Publications de la Sorbonne, 1995, gr. in-8°, 470 pp, 50 illustrations dans le texte et hors texte, notices biographiques des auteurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. 22 études érudites
"... Si Paris accueille des exilés après 1945, elle n'est pas la seule capitale occidentale à le faire. Si des étudiants étrangers s'inscrivent à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, à l'Ecole normale de musique ou au Conservatoire supérieur de Paris, leur proportion décroît à partir de I960. Une rivalité se dessine avec les Etats-Unis et le pôle new-yorkais l'emporte, tant comme lieu de rencontre - les congrès (Claude Tapia) - que pour l'enseignement artistique (Laurence Bertrand Dorléac). Néanmoins, il demeure des pans entiers où Paris tient son rang, et c'est sans doute l'apport le plus neuf de ces journées que de l'avoir souligné. Dans le domaine de l'édition par exemple: c'est à Paris que furent publiés les auteurs américains maudits, tel Henry Miller (Jean- Yves Mollier), et la jeune littérature espagnole interdite à Madrid (Andrée Bachoud, Geneviève Dreyfus). Dans celui du cinéma également: Paris a légitimé Hitchcock (Antoine de Baecque). Encore davantage dans le champ musical : à Paris se sont installés tant de compositeurs étrangers, du Roumain Marius Constant au Grec Xenakis, tant d'instrumentistes étrangers, de Dinu Lipati, également roumain, au Russe Rostropovitch ! (Daniele Pistone)..." (Janine Ponty, Vingtième Siècle. Revue d'histoire)