scudéry en avait donné une première traduction française en 1668, incomplète selon la préface de la présente édition. Caloandre, fils de l'empereur de Constantinople Polyarte, épouse, après mille aventures, Léonilde, fille de Tigrinde, reine de Trébizonde. Polyarte et Tigrinde, qui s'étaient aimés dans leur enfance, se marient aussi ! Thomas Corneille a tiré de ce roman le sujet de son Timocrate, et La Calprenède l'a imité dans un des épisodes de sa Cléopâtre. - (Quérard V, p. 541). - Petites rousseurs sur les premiers feuillets du tome II, quelques cahiers très légèrement jaunis, bon état par ailleurs.
Chez Pierre Prault, à Paris 1732, in-12 (9,5x17cm), (12) 213pp. ; (4) 174pp., 2 tomes reliés en un volume.
Edition originale française traduite (et arrangée) par Jean Serré de Rieux ; illustrée de 9 figures dont un frontispice par Humblot, gravées par Baquoy. Absent à Cohen (Livres à gravures du XVIIIe). Reliure en plein veau d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête fragilisée. Manque à chaque mors en tête et queue. Frottements et épidermures au plat inférieur notamment avec manque au niveau du mors du quatrième caisson. Une déchirure p.97 en marge basse avec manque. Coins émoussés. Marini est un écrivain du XVIIe siècle qui appartient à la dernière vague des romans de chevalerie italiens. Le roman met en scène le prince de Babylone, chevalier de la mort, et la princesse de Babylone, Zélinde, sa soeur, dont il est passionnément amoureux. Ne pouvant la posséder, il se jure de tuer n'importe qui pourrait la posséder. Le récit est rédigé dans un style hyperbolique et poétique, inspiré des modèles du XVIe, mais nettement plus narratif, et plus direc et resseré dans l'intrigue (ce qu'on doit peut-être à l'intervention du traducteur). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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