Paris, Desaint et Saillant (De l'imprimerie de Christophe Ballard), 1743. 110 g In-16, plein veau, [4] ff., 130 pp., [2] ff.. Edition originale. Marie-Madeleine d'Aguesseau (1679-1740), épouse Le Guerchois était la soeur du chancelier d'Aguesseau. Ex-libris de Mr de Champvallins, probablement d'un membre de la famille du Gaigneau de Champvallins en Orléanais. Coins émoussés, petite mouillure dans la marge des premiers feuillets. . (Catégories : Religion, Morale, )
(Paris), Les Amis du Livre Contemporain, 1988. 960 g In-4, en feuilles sous couverture rempliée et étui, [2] ffb., 64-[1] pp., [2] ff., [3] ffb.. Illustré de 12 pointes-sèches de Jean-Michel Mathieux-Marie dont 11 in-texte et une à pleine page. Ouvrage tiré à 200 exemplaires sur vélin de Rives, celui-ci un des 170 réservés aux sociétaires, signé au crayon par l'artiste. . (Catégories : Livres illustrés, Littérature, )
Paris, Imprimerie Royale, 1821-1823. 3670 g 2 volumes in-4, demi vélin, [2] ff., xl-909-[1] pp.; [2] ff., xxvi-583 pp.. Registres premier et second. - Registre premier : Familles d'Abancourt à de Zeddes; extraits de différents édits ... concernant la noblesse et les armoiries; tables des matières, des noms de famille et de terre cités. - Registre second : Familles d'Abzac à Jambon de St-Cir. Nouvelle édition faite d'après celle de 1738-1768 et publiée par Ambroise-Louis-Marie d'Hozier, fils. L'illustration est composée d'un portrait lithographié de Louis XV, de 7 planches héraldiques didactiques hors-texte lithographiées et de 4 bandeaux également lithographiés, le tout sorti des presses lithographiques de C. Motte, rue des Marais. Le portrait, qui n'était pas dans la première édition, a été réalisé par Jacob d'après Rigaud. Nicolas-Henri Jacob est un des pionniers de la lithographie. L'ouvrage est également illustré de très nombreux écus armoriés gravés dans le texte dont le premier est signé par le graveur Aumoitte, rue de la Chauvrerie, n° 21, qui est probablement le graveur des autres écus de l'ouvrage. Cette tentative d'une nouvelle édition parue pendant la Restauration est restée inachevée. Seuls les deux premiers volumes sont sortis des presses, un troisième était prévu mais est resté à l'état d'épreuves. Ouvrage rare. Guigard, 3283; Saffroy, 34208. . (Catégories : Noblesse, )
Clermont, Ferdinand Thibaud, 1855. 110 g In-18 (14,1*9 cm), cartonnage d'édition, 216 pp., une figure sur le titre et une figure du Christ en croix.. . (Catégories : Religion, Petits formats, )
[Aix-en-Provence], Institut d'Etudes Créoles et Francophones, 1991. 500 g In-8 broché, 254 pp., [1] ff.. . (Catégories : Bibliographie, Antilles, Louisiane, Guyane, )
[Librairie Le Minotaure] - CHRISTIN, Anne-Marie ; CLERC, Philippe ; JACNO, Marcel ; LAZAREVSKY, Danièle ; SUBLET, Jacqueline ; TORHOIT, Marie-Noëlle
Reference : 53978
(1974)
29 numéros (dont 4 doubles) en 24 vol. in-4 br. (thermocollés), Librairie Le Minotaure, 1974-1981. Détail des numéros : N° 1, novembre 1974 : Philippe Soupault, Angèle Vannier, Marcel Jacno, Evelyn Ortlieb, Daniel Grojnowski, Jean-Pierre Ghysels, Anne-Marie Christin, Jean-Pierre Jasz, Philippe Clerc, Jacqueline Sublet, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Georges Couroupos, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Georgette Simon ; N° 2, hiver 1974-1975 : Elbio Mazet, Julio Moncada, Santenac, Christiane Raiga, Michel Chaudière, Léon Zack, Michel Auphan, André Vigneau, Michelle Thirion, Francine Van Hove, Louis Simon, Abdallah Benanteur, Danièle Lazarevsky, Jean-Marie Durand, Morio Taouroumi, Anne Spiteri, Georges Robert ; N° 3 : printemps 1975 : Dussaut, Jean B. Delahaye, Carlo Berte, Giuliano Modesti, Werner Lambersy, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Enrique Chifflet, Georges Robert, Jeanne Bessière, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Marcel Jacno, Angèle Vannier, Georgette Simon, Anna Shanon ; N° 4, été 1975 : L'écriture et l’image dans le monde arabe. Par Jacqueline Sublet. Choix de textes et traduction : Georges Douillet. Calligraphies originales : Ghani Alani ; N° 5, automne 1975 : Les passages de Paris. Daniel Mauroc, Philippe Soupault, Jean-Vincent Verdonnet, Daniel Grojnowski, Geneviève Fourcade, Michelle Bloch, Denise Borias, Anne-Marie Christin, Gaëtan Picon. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 6, hiver 1975-1976 : Typo-graphies. Guy Lévis-Mano, Adrian Frutiger, Michel Butor, Raymond Gid, René Lamoureux, Marcel Jacno, Jean Larcher, Pierre Duplan, Henri Pichette, Gérard Blanchard, Maximilien Vox, Massin, Jacques Garamond. Réalisation : Marcel Jacno ; N° 7, printemps 1976 : Bertrand Halff, Evelyn Ortlieb, Werner Lambersy, Francine Van Hove, Salbris, Pierre Maillard, Roger Cornaille, Simone Le Bret, Jean-Paul Hameury, Georgette Simon, Paolo Pozzo, Marfaing, Garicia Mulet, Béatrix Balteg, Marie-Noëlle de Torhout, Françoise Mairey, Osolin, Pierre Daboval, Jacques Lepage, Danièle Lazarevsky : N° 8, été 1976 : Sumer. Choix de textes et traductions : Jean-Marie Durand. François Sagnes, Photographies ; N° 9, automne 1976 : Marc Soriano, Bestiaire. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 10, hiver 1976-1977 :Agnès Vannier, L’écharpe rouge et les chiens bleus ; N° 11-12, printemps-été 1977 : Manifesti. Affiches italiennes. Les élections de juin 1976. Marcel Jacno, Paul-Michel Villa, Enrico Fulchignoni, Boni de Torhout. Paul-Michel Villa, Photographies ; N° 13, automne 1977: Assemblages. Pietro Vanni, Liliane Giraudon, Agathe Eristov Gengis Khan, Alexandre Chem, Françoise Rando, Anne-Marie Christin, Pierre Cordier, Philippe Clerc, André Stas, Françoise Mairey, Lariega, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Marie-Nöelle de Torhout, Daniel Giffar ; N° 14, hiver 18977-1978: Victor Segalen. Claudine Bouretz, Eliane Formentelli, Photographies et montage ; N° 15-16, printemps-été 1978 : Raymond Gid. Rencontres d’art-thérapie. Avec linogravure et dessin en milieu psychiatrique, présentation et réalisation de Raymond Gid ; N° 17, automne 1978 : Toughra. Paraphes des souverains ottomans. Réalisation Jacqueline ; N° 18, hiver 1978-1979 : Philippe Clerc, Journal mai-décembre 77 ; N° 19, printemps 1979 : Tentativa de Vida y muerte de un espantapajaros [Vie et mort d’un épouvantail] Réalisation Antonio García-Múlet ; N° 20, été 1979 : Chiffres : Roger Excoffon, Jose Mendoza y Almeida, Adrian Frutiger, Jacques Garamond, Claude Mediavilla, Marcel Jacno, Jean Larcher. Réalisation Marcel Jacn ; N° 21, automne 1979 : Denise Borias, Poèmes. Réalisation Evelyn Ortlieb ; N° 22, hiver 1979-1980 : Marc Soriano, Le Doppelgänger. Nouvelle. Danièle Lazarevsky. Photographies. ; N° 23-24, printemps-été 1980 : Fragments d’une musique immédiate de la Modern Art Agency. Milada Cerny, Hermine Vogl-Sernheim, Emmy Stihl, Heidi Wenzel, Andréa Camenisch, Margrit Wyss, Rosalba di Lorenzo, Myriam Seele, Yolanda Myers, Roberto Altmann. Partitions mises en lumière par Brigitte Bürki à la demande de Anne-Marie Christin ; N° 25, automne 1980 : Philippe Treuschel, Écrits-Photos ; N° 26, hiver 1980-1981 : Calligraphie japonaise. Réalisation Elisabeth Frolet ; N° 27, printemps 1981 : Jean Laude, Le dernier mot. Poème. Mechtilt. Noirs ; N° 28-29, été-automne 1981 ; Daniel Giffard, Yves Mairot, Michel Arouimi, Evlyn Ortlieb, Philippe Treuschel, Anne-Marie Christin, Gabrielle di Falco, Antonio García-Múlet, Francine Van Hove, Lucette Pelillo, Hélène Garcia Léon, Georgette Simon, Anne Spiteri, Mechtilt, Jean Laude, Philippe Clerc, Bernard Dubourg, Danièle Lazarevsky, Jean-Pierre Jasz.
Très rare série parfaitement complète des 29 numéros (dont 4 doubles) publiés. Créée par le professeur Anne-Marie Christin (1942-2014), normalienne et agrégée de lettres classiques, cette revue interroge en profondeur les relations entre l'image et l'écriture. Bon ensemble (accroc en couv. du numéro 1, bel état par ailleurs) pour cette série introuvable ainsi bien complète.
[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
[Institut Sainte Marie] - Collectif ; Société de Marie ; Marianistes
Reference : 29372
(1901)
48 vol. reliures diverses en demi-percaline bordeaux ou marron ou demi-toile rouge, (Messager de la Société de Marie, Apôtre de Marie, Marianiste et Présence Marianiste), couvertures conservées, Institut Sainte Marie, Nivelles, puis Paris et Colmar, 1904-1987 ;Le Messager de la Société de Marie [1897-1902 : 3 Tomes - Complet Suivi de :] L'Apôtre de Marie. Echo des Oeuvres et des Missions de la Société de Marie (Série suivie complète du n° 1 de Mai-Juin 1904 au dernier numéro n° 398 de Août-Octobre 1958 puis série suivi complète de "Marianistes", Nouvelle série de l'Apôtre de Marie, du n°1 de Novembre 1958-janvier 1959 au dernier numéro n° 54-55 d'août-décembre 1969, puis série complète de "Présence marianiste" du n° 1 de janvier-février 1970 au n°52 de numéro de Juillet-Septembre 1987, en 45 volumes reliés ) [ Exceptionnel ensemble, souvent illustré, relatant les progrès des missions marianistes en Europe, Amérique, Afrique, et surtout au Japon - Important and scarce review referring to Marianist missions in the entire world, with focus on american or japanese missions in Urakami, Tokyo, etc. ]
La Revue "l'Apôtre de Marie", qui fait suite aux 3 tomes de la revue "Le Messager de la Société de Marie", laquelle fut interrompue par les expulsions de 1903, se consacre plus particulièrement à la présentation de l'oeuvre missionnaire des marianistes. "Echo des Oeuvres et des Missions de la Société de Marie" puis "Organes des Missions et des Oeuvres", elle propose un panorama tout à fait remarquable et passionnant des développements de ces missions dans le monde entier : par exemple au Mexique (Durango...), en Europe (Autriche, Espagne, Belgique, Italie, Suisse...), avec une prédilection pour l'Amérique et l'Asie. On remarque ainsi les nombreux articles consacrés aux missions d'Asie, celles de Chine et surtout aux missions du Japon (Urakami, Tokyo, ...) ainsi qu'aux missions développées aux Etats-Unis (Dayton, Cleveland, Colombus, Erie, Chicago, Honolulu aux Iles Sandwich futur Hawaï, etc.). Les comptes-rendus de mission, ou les visites pastorales des supérieurs en Asie ou en Amérique sont souvent illustrés et font l'objet d'articles du plus grand intérêt. La revue devient "Marianiste" de 1959 à 1969 puis "Présence Marianiste" à partir de 1970. Etat très satisfaisant (dos frottés et qq. petits accrocs sur certains dos n'affectant pas le texte, anciens cachets et cotes de bibliothèques religieuse en dos) pour cet ensemble très rare, rassemblant l'intégralité de cette impressionnante série suivie des numéros du "Messager de la Société de Marie" et de la revue 'l'Apôtre de Marie" de 1897 à 1987.
Marie-Hélène Corbiau, Baudouin Van den Abeele, Jean-Marie Yante, Anne-Marie Bultot-Verleysen (eds)
Reference : 65427
, Brepols, 2021 Paperback, vi + 316 pages, Size:160 x 240 mm, Illustrations:7 b/w, 23 col., 4 tables b/w., 7 maps b/w, Language: French. ISBN 9782390370048.
Summary Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et témoignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fréquemment, l'existence d'un réseau médiéval a été, sinon niée, en tout cas largement sous-estimée. Des travaux des dernières décennies conduisent à relativiser la pérennité longtemps affirmée de l'héritage romain. Les hommes l'ont adapté aux nécessités et priorités du moment, ont hissé au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunté des tronçons de facture incontestablement ou vraisemblablement médiévale. Résolument pluridisciplinaire, associant archéologues, historiens, histo- riens de l'art, spécialistes de la littérature et toponymistes, le colloque organisé par l'Institut d'études médiévales de l'Université catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve, livre des regards croisés et une stimulante confrontation des méthodes. Sous-titrées « Réalités et représentations », ces journées ont été soucieuses de scruter la perception de la route et du réseau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres littéraires que dans des productions artistiques. Succédant à une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et à une orientation bibliographique, la douzaine de contributions émanant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois thématiques. La première partie est dédiée à quelques enquêtes historiques relatives à des aspects politiques et fonctionnels. Suit l'éclairage particulier de recherches consacrées à l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une dernière partie regroupe quelques témoignages archéologiques et iconogra- phiques illustrant plus concrètement la matérialité de la route. Il serait difficile et quelque peu présomptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent à investiguer, des sources à repérer, à critiquer et à mettre en oeuvre. Le présent volume a par contre l'am- bition de révéler des approches inédites, de dégager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enquêtes. C'est à ce prix seulement que la route médiévale retrouvera la place qui était sienne dans le vécu et l'imaginaire des contem- porains. La publication réunit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-Hélène Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbrücken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Genève), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szabó (Göttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve). TABLE OF CONTENTS Avant-propos par Marie-Hélène CORBIAU et Jean-Marie YANTE La route au Moyen Âge. Historiographie et perspectives de recherche par Jean-Marie YANTE La route au Moyen Âge. Orientation bibliographique par Jean-Marie YANTE ENQUÊTES HISTORIQUES Populations, pouvoirs et réseau routier en Gaule du nord entre le VIIe et le Xe siècle par Olivier BRUAND Attelages et convois en Lorraine et dans le Luxembourg. L'apport des comptes de péages (XVe-XVIe siècles) par Jean-Marie YANTE La route dans la législation des communes italiennes par Thomas SZABÓ Les routes en Vivarais au Moyen Âge : structuration et fonctionnement d'un réseau viaire par Franck BRECHON APPORT DES MOTS ET DES TEXTES La terminologie routière dans la toponymie et l'hodonymie germanophones entre Meuse, Moselle et Rhin par Wolfgang HAUBRICHS Les noms de chemins au Bas Moyen Âge : essai de typologie par Pierre-Henri BILLY La route entre imaginaire et réalité dans la prédication du XIIIe siècle par Franco MORENZONI La route dans les récits de pèlerinage et de voyage (XIIe-XVe s.) par Jacques PAVIOT La route dans l'imaginaire épique et romanesque (XIIe-XIVe siècles) par Jean-Claude VALLECALLE DE L'ARCHÉOLOGIE À L'ICONOGRAPHIE Routes et véhicules dans l'archéologie médiévale : quelques découvertes récentes et anciennes par Marie-Hélène CORBIAU La technologie du charroi de l'Antiquité au Moyen Âge. Quelques brèves réflexions par Georges RAEPSAET Routes et chemins dans les enluminures médiévales par Perrine MANE CONCLUSIONS Chemins pour des hommes, hommes sur les chemins par Jean-Marie CAUCHIES Index des noms de lieux
À Paris, chez Duflos le jeune, graveur, croître Saint Benoît près de la rue Saint Jacques, À Paris, chez Duflos le jeune, graveur, croître Saint Benoît près de la rue Saint Jacques(1779-1784) ; in-4, demi-chevrette verte, fil. dor. au dos, plats de papier vert gaufré. Superbe ensemble de portraits en pied gravés, coloriés à l’aquarelle avec des détails rehaussés d’or, chacun dans un encadrement de listel doré. Pierre Duflos, fils de Simon Duflos, est un graveur en taille-douce né à Lyon en 1742. Il s’installe à Paris en 1771 et se marie en 1780 avec Marie Thibault, elle aussi graveur à l’eau-forte. Marie a exclusivement travaillé avec son mari. Les planches de ce recueil sont le premier travail en collaboration des époux Duflos. Voir Inventaire du Fonds Français XVIIIe, tome VIII p. 91. pour Marie Duflos et p. 96 pour Pierre.Cette publication très ambitieuse fut annoncée dès 1778 dans un prospectus pour les souscripteurs. Chaque mois devait paraître un cahier de 12 estampes coloriées. La publication a été interrompue après les livraisons de 264 planches. Colas 2508 - Brunet II, 862 - Cohen 334 - Lipperheide 38.Le présent recueil renferme les 45 planches suivantes : ROBERT SORBON (Fonds Français Marie Duflos 1) - OLIVIER DE CLISSON (Fds. F. Pierre Duflos 106) - MICHEL DE L’HOPITAL (id. n° 110) - JEAN GERSON (id. 115) - PIERRE RAMUS (id. 116) - ANCIEN CHEVALIER DE L’UNIVERSITÉ DE PARIS (Marie D. n° 7) - ANNE DE MONTMORENCI (id. n°3) - HENRI DE LA TOUR D’AUVERGNE (Pierre D. n° 108) - JEAN DOUJAT (id. n° 119) - DOMINIQUE DE LA ROCHEFOUCAULD (id. n° 101) - ACHILLE DE HARLAY (Marie D. n° 5) - LOUIS PHILIPPE D’ORLÉANS (Pierre D. n° 99) - CHARLES ROLLIN (id. n° 114) - MAURICE DE SAXE (id. n° 109) - HENRY F. DAGUESSEAU (id. n° 111) - JEAN-JACQUES POUPAR (id. n° 104) - CHRISTOPHE DE BEAUMONT (id. n° 102) - OLLIVIER CROMWEL (id n° 165) - GUILLAUME LAUD (id 161) - THOMAS WOLSEY (Marie Duflos n° 24) - THOMAS HOWARD (P. Duflos 164) - EDOUARD CLARANDON (id. 171) - EDOUARD COKE (id. 173) - EDOUARD ZITTLETON (M. Duflos 26) - THOMAS CRAMER (P. Duflos 162) - LEICESTRIE (Marie Duflos 18) - GEORGE ZZELPCHINY archiprêtre hongrois (Marie Duflos 140) - ALBANAIS (id. 197) - DAMES D’INDOSTAN (id. 210) - HYDER-ALI Roy des Marattes (id. 209) - ROI DE BRAMA (Pierre D. 211) - ROI D’ANGOLA (Marie D. 239) - ROI DE BRAMA (Pierre D. 211) - NOBLE du royaume de Juida (Marie D. 241) - FAVORITE du Roy de Juida (Marie D. 37) - AMAR Roi de Juida (id. 36) - NOBLE INDIEN de la nation Ottawa (id. 41) - ALKMEY Roi de Guinée (Pierre D. 240) - CHEF DES HONDURAS (id. 253) - AKASINI Roi Dissini (id. 237) - NYAI Roi de Barsilly (id. 248) - ROI DE LA FLORIDE (id. 256).
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Dat. ""10.3.1942"". 1s. 4to. Skrevet på forlagets brevpapir. Brevet er en anmodning fra Dr. Knapp på vegne af en skoleklasse i Tyskland, som ønsker en autograf fra Knut Hamsun på et billede af ham. Brevet slutter således: ""Im allgemeinen suchen wir ja solche belästigungen Herrn/ Knut Hamsun möglichst fern zu halten, aber in diesem rührende/ Fall wollten wir doch eine Ausnahme machen./ Wir danken Herrn Knut Hamsun und Ihnen im voraus herzlich für/ die Erfüllung der kindlichen Bitte./ Mit verehrungsvoller Begrüssung und/ Heil Hitler!/ Ihr sehr ergebener/ Albert Langen - Georg Müller Derlay [stemplet]/ Dr. Knapp [håndskrevet]."" Efter de ca. 15 maskinskrevne linier følger fire håndskrevne linier i Dr. Knapps hånd, hvoraf fremgår, at der alligevel ikke sendes et billede med, som Knut Hamsun kan signere, men en stor plakat. (1p. 4to. Written on paper w. letterhead from the publisher. The letter is a request from Dr. Knapp on behalf of a school-class in Louise, Germany, who wish for an autograph by Knut Hamsun on a photograph. The letter ends: ""Im allgemeinen suchen wir ja solche belästigungen Herrn/ Knut Hamsun möglichst fern zu halten, aber in diesem rührende/ Fall wollten wir doch eine Ausnahme machen./ Wir danken Herrn Knut Hamsun und Ihnen im voraus herzlich für/ die Erfüllung der kindlichen Bitte./ Mit verehrungsvoller Begrüssung und/ Heil Hitler!/ Ihr sehr ergebener/ Albert Langen - Georg Müller Derlay [stamped]/ Dr. Knapp [handwritten]."" Following the ab. 15 machine-written lines is a four lines handwritten notice in the hand of Dr. Knapp, stating that a photograph of Knut Hamsun for him to sign has not been sent with the letter after all, but a large poster.
Meget interessant brev fra Nazitidens Tyskland, der både belyser, hvor vigtig Hamsun blev opfattet af tyskerne, og hvilken rolle Marie Hamsun har spillet i hendes mands forhold til nazisterne. Der er ingen tvivl om, at Knut Hamsun var velvilligt indstillet over for nazismen under krigen, men der er ligeledes heller ingen tvivl om, at hans syn på nazismen, eller det, han vidste om den, var noget mere nuanceret end hans kones. ""Sagt mere forenklet: Havde Hamsun oprindelig rakt Marie en tyskvenlig lillefinger, forvandlede hun den i disse år til en fremstrakt naziarm."" (Thorkild Hansen, Processen mod Hamsun, Bd. 2, pp. 76-77). Den aldrende Knut Hamsun var under krigen nærmest døv, og havde utroligt svært ved at følge med i, hvad der foregik i verden, da han ikke kunne høre radio. Han var således fuldstændig udleveret til sin kone og det, hun fortalte ham om, hvad der gik for sig i Tyskland. Marie meldte sig ind i NS og fastholdt sine nazistiske synspunkter til sin dødsdag, Knut tog kategorisk afstand fra nazismen, da det endelig gik op for ham, hvori dens sande karakter bestod. Han vedholdt ikke at have meldt sig ind i NS, og det er betegnende, at det er Marie, der står for stort set hele Hamsun-korrespondencen med nazisterne. Det er hende, der tager på adskillige propagandature i Tyskland i alle krigsårene, og det er hende, der tager rundt og læser op af Knuts bøger for nazisterne, ikke ham. Det er betegnende, at brevet er stilet til Marie og ikke Knut, når det nu er hans autograf, de ønsker, -den gamle mand var nok døv, men han kunne stadig læse, -kontakten gik altid gennem Marie, og det må nok siges at være hende, der sidder tilbage med en stor del af ansvaret for verdens opfattelse af, at den store digter bekendte sig fuldstændigt til nazismen. ""Nu fik hun [Marie] oprejsning for de mange ydmygelser. Hun havde endelig fået overtaget, hun havde ikke alene børnene bag sig, hun havde hele den tyske værnemagt i Norge! Hamsun beklagede sig til fru Stray over, at hun ""trak tyskerne til Nørholm""... Marie var ikke mere bare ""Norges første litterære dame"", hun var også blevet noget i kraft af sig selv... Hans rolle var udspillet. Katastrofen var indtruffet og kærligheden død... I stedet for den lydige selvopofrende hustru havde han fået en ond ånd, der bestemte alt og politiserede løs i hans navn."" (Thorkild Hansen, Processen mod Hamsun, Bd. 2, pp. 78-80). Gennem sin rolle som den store digters hustru, tilkæmpede Marie sig sin egen status, -tyskerne placerede hende atter i rampelyset og lod hende igen hylde af et bifaldende publikum.
ANDRE Patrick / ANDRIEUX Jean-Yves / BALCOU Jean / BEAUCHESNE Geneviève / BOUGEARD Christian / BOULAIRE Alain / BUISSET-PLESSIX Christiane / CARIOU Marie-Pierre / CARLUER Jean-Yves / CASSARD Jean-Christophe / CASTEL Yves-Pascal / CHAPALAIN-NOUGARET Christine / CHEDEVILLE André / CINTRE René / CLOITRE Marie-Thérèse / COLLET Daniel / CROIX Alain / DANIEL Chantal et Tanguy / DELOUCHE Denise / DENIS Michel / DEVAILLY Guy / DIZERBO A.-H. / DROGUET Alain / DUPUY Roger / DUVAL Michel / ESTIENNE René / EVEN Nicole / EVEN Pascal / EVRARD Guy / FAGNEN Claude / FERRIEU Xavier / FRELAUT Bertrand / GLORENNEC Hervé / GOURMELEN Joëlle / GUILLOTEL Hubert / GUILMAULT Colette / GURY Jacques / HENWOOD Annie / HENWOOD Philippe / HICK Daniel / ISBLED Bruno / JONES Michael / JORET Eric / LAURENT Catherine / LEBEL Anne / LEBRUN François / LECLERC Guy / LE FLOC'H Jean-Louis / LEGUAY Jean-Pierre / LE MENN Gwennole / LE PAGE Rémy / LUCAS Maurice / MARECHAL Michel / MASSIET DU BIEST Brigitte / MAUGER Michel / MENIER Marie- Antoinette / MEVELLEC Annick / MONANGE Edmond / MORIN Mari-Renée / MUSSAT Marie-Claire / NEANT Hubert / NIERES Claude / NOUGARET Roger / PENNEC Alain / PICHOT Daniel / PINOT Jean-Pierre / POUILLIAS Marie-Thérèse / RENOUARD Michel / REYDELLET Chantal / ROBERT Marie-José / ROUDAUT Arlette / ROUDAUT Fanch / SCHNAPPER Bernard / SENTILHES Armelle / TAILLEMITE Etienne / TANGUY Bernard / THOMAS G.- M. / VEILLARD Jean-Yves / WILSDORF Christian
Reference : 25761
(1991)
1991 Fédération des sociétés savantes de Bretagne, 1991 - In-8 , 16,5x24,8 cm.- Cartonnage skyvertex vert de l'éditeur - Illustration en première de couverture sur vignette contrecollée - Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans le texte et hors texte - Bibliographie des travaux de Jacques Charpy - 843 pages - Très bon état.
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MARIE-ANTOINETTE (Reine de France), SONNENFELS (Josef von), RIVALS (Pierre-Alexandre de) traducteur
Reference : 38239
(1781)
1781 In-8 (191 x 120 mm), plein maroquin rouge de l'époque, dos lisse entièrement orné d'une guirlande de fleurons dorés, plats encadrés de triples filets d'encadrement avec fleurons d'angle, armes de Marie-Antoinette dorées au centre, roulette sur les coupes, dentelle sur les chasses, tranches dorées, 24 p., (1) f. blanc. A la Haye; et se trouve à Paris, chez Esprit, libraire, au Palais Royal, 1781.
Précieux exemplaire aux armes de Marie-Antoinette: léloge funèbre de sa propre mère larchiduchesse dAutriche, dont la reine de France était lune des seize enfants.Fille aînée de lempereur Charles VI, Marie-Thérèse dAutriche (Vienne, 1717-1780) est entrée dans la mémoire collective comme lune des grandes monarques de son siècle.Lauteur de cet éloge est le juriste et homme de lettres Joseph von Sonnenfels (1732-1817). Issu dune famille juive convertie au christianisme, il est lun des principaux représentants autrichiens de la doctrine du despotisme éclairé. Il avait amorcé une triple carrière denseignant, dhomme de lettres et de juriste sous Marie-Thérèse, qui le nomma au Conseil de Bohême, puis à la Cour dAutriche et au Conseil détude et de censure.Le traducteur Pierre Alexandre de Rivals, ancien Garde du Roi, devint sous-lieutenant de Maréchaussée de Bourgoin en Dauphiné en 1789.(Cf. M.-A. Arnould, "Les oraisons funèbres de Marie-Thérèse" in "Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques", T. 66, 1980, p. 455-486).WorldCat ne recense que 5 exemplaires de cet ouvrage dans le monde: un à Harvard, quatre à la BnF. Un de ces exemplaires de la BnF possède une reliure aux armes du comte de Vergennes, dédicataire de cet ouvrage.Les armes frappées ici figurent à lidentique sur les reliures de plusieurs exemplaires appartenant à Marie-Antoinette conservés au château de Versailles dont : Les Lacunes de la philosophie, par François Louis dEscherny (1783), reproduites sur le site du château.Quelques infimes épidermures.Superbe exemplaire.
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Marie Dubas, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, en-tête Grand Hôtel / Toulon (Var), sans date, 1 double f., 3 p., 17,5x12,6cm. La chanteuse Marie Dubas (1894-1972) s'excuse auprès de son amie, la comédienne Berthe Cerny, depuis le Grand Hôtel de Toulon, de ne pouvoir répondre favorablement à son invitation à chanter à l'occasion du Bal de Claridge puisqu'elle doit se produire à Niort à cette date. Elle propose à la sociétaire de la Comédie Française de faire déplacer "le jour retenu" et lui indique se produire à l'Eldorado de Nice du 22 au 27 puis à Paris le 29. Très beau document de 3 pages de la grande chanteuse Marie Dubas, idole d'Edith Piaf, Colette, Sartre et Simone de Beauvoir. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Marie Dubas est une comédienne et chanteuse française née le 3 septembre 1894 à Paris 15e et morte le 21 février 1972 à Paris 16e. Fille d'Isaac Dubas, caoutchoutier, et de Pauline Muschkat, la jeune Anna Marie fait ses débuts en 1908 au théâtre de Grenelle, à peine âgée de 14 ans. Se destinant à une carrière au théâtre lyrique et à l'opérette, elle suit en parallèle des cours de danse, de chant et de comédie au Conservatoire d'art dramatique). Elle connaît rapidement un succès croissant et se retrouve en tête de distribution de plusieurs opérettes en vogue. Elle participe notamment à la création de L'Amour masqué (1923), opérette de Sacha Guitry et André Messager, aux côtés d'Yvonne Printemps. Mais en 1926 (elle a alors 32 ans), une défaillance des cordes vocales la prive d'une partie de ses moyens, réduisant irrémédiablement l'étendue de son registre. Se croyant perdue pour le chant, Marie Dubas traverse une période douloureuse, jusqu'à ce que Pierre Wolff, qui donne des conférences sur l'histoire de la chanson, lui propose d'illustrer celles-ci en interprétant des thèmes du folklore. Repartant ainsi sur de bases techniques différentes, elle s'oriente alors vers le tour de chant et entame officiellement sa nouvelle carrière le 23 septembre 1927 sur la scène de l'Olympia de Paul Franck. S'inspirant d'Yvette Guilbert, elle commence à chanter dans les petits cabarets de Montmartre dans un registre fantaisiste. En mars 1928, elle participe à la Revue Wagram pour l'inauguration des Folies-Wagram avec Ruth Virginia Bayton comme partenaire. En quelques mois la voilà reconnue comme l'une des reines du music-hall. Elle inaugure en 1932 la formule du « récital » (deux heures sur scène, sans micro). Enchaînant ses passages dans les plus grandes salles, elle établit une sorte de record en étant cinq fois à l'affiche de l'ABC au cours de la seule saison 1935-36. Elle est également en tête d'affiche au Casino de Paris et à Bobino. Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre assistent régulièrement à ses spectacles, qu’ils prisent fort, tenant Marie Dubas pour une « anarchiste ». Exploitant à fond les multiples facettes de son talent et jouant sur plusieurs registres à la fois, pour mieux mélanger les genres établis, elle passe en un instant de la fantaisie à l'émotion et du drame à la futilité. Chantant, dansant, mimant ses textes, parfois jusqu'à la caricature, jouant des hanches, des yeux, de sa frange brune ou des intonations aiguës de sa voix, qu'elle fait mine de rattraper d'un geste de la main, lorsqu'elle se lance dans une parodie d'opérette, Marie Dubas occupe toute la scène avec une vitalité et une jubilation communicatives. Ce qui fit écrire à Michel Georges-Michel : « Avec elle, le sujet ne compte plus. Le texte et la musique même s'effacent. C'est Marie Dubas que l'on regarde, que l'on écoute ; rien d'autre. » Sa chanson la plus célèbre est Mon légionnaire (sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot), qu'elle enregistre en 1936. Elle crée également Le Doux Caboulot (sur le poème de Francis Carco), Le Tango stupéfiant (« Je me pique à l'eau de Javel / Pour oublier celui que j'aime / Je prends ma seringue / Et j'en bois même »), et interprète en 1933 La Prière de la Charlotte de Jehan Rictus. Sa popularité et sa renommée, qui lui valent d'être à l'affiche des plus prestigieux casinos, lui permettent également de faire une tournée aux États-Unis en 1939. Bien que mariée à un noble ayant servi dans l'aviation[réf. nécessaire], elle doit s'exiler durant l'Occupation à Lausanne en raison de ses origines juives ; elle y restera jusqu'à la fin de la guerre. À son retour elle apprend que sa sœur a été exécutée et son neveu envoyé en camp de concentration[réf. nécessaire]. Elle remonte sur les planches en 1954 à la réouverture de l'Olympia. Mais, atteinte de la maladie de Parkinson, elle doit se retirer en 1958. Elle meurt à Paris en 1972 et est inhumée au Père Lachaise (36e division). Marie Dubas, « cette grande comédienne de la chanson aujourd'hui tombée dans l'oubli », fut la principale inspiration d'Édith Piaf (de 21 ans sa cadette) : « Je dois beaucoup à Marie Dubas. Elle a été mon modèle, l'exemple que j'ai voulu suivre ; et c'est elle qui m'a révélé ce qu'est une artiste de la chanson… ». Elles avaient trois chansons en commun à leurs répertoires : Mon légionnaire, Le Fanion de la légion et Monsieur est parti en voyage.
P., Didier et Cie, 1884, in-12, vi-257 pp, 2e édition revue, un fac similé dépliant hors texte, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Henriette-Marie est la fille de Henri IV et l'épouse de Charles Ier d'Angleterre. Elle naquit au Louvre le 25 novembre 1609, soit un an avant l'assassinat de son père. Elle était la sixième enfant et la troisième fille d'Henri IV et de Marie de Médicis. Elle épouse sur la volonté de son frère Louis XIII, en 1626, Charles Ier d'Angleterre qui était le petit fils de Marie Stuart. Ce fut Buckingham qui vint chercher la jeune reine à Paris pour la présenter à son mari le roi d'Angleterre qui n'avait pas pu se déplacer. C'est au cours de cette cérémonie qui eut lieu au Louvre que se tissèrent les liens mystérieux entre le duc de Buckingham et Anne d'Autriche, raconté à sa façon par Alexandre Dumas dans “Les trois mousquetaires”. La première partie de la vie d'Henriette-Marie, dont le portrait se trouve à l'ambassade d'Angleterre à Paris, fut assez mouvementée, jusqu'au moment où elle fut obligée de fuir l'Angleterre à cause des rivalités entre son mari et Cromwell qui finira par le faire exécuter. Henriette-Marie, qui a donné son nom à un état des États-Unis, le Maryland, sera obligée de quitter l'Angleterre avec ses deux enfants dont l'un Charles, deviendra Charles II, pour échapper aux poursuites de Cromwell. C'est auprès de son frère Louis XIII, qu'elle vivra cette période chaotique de l'Angleterre qui le fut également pour la France, puisque ce fut celle de la Fronde. C'est un miracle pour elle de survivre à l'assassina de son mari, s'assumer la protection de ses enfants, bravant le dénuement le plus complet. Son fils put gagner l'île de Jersey puis l'Écosse et l'Irlande et réussit après la mort de Cromwell à regagner son trône. Mais ceci ne facilita pas la vie d'Henriette-Marie qui malgré la sollicitude d'Anne d'Autriche, était tiraillée entre les tensions de la cour de France notamment au moment de la Fronde. La mort de Cromwell le 13 septembre 1758, va changer sa destinée et le 29 mai 1660 Charles revient triomphalement à Londres, date coïncidant avec le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse. Henriette-Marie se décide alors, accompagnée de sa fille Henriette à rejoindre son fils à Londres. Elle vécut encore pendant dix ans entre Londres et Paris, assez peinée de voir les dilapidations des finances du royaume d'Angleterre par son fils Charles II. Elle devait mourir le 3 août 1669 à l'âge de soixante ans, un deuil général fut ordonné dans toute l'Angleterre et quarante huit heures plus tard, Bossuet montra en chaire pour prononcer l'oraison funèbre d'Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre.
P., chez tous les libraires, s.d. (1883), in-12, xv-332 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Edition originale sans mention
L'auteur de cet ouvrage, poursuivi pour outrages aux bonnes moeurs, a comparu le 26 mai 1884, devant la Cour d'assises de la Seine et a été condamné à trois mois de prison et 1000 francs d'amende. Le volume a été saisi par ordre de la Cour et retiré de la vente. Voir Pia, “Les livres de l'Enfer”, pp. 473-474, qui consacre plus d'une page à cette affaire qui défia la chronique, où Marie Colombier fait un portrait peu sympathique de son ancienne amie Sarah Bernhardt. — Marie Colombier (1844-1910) débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : “Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique” en 1881, puis “Les Mémoires de Sarah Barnum” en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann... « Sarah Bernhardt eût mieux fait de rester chez elle, de s'envelopper dans sa dignité de grande artiste et de laisser le dédain public faire justice d'un livre abominable. Maintenant, le mal est fait ; le volume dont personne n'avait parlé s'arrache ; c'est Sarah qui l'aura voulu ainsi, la colère est toujours mauvaise conseillère. » (Albert Wolff du Figaro, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) ; « Avant le scandale, on avait fait de “Sarah Barnum” un tirage de dix mille. En trois jours, Paris a acheté ces dix mille volumes. La maison Marpon, qui s'était faite l'éditeur anonyme du livre, ne s'était jamais trouvée à pareille fête. (...) le succès de ce mauvais ouvrage est le plus grand succès de librairie de l'année. Et cela va continuer. L'éditeur a été forcé de suspendre la vente avant-hier soir, pour cause d'épuisement de l'édition (...) Les commissionnaires en librairie d'Allemagne, à Leipzig, Stuttgart, Berlin, ont déjà fait des commandes qui se montent à quinze mille exemplaires ; l'Italie en demande autant ; la Russie davantage. Et nous ne parlons pas de la province qui réclame par centaines de télégrammes des envois énormes qu'on ne peut lui faire. (...) La diffamation dont se plaint très justement celle qu'on a voulu peindre aura donc une publicité énorme. Et qui a fait autour de cette diffamation toute cette publicité ? La diffamée, la victime. » (Mermeix dans Le Gaulois, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) . Marie Colombier sera condamnée pour « outrage aux bonnes moeurs » en 1884, et le livre retiré de la vente... — 1862-1883 : Marthe Pigeonnier, comédienne, suit les déboires financiers de Sarah Barnum, comédienne également. Femme entretenue, mais l'argent lui brûle les doigts, elle est toujours "dans la dèche". Extravagante, autoritaire, orgueilleuse, égoïste, sans coeur, jalouse, vulgaire, menteuse, s'évanouissant ou crachant du sang avec ruse, faisant du chantage au suicide, piquant ses amants à sa petite soeur Reine, avec "sa meute de créanciers et d'amants" qui l'entretiennent. Sarah Barnum a une proposition de tournée au Mexique, elle engage sa soeur comédienne également, mais celle-ci tombe malade : elle se rabat sur Marthe Pigeonnier avec le contrat d'Antoinette : "c'est une question de vie ou de mort". Bonne pâte, celle-ci accepte. Le jour de la paye, naturellement, le contrat n'est pas respecté. “Roman” très intéressant sur la (à peine cachée) grande Sarah Bernhardt. La bonne copine, Marthe Pigeonnier est, bien sûr, Marie Colombier, actrice, qui fit effectivement la tournée avec Sarah. Ce livre fit scandale : oser toucher à l'intégrité de la déesse des planches à son apogée ! Les 10.000 livres édités furent confisqués par l'Etat, un procès fut intenté à l'auteure qui fut condamnée. Le préfacier Paul Bonnetain fut provoqué en duel par Octave Mirbeau, ami de Sarah. Alors, qui est la menteuse ? Marie Colombier, qui aurait pu être jalouse du succès de Sarah, et surtout de son maigre paiement de la tournée de 1881, ... ou Sarah Bernhardt, gloire nationale, proche du duc de Morny, et de Victor Hugo, amante de plusieurs hommes français de premier plan, politique ou littéraire, un "monstre sacré", d'après Jean Cocteau...
DE SOLMS, Marie ; BONAPARTE WYSE, Marie Laetitia ; [ RATTAZZI, Marie ]
Reference : 48591
(1858)
Dédié à M. E. Dumas, en remercîment de sa gracieuse interprétation du rôle de Raymond qu'il a créée, 1 brochure in-4 sous couv. verte d'origine, s.d. [ 1858 ], 17 pp. et un numéro in-4 br. 1858, pp. 121-160.Rappel du titre complet : L'Amour se change en Haine aussitôt qu'il expire... Proverbe-Idylle en deux tableaux , en vers, par Madame Marie de Solms, née Bonaparte-Wyse [ Livre dédicacé par l'auteur ] [ Edition originale ] [ On joint : ] Les Matinées d'Aix-les-Bains. Première Année N°4 25 Juillet 1858
Rare exemplaire du tirage à part, enrichi d'une dédicace par Marie de Solms "à M. E. Dumas, souvenir affectueux". E. Dumas fut le créateur du rôle principal de la présente pièce. On joint le numéro original des Matinées d'Aix-les-Bains dans lequel la pièce fut publiée. Bon état. Voir également dans notre catalogue un manuscrit de Marie de Solms, ainsi que plusieurs séries suivies des "Matinées d'Aix-les-Bains" provenant manifestement de la bibliothèque de cet "E. Dumas" qui a signalé en marge les passages évoquant ses prestations.
Versailles, 1774. Petit in-4 de 162 pages, manuscrit sur papier réglé, belle calligraphie sans presque aucune rature. Plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, fleurs de lys en écoinçons, double filet doré aux coupes, roulette intérieure, tranches dorées.
Exceptionnel document, «Cahier de cours de philosophie» adressé aux princesses Clotilde de France et Elisabeth de France, sœurs des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, rédigé par Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault.C’est grâce à l’appui de la Gouvernante des enfants royaux, Marie-Louise de Rohan, que Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault obtint la charge, à raison d’une journée hebdomadaire à Versailles, de prodiguer des cours de philosophie aux deux petites princesses, alors âgées respectivement de 14 et 9 ans. Marie-Thérèse rédige des abrégés des grands philosophes à leurs intentions. C’est ici Zoroastre en première partie, suivi par Confucius qui occupe la plus grande partie (97 pages). L’avant-propos nous laisse deviner le ton des leçons données aux princesses. Marie-Thérèse évoque la jalousie de Zoroastre et Confucius, suite au bonheur de Cicéron, Sénèque et Plutarque, qui «transportés de joie d’apprendre» que les princesses «avaient prix goût pour leurs ouvrages, […] à leur retour aux Champs Elisées ont montré trop d’orgueil de leur bonne fortune et qu’ils ont pris trop d’avantage sur Zoroastre et Confucius». Et «le quatre octobre, veille de St. Thérèse patronne de la personne qui excitait leur fureur et leur jalousie» voici ce qui arriva. «Ils sont arrivés à la cour de Madame au bruit du tonnerre et du feu des éclairs, précédés des génies malfaisants, ils ont tourmentés cruellement la pauvre Thérèse; et lui ont juré qu’ils ne cesseraient de la persécuter qu’aux conditions suivantes.» S’ensuit la liste, notamment que tant que les princesses ne connaîtront pas autant Zoroastre et Confucius que Cicéron et comparses «ils apparaîtront tout les matins à son réveil et qu’elle [Marie-Thérèse] serait obligée de danser en rond autour d’eux en chemise et de leur baiser le bout du nez»! Rare et émouvant témoignage de l'atmosphère des leçons données aux enfants royaux. Marie-Thérèse fut également leur compagne de jeux, rédigeant parfois des petites comédies qu'elles interprètent ensemble; les trois frères des princesses apprécient les divertissements, d'ailleurs Marie-Thérèse fut conviée au sacre de Louis-Auguste, le frère aîné, devenu Louis XVI cette même année 1774.
[REVUE] Antoine Adam, Jean Aicard, Marc Alyn, Jean Babelon, Yvette Barre-Barteaux, Camille Barthélémy, Jacques Baudou, Pierre Béarn, Camille Belliard, Louise Bellocq, Luc Bérimont, Charles Bertin, Jeannette Besançon-Flot, Paul Bialais, Jean Biès, Maurice Blin, Françoise Blond, Georges Bouillon, Maurice Bourg, Charles Braibant, Benoit Braun, Thomas Braun, André Breton, Suzanne Briet, Carlo Bronne, Roger Brucher, Charles Bruneau, Jean-Paul Brunet, Pierre Brunon, Roger Caminade, Albert Caquot, Jules Carrez, Carzou, Jean Cazenobe, Robert Cecconello, Elise Champagne, J. Charlet, Suzette Clément-Bodart, (Colette), Hubert Collin, Colonel Compagnon, Pierre Congar, Yves Congar, René Constant, Roger Cordier, Raymond Creuze, (Vera Cuningham), André Danjon, (Dante), Marcel Dardoise, Paul Dauchy, René Daumal, L.R. Dauven, Gabriel Delattre, Marie Delcourt, Bernard Delmas-Payer, Paul Denis, Victor Demanet, Patrick Demouy, Marcel Derwa, André Dhôtel, Marie-Thérèse Donnay, Gustave Doré, Michel Doury, Paul Dresse, Blaise Druart, Henri Druart, René Druart, Jean Ducasse, (Charles Duits), André Dulière, René Dumesnil, René Dürrbach, M. Failly, Lionello Fiumi, (Flaubert), Yves Florennes, Jean Follain, Paul Fort, Maud Frère, Raymond Gailly, André Galland, Yves Gandon, Jean-Pierre Gehin, Maurice Genevoix, Pierre Gentil, Gabriel Germain, Giacomelli, Yves Gibeau, R. Gillard, Michel Gillet, Willy Gilson, (Godefroy de Bouillon), Robert Goffin, E. Golfouse, Armand Got, Grandville, (Grévisse), Henri Guillemin, Guillevic, Paul Guth, François Héber-Suffrin, Jean Héber-Suffrin, Maurice Henry, (François de Herain), Jean Héraux, Dominique Hoizey, Robert Hossein, Houdon, Marie Howet, Lucien Hubert, Georges Jacquemin, Adrien Jans, Raymond Jubert, Hubert Juin, Anne-Marie Kegels, Frédéric Kiesel, Françoise Korganov, Maurice Kunel, Elisabeth de La Mauvinière, Henry de La Tour, Denise Laborde, Marcel Lallemand, Armand Lanoux, Georges Laurent, Jean L'Herbault, France Lambert, Armand Lanoux, Georges Laurent, Paul Leclers, Camille Lecrique, Suzette Lefèvre, Jean Leflon, Fernand Léger, Jeannine Lelièvre, Jules Leroux, Jean Levy, Jacques-Gérard Linze, J.K. Longuet, Gérard Macé, (André Malraux), Pierre Manil, Jean Marchal, Maugis, André Maurois, Jean Mazeraud, Mehul, P. Michel, (Albert Mockel), Arsène Muzerelle, (Agnès Nanquette), Général Nerot, Alphonse de Neuville, Etienne Noiret, Général Noiret, (Marcel Noppeney), Pierre Nothomb, Christine Orbey, Michel Pakenham, (Paul Palgen) (Georges Paulet), Jean Paulhan, Joséphin Péladan, Louis Pergaud, Patrick Perin, Régine Pernoud, Pierre Petitfils, Pierre-Luc Petitjean, André Pézard, Jean Piaubert, Gaston Picard, Michel Picard, Marie-Pierre Pinard, Maurice Piron, Charles Plisnier, Henri Pourrat, J.-M. Poussart, Michel Prince, Jean Renac, Paul Renaudin, Patrick Reumaux, Graham Reynolds, Pierre Richard, Arthur Rimbaud, René Robinet, Jeanne Roge, Jean Rogissart, Pierre Rogissart, Elyane Ronnet, Félicien Rops, Elisabeth Rouy, Noël Ruet, Christophe Ryelandt, Saint-Pol-Roux, Jacques Saunier, Michel-Paul Sécheret, Pierre Seghers, Jean Servais, Arsène Soreil, Michel Taillandier, Roger Taillardant, Stéphane Taute, André Theuriet, Marcel Thiry, Charles Thomas, Jacques Thomas, Eva Thomé, Gaston Titaux, Suzanne Tourte, Marc-Edo Tralbaut, Noël Tuot, Jacques Vadon, (Roger Vailland), Jean-Paul Vaillant, Philippe Vaillant, Edmond Vandercammen, Jacques Vaucherot, (Verlaine), Max Vilain, Y. Vineuil, René Violaines, Robert Vivier, Patrick Vloebergh, Jean-Claude Vuaroqueaux, Louise Weiss, Elie Willaime.
Reference : 5194
LA GRIVE, 1958-1972. 33 fascicules in-8, agrafés ou brochés.
Manquent les numéros 101-106, 108, 127, 130, 133-137, 139, 143, 146, 154. [5194]
2 parties reliées en un volume in-8 (187 x 115 mm), demi-veau acajou, dos à 4 faux nerfs orné de compartiments encadrés de doubles filets, (rel. vers 1850) (2),vj, 79 p. et 146, (1) p., portrait frontispice gravé.
Edition à la date de l'originale, bien complète de lintroduction (vj pages), des "notes" (I, 70 à 79) ), ainsi que de la rare "Seconde partie" publiée à l'adresse de Versailles et reliée à la suite. Le portrait de Marie-Antoinette, remonté, est placé en frontispice de la première partie.Ce pamphlet, lun des plus célèbres dirigés contre Marie-Antoinette, est attribué à Brissot par Paul Lacroix, sur la base du témoignage dun témoin oculaire (cf. "Enigmes bibliographiques", p. 325). Brissot aurait été rémunéré par le duc dOrléans pour en rédiger le texte. La seconde partie, plus rare, publiée à la suite, aurait été rédigée dune autre main. Lacroix lattribue probablement à tort au marquis de Sade.Elle dépeint avec une extrême crudité la prétendue vie de licence et de débauche de la reine ainsi que de son entourage. Louvrage rencontra un succès retentissant.(Cf. DAlmeras, 'Les amoureux de la Reine', Bibliographie, p. 399-400. Gay, II, 169. Martin & Walter, 6299. Pia, Livres de l'Enfer, 2e éd. 1998, 1166. Tourneux, 'Marie Antoinette devant lhistoire', n°127).Provenance: la collection révolutionnaire de Paul Tasbille avec petit cachet ex-libris et le bibliophile hollandais Cornelius Ver Heyden baron de Lancey, avec ex-libris armorié gravé.Dos un peu frotté. Quelques piqûres.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
2 feuillets rempliés de 8 pages (210 x 136 mm), un feuillet (210 x 135 mm), et un feuillet remplié (205 x 135 mm) "En prison", [Montpellier, 1843].
Importante lettre manuscrite autographe de Marie Lafarge (1816-1852). Accusée davoir empoisonné son mari à l'arsenic, Marie Lafarge, comparut au tribunal de Tulle et reconnue coupable en septembre 1840. Son procès suscita de multiples controverses, une intense curiosité et éveilla pour la première fois l'intérêt du public aux questions scientifiques et médico-légales. Le milieu social de Marie Capelle-Lafarge, son probable cousinage avec Louis-Philippe, sa personnalité, l'énigme de l'empoisonnement, les expertises d'Orfila et de Raspail, contribuèrent également au retentissement de laffaire.Longue lettre commentant les circonstances de sa propre condamnation et lacharnement judiciaire dont elle a été victime en raison de sa position sociale. Marie Lafarge sindigne du livre 'Les Femmes en prison de Joséphine Mallet' (1843); elle revient sur les analyses supplémentaires demandées au Dr Orfila et sur le réquisitoire qui mit laccent sur le principe dégalité devant la loi. "On dresse un procès-verbal dautopsie, il ny a pas darsenic, il ny a pas de lésions, doù les médecins concluent pour la pauvre femme quil ny a pas empoisonnement pour la grande dame, que les symptômes sont naturels, que la mort ne lest pas. On sadresse à la chimie une première fois lexpérience manque le tube se casse le résultat est nul mais les médecins qui veulent avoir de la conscience et ne pas se laisser influencer par la position de linculpée, déclarent unanimement que dun résultat nul il résulte les preuves de lempoisonnement. Dautres chimistes () ne trouvent pas de poison!... Mais un procès célèbre ne peut pas sarrêter () pour une grande dame ce nest pas assez que deux expériences négatives ce nest pas assez de onze chimistes qui nont quun mérite de province et dhonnête homme. Il faut mander le prince de la science ! (...)"Marie Lafarge occupe une place à part dans l'histoire de la criminalité féminine. Son procès fait figure dexemple. Héritière des affaires de sorcellerie et de poison des siècles précédents, la justice dresse pour la première fois la menace de l'expertise médico-légale pour détourner les femmes de leurs ambitions meurtrières. On joint une autre L. A. S. "M. C." à M. Espagne réclamant une cuillerée de potion de Heim: "Jai des crampes destomacs à me tordre. Jai pris de léther, du laudanum rien ne me fait, je souffre le martyre".Plus une L. A. S. de Marie de Léotaud (la victime du vol de diamants dont Madame Lafarge fut accusée).
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Nevers, Lefèbvre, 1810. in-8, 2ff.-493pp.-2ff. de tables. Demi-maroquin havane, coins, dos lisse orné de jeux de filets dorés en long, tête or, ébarbé. (Reliure fin XIX°s.).
Édition originale. Précieux renseignements sur l'histoire, l'archéologie, les hommes illustres, les Maisons neversoises, les congrégations, antiquités, monuments... Lorsqu’il publie ce livre, qu'il dédie au comte de Plancy alors préfet de la Nièvre et au maire Chabrol-Chaméane, Louis de Sainte-Marie est maire adjoint de sa ville. C’est en se référant aux archives, aux chartes, aux traités cartulaires qu'il évoque la cité originelle, la citadelle aux très hautes murailles, l’histoire des grandes maisons nobiliaires, les églises, les rues et les monuments. Royaliste, Louis de Sainte-Marie se livre aussi dans son ouvrage à des études comparatives et critiques, il dédaigne la période révolutionnaire. "Ce travail, accueilli avec une grande faveur et qui mérite d'être encore consulté de nos jours, est en partie composé de documents empruntés à Guyot de Sainte-Hélène, à Parmentier et à Gillet" (Guéneau, p. 143). Homme politique, écrivain et historien, Louis de Rapine de Sainte-Marie est né à Nevers en 1774 et mort dans cette ville en 1841. À peine âgé de 18 ans, il émigre et sert dans les armées de Condé. Rentré en France en 1798, il perfectionne ses études et s'occupe d'histoire. Député de la Nièvre de 1822 à 1827 il se retire des affaires publiques après 1830. - Exemplaire très bien relié, à toutes marges.
1874 Paris, Plon, 1874 - Un volume grand in-4° (32 x 24 cm). Reliure plein chagrin rouge d'époque, dos à nerfs titré et orné de motifs dorés, plats percaline avec médaillon doré, gardes marbrées, tranches dorées reliure signée en pied Magnier. ix-84 pages.Portrait de l'auteur en frontispice et 53 planches gravées à l'eau-forte, sur chine collé, sous serpentes,rousseurs fortes à éparsses,sinon bon.Ouvrage illustré et rédigé par Marie Edmée ou Marie Edmée Pau (1845-1871), écrivaine et illustratrice française spécialisée dans l'Histoire de France. Catholique pratiquante, elle dirigea plusieurs oeuvres de sa paroisse. Vouant à Jeanne d'Arc une admiration sans borne, elle rêvait de s'identifier à elle, ce qu'elle fit par l'écriture et le dessin. Dans les années 1860, ses dessins ont reçu un accueil favorable aux Salons des Amis des Arts de Nancy et de Metz.
Marie-Edmée Pau (1845-1871) est une dessinatrice originaire de l'Est de la France. Hormis ses illustrations du Journal de Marguerite, elle signe aussi une Histoire de Jeanne d'Arc qui connait un certain succès, jusqu'à sa mort prématurée, à l'âge de 26 ans.