Versailles, 1774. Petit in-4 de 162 pages, manuscrit sur papier réglé, belle calligraphie sans presque aucune rature. Plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, fleurs de lys en écoinçons, double filet doré aux coupes, roulette intérieure, tranches dorées.
Exceptionnel document, «Cahier de cours de philosophie» adressé aux princesses Clotilde de France et Elisabeth de France, sœurs des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, rédigé par Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault.C’est grâce à l’appui de la Gouvernante des enfants royaux, Marie-Louise de Rohan, que Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault obtint la charge, à raison d’une journée hebdomadaire à Versailles, de prodiguer des cours de philosophie aux deux petites princesses, alors âgées respectivement de 14 et 9 ans. Marie-Thérèse rédige des abrégés des grands philosophes à leurs intentions. C’est ici Zoroastre en première partie, suivi par Confucius qui occupe la plus grande partie (97 pages). L’avant-propos nous laisse deviner le ton des leçons données aux princesses. Marie-Thérèse évoque la jalousie de Zoroastre et Confucius, suite au bonheur de Cicéron, Sénèque et Plutarque, qui «transportés de joie d’apprendre» que les princesses «avaient prix goût pour leurs ouvrages, […] à leur retour aux Champs Elisées ont montré trop d’orgueil de leur bonne fortune et qu’ils ont pris trop d’avantage sur Zoroastre et Confucius». Et «le quatre octobre, veille de St. Thérèse patronne de la personne qui excitait leur fureur et leur jalousie» voici ce qui arriva. «Ils sont arrivés à la cour de Madame au bruit du tonnerre et du feu des éclairs, précédés des génies malfaisants, ils ont tourmentés cruellement la pauvre Thérèse; et lui ont juré qu’ils ne cesseraient de la persécuter qu’aux conditions suivantes.» S’ensuit la liste, notamment que tant que les princesses ne connaîtront pas autant Zoroastre et Confucius que Cicéron et comparses «ils apparaîtront tout les matins à son réveil et qu’elle [Marie-Thérèse] serait obligée de danser en rond autour d’eux en chemise et de leur baiser le bout du nez»! Rare et émouvant témoignage de l'atmosphère des leçons données aux enfants royaux. Marie-Thérèse fut également leur compagne de jeux, rédigeant parfois des petites comédies qu'elles interprètent ensemble; les trois frères des princesses apprécient les divertissements, d'ailleurs Marie-Thérèse fut conviée au sacre de Louis-Auguste, le frère aîné, devenu Louis XVI cette même année 1774.
Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940. Paris, Louis Sevestre, 1700.In-12 de (11) ff., 69 pp., (3) pp. Relié en veau brun moucheté de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Coiffes légèrement émoussées. Étui en maroquin brun. Reliure de l’époque.157 x 90 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage consacré à la photométrie.Martin, Catalogue de la bibliothèque de feu M. Burette, 5546 ; Monge, Dictionnaire de physique, IV, p. 293.C’est au XVIIe siècle que les scientifiques européens font les plus grandes avancées en termes d’étude de la lumière.La photométrie qui apparait à cette époque est dénuée d’instruments de mesures ; elle établira ses bases par comparaison de sources lumineuses.Puis, « c’est “frappé par l’invention du baromètre, du thermomètre et de l’hygromètre” que F. Marie s’était demandé si, à leur imitation, on ne pourrait trouver un moyen de mesurer la lumière ». (J-E. Morère, p. 339, La photométrie : les sources de l’Essai d’Optique sur la gradation de la lumière de Pierre Bouguer, 1729.)C’est ainsi qu’il créa le « lucimètre ».« En 1700 un capucin Jean François-Marie a donné plusieurs manières de réaliser des appareils qu’il appelle lucimètres ou photomètres. Tout ceci n’aboutira à la construction d’un appareillage utilisable que beaucoup plus tard ». Daumas, Les instruments scientifiques, 82.« Le premier qui ait eu l’idée de mesurer la lumière est un Capucin, le P. François Marie, qui publia en 1700 un petit écrit intitulé : “Nouvelle découverte sur la lumière […]”. Ce bon religieux qui ne parle, au surplus, qu’avec une extrême modestie de ses idées, propose dans cet ouvrage, qu’il appelle ‘Lucimètre’, deux moyens de mesurer la lumière, l’une par l’interposition d’un nombre de verres plans et transparens, propre à intercepter enfin toute la lumière ; l’autre, par le moyen qu’une quantité d’eau propre à produire le même effet ; ou même moyen de réflexions répétées sur des surfaces polies, en assez grand nombre pour affaiblir la lumière par des gradations connues. »J. E. Montucla, Histoire des mathématiques, III, p. 538.Bel et précieux exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque.Provenance : Macclesfield South Library 184.B.14, 3 premiers ff. estampés à froid avec le blason du Comte de Macclesfield.Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940.
HOUVILLE GERARD D (Marie de Heredia, Marie Louise Antoinette de Heredia de son nom complet, Gérard d'Houville de son nom de plume, Marie de Régnier de son nom d'épouse, 1875-1963) .
Reference : 12259
(1930)
P., A la société dédition «le Livre», Emile Chamontin, 1930. In-4 relié plein maroquin havane(reliure de Yseux, successeur de T. Simier), dos à nerfs et plats décorés à froid et doré de motifs de style art déco, filet doré sur les coupes, contre-plat de maroquin bleu avec triple filet doré, gardes de soie havane, couvertures et dos conservés, tête et tranches dorées sur témoin. 1 des 176 ex. sur vélin de cuve à la main des papeteries du Marais au filigrane «Le livre Poésies de Gérard dHouville», exemplaire n° 43, étui bordé en maroquin. Chaque poésie est ornée dune vignette gravée sur bois, en quadrichromie.TRES BEL EXEMPLAIRE
Alfred LATOUR (1888-1964), artiste peintre, graveur, affichiste, reste à lécart de lart moderne. Il excelle dans la gravure sur bois et illustrera de nombreuses uvres. Il participera également à lillustration des catalogues Nicolas.
Paris Musées, 1990. In-8, broché sous couverture illustrée en couleurs, 111 pp. Avant-propos, par Henri Guillemin - Introduction, par Anne-Marie de Brem - Lamartine et les artistes. - Lamartine et ses interprètes. - Lamartine et les musiciens, par Marie-Renée Morin - Lamartine et ses portraits. - Les caricatures. - Liste des artistes ...
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Musée de Brou, 1997. In-8, format à l'italienne, broché sous couverture illustrée en couleurs, 143 pp. Avant-propos, par Marie-Françoise Poiret - Une vie d'artiste, par Jacques Gruyer - Le sentiment de la nature, par Marie-Dominique Nivière - Un aquafortiste d'une rare valeur, par Marie-Félicie Perez - Catalogue desœuvres exposées : Peintures. - Portraits et étude. - ...
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Département du Nord / Nice / Fontainebleau, 1771 à 1899. Ensemble de 4 documents montés sur onglets, sous chemise in-folio, demi-maroquin brun.
Contient 3 permis de chasse, l'un au format 18 x 12, les deux autres au format 40 x 33, délivrés par le Département du Nord (1 et 2) et par le département de la Haute Saône, respectivement en 1886, 1879 et 1849. Le quatrième et dernier document quant à lui émane de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc, seigneur et grand veneur de France (petit-fils en ligne légitimée -c'est à dire bâtarde- de Louis XIV de France, fils unique de Louis-Alexandre de Bourbon -1678-1737-, prince légitimé, comte de Toulouse, et de la duchesse Marie-Victoire de Noailles) qui l'a signé. Il s'agit d'une permission de tuer 20 biches dans le bois de Prunay (?), accordée au Duc de Laval, probablement Anne-Alexandre-Marie de Montmorency-Laval, marquis puis 2e duc de Laval et pair de France, lieutenant-général des armées du roi, et « cordon rouge » (Ordre de Saint-Louis).
Ville de Valenciennes, 2007. In-4, broché sous couverture illustrée en couleurs, 96 pp. Contributions de Marianne Besseyre, François Boepsflug, Marie-Pierre Dion et al.Introduction, par Marie-Pierre Dion - Ordre et épopée, la représentation de l'invisible dans l'enluminure romane, par Christian Heck - Les scriptoria du Nord de la France à l'époque romane, par Françoise ...
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Superbe herbier manuscrit illustré de 15 magnifiques aquarelles aux tons vifs et chatoyants d’une grande finesse d’exécution. S.l.n.d. [France, première moitié du XIXe siècle].Manuscrit in-folio comprenant 1 titre aquarellé, 15 ff. manuscrits et 15 planches aquarellées de fleurs à pleine page protégées par des serpentes, l’ensemble monté sur onglets. Demi-chagrin vert, plats de percaline verte, double filet doré et arabesques à froid encadrant les plats, grandes initiales « M. C. » frappées or au centre du plat supérieur et marque de la Maison des oiseaux frappée or au centre du plat inférieur, dos lisse, tranches dorées. Reliure de l’époque. 377 x 283 mm.
Superbe et précieux herbier manuscrit entièrement calligraphié regroupant 15 aquarelles originales de fleurs et autant de feuillets de texte explicatif en regard. Marie-Louise Le Corgne de Timadeuc avait épousé en 1853 Henry Louis Victor Vicomte de Beaufranchet de la Chapelle. L'herbier, signé Marie Le Corgne, a été composé par la vicomtesse elle-même. Elle fait preuve dans cet ouvrage d’une grande érudition en matière de botanique ainsi que d’une très bonne maîtrise du dessin et de la technique de l'aquarelle. Le présent album, composé dans la première moitié du XIXe siècle, comporte 15 aquarelles d’une très grande finesse d’exécution représentant des Agarics, de l’Avoine, une Ephémérine, une Bégone, une Népenthe, une Renonée, une Bougainville, un Liseron, une Azalée, une Careopsis, une Manéttia, un Delphinium, un Fuchsia, une branche de Chêne... Les aquarelles aux couleurs très vives sont légendées en français à l’encre brune. La qualité d'exécution des dessins est exceptionnelle, l'artiste ayant eu recours à toutes les ressources de son art. Superbe herbier manuscrit finement aquarellé dans des tons vifs et chatoyants, conservé dans sa reliure d’origine portant les initiales de l’auteur frappées en lettres d’or sur le plat supérieur. Provenance : de la bibliothèque personnelle de Marie-Le Corgne de Tmadeuc, vicomtesse de Beaufranchet de La Chapelle avec ex libris et initiales dorées frappées sur le plat supérieur de la reliure.
Musée de Brou/Adam Biro, Bourg-en-Bresse/Paris, 1994. In-4, broché sous couverture illustrée en couleurs, 130 pp. Préface, par Marie-Françoise Poiret - Regards sur la constitution d'une collection, par Marie-Dominique Rivière - Catalogue desœuvres du XVIe siècle - Catalogue desœuvres du XVIIe siècle - Annexes : I. Tableaux rendus à d'autres écoles. - II. Ecoles indéterminées. - ...
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Editions de la R.M.N., Paris/Musées de Marseille, 1994. Fort in-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 415 pp. Avant-propos, par Bernard Blisthène - Introduction, par Jacques Thuillier - Puget peintre, par Marie-Christine Gloton - Puget sculpteur, par Klaus Herding, Geneviève Bresc-Bautier, Luc Georget - Puget dessinateur, par Klaus Herding, Madeleine Pinault, Marie-Paul Vial - Puget architecte, par M.-Ch. ...
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Paris 1930 Epreuve d'artiste originale signée. Cette uvre a été présentée dans le cadre d'une exposition et porte les détails au dos du simple cadre en bois. Taille de l'image : 320 x 260 mm. Dans cadre et sous verre. Taille totale dans le cadre : 400 x 460 mm. Marie Thérèse Robert était étudiante en Art Déco à l'Académie Julian à Paris au début des années 1930. L'Académie existe toujours aujourd'hui et s'appelle désormais ESAG Penninghen.
Signed original artist's proof. This work was submitted as part of an exhibition, and bears the details to the back of the simple wooden frame. Image size: 320 x 260 mm (12œ x 10Œ inches). Within frame and under glass. Total size in frame: 400 x 460 mm. Marie Therese Robert was an Art Deco student at 'Academie Julian' in Paris in the early 1930's. The Academie still exists today, and is now known as ESAG Penninghen.
Bruxelles Aux éditions du Nord 1930 Limité et numéroté - un des 1 000 exemplaires sur vélin pur fil allura. Livre à dos souple sous glassine d'origine. Le glassine, et dans une moindre mesure les couvertures illustrées, sont légèrement vieillies et quelque peu éraflées à la tête et à la queue du dos, mais le livre est très propre et frais à l'intérieur. Un ex-libris personnel soigné figure sur la page de garde. Les illustrations en couleur de Jules-Marie Canneel sont belles et lumineuses. Texte en français. En général, le livre est en bon état. 266 pages. 210 x 155 mm
Limited and numbered - one of 1,000 on vélin pur fil allura. Soft back book under original glassine. The glassine, and to a lesser extent the illustrated covers, are slightly age toned, and somewhat scuffed at head and tail of spine, but book is very clean and fresh inside. Neat personal ex-libris to front blank. Colour illustrations by Jules-Marie Canneel are beautiful and bright. Text in French. Generally the book is in a good condition. 266 pages. 210 x 155 mm (8Œ x 6 inches). .
Paris René Touret 1930 Première édition. Carton rigide illustré avec dos en tissu rouge. Conçu et illustré pour rendre la théorie musicale amusante et attrayante pour les enfants. Illustré en couleur par Marie Lemaistre dans un style crayonné. Texte en français. Vers 1930. 32 pages non numérotées. En très bon état. 320 x 245 mm (12œ x 9Ÿ inches).
First Edition. Hardback illustrated boards with red cloth spine. Designed and illustrated to make music theory fun and engaging for children. Illustrated in colour by Marie Lemaistre in crayon style. Text in French. Circa 1930. 32 unnumbered pages. In verg good condition. 320 x 245 mm (12œ x 9Ÿ inches).
Amsterdam H.J.W. Becht 1910 Planches couvertes de papier illustré en couleurs, dos en tissu, pages de garde illustrées en couleurs. Couverture, titre et dix planches en couleurs à pleine page imprimées sur du papier cartonné épais par Marie Hildebrandt. Les planches sont un peu frottées mais restent présentables. A l'intérieur, la première page de garde présente une déchirure et quelques plis. Un nom d'enfant est inscrit sur la page de titre. La reliure est assez lâche et chaque page a été renforcée avec du ruban adhésif d'archivage. Un peu de noircissement, mais encore présentable. Dans l'ensemble, il s'agit d'un exemplaire d'occasion acceptable mais complet de cet ouvrage très rare. Grand oblong 230 x 310 mm. 22 pages.
First edition. Colour pictorial paper covered boards, cloth spine, colour illustrated endpapers. Cover, title and ten full-page colour plates printed on thick card paper by Marie Hildebrandt. The boards are a little rubbed but still presentable. Inside, The front end paper has a closed tear and some creasing. There is a child's name written to the title page. The binding is rather loose, and each page has been reinforced with archival tape. A little darkening, but still presentable. Overall an acceptable used, but complete copy of this very scarce item. Large oblong. 230 x 310 mm (9 by 12Œ inches). 22 pages. .
Toulouse Jean-Matthieu Douladoure 1820 Première édition. Complet, avec 11 planches gravées dépliantes. Dos en cuir contemporain avec titres dorés. Planches cartonnées. Celles-ci sont considérablement frottées - en particulier la première planche, qui présente une zone de perte de surface. La reliure tient cependant très bien. Le premier feuillet blanc de la fin de l'ouvrage est endommagé par un poisson d'argent. Le reste de l'ouvrage est en bon état, propre, avec un léger assombrissement des pages et une légère marque sur le bord supérieur (n'affectant pas le texte). Les planches dépliantes sont en assez bon état, avec un peu de noircissement et de bosses sur les bords. Quelques petites déchirures fermées sur les bords de certaines planches seulement. Dans l'ensemble, un bon exemplaire d'une première édition rare. Ecrits architecturaux français du 16ème au 19ème siècle. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), marquis de Mauremont et comte de Cajarc. Homme politique légitimiste, il fut l'un des 40 mainteneurs des Jeux Floraux institués en 1323 à Toulouse par sept troubadours pour maintenir le lyrisme de cour. C'est la plus ancienne société poétique et littéraire du monde). xxxii, 360 pages. 11 planches dépliantes. Conforme à FirstSearch / OCLC : 21787714. 200 by 125mm.
First edition. Complete, with 11 folding engraved plates. Contemporary leather spine with gilt titles. Hardback boards. These are significantly rubbed - particularly the front board, which has an area of surface loss. Binding is holding very well though. First blank end paper has silverfish damage. The rest of the book is in good, clean condition, with a little darkening to the pages and a touch of marking to the top edge (not affecting text). The folding plates are pretty good condition, with a touch of darkening / bumping to the edges. A few small closed tears to the edges of some plates only. Overall a decent copy of a scarce first edition. French architectural writings 16th to 19th century. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), Marquis de Mauremont and Count of Cajarc. He was a Legitimist politician, was one of the 40 maintainers of the Jeux Floraux (The Floral Games were instituted in 1323 in Toulouse by seven troubadours to maintain courtly lyricism. It is the world's oldest Poetry / Literary society). xxxii, 360 pages. 11 folded leaves of plates. Conforms to FirstSearch / OCLC: 21787714. 200 by 125mm (7Ÿ by 5 inches). .
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.
Musée de Brou, 1989. In-8, broché sous couverture illustrée en couleur, non paginé [32 pp.]. De la couleur, par Marie-Françoise Poiret - Jan Voss, ordre et aventure, par Jacques Clerc-Renaud - Planches - De l'atelier, par Jan Voss - Planches - Biographie - Expositions.
Avec 10 planches en noir et en couleur en hors texte.Avec un Envoi A.S. de Jan Voss à Gilbert Lascault en page de garde. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Centre d'Art Contemporain, Istres, s.d. [1997]. In-8 format carré, broché sous couverture illustrée en couleur, 18 pp. Avant-propos, par Marie-Christine Blanc - "A la limite du délire, je fais quelque chose de sensé...", par Jean-Dominique Jacquemond - Planches.
Avec 17 ill. et planches en noir et blanc. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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La Henriade de Voltaire conservé dans son maroquin de l’époque mosaïqué et armorié, condition d’exception pour un livre imprimé au cours de la Révolution française. Paris, P. Didot, fils aîné de F.A. Didot l’aîné, 1790. Grand in-4 de 1 portrait, 1 pl. hors-texte, xl pp., 222 pp., (1) f., 12 planches hors-texte. Plein maroquin rouge à grain long, plats richement ornés de filets, grecque et roulette dorées, dos à faux-nerfs mosaïqué avec incrustation de bandeaux de maroquin vert, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, chiffre doré du prince Albert de Saxe-Teschen répété cinq fois dans les entre-nerfs, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée et mosaïquée de l’époque. 308 x 228 mm.
Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle. Bengesco, n404; Brunet, V, 1361. «Cette édition, très correcte, ne fut imprimée qu’à 250 exemplaires, sur le plus beau papier vélin d’Angoulême, avec de nouveaux caractères gravés exprès et tout récemment, par Firmin Didot. C’est le premier ouvrage auquel Didot fils aîné ait donné ses soins». La Henriade, poème de Voltaire, parut en 1723. Le personnage principal est le sage roi Henri IV qui met fin par son abjuration aux graves querelles religieuses du temps qui opposent catholiques et calvinistes. Exemplaire magnifique, tout à fait exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin enrichi de dix figures par Moreau, gravées par Dambrun, de Launay, Duclos, Guttenberg, Helman, Lingée, Patas, Romanet, Simonet et Trière, un portrait de Henri IV, par Porbus, gravé par Tardieu, un portrait ajouté de Voltaire, gravé par Langlois, d’après La Tour, et le portrait de Frédéric-Guillaume de Prusse par Moreau le jeune. Cette édition des œuvres de Voltaire ne se trouve pour ainsi dire jamais en maroquin armorié de l’époque puisqu’elle fut imprimée en pleine Révolution française. Exemplaire unique, imprimé sur grand papier, relié en maroquin rouge décoré de l’époque avec incrustation de mosaïques de maroquin vert pour le Prince Albert de Saxe-Teschen dont il porte le chiffre répété au dos du volume et l’étiquette de bibliothèque, et son épouse, la sœur de la reine de France, Marie-Antoinette. «Albert, duc de Saxe-Teschen, épousa, en 1766, l’archiduchesse Christine, fille de l’empereur François Ier et sœur de Marie-Antoinette, reine de France, et il fut nommé, conjointement avec Christine, au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Il maniait fort habilement le crayon et le burin. C’est d’après ses dessins et sous sa direction qu’a été construit le superbe château de Laeken, près de Bruxelles. Il fonda l’Albertina à Vienne». Les bibliographes ne mentionnent aucun autre exemplaire relié en maroquin de l’époque mosaïqué et armorié.
Somogy, Editions d'Art, Paris, 2002. In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleurs, 159 pp. Préface, par Michel Delebarre - Dunkerque, une place forte maritime stratégique, par Marie-Laure Griffaton - La guerre de course à Dunkerque et en Manche du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle, par Patrick Villiers - Jean Bart : Un ...
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Paris, Librairie d'Âmyot, éditeurs, 1846. In-8 broché, non rogné de [4]-327-[1] pages, chemise en demi-maroquin à grains longs, étui bordé de même.
Édition originale publiée sous le pseudonyme de Daniel Stern par Marie d'Agoult. Ce "récit fictif à peine déguisé" est un roman à clef qui relate la liaison tumultueuse de 1833 à octobre 1839, de l’auteure, avec le compositeur Franz Liszt, représenté sous les traits du personnage au nom peu flatteur de "Guermann". Le titre du roman Nélida est l’anagramme de Daniel, le troisième enfant que Marie d’Agoult a eu de Liszt en 1839. La dernière page du volume est occupée par une dédicace titrée Envoi. – À mes amis. Le dos a été remplacé par un papier muet; rousseurs. Vicaire, VII, 663; wiki.
Editions Hazan, Paris, 2006. In-8, cartonnage éditeur illustré, 127 pp. En guise de préface, par Jean-Louis Andral - Les avatars de Monsieur Picasso, par Marie-Noëlle Delorme - Liste desœuvres et des documents reproduits - Index des artistes.
Avec 118 illustrations en noir in et hors texte. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Gallimard/Electa/Centre Georges Pompidou, Paris, 1995. Fort in-4, cartonnage éditeur avec dos entoilé, 399 pp. Avant-propos, par François Barré - Préface, par Marie-Laure Bernadac & Bernard Marcadé - Introductions : Le voir et le genre, par Kathy Acker. - Le devenir-femme de l'art, par B. Marcadé - Images - Catalogue : Textes de M.-L. Bernadac ...
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleurs in et hors texte. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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[ASSOCIATION DES ECRIVAINS VAUDOIS] BEAUSIRE Pierre; BLANC Géo H.; BONNARD André; BORCHANNE René; BOVARD René; BRASSELER Louis; BUENZOD Emmanuel; BUDRY Paul; BURNAND René; CHAMPVENT Hélène; CHESSEX Robert; COLOMB Catherine; CRISINEL Edmond-Henri; CURCHOD Alice; DAVID-PERRET Madame; DELHORBE Cécile; DURWARD Renée J.; FRANCILLON Clarisse; GILLARD Edmond; KOLLBRUNER Berthe; LANDRY C.-F.; MANGANEL Ernest; MARTIN Auguste; MARTIN Vio; MATTER-ESTOPPEY Marthe; MATTHEY Pierre-Louis; MERCANTON Jacques; MEYER Louise; MONTMOLLIN Eric de; MOSER Jean; PERROCHON Henri; POLIAKOVA Maria; REYMOND Marie-Louise; ROCHAT-CENISE Charles; ROUD Gustave; SAVARY Léon; SIMOND Daniel; THOMI William; TROILLET Gilbert; VALLOTTON Henry; VERLY Albert; VUILLEMIN Berthe; WILD Alfred et BATAILLARD A.-J.:
Reference : 12735
(1947)
[Lausanne], [Association des écrivains vaudois - AEV], [1947]. In-4 de [106] pages, plein parchemin muet, orné au premier plat d'une composition originale du peintre Jean-Jacques Mennet. Sous emboîtage avec dos toilé muet. La maison Mayer & Soutter à Lausanne a soigné la reliure de ces pages autographes.
Outre la peinture sur le premier plat, cet album est illustré d’un dessin à la plume et d’une gouache en couleurs contrecollée de Jean-Jacques Mennet; mais également de 26 photographies (Blanc, Borchanne, Burnand, Catherine Colomb, David-Perret, Delhorbe, Gillard, Vio Martin, Maria Poliakova, Marie-Louise Reymond, Roud, Léon Savary, Vallotton et Wild) - un dessin original à la plume de Géa Augsbourg, illustrant le texte de Budry, 2 dessins originaux à la mine de plomb de Louise Meyer, et enfin deux reproductions: un portrait de Rochat-Cenise par Philippe Grobéty et un dessin de Robert Hainard. On notera la photo de Gustave Roud ainsi légendée «Le vrai cueilleur de fruits" (16,5 x 22,5 cm) en regard du "vain cueilleur de phrases" portrait (4,5 x 3,5 cm) de Roud. Époustouflant ensemble de 44 manuscrits d'écrivains de l'association, qui se compose d'une page manuscrite par auteur, parfois recto-verso. Certains ont recopié un passage d'un livre édité, d'autres livrent ici des inédits, certains le mentionnant, comme Buenzod, Chessex ou Alice Curchod. Pièce unique, constituée à l'occasion de la 3ème journée du livre vaudois qui se déroula dans les salons du Foyer du Théâtre, à Lausanne, le 29 novembre 1947. L'association, crée en 1944, avait alors trois ans d'âge. Elle regroupait à ses débuts 40 écrivains, dont Ramuz, qui est absent de cet ensemble puisque décédé en mai de la même année. Les "journées du livre vaudois" permettaient au public de rencontrer les écrivains, qui y vendaient et dédicaçaient leurs ouvrages. Rebaptisée depuis "Association vaudoise des écrivains", elle est toujours active à ce jour et remet encore, tous les deux ans, le Prix des écrivains vaudois à un auteur dont l'ampleur et la qualité de l'oeuvre littéraire est reconnue comme majeure.