48146 books for « marie »Edit

Sort by

Type

Topics

1 2 3 4 ... 484 964 1444 1924 ... 1926 Next Exact page number ? OK

‎FRANÇOIS-MARIE, R. Père Jean.‎

Reference : LCS-17675

‎Nouvelle découverte sur la lumière, Pour la mesurer & en compter les Degrés. Dédiée à Monseigneur le Duc de Chartres. Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage scientifique du Père François-Marie dans lequel il propose deux nouveaux moyens de mesurer la lumière.‎

‎Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940. Paris, Louis Sevestre, 1700.In-12 de (11) ff., 69 pp., (3) pp. Relié en veau brun moucheté de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Coiffes légèrement émoussées. Étui en maroquin brun. Reliure de l’époque.157 x 90 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage consacré à la photométrie.Martin, Catalogue de la bibliothèque de feu M. Burette, 5546 ; Monge, Dictionnaire de physique, IV, p. 293.C’est au XVIIe siècle que les scientifiques européens font les plus grandes avancées en termes d’étude de la lumière.La photométrie qui apparait à cette époque est dénuée d’instruments de mesures ; elle établira ses bases par comparaison de sources lumineuses.Puis, « c’est “frappé par l’invention du baromètre, du thermomètre et de l’hygromètre” que F. Marie s’était demandé si, à leur imitation, on ne pourrait trouver un moyen de mesurer la lumière ». (J-E. Morère, p. 339, La photométrie : les sources de l’Essai d’Optique sur la gradation de la lumière de Pierre Bouguer, 1729.)C’est ainsi qu’il créa le « lucimètre ».« En 1700 un capucin Jean François-Marie a donné plusieurs manières de réaliser des appareils qu’il appelle lucimètres ou photomètres. Tout ceci n’aboutira à la construction d’un appareillage utilisable que beaucoup plus tard ». Daumas, Les instruments scientifiques, 82.« Le premier qui ait eu l’idée de mesurer la lumière est un Capucin, le P. François Marie, qui publia en 1700 un petit écrit intitulé : “Nouvelle découverte sur la lumière […]”. Ce bon religieux qui ne parle, au surplus, qu’avec une extrême modestie de ses idées, propose dans cet ouvrage, qu’il appelle ‘Lucimètre’, deux moyens de mesurer la lumière, l’une par l’interposition d’un nombre de verres plans et transparens, propre à intercepter enfin toute la lumière ; l’autre, par le moyen qu’une quantité d’eau propre à produire le même effet ; ou même moyen de réflexions répétées sur des surfaces polies, en assez grand nombre pour affaiblir la lumière par des gradations connues. »J. E. Montucla, Histoire des mathématiques, III, p. 538.Bel et précieux exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque.Provenance : Macclesfield South Library 184.B.14, 3 premiers ff. estampés à froid avec le blason du Comte de Macclesfield.Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR11,500.00 (€11,500.00 )

‎LE CORGNE, Marie-Louise‎

Reference : LCS-16264

‎Histoire naturelle. Botanique. Superbe et précieux herbier manuscrit entièrement calligraphié‎

‎Superbe herbier manuscrit illustré de 15 magnifiques aquarelles aux tons vifs et chatoyants d’une grande finesse d’exécution. S.l.n.d. [France, première moitié du XIXe siècle].Manuscrit in-folio comprenant 1 titre aquarellé, 15 ff. manuscrits et 15 planches aquarellées de fleurs à pleine page protégées par des serpentes, l’ensemble monté sur onglets. Demi-chagrin vert, plats de percaline verte, double filet doré et arabesques à froid encadrant les plats, grandes initiales « M. C. » frappées or au centre du plat supérieur et marque de la Maison des oiseaux frappée or au centre du plat inférieur, dos lisse, tranches dorées. Reliure de l’époque. 377 x 283 mm.‎


‎Superbe et précieux herbier manuscrit entièrement calligraphié regroupant 15 aquarelles originales de fleurs et autant de feuillets de texte explicatif en regard. Marie-Louise Le Corgne de Timadeuc avait épousé en 1853 Henry Louis Victor Vicomte de Beaufranchet de la Chapelle. L'herbier, signé Marie Le Corgne, a été composé par la vicomtesse elle-même. Elle fait preuve dans cet ouvrage d’une grande érudition en matière de botanique ainsi que d’une très bonne maîtrise du dessin et de la technique de l'aquarelle. Le présent album, composé dans la première moitié du XIXe siècle, comporte 15 aquarelles d’une très grande finesse d’exécution représentant des Agarics, de l’Avoine, une Ephémérine, une Bégone, une Népenthe, une Renonée, une Bougainville, un Liseron, une Azalée, une Careopsis, une Manéttia, un Delphinium, un Fuchsia, une branche de Chêne... Les aquarelles aux couleurs très vives sont légendées en français à l’encre brune. La qualité d'exécution des dessins est exceptionnelle, l'artiste ayant eu recours à toutes les ressources de son art. Superbe herbier manuscrit finement aquarellé dans des tons vifs et chatoyants, conservé dans sa reliure d’origine portant les initiales de l’auteur frappées en lettres d’or sur le plat supérieur. Provenance : de la bibliothèque personnelle de Marie-Le Corgne de Tmadeuc, vicomtesse de Beaufranchet de La Chapelle avec ex libris et initiales dorées frappées sur le plat supérieur de la reliure.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎ROBERT, Marie Therese‎

Reference : 3409

(1930)

‎Le Village. [preuve d'artiste]‎

‎Paris 1930 Epreuve d'artiste originale signée. Cette uvre a été présentée dans le cadre d'une exposition et porte les détails au dos du simple cadre en bois. Taille de l'image : 320 x 260 mm. Dans cadre et sous verre. Taille totale dans le cadre : 400 x 460 mm. Marie Thérèse Robert était étudiante en Art Déco à l'Académie Julian à Paris au début des années 1930. L'Académie existe toujours aujourd'hui et s'appelle désormais ESAG Penninghen.‎


‎Signed original artist's proof. This work was submitted as part of an exhibition, and bears the details to the back of the simple wooden frame. Image size: 320 x 260 mm (12œ x 10Œ inches). Within frame and under glass. Total size in frame: 400 x 460 mm. Marie Therese Robert was an Art Deco student at 'Academie Julian' in Paris in the early 1930's. The Academie still exists today, and is now known as ESAG Penninghen.‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR480.00 (€480.00 )

‎LOTI, Pierre; CANNEEL, Jules-Marie‎

Reference : 4404

(1930)

‎Le Roman d'un Spahi ‎

‎Bruxelles Aux éditions du Nord 1930 Limité et numéroté - un des 1 000 exemplaires sur vélin pur fil allura. Livre à dos souple sous glassine d'origine. Le glassine, et dans une moindre mesure les couvertures illustrées, sont légèrement vieillies et quelque peu éraflées à la tête et à la queue du dos, mais le livre est très propre et frais à l'intérieur. Un ex-libris personnel soigné figure sur la page de garde. Les illustrations en couleur de Jules-Marie Canneel sont belles et lumineuses. Texte en français. En général, le livre est en bon état. 266 pages. 210 x 155 mm‎


‎Limited and numbered - one of 1,000 on vélin pur fil allura. Soft back book under original glassine. The glassine, and to a lesser extent the illustrated covers, are slightly age toned, and somewhat scuffed at head and tail of spine, but book is very clean and fresh inside. Neat personal ex-libris to front blank. Colour illustrations by Jules-Marie Canneel are beautiful and bright. Text in French. Generally the book is in a good condition. 266 pages. 210 x 155 mm (8Œ x 6 inches). .‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR54.00 (€54.00 )

‎LEMAISTRE, Marie‎

Reference : 3464

(1930)

‎Le Solfège est un jeu. ‎

‎Paris René Touret 1930 Première édition. Carton rigide illustré avec dos en tissu rouge. Conçu et illustré pour rendre la théorie musicale amusante et attrayante pour les enfants. Illustré en couleur par Marie Lemaistre dans un style crayonné. Texte en français. Vers 1930. 32 pages non numérotées. En très bon état. 320 x 245 mm (12œ x 9Ÿ inches).‎


‎First Edition. Hardback illustrated boards with red cloth spine. Designed and illustrated to make music theory fun and engaging for children. Illustrated in colour by Marie Lemaistre in crayon style. Text in French. Circa 1930. 32 unnumbered pages. In verg good condition. 320 x 245 mm (12œ x 9Ÿ inches).‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR30.00 (€30.00 )

‎HILDEBRANDT, Marie‎

Reference : 4096

(1910)

‎Jan en Jansje in het Wonderland ‎

‎Amsterdam H.J.W. Becht 1910 Planches couvertes de papier illustré en couleurs, dos en tissu, pages de garde illustrées en couleurs. Couverture, titre et dix planches en couleurs à pleine page imprimées sur du papier cartonné épais par Marie Hildebrandt. Les planches sont un peu frottées mais restent présentables. A l'intérieur, la première page de garde présente une déchirure et quelques plis. Un nom d'enfant est inscrit sur la page de titre. La reliure est assez lâche et chaque page a été renforcée avec du ruban adhésif d'archivage. Un peu de noircissement, mais encore présentable. Dans l'ensemble, il s'agit d'un exemplaire d'occasion acceptable mais complet de cet ouvrage très rare. Grand oblong 230 x 310 mm. 22 pages.‎


‎First edition. Colour pictorial paper covered boards, cloth spine, colour illustrated endpapers. Cover, title and ten full-page colour plates printed on thick card paper by Marie Hildebrandt. The boards are a little rubbed but still presentable. Inside, The front end paper has a closed tear and some creasing. There is a child's name written to the title page. The binding is rather loose, and each page has been reinforced with archival tape. A little darkening, but still presentable. Overall an acceptable used, but complete copy of this very scarce item. Large oblong. 230 x 310 mm (9 by 12Œ inches). 22 pages. .‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR240.00 (€240.00 )

‎SAINT-FÉLIX. Armand-Joseph-Marie de, marquis de Mauremont.‎

Reference : 4539

(1820)

‎Architecture rurale, théorique et pratique: a l'usage des propriétaires et des ouvriers de la campagne.‎

‎Toulouse Jean-Matthieu Douladoure 1820 Première édition. Complet, avec 11 planches gravées dépliantes. Dos en cuir contemporain avec titres dorés. Planches cartonnées. Celles-ci sont considérablement frottées - en particulier la première planche, qui présente une zone de perte de surface. La reliure tient cependant très bien. Le premier feuillet blanc de la fin de l'ouvrage est endommagé par un poisson d'argent. Le reste de l'ouvrage est en bon état, propre, avec un léger assombrissement des pages et une légère marque sur le bord supérieur (n'affectant pas le texte). Les planches dépliantes sont en assez bon état, avec un peu de noircissement et de bosses sur les bords. Quelques petites déchirures fermées sur les bords de certaines planches seulement. Dans l'ensemble, un bon exemplaire d'une première édition rare. Ecrits architecturaux français du 16ème au 19ème siècle. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), marquis de Mauremont et comte de Cajarc. Homme politique légitimiste, il fut l'un des 40 mainteneurs des Jeux Floraux institués en 1323 à Toulouse par sept troubadours pour maintenir le lyrisme de cour. C'est la plus ancienne société poétique et littéraire du monde). xxxii, 360 pages. 11 planches dépliantes. Conforme à FirstSearch / OCLC : 21787714. 200 by 125mm.‎


‎First edition. Complete, with 11 folding engraved plates. Contemporary leather spine with gilt titles. Hardback boards. These are significantly rubbed - particularly the front board, which has an area of surface loss. Binding is holding very well though. First blank end paper has silverfish damage. The rest of the book is in good, clean condition, with a little darkening to the pages and a touch of marking to the top edge (not affecting text). The folding plates are pretty good condition, with a touch of darkening / bumping to the edges. A few small closed tears to the edges of some plates only. Overall a decent copy of a scarce first edition. French architectural writings 16th to 19th century. Armand Joseph Marie de Saint-Félix (1794-1866), Marquis de Mauremont and Count of Cajarc. He was a Legitimist politician, was one of the 40 maintainers of the Jeux Floraux (The Floral Games were instituted in 1323 in Toulouse by seven troubadours to maintain courtly lyricism. It is the world's oldest Poetry / Literary society). xxxii, 360 pages. 11 folded leaves of plates. Conforms to FirstSearch / OCLC: 21787714. 200 by 125mm (7Ÿ by 5 inches). .‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR270.00 (€270.00 )

‎François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.‎

Reference : LCS-18520

‎Le Conservateur. Dans ses "Mémoires d'Outre-tombe" Chateaubriand estime que la « révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets ». ‎

‎Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.‎


‎Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎KERGUELEN DE TREMAREC, Yves-Joseph Marie de.‎

Reference : LCS-18462

‎Relation de deux voyages Dans les mers Australes & des Indes, faits en 1771, 1772, 1773 & 1774. Par M. De Kerguelen. Commandant les Vaisseaux du Roi le Berrier, la Fortune, le Gros-Ventre, le Rolland, l’Oiseau & la Dauphine. Ou Extrait du Journal de sa Navigation pour la découverte des terres Australes, & pour la vérification d’une nouvelle route proposée pour abréger d’environ huit cents lieues la traversée d’Europe à la Chine. Rare édition originale de ce voyage de découverte visant à prouver l’existence d’un continent austral, dont la plupart des exemplaires furent aussitôt mis au pilori.‎

‎Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.‎


‎Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎VOLTAIRE, François Marie Arouet.‎

Reference : LCS-18355

‎La Henriade. Imprimé par ordre du Roi pour l’éducation de Monseigneur le Dauphin. Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle.‎

‎La Henriade de Voltaire conservé dans son maroquin de l’époque mosaïqué et armorié, condition d’exception pour un livre imprimé au cours de la Révolution française. Paris, P. Didot, fils aîné de F.A. Didot l’aîné, 1790. Grand in-4 de 1 portrait, 1 pl. hors-texte, xl pp., 222 pp., (1) f., 12 planches hors-texte. Plein maroquin rouge à grain long, plats richement ornés de filets, grecque et roulette dorées, dos à faux-nerfs mosaïqué avec incrustation de bandeaux de maroquin vert, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, chiffre doré du prince Albert de Saxe-Teschen répété cinq fois dans les entre-nerfs, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée et mosaïquée de l’époque. 308 x 228 mm.‎


‎Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle. Bengesco, n404; Brunet, V, 1361. «Cette édition, très correcte, ne fut imprimée qu’à 250 exemplaires, sur le plus beau papier vélin d’Angoulême, avec de nouveaux caractères gravés exprès et tout récemment, par Firmin Didot. C’est le premier ouvrage auquel Didot fils aîné ait donné ses soins». La Henriade, poème de Voltaire, parut en 1723. Le personnage principal est le sage roi Henri IV qui met fin par son abjuration aux graves querelles religieuses du temps qui opposent catholiques et calvinistes. Exemplaire magnifique, tout à fait exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin enrichi de dix figures par Moreau, gravées par Dambrun, de Launay, Duclos, Guttenberg, Helman, Lingée, Patas, Romanet, Simonet et Trière, un portrait de Henri IV, par Porbus, gravé par Tardieu, un portrait ajouté de Voltaire, gravé par Langlois, d’après La Tour, et le portrait de Frédéric-Guillaume de Prusse par Moreau le jeune. Cette édition des œuvres de Voltaire ne se trouve pour ainsi dire jamais en maroquin armorié de l’époque puisqu’elle fut imprimée en pleine Révolution française. Exemplaire unique, imprimé sur grand papier, relié en maroquin rouge décoré de l’époque avec incrustation de mosaïques de maroquin vert pour le Prince Albert de Saxe-Teschen dont il porte le chiffre répété au dos du volume et l’étiquette de bibliothèque, et son épouse, la sœur de la reine de France, Marie-Antoinette. «Albert, duc de Saxe-Teschen, épousa, en 1766, l’archiduchesse Christine, fille de l’empereur François Ier et sœur de Marie-Antoinette, reine de France, et il fut nommé, conjointement avec Christine, au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Il maniait fort habilement le crayon et le burin. C’est d’après ses dessins et sous sa direction qu’a été construit le superbe château de Laeken, près de Bruxelles. Il fonda l’Albertina à Vienne». Les bibliographes ne mentionnent aucun autre exemplaire relié en maroquin de l’époque mosaïqué et armorié. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎LA FAYETTE, Marie-Madeleine Pioche de La Vergne.‎

Reference : LCS-18287

‎Zayde, Histoire espagnole. Edition originale de l’un des principaux romans de Madame de La Fayette. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé.‎

‎Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.‎


‎Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎DUMERIL, André-Marie-Constant‎

Reference : LCS-3756

‎Traité élémentaire d’histoire naturelle. L'enseignement des sciences naturelles‎

‎Édition originale de cet ouvrage dédié à l’enseignement des sciences naturelles dans les lycées. Paris, Deterville, 1804.In-8 de (1) f.bl., xii pp., 394 pp. Quelques piqûres. Relié en pleine basane racinée, filet à froid encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, filet doré sur les coupes. Reliure de l’époque. 197 x 128 mm.‎


‎Édition originale de cet ouvrage composé par ordre du gouvernement pour servir à l’enseignement de l’histoire naturelle dans les Lycées. Pritzel, 2476.« J’ai inséré dans le premier volume de l’anatomie comparée de M. Cuvier, en 1800, les premières tentatives que j’ai faites de la classification, par familles naturelles, des genres d’insectes. Dans les deux années suivantes, j’ai continué ce travail. L’An IX j’en ai publié un extrait dans le Journal de physique et dans le Magasin encyclopédique. En 1804 parut la première édition de mon Traité élémentaire d’histoire naturelle, dans lequel j’ai exposé avec plus d’étendue le plan que je suivais depuis près de quatre ans dans mes cours d’histoire naturelle aux écoles centrales » (Duméril).André-Marie-Constant Duméril (1774-1860), médecin et naturaliste, eut une grande carrière dans l’enseignement. Il fut professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine, et enseigna également au Musée d’Histoire naturelle, tout comme à l’Ecole centrale du Panthéon en tant que remplaçant de Cuvier. Il fut élu membre de l’Académie des Sciences en 1816, et membre de l’Académie de médecine en 1731. Il est enfin fait chevalier de la Légion d’Honneur deux mois avant sa mort.L’épitre dédicatoire à Cuvier présente ce dernier comme un ami cher à Duméril, mais également comme un grand naturaliste qui a contribué par ses études à faire que l’auteur puisse produire cet ouvrage. Ils ont d’ailleurs travaillé ensemble sur les Leçons d’anatomie comparée de M. G. Cuvier publié en 1799 à Paris. Duméril explique dans cette épitre les différentes classifications faites dans ce livre et se réfère à d’autres savants qui ont contribué à ce bilan de l’état actuel de l’histoire naturelle en France, tels que Lacepède, Lamarck, Haüy, etc. Intéressant ouvrage d’enseignement de sciences naturelles réalisé par un grand naturaliste français sur commande du gouvernement impérial. Provenance : ex libris Doisy Md, Passementier à Verdun sur le faux titre.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR900.00 (€900.00 )

‎LA CONDAMINE, Charles-Marie de ‎

Reference : LCS-11086

‎Relation abrégée d’un Voyage fait dans l’intérieur de l’Amérique méridionale. Depuis la Côte de la Mer du Sud, jusqu’aux Côtes du Brésil & de la Guiane, en descendant la Rivière des Amazones(...) La première descente scientifique de l'Amazone par La Condamine‎

‎Édition originale de cette remarquable relation par La Condamine de la première descente scientifique de l’Amazone. L’un des quelques exemplaires imprimés sur grand papier. S.l., 1746. In-8 de : I/ (2) ff., xvi pp., 216 pp., 1 carte dépl. ; II / (1) f., 108 pp., (2) ff., 1 pl. dépl. Relié en veau fauve marbré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées. Coins frottés, petit manque aux coiffes. Reliure de l’époque. 198 x 125 mm.‎


‎Précieux exemplaire imprimés sur grand papier.L’ouvrage est illustré d’une carte dépliante intitulée « Carte du cours du Maragnon ou de la grande rivière des Amazones » dessinée par l’auteur et gravée par G.N. Delahaye. Cette carte est la première à respecter les latitudes et la première à retracer le cours de l'Araguay.I/ Edition originale de cette « très intéressante relation » (Chadenat), de la première descente scientifique de l’Amazone. Brunet, III, 729 ; Chadenat, I, 2665 ; Leclerc, Bibliotheca Americana, 1768 ; Pritzel 1848; Double, Cabinet d’un curieux, 30 ; Sabin 38484 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 483 ; Palau 129370 ; Borba de Moraes, I, 446.« Relation très estimée. » Chadenat.« On trouve dans cette relation des renseignements précieux sur plusieurs parties d’une contrée immense qui ne nous était connue que par les écrits des missionnaires. A ces renseignements, La Condamine a ajouté des observations très judicieuses sur les indigènes. » Leclerc.« Charles-Marie de La Condamine (1701-1774) est un voyageur et mathématicien français […] Il entreprit différents voyages, et après avoir parcouru sur la Méditerranée les côtes de l’Afrique et de l’Asie, il trouva à son retour l’Académie occupée d’un projet d’expédition pour déterminer la longueur du méridien à l’équateur. Il se proposa pour en faire partie, et fut accepté... Il partit donc, en 1736, avec Godin et Bouguer pour le Pérou. Non seulement il observa le renflement de la Terre à l’équateur relativement aux pôles, mais il remarqua que les montagnes attirent à elles les corps graves, et les font dévier de la verticale [principe de l'attraction générale des masses] […]. La Condamine faillit y périr, par suite de l’imprudence d’un de ses compagnons nommé Seniergues. Le libertinage et le ton hautain de ce jeune homme ayant irrité les citoyens de la Nouvelle-Cuença, ils se soulevèrent contre les voyageurs ; mais le seul coupable en fut la victime. La Condamine descendit la rivière des Amazones, et fit sur ce fleuve un trajet de plus de cinq cents lieues, échappant vingt fois à la mort. […] La Condamine fut un des premiers membres de l’Académie des Sciences admis à l’Académie Française, où il fut reçu par Buffon, en 1760. » (M. le Dr. Hoeffer, Nouvelle biographie générale, XXVII, 544).Cette relation fournit les premiers renseignements botaniques précis sur le quinquina. Ce voyage permit également la découverte du caoutchouc et du curare, poison utilisé par les Amérindiens pour leurs flèches. La Condamine reviendra à Paris en février 1745 en rapportant plus de deux cents objets d'histoire naturelle qu'il offrira à Buffon.Une fois l’expédition scientifique achevée, La Condamine décida de traverser le Brésil en descendant le fleuve Amazone avant de regagner l’Europe. Le présent ouvrage comporte en fait le récit de la première exploration scientifique de cette rivière.L’auteur présente en ces termes cet ouvrage : « Voici la Relation abrégée de mon voyage de la Rivière des Amazones, que j´ai descendue depuis le lieu où elle commence à être navigable jusqu´à son embouchure, et que j´ai parcourue dans une étendue de plus de mille lieues […]».Le récit de La Condamine était "of great importance, because for the first time the long course of the Amazon was traversed by a man of science capable of making astronomic observations, and determining longitudes." (Borba de Moraes).« Some copies are printed on thick paper » (Sabin).II/ Edition originale de cette lettre relatant l’assassinat de Seniergues, chirurgien du Roi, à Cuenca au Pérou. Il s’agit du récit d’un soulèvement populaire à Cuenca où, attaqué pendant une course de taureaux, le chirurgien du Roi, Seniergues, perdit la vie pour avoir pris partie dans la vendetta qui opposait deux familles de la ville. « Son combat, le sabre à la main, contre une multitude de furieux, donna un spectacle plus singulier que celui des Taureaux » (Prévost, Histoire Générale des Voyages, XIX, p. 479). Les membres de l’expédition furent alors sévèrement impliqués et la plupart virent leurs vies menacées. La présente édition est ornée d’une superbe planche gravée dépliante présentant une « Vue d’une Place préparée pour une Course de Taureau, en la Ville de Cuenca au Pérou. ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier de ce très intéressant récit de la première expédition scientifique le long du fleuve Amazone, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance : de la bibliothèque princière de Starhemberg au château d’Eferding (cachet).‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎THIROUX D'ARCONVILLE, Marie-Geneviève‎

Reference : LCS-13931

‎Des Passions. Par l’Auteur du Traité de l’Amitié. L’édition originale du traité Des Passions de Madame Thiroux d’Arconville‎

‎L’exemplaire personnel d’une autre grande femme de lettres du siècle des Lumières, Mademoiselle de Lespinasse, dont le salon fut le «laboratoire de l’Encyclopédie». Londres [Paris], 1764.In-8 de viii pp. y compris 1 frontispice gravé, 221 pp., (1) p. d’errata, 1 figure hors texte et 1 f. n. ch. d’explication de l’estampe à la page 117. Relié en plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 200 x 128 mm.‎


‎Édition originale de cet «ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (F. X. Feller, Dictionnaire historique, p. 17.) Barbier, III, 803; Cohen, p.86; Cioranescu, III, 61728; Barbier, Examen critique et complément des dictionnaires historiques, I, p. 39-40. «Dans son ‘Traité des Passions’, Madame Thiroux d’Arconville décrit les plaisirs des bourgeois. Le bourgeois est le seul élément fixe dans un monde en perpétuel changement. Dans sa vie sentimentale, le bourgeois ignore la passion et toute conduite irrationnelle. Il est préservé des déchirements des passions.Madame d’Arconville ne peut concevoir que le peuple ait des sentiments.» (Mauzi, L’idée du bonheur dans la littérature et la pensée françaises au XVIIIe siècle.) «Madame Thiroux d'Arconville (1720-1805) avait développé une grande érudition, aussi bien scientifique (chimie, médecine, botanique…) qu'historique et littéraire ; elle connut Voltaire, réunissait dans ses salons Turgot, Malesherbes, Lavoisier, Jussieu… et publia anonymement un grand nombre d'ouvrages.» (Michaud) « Une des femmes les plus instruites et les plus modestes du XVIIIe siècle. Un tact fin et délicat, de l’esprit sans affectation, de l’instruction sans pédanterie, une foule de mots heureux, d’expressions qui faisaient image, un à propos rare dans les citations la faisaient rechercher beaucoup plus qu’elle ne le désirait. Ses productions obtinrent, de son vivant, beaucoup de lecteurs, par leur seul mérite. ‘Des passions’ est un ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (Barbier). L’illustration se compose d’un fleuron et d’un cul-de-lampe par Tarsis gravés par Tardieu et de deux gravures à pleine page non signées. Bel exemplaire conservé dans sa reliure en veau marbré de l’époque. L’exemplaire personnel de Mademoiselle de Lespinasse, avec son ex libris manuscrit sur le titre. Jeanne-Julie-Eléonore de Lespinasse (1732-1776), fille illégitime du comte Gaspard de Vichy et de la comtesse d’Albon, est engagée comme lectrice dans le salon parisien de sa tante, Marie du Deffand. Dès 1747, ce célèbre salon est fréquenté par D’Alembert, Fontenelle, Montesquieu, Marmontel, Marivaux… La vivacité d’esprit et la finesse de Julie ne tardent pas à séduire les hôtes de sa tante. La célébrité de Julie de Lespinasse tient à ce qu’elle ouvrit son propre salon en 1764, qui sera fréquenté par Condillac, Marmontel, Condorcet et Turgot... À dire vrai, elle n'eut son propre salon qu'après avoir rompu avec la marquise du Deffand et entraîné avec elle la plupart des hôtes de son ancienne patronne. La brouille entre les deux femmes fut retentissante. On a dit de son salon qu’il fut le « laboratoire de l’Encyclopédie », dont elle fut l’égérie. Nombreux furent ceux qui subirent le charme de cette jeune femme au caractère ardent et passionné, mais c’est avec d’Alembert qu’elle se lia d’une profonde amitié. Précieux exemplaire particulièrement émouvant, associant deux des femmes de lettres françaises ayant marqué le siècle des Lumières, l’auteur, Madame Thiroux d’Arconville, et le premier possesseur du volume, l’épistolière et confidente des Encyclopédistes, Mademoiselle de Lespinasse.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎[Librairie Le Minotaure] - ‎ ‎CHRISTIN, Anne-Marie ; CLERC, Philippe ; JACNO, Marcel ; LAZAREVSKY, Danièle ; SUBLET, Jacqueline ; TORHOIT, Marie-Noëlle‎

Reference : 53978

(1974)

‎L'Immédiate (Du numéro 1 de novembre 1974 au numéro double 28-29 été-automne 1981 : Complet des 29 parus) [ Détail des 29 numéros ] N° 1, novembre 1974 : Philippe Soupault, Angèle Vannier, Marcel Jacno, Evelyn Ortlieb, Daniel Grojnowski, Jean-Pierre Ghysels, Anne-Marie Christin, Jean-Pierre Jasz, Philippe Clerc, Jacqueline Sublet, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Georges Couroupos, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Georgette Simon ; N° 2, hiver 1974-1975 : Elbio Mazet, Julio Moncada, Santenac, Christiane Raiga, Michel Chaudière, Léon Zack, Michel Auphan, André Vigneau, Michelle Thirion, Francine Van Hove, Louis Simon, Abdallah Benanteur, Danièle Lazarevsky, Jean-Marie Durand, Morio Taouroumi, Anne Spiteri, Georges Robert ; N° 3 : printemps 1975 : Dussaut, Jean B. Delahaye, Carlo Berte, Giuliano Modesti, Werner Lambersy, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Enrique Chifflet, Georges Robert, Jeanne Bessière, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Marcel Jacno, Angèle Vannier, Georgette Simon, Anna Shanon ; N° 4, été 1975 : L'écriture et l’image dans le monde arabe. Par Jacqueline Sublet. Choix de textes et traduction : Georges Douillet. Calligraphies originales : Ghani Alani ; N° 5, automne 1975 : Les passages de Paris. Daniel Mauroc, Philippe Soupault, Jean-Vincent Verdonnet, Daniel Grojnowski, Geneviève Fourcade, Michelle Bloch, Denise Borias, Anne-Marie Christin, Gaëtan Picon. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 6, hiver 1975-1976 : Typo-graphies. Guy Lévis-Mano, Adrian Frutiger, Michel Butor, Raymond Gid, René Lamoureux, Marcel Jacno, Jean Larcher, Pierre Duplan, Henri Pichette, Gérard Blanchard, Maximilien Vox, Massin, Jacques Garamond. Réalisation : Marcel Jacno ; N° 7, printemps 1976 : Bertrand Halff, Evelyn Ortlieb, Werner Lambersy, Francine Van Hove, Salbris, Pierre Maillard, Roger Cornaille, Simone Le Bret, Jean-Paul Hameury, Georgette Simon, Paolo Pozzo, Marfaing, Garicia Mulet, Béatrix Balteg, Marie-Noëlle de Torhout, Françoise Mairey, Osolin, Pierre Daboval, Jacques Lepage, Danièle Lazarevsky : N° 8, été 1976 : Sumer. Choix de textes et traductions : Jean-Marie Durand. François Sagnes, Photographies ; N° 9, automne 1976 : Marc Soriano, Bestiaire. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 10, hiver 1976-1977 :Agnès Vannier, L’écharpe rouge et les chiens bleus ; N° 11-12, printemps-été 1977 : Manifesti. Affiches italiennes. Les élections de juin 1976. Marcel Jacno, Paul-Michel Villa, Enrico Fulchignoni, Boni de Torhout. Paul-Michel Villa, Photographies ; N° 13, automne 1977: Assemblages. Pietro Vanni, Liliane Giraudon, Agathe Eristov Gengis Khan, Alexandre Chem, Françoise Rando, Anne-Marie Christin, Pierre Cordier, Philippe Clerc, André Stas, Françoise Mairey, Lariega, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Marie-Nöelle de Torhout, Daniel Giffar ; N° 14, hiver 18977-1978: Victor Segalen. Claudine Bouretz, Eliane Formentelli, Photographies et montage ; N° 15-16, printemps-été 1978 : Raymond Gid. Rencontres d’art-thérapie. Avec linogravure et dessin en milieu psychiatrique, présentation et réalisation de Raymond Gid ; N° 17, automne 1978 : Toughra. Paraphes des souverains ottomans. Réalisation Jacqueline ; N° 18, hiver 1978-1979 : Philippe Clerc, Journal mai-décembre 77 ; N° 19, printemps 1979 : Tentativa de Vida y muerte de un espantapajaros [Vie et mort d’un épouvantail] Réalisation Antonio García-Múlet ; N° 20, été 1979 : Chiffres : Roger Excoffon, Jose Mendoza y Almeida, Adrian Frutiger, Jacques Garamond, Claude Mediavilla, Marcel Jacno, Jean Larcher. Réalisation Marcel Jacn ; N° 21, automne 1979 : Denise Borias, Poèmes. Réalisation Evelyn Ortlieb ; N° 22, hiver 1979-1980 : Marc Soriano, Le Doppelgänger. Nouvelle. Danièle Lazarevsky. Photographies. ; N° 23-24, printemps-été 1980 : Fragments d’une musique immédiate de la Modern Art Agency. Milada Cerny, Hermine Vogl-Sernheim, Emmy Stihl, Heidi Wenzel, Andréa Camenisch, Margrit Wyss, Rosalba di Lorenzo, Myriam Seele, Yolanda Myers, Roberto Altmann. Partitions mises en lumière par Brigitte Bürki à la demande de Anne-Marie Christin ; N° 25, automne 1980 : Philippe Treuschel, Écrits-Photos ; N° 26, hiver 1980-1981 : Calligraphie japonaise. Réalisation Elisabeth Frolet ; N° 27, printemps 1981 : Jean Laude, Le dernier mot. Poème. Mechtilt. Noirs ; N° 28-29, été-automne 1981 ; Daniel Giffard, Yves Mairot, Michel Arouimi, Evlyn Ortlieb, Philippe Treuschel, Anne-Marie Christin, Gabrielle di Falco, Antonio García-Múlet, Francine Van Hove, Lucette Pelillo, Hélène Garcia Léon, Georgette Simon, Anne Spiteri, Mechtilt, Jean Laude, Philippe Clerc, Bernard Dubourg, Danièle Lazarevsky, Jean-Pierre Jasz.‎

‎29 numéros (dont 4 doubles) en 24 vol. in-4 br. (thermocollés), Librairie Le Minotaure, 1974-1981. Détail des numéros : N° 1, novembre 1974 : Philippe Soupault, Angèle Vannier, Marcel Jacno, Evelyn Ortlieb, Daniel Grojnowski, Jean-Pierre Ghysels, Anne-Marie Christin, Jean-Pierre Jasz, Philippe Clerc, Jacqueline Sublet, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Georges Couroupos, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Georgette Simon ; N° 2, hiver 1974-1975 : Elbio Mazet, Julio Moncada, Santenac, Christiane Raiga, Michel Chaudière, Léon Zack, Michel Auphan, André Vigneau, Michelle Thirion, Francine Van Hove, Louis Simon, Abdallah Benanteur, Danièle Lazarevsky, Jean-Marie Durand, Morio Taouroumi, Anne Spiteri, Georges Robert ; N° 3 : printemps 1975 : Dussaut, Jean B. Delahaye, Carlo Berte, Giuliano Modesti, Werner Lambersy, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Enrique Chifflet, Georges Robert, Jeanne Bessière, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Marcel Jacno, Angèle Vannier, Georgette Simon, Anna Shanon ; N° 4, été 1975 : L'écriture et l’image dans le monde arabe. Par Jacqueline Sublet. Choix de textes et traduction : Georges Douillet. Calligraphies originales : Ghani Alani ; N° 5, automne 1975 : Les passages de Paris. Daniel Mauroc, Philippe Soupault, Jean-Vincent Verdonnet, Daniel Grojnowski, Geneviève Fourcade, Michelle Bloch, Denise Borias, Anne-Marie Christin, Gaëtan Picon. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 6, hiver 1975-1976 : Typo-graphies. Guy Lévis-Mano, Adrian Frutiger, Michel Butor, Raymond Gid, René Lamoureux, Marcel Jacno, Jean Larcher, Pierre Duplan, Henri Pichette, Gérard Blanchard, Maximilien Vox, Massin, Jacques Garamond. Réalisation : Marcel Jacno ; N° 7, printemps 1976 : Bertrand Halff, Evelyn Ortlieb, Werner Lambersy, Francine Van Hove, Salbris, Pierre Maillard, Roger Cornaille, Simone Le Bret, Jean-Paul Hameury, Georgette Simon, Paolo Pozzo, Marfaing, Garicia Mulet, Béatrix Balteg, Marie-Noëlle de Torhout, Françoise Mairey, Osolin, Pierre Daboval, Jacques Lepage, Danièle Lazarevsky : N° 8, été 1976 : Sumer. Choix de textes et traductions : Jean-Marie Durand. François Sagnes, Photographies ; N° 9, automne 1976 : Marc Soriano, Bestiaire. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 10, hiver 1976-1977 :Agnès Vannier, L’écharpe rouge et les chiens bleus ; N° 11-12, printemps-été 1977 : Manifesti. Affiches italiennes. Les élections de juin 1976. Marcel Jacno, Paul-Michel Villa, Enrico Fulchignoni, Boni de Torhout. Paul-Michel Villa, Photographies ; N° 13, automne 1977: Assemblages. Pietro Vanni, Liliane Giraudon, Agathe Eristov Gengis Khan, Alexandre Chem, Françoise Rando, Anne-Marie Christin, Pierre Cordier, Philippe Clerc, André Stas, Françoise Mairey, Lariega, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Marie-Nöelle de Torhout, Daniel Giffar ; N° 14, hiver 18977-1978: Victor Segalen. Claudine Bouretz, Eliane Formentelli, Photographies et montage ; N° 15-16, printemps-été 1978 : Raymond Gid. Rencontres d’art-thérapie. Avec linogravure et dessin en milieu psychiatrique, présentation et réalisation de Raymond Gid ; N° 17, automne 1978 : Toughra. Paraphes des souverains ottomans. Réalisation Jacqueline ; N° 18, hiver 1978-1979 : Philippe Clerc, Journal mai-décembre 77 ; N° 19, printemps 1979 : Tentativa de Vida y muerte de un espantapajaros [Vie et mort d’un épouvantail] Réalisation Antonio García-Múlet ; N° 20, été 1979 : Chiffres : Roger Excoffon, Jose Mendoza y Almeida, Adrian Frutiger, Jacques Garamond, Claude Mediavilla, Marcel Jacno, Jean Larcher. Réalisation Marcel Jacn ; N° 21, automne 1979 : Denise Borias, Poèmes. Réalisation Evelyn Ortlieb ; N° 22, hiver 1979-1980 : Marc Soriano, Le Doppelgänger. Nouvelle. Danièle Lazarevsky. Photographies. ; N° 23-24, printemps-été 1980 : Fragments d’une musique immédiate de la Modern Art Agency. Milada Cerny, Hermine Vogl-Sernheim, Emmy Stihl, Heidi Wenzel, Andréa Camenisch, Margrit Wyss, Rosalba di Lorenzo, Myriam Seele, Yolanda Myers, Roberto Altmann. Partitions mises en lumière par Brigitte Bürki à la demande de Anne-Marie Christin ; N° 25, automne 1980 : Philippe Treuschel, Écrits-Photos ; N° 26, hiver 1980-1981 : Calligraphie japonaise. Réalisation Elisabeth Frolet ; N° 27, printemps 1981 : Jean Laude, Le dernier mot. Poème. Mechtilt. Noirs ; N° 28-29, été-automne 1981 ; Daniel Giffard, Yves Mairot, Michel Arouimi, Evlyn Ortlieb, Philippe Treuschel, Anne-Marie Christin, Gabrielle di Falco, Antonio García-Múlet, Francine Van Hove, Lucette Pelillo, Hélène Garcia Léon, Georgette Simon, Anne Spiteri, Mechtilt, Jean Laude, Philippe Clerc, Bernard Dubourg, Danièle Lazarevsky, Jean-Pierre Jasz.‎


‎Très rare série parfaitement complète des 29 numéros (dont 4 doubles) publiés. Créée par le professeur Anne-Marie Christin (1942-2014), normalienne et agrégée de lettres classiques, cette revue interroge en profondeur les relations entre l'image et l'écriture. Bon ensemble (accroc en couv. du numéro 1, bel état par ailleurs) pour cette série introuvable ainsi bien complète.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,550.00 (€1,550.00 )

‎BUFFON, Georges Marie Leclerc, comte de.‎

Reference : LCS-18600

‎Histoire naturelle, générale et particulière, par Leclerc De Buffon ; Nouvelle édition accompagnée de notes, et dans laquelle les supplémens sont insérés dans le premier texte, à la place qui leur convient. L’on y a ajouté l’histoire naturelle des quadrupèdes et des oiseaux découverts depuis la mort de Buffon, celles des reptiles, des poissons, des insectes et des vers ; enfin, l’histoire des plantes dont ce grand naturaliste n’a pas eu le tems de s’occuper. Ouvrage formant un cours complet d’Histoire Naturelle ; rédigé par C. S. Sonnini, membre de plusieurs sociétés savantes. L’un des quelques exemplaires de grand luxe de l’Histoire naturelle de Buffon ornée de 1 166 estampes (36 de plus qu’annoncées par Nissen) imprimées sur grand papier de Hollande en deux états : finement aquarellées à l’époque et non coloriées.‎

‎Remarquable exemplaire en luxueuse reliure ornée de l’époque signée du grand relieur Meslant. A Paris, de l’Imprimerie de F. Dufart, An VIII [1799/1800] - 1808. 127 volumes in-8. Veau, roulette dentelée dorée encadrant les plats, dos lisses ornés. Reliure de l’époque signée de P. Meslant. 196 x 121 mm.‎


‎La grande «Histoire naturelle» de Buffon du XVIIIe siècle ornée de 1166 planches gravées sur cuivre à pleine page incluant 2 portraits, 8 cartes, 20 tableaux et 1136 estampes, ici en rarissime double état sur papier fort de Hollande, en noir et vis-à-vis, en coloris main de l’époque. Quérard. La France littéraire, I, 558; Nissen. Zoologie, 682; Cohen, Livres illustrés du XVIIIesiècle, 194. Ce fut l’une des œuvres les plus ambitieuses et les plus complètes de la littérature scientifique. Buffon, nommé intendant du Jardin du Roi en août 1730 avait dès ce moment, conçu le projet de rendre aimable et accessible à tous l’étude de l’histoire naturelle qui n’avait connu jusqu’alors que de secs enseignements. Son vaste projet entendait embrasser l’ensemble des productions de la nature en les classant et expliquant d’une façon méthodique. Le succès de l'entreprise fut immense, éclatant et durable. « Jamais la pensée humaine ne s'était élevée à une pareille hauteur, ni le génie à une telle hardiesse. On n'était pas accoutumé à entendre la science parler un aussi beau langage. Aussi la place de Buffon fut-elle marquée dès ce jour à l'Académie française ». « Le texte de Buffon consacré aux « Époques de la nature », à la description de la formation des continents, prend place parmi les grandes pages de la littérature française ». C’était le premier essai de vulgarisation aimable et raffiné de l’étude de l’histoire naturelle qui provoqua une découverte et un engouement du public cultivé et un désir de protection de cette science chez les souverains et les grands. Mais l’on ne connaît guère d’exemplaires avec le double état des gravures. Cette édition fut publiée par Sonnini de Manoncourt, son ancien assistant, avec la collaboration de plusieurs naturalistes et entomologistes. Elle est illustrée de 2 portraits, 8 cartes et 1 136 planches gravées sur cuivre, certaines repliées. Nissen n’annonce que 1100 planches, soit 36 de moins que dans le présent exemplaire. Théorie de la Terre (3 vol., 5 p1., 1 portrait et 3 cartes) ; Époques de la Nature (1 vol., 3 pl. et une carte) ; Histoires des minéraux (12 vol., 20 pl. et 4 cartes), des animaux (1 vol., 7 pl.), de l’homme (4 vol., 13 pl.), des quadrupèdes (13 vol., 231 pl.), des singes (2 vol., 79 pl.), des oiseaux (28 vol., 257pl.), des poissons (13 vol., 80 pl. et un portrait), des cétacées (1 vol., 5 pl.), des mollusques (6 vol., 72 pl.), des reptiles (8 vol., 100 pl.), des crustacés et des insectes (14 vol., 113 pl.) et des plantes (18vol., 151 pl.), tables (3 vol.). Un des rares exemplaires contenant une seconde épreuve de chaque planche finement aquarellée à l’époque. Les coloris sont restés d’une fraîcheur remarquable.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit.‎

Reference : LCS-18572

‎La Pucelle d’Orléans. Poëme. Divisé en quinze livres. Par monsieur de V***. Édition originale et premier tirage rarissime de La Pucelle condamnée par décret le 20 janvier 1757, l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières.‎

‎Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.‎


‎Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎MALLET, Marie.‎

Reference : 4466

(1851)

‎Les contes de la Mère Étrennes ‎

‎Paris Alph. Desesserts éditeur de la librairie a illustrations pour las jeunesse 1851 Rare première édition de cet ouvrage français pour enfants. Récemment reliée en cartons marbrés verts avec un dos vert. (sans étiquette). 9 planches lithographiées en couleurs à pleine page (y compris le frontis). Les planches sont de LOUIS-SIMON LASSALLE et imprimées par Destouches. Il y a également de nombreuses vignettes en noir et blanc tout au long du livre. Les planches lithographiées présentent des rousseurs modérées, mais restent attrayantes. Il y a un peu de décalage entre les planches et l'ouvrage. Autrement, il s'agit d'un exemplaire propre et bien rangé. 92 pages. Il est rare de trouver des exemplaires en couleur. Probablement une édition de luxe de cet ouvrage. Conforme à OCLC : 457959260. Ne se trouve que dans trois bibliothèques françaises, aucune n'est répertoriée au niveau international. Gumuchian & cie. "Livres de l'enfance du XVe au XIXe siècle" 3914. 310 x 250 mm‎


‎Scarce first edition of this French children's work. Recently rebound in green marbled boards with a green spine. (No label). Nine lithographed full page colour plates (including frontis). Plates are by LOUIS-SIMON LASSALLE and printed by Destouches. There are also numerous black and white vignettes throughout the book. The lithographed plates have moderate foxing, but are still attractive. There is some offsetting from the plates. Otherwise a clean and tidy copy. 92 pages. Scarce to find colour copies. Presumably a deluxe edition of this work. Conforms to OCLC: 457959260. Only held in three French libraries, none internationally recorded. Gumuchian & cie. "Livres de l'enfance du XVe au XIXe siècle" 3914. 310 by 250mm (12Œ by 9Ÿ inches). .‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR270.00 (€270.00 )

‎FRIZAC, François Marie Jacques.‎

Reference : 4608

(1820)

‎Rapprochemens historiques sur l'hospitalité des Anciens; sur la formation de nos hôpitaux, la nature de leurs revenus, et les divers systèmes qui se sont succédés dans leur administration‎

‎Toulouse J.M. Douladoure 1820 Bel exemplaire de cette première édition. Signée par l'auteur en face de la page de titre, avec une dédicace au Docteur Lallemand. Un traité sur l'histoire et la nature des hôpitaux et de l'hospitalité dans l'Antiquité. La reliure est une jolie demi-cuir avec des planches marbrées. Le dos est décoré en doré avec une étiquette bordeaux. Six panneaux au dos. La moitié d'un panneau du cuir du dos a été perdue. Légers chocs et frottements à la reliure. Léger affaiblissement de la charnière avant. Papiers de fin marbrés. La page de titre a été coupée sur presque la moitié de sa longueur, mais a été remplacée professionnellement par un papier similaire à une date ultérieure (voir la photographie). Il y a également un cachet de localisation en haut de la page de titre. La page suivante (introduction) porte un petit cachet circulaire. Il est quelque peu obscurci et non identifiable. Ce cachet se répète plusieurs fois dans l'ouvrage. Autrement, l'ouvrage est propre et bien rangé, avec juste un peu de rousseur. Frizac (1772-1865) était originaire de Toulouse et chirurgien. De 1808 à 1814, il fut chef du secrétariat du grand-duché de Florence, chargé du service de la mendicité. Louis XVIII le nomme conseiller à la préfecture de Toulouse. Outre cet ouvrage sur les hôpitaux, il a écrit un ouvrage sur les prisons. 140 pages. 200 par 125mm (7Ÿ par 5 pouces). Conforme à OCLC : 23358521.‎


‎A nice copy of this first edition. Signed by the author opposite the title page, with a dedication to a Doctor Lallemand. A treatise on the history and nature of hospitals / hospitality in ancient times. The binding is an attractive half leather with marbled boards. gilt decoration to the spine with a burgundy label. Six panels to the spine. There is a loss of half a panel of the spine leather. Slight bumping and rubbing to the binding otherwise. Slight weakening to the front hinge. Marbled end papers. The title page has had almost half of it cut out, but has been replaced professionally with similar paper at a later date (see photograph). There is also a location stamp to the top of the title page. To the next page (introduction) there is a small circular stamp. Somewhat obscured and un identifiable. This is repeated a couple of times throughout the book. Otherwise clean and tidy throughout the work, with just a touch of foxing. Frizac (1772-1865) was a native of Toulouse and surgeon. From 1808 to 1814 he was head of the secretariat of the Grand Duchy of Florence, in charge of the mendicity department. Louis XVIII appointed him a counseiller to the Prefecture of Toulouse. As well as this work on hospitals, he wrote a work on Prisons. 140 pages. 200 by 125mm (7Ÿ by 5 inches). Conforms to OCLC: 23358521. .‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR300.00 (€300.00 )

‎EBNER-ESCHENBACH, Marie von‎

Reference : 3785

(1890)

‎Hirzepinzchen. Mit Buchschmuck von Robert Weise. Zweite Auflage.‎

‎Stuttgart, Berlin and Leipzig Union Deutsche Verlagsgesellschaft 1890. ‎


‎A fairy tale in verse. Publisher's cloth hardback boards, with gilt and colour design on the front in an Art Nouveau / Jugendstil style. Boards a little rubbed on corners. Internally in good condition. 24 pages, with 6 full-page colour plates, each page of text also within a delightful colour floral border. 255 x 195 mm (10 x 7Ÿ inches).‎

Logo ILAB

Phone number : +33 7 84 03 12 53

EUR71.00 (€71.00 )

‎VOLTAIRE, François Marie Arouet.‎

Reference : LCS-18493

‎La ligue ou Henry le Grand, poème épique. Édition originale de « La Henriade » en rarissime maroquin armorié de l’époque.‎

‎Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Genève [Rouen], Jean Mokpap [Viret], 1723. In-8 de viii pp., 231 pp., (1) f. bl, enrichi du portrait de Voltaire peint par La Toure. Plein maroquin olive, triple filet doré autour des plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs finement orné, roulette intérieure, coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure en maroquin armorié de l’époque. 184 x 113 mm.‎


‎Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Les originales de Voltaire en maroquin armorié valent jusqu’à dix fois le prix des exemplaires reliés en veau de l’époque. Rare édition originale imprimée secrètement à Rouen par le libraire Viret, Voltaire s’étant vu refuser la permission de l’imprimer en France. Poème en neuf chants écrits en alexandrins, La Ligue est une composition mêlant savamment événements réels et fictions puisées dans l’univers du merveilleux. Le sujet central du poème est le siège de Paris par Henri de Navarre, futur Henri IV. Voltaire trace le portrait d’un souverain idéal, ennemi de tous les fanatismes. L’œuvre, remaniée par l’auteur, paraîtra en 1728 sous le titre de La Henriade. (Bengesco, I, 360 ; L’œuvre imprimée de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 1669). «L’œuvre garde aujourd’hui encore de 1’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Henri, ce héros de prédilection de la France, personnifie aussi le type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le ‘Siècle des Lumières’ fixera définitivement les caractéristiques.» En 1584, la mort de l’héritier du trône François duc d’Alençon, et l’acceptation comme héritier par le roi de son plus proche parent en ligne masculine, le roi Henri iv, protestant, alimentent les tensions entre protestants et catholiques. Henri de Guise prend la tête d’une nouvelle Ligue. La Ligue déclare vouloir rétablir la religion unique et soustraire le roi à l’emprise de ses favoris. Ce n’est pas un hasard si Voltaire rédige La Ligue en 1723 alors que le régent, le Duc d’Orléans, vient de mourir. A son arrivée au pouvoir Louis XV poursuit la législation antiprotestante de Louisxiv. Voltaire voulut dédicacer son ouvrage au jeune Louis XV mais ce dernier refusa et la censure exigea des suppressions au texte auxquelles l’auteur ne consentit. Voltaire va alors décider de le faire imprimer secrètement à Rouen. C’est donc dans un climat d’hostilité aux protestants que paraît cette ode à Henri iv roi protestant et hymne à la tolérance, véritable satire contre le pape Clément xi qui va attiser la haine des catholiques. Précieux et rarissime exemplaire relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Machault d’Arnouville (1667-1750). Louis-Charles de Machault, seigneur d’Arnouville, fils de Jean-Baptiste, conseiller au Parlement de Paris, et de Madeleine-Catherine de Villemontée, né le 13 juillet 1667, devint conseiller au Grand Conseil le 17 janvier 1691, maître des requêtes le 1er mars 1694 et intendant et conseiller du conseil de commerce ; il fut pourvu de la charge de lieutenant général de police de la ville de Paris le 28janvier 1718, à la suite de d’Argenson ; ayant résigné cette fonction le 5 janvier 1720, il fut nommé conseiller d’État la même année, chef du conseil de la duchesse d'Orléans et premier président du Grand Conseil en 1740. Il mourut à Paris le 10 mai 1750. Il avait épousé Françoise‑Élisabeth Milon le 19 février 1709. (Olivier-Hermal, pl. 2153).‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR12,500.00 (€12,500.00 )

‎VOLTAIRE, François Marie Arouet.‎

Reference : LCS-18383

‎Recueil des romans de Voltaire contenant Zadig suivi de Micromégas / Candide ou l’Optimisme / L’ingénu histoire véritable / La Princesse de Babylone / Lettres d’Amabed suivies du Taureau blanc. Préface par Arsène Houssaye. Eaux-fortes par Laguillermie Précieuse édition collective regroupant les plus grands romans de Voltaire.‎

‎Luxueux exemplaire, l’un des 20 imprimés sur papier de Chine contenant la suite des eaux-fortes en double état. Paris, Librairie des Bibliophiles, rue Saint-Honoré, 1878. 7 tomes en 5 volumes grand in-8 ornés d’un portrait et de 11 eaux-fortes, l’ensemble en double-état, avant et avec la lettre. Maroquin rouge, triple filet encadrant les plats, dos à nerfs, double filet sur les coupes, tranches dorés. Reliure signée Chambolle-Duru. 214 x 130 mm.‎


‎Précieuse édition collective des romans de Voltaire regroupant ses plus grands succès, à savoir Zadig, Micromégas, Candide ou l’Optimisme, L’ingénu histoire véritable, La Princesse de Babylone, Lettres d’Amabed suivies du Taureau blanc. Bengesco, I, 1547 L’édition ouvre sur une préface d’Arsène Houssaye. L’un des 20 précieux exemplaires du tirage de tête imprimé sur papier de Chine (celui-ci portant le n°12) contenant une suite supplémentaire des eaux-fortes avant la lettre. L’illustration superbe se compose d’un portrait de Voltaire et de 11 eaux-fortes par Laguillermie. La suite d’eaux-fortes est ici présente en double état, avant et avec la lettre. Superbe exemplaire de ce tirage sur papier de Chine regroupant les plus grands romans de Voltaire, très finement relié en maroquin rouge par Chambolle-Duru. Provenance: Emile Monteaux avec ex-libris.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎VOLTAIRE, François Marie Arouet.‎

Reference : LCS-18034

‎Candide ou l’Optimisme, traduit de l’allemand de Mr. le Docteur Ralph. L’édition originale de Candide en reliure de l’époque.‎

‎Cette édition originale de Candide est très rare. S.l. [Genève, Cramer], 1759. [Reliés à la suite] : II- [Maubert de Gouvest, Jean-Henri]. Ephraïm justifié. Mémoire historique et raisonné sur l’état passé, présent et futur des finances de Saxe... adressé par le Juif Ephraïm à son cousin Manasses d’Amsterdam. Nouvelle édition. Erlangen, 1758. III- [Du même]. Lettre du Prince de Prusse mourant, au Roi son frère. Erlangen, 1758. IV- [Rémond de Saint-Sauveur]. Remerciement d’un Particulier à Messieurs les Philosophes du Jour. V-[Coyer, Gabriel-François]. Lettre au R.P. Berthier sur le matérialisme. Genève (Paris), 1759. Soit 5 ouvrages reliés en 1 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., 299 pp. (signatures A-Nh), (1) f.bl. ; II/ viii pp., 103 ; III/ 23 pp. ; IV/ 8 pp. ; V/ 77 pp. L’encre noire a légèrement déchargé en transparence lors de l’impression de Candide. Reliure de l’époque en veau marbré, dos lisse orné de motifs dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure de l’époque. 161 x 93 mm.‎


‎Véritable édition originale de Candide, « très rare et fort recherchée ». (Douze autres ont paru la même année). Elle est conforme aux caractéristiques données par A. Morize. « Il existe de Candide huit éditions différentes, publiées en 1759 sans nom de ville ni d’imprimeur, toutes tirées dans le même format, et ayant toutes un titre identique. De ces huit éditions, celle-ci est la première. » (Bengesco. B.N.F., En Français dans le texte). Dès le 2 mars 1759, Candide fut dénoncé au conseil de Genève qui ordonna la destruction du livre. Voltaire est le maître du pessimisme ironique. Eugène Marsan observe à cet égard : « De toutes ses veines, c’est celle-là qui a le moins souffert du temps. Ce qu’il avait de caduc dans sa poésie, de sec dans son histoire, de court dans sa philosophie a fini par rebuter, au lieu que le pessimisme du Candide a de plus en plus séduit ». Cette édition originale de Candide est très rare. II/ Edition originale de ce texte de Maubert de Gouvest. Voltaire a analysé un ouvrage de cet auteur. Celui-ci, ancien capucin, était devenu le secrétaire du roi de Pologne Stanislas Ier. Maubert de Gouvest (1721–1767), “successivement officier d'artillerie, capucin, calviniste, directeur des comédiens français en Allemagne” (Quérard), fulfilled the first of these roles at the Electoral court of Saxony in 1745, when he took part in the Battle of Dresden against Prussia. The present work compares these two nations, now engaged in the Seven Years War, in the form of a letter from a German Jew to his cousin in The Netherlands. Barbier II, cols 140–1; Goldsmiths' 9385; Quérard V, 629. III/ Maubert de Gouvest revendique dans sa correspondance avec Cobenzl la paternité de la Lettre du prince de Prusse mourant, au roi son frère (Erlangen, 1758). V/ Edition originale de cette lettre, hostile aux Philosophes, et qui sera pourtant insérée dans l’édition de 1773 des œuvres complètes de Diderot comme étant de sa main. Précieux exemplaire de cette réunion de textes du XVIIIe siècle, dont l’édition originale de Candide, conservé dans sa reliure en veau marbre de l’époque.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR29,500.00 (€29,500.00 )

‎[Marie Laurencin] - ‎ ‎Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON. ‎

Reference : AMO-4511

(1922)

‎EVENTAIL, dix gravures de Marie Laurencin accompagnées de poésies nouvelles de Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.‎

‎Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).‎


‎Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR5,800.00 (€5,800.00 )

‎MARIE-THÈRESE d'Autriche et MARIE-ANTOINETTE.‎

Reference : 121335

(1933)

‎Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.‎

‎ Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard) ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 43 54 43 61

EUR60.00 (€60.00 )
1 2 3 4 ... 484 964 1444 1924 ... 1926 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Search - marie
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !