s.n.l. 1632 6 fascicules en 1 volume. In-12 19,5 x 14,5 cm. Reliure fin XVIIe, début XVIIIe s., plein veau havane, dos lisse ornés de fers dorés, pièce de titre maroquin grenat, 24-62-83-67-[4]-78-34 pp. Coiffes arrachées, mors fragilisés, coins émoussés et frottés, restaurations marginales. Ensemble de documents d’une relative rareté.
Le procès de Louis de Marillac (1572-1632), maréchal de France, est resté célèbre comme le procès irrégulier par excellence ; procès aux enjeux nombreux et aux rebondissements multiples, qui durera presque deux années. Arrêté aux lendemains de la Journée des Dupes comme l’un des membres du parti dévot, condamné pour le crime de péculat lorsqu’il était gouverneur de Verdun, Marillac est décapité en place de Grève le 10 mai 1632. Contient : Requêtes présentées à messieurs les commissaires de la chambre souveraine établie par le roi au lieu de Ruel, par le maréchal de Marillac,... avec les arrêts du conseil intervenus sur lesdites requêtes. (18-22 mars 1632.) - Pour ajouter au factum du procès du maréchal de Marillac, et pour servir à messieurs les commissaires d'éclaircissement sur les points d'accusation qui regardent sa conduite sur le peuple et sur les gens de guerre ; à l'emploi et ménage des deniers revenants bons. A la dépense et fourniture du pain de munition, et celles d'aucuns de ses gens. En des quittances prétendues fausses touchant le pain de munition et payements de cavalerie Factum du procès du maréchal de Marillac, à messieurs les commissaires députés par le roi - Discours de droit sur le factum du procès de monsieur le maréchal de Marillac employé en sa production - Discours de droit sur le factum du procès de monsieur le maréchal de Marillac employé en sa production - Relation véritable de ce qui s'est passé au jugement du procès du maréchal de Marillac, prononciation, et exécution de l'arrêt contre lui donné par les commissaires de la chambre établie à Rueil, et de ses dernières paroles et actions, devant et sur le point de sa mort (Fillotte) - L'esprit bienheureux du maréchal de Marillac à l'esprit malheureux du cardinal de Richelieu (par Mathieu de Morgues, d'après Donald A. Bailey ("Les pamphlets de Mathieu de Morgues", Revue française d'histoire du livre, 1978)) Bon état d’occasion
1929 Paris Payot 1929 In8 broché 154 pages illustrations photographiques dans le texte
On joint : - Les messages du Maréchal édition du secrétariat général de l information et de la propagande 96 pages (décembre 1941)- L'oeuvre du Maréchal 60 pages (décembre 1941)- Ouvrier ! connais les droits que le Maréchal t'a donnés par sa charte du travail signée le 4 octobre 1941 16 pages- Le Maréchal de France Philippe Pétain chef de l'état français 44 pages illustrations photographique- Henri Bordeaux Images du maréchal Pétain Sequana paris janvier 1941 126 pages- André Billard philippe Pétain chef de guerre chef d'état martyr et saint de France 1958 31 pages- André Billard Le Maréchal de France Philippe Pétain chef de guerre chef d état martyr et saint de France (4eme édition augmentée 1961) Illustrations- Maréchal Pétain la France nouvelle principes de la communauté suivis des appels et messages 17 juin 1940 17 juin 1941 fasquelle éditeurs 1941
MARECHAL SOULT [SOULT, Jean de Dieu, duc de Dalmatie, maréchal de France] - SIEUR LENOBLE, COMMISSAIRE ORDONNATEUR
Reference : 17328
(1806)
1806 une page, format : 23,3 x 36 cm, en-tête pré-imprimée en noir (les mots : Grande Armée 4ème Corps - au Quartier Général - Le - an - LE COMMISSAIRE ORDONNATEUR EN CHEF - A - ), écriture manuscrite à l'encre brune, sur beau papier velin de Hollande, ligné, filigrané "VAN DER LEY" , petite déchirure en haut de la lettre sur 2 cm, mais sans atteinte au texte, signature manuscrite de LENOBLE ( Pierre-Madeleine ) , successivement commissaire -ordonnateur des guerres, et intendant-militaire, Vu par le Maréchal d'Empire commandant en chef le 4ème corps d'armée.. Signature manuscrite du Maréchal d'empire SOULT, Commandant en chef du 4ème Corps d'Armée (Campagne de Prusse) fait à A PASSAU (CAMPAGNE DE PRUSSE) LE 22 JUILLET 1806,
le Texte de La LETTRE est le suivant . :............ Grande Armée 4ème Corps...Au Quartier-Général à Passau (allemagne), le 22 Juillet an 1806 Le Commissaire Ordonnateur en chef Provisoire...Ayant été chargé à Boulogne de la police Générale du Campement et de l'Habillement, comme Commissaire des Guerres, Certifie que lorsqhe le IVème Corps est parti de Boulogne, les Régiments ayant dû rremettre leurs effetsle jour même du départ et les apporter en magasin, il y eût impossibilité de faire la Recette d'aprés les formes prescrites par le Règlement du 12 Brumaire an 12. Son Excellence, Monseigneur le Maréchal Soult, ayant même appris que le départ de la troupe était retardé par l'opiniatreté du Garde-Magasin à exigé une remise régulière, se transporta au magasin et donna l'ordre au commissaire des Guerres de faire exécuter la Remise pour chaque Division, dans une Heure. Il fallut déposer par Régiments les Effets dans la rue et les reconnaitre précipitamment, en présence d'un officier de chaque Corps. Les Conseils d'Administrations ne pouvaient se former pour donner les autorisations exigées par le Réglement. Le Garde-Magasin a sans doute, écrit aux régiments et il n'y a pas de sa faute s'ils ont négligé l'envoi des pièces qu'on réclamait....Le Soussigné croit devoir déclarer que le Sieur Bayart Garde Magasinmérite des éloges pour avoir su conserver les effets au milieu de la précipoitation qu'il fallut mettre dans la Remise des effets de Campement de 40, 000 hommes, il se plait à certifier que pendant les 18/ Mois que le Sieur Bayart a été sous sa Police, il l'a reconnu pour un des meilleurs Employés de l'Armée; aussi, Lorsqu'il a appris que la Réforme des Employés de l'Habillement de la Grande Armée, le laissait sans place, Il Lui a offert une Place de Secrétaire dans ses Bureaux...Signé LENOBLE(commissaire -ordonnateur des guerres, et intendant-militaire).....Vu par le Maréchal d'Empire commandant en chef le 4ème corps d'armée.. Signé SOULT..........................document unique....en bon état (very good condition).
WACQUANT (Général baron de) Maréchal d'Empire (1754-1844) au service de l'Autriche de 1771 à 1844. Le baron de Wacquant, né en 1754 à Briey en Lorraine, fut un des généraux de l'Europe du XIXème siècle, qui a obtenu le plus de décorations, dont plusieurs sur le champ de bataille, où il fut présent. D'abord contre les turcs, ensuite contre les français. Il fut également un remarquable négociateur pour des missions de la plus haute importance auxquelles il prit part, en particulier en 1805, dans le traité avec Bernadotte, en 1807 dans « les affaires » de Braussan, en 1809 à la frontière de Salzbourg et de la haute Autriche, en 1814 dans la démarcation des frontières entre la France et l'Allemagne. Soixante quinze années de sa carrière militaire figurent dans ces 2 ouvrages. Mis en retraite en 1836. Il débute en 1771 sa carrière, dans le corps d'artillerie des Pays-Bas et la terminera comme "Feldzengmestre" en 1836. Tous les Diplômes des Grandes décorations ainsi que son parcours militaire sont présents dans cet important ensemble.
Reference : 114C27
Volume I. Le premier document daté de 1777, est signé de Bruxelles, par le général comte Joseph Jean de Ferraris (1726-1814). Officier général au service de l'Autriche, il fut un cartographe reconnu pour sa carte des Pays-Bas autrichiens, établie à cette date. De Wacquant servit sous ses ordres pendant cette période en particulier pour la « levée » de cette nouvelle carte. Jean de Ferraris sera à plusieurs reprises, l'officier qui validera les compétences du jeune soldat sur plusieurs autres documents. On trouve à la suite également de nombreux certificats signés par un grand nombre d'officiers autrichiens avec pour chacun apposé, le cachet de cire rouge de leurs armes : general major Stanislas Mikovényi de Breznobanya (1728-1802), Johan Graf Benedikt Nobili (1758-1823), Karl Nikolaus von Steinmetz (1719-1788), baron Bydeskuti von Ipp (1751-1799), général Karl von Batschek (1715-1802), Heinrich-Johann de Bellegarde (1757-1845), le comte Joseph Kinsky, (1731-1804) etc. La plupart des documents sont relatifs aux missions, aux conflits et à plusieurs batailles. (Prise de Sabatsch en 1788, action d'éclat à Galgenberg, attaque réussie à Seckenheim, siège de Valenciennes, etc.). Concernant le conflit avec la France, sur un même document deux minutes des lettres du général Chancel (1753-1794) figurent dans ce recueil. L’une est adressée à S.A.S le prince de Cobourg et la seconde à S.A.S Ferdinand duc de Wurtemberg. Ce témoignage historique relate la résistance de Condé. Il est daté du 23 mai 1793, pendant le siège. Le général Chancel rend réponse à l'offre de capitulation proposée par le prince de Cobourg. « Je n'en accepterai jamais que de cette nature. En conséquence, jaloux de mériter l'estime de votre A. S. et celle de mes concitoyens, je déclare que je conserverai jusqu'à la dernière extrémité la forteresse de Condé à la République française [....] Au dessus de tout intérêt personnel j'ai combattu loyalement et je combattrai de même jusqu'a la mort pour soutenir les droits sacrés de l'humanité et pour défendre la souveraineté de ma nation... ». Quant au prince Ferdinand de Würtemberg qui sera le grand vainqueur de Condé, il ajoute : « … S’il est jamais question de capituler, ce qui n’arrivera pas avant que tous mes moyens de défense soient épuisés, ce sera alors une consolation pour moi, et pour ma brave garnison d’avoir à traiter avec un général qui aura appris à nous estimer, et qui connait aussi bien que moi les lois de l’honneur. ». De Schwezingen, le 23 octobre 1797, Charles Louis d’Autriche lui recommandera d’être prudent pour s’emparer des portes de la ville du Wurzbourg afin de ne pas froisser « le Prince Evêque ». (Georg Karl von Fechenbach, 1749-1808). Pièce signée. Un an plus tard, le 21 décembre 1798, il signera l’ordre pour la rectification des limites de Wurzbourg. Pièce signée. Il sera le signataire de plusieurs autres documents, avril 1807, 1810. Faisant suite à la bataille d’Austerlitz, Ferdinand Charles Joseph Victor d’Autriche- Hesse (1781-1850) donnera le 10 décembre 1805, du quartier général de Steken « plein pouvoir » à de Wacquant pour « traiter avec l’officier major des troupes impériales françaises, que désignera à cet effet Monsieur le Maréchal d’Empire Bernadotte afin de déterminer en conformité de l’article 1er de l’armistice conclu le 6 décembre, la ligne de démarcation depuis Tabor jusqu’à Luiz. ». Pièce signée en français. Le 17 décembre suivant, il lui indique que « les prisonniers bavarois faits dans la journée du 5, avaient été mis sur le champ en marche sur Prague ; j’ai écris le 8 que je faisais arrêter cette marche ; le 9 décembre a été conclu, entre Monsieur le général de division Berthier et le lieutenant général Comte de Hohenzollern une convention par laquelle je m’engage à rendre ces prisonniers […] Un engagement pris en mon nom par mon chargé de pouvoirs devait ce me semble suffire à Monsieur le Maréchal… ». Pièce signée en français. 23 décembre 1805, il lui indique la conduite à tenir « il ne faut céder en rien » et le charge d’en informer Bernadotte. « Les nouvelles prétentions que forme le Maréchal Bernadotte et qu’il appuye sur des paroles du prince Jean de Lichtenstein ou sur un ordre du Maréchal Berthier sont entièrement opposés au terme précis de l’armistice, qui détermine d’une manière positive l’Est de la route, comme ligne de démarcation et Mr le Maréchal n’a pas plus le droit d’exiger au-delà de cette ligne, que je n’ai celui de lui céder d’avantage ; la lettre de l’armistice doit être notre règle commune de conduite… ». Pièce signée en français. On trouvera à la suite plusieurs documents signés en allemand par Ferdinand. (Certificats de bonne conduite et recommandations). En 1810, le comte de Vaublanc (1756-1845) alors Préfet de Moselle, adressera une lettre au baron de Wacquant, datée du 23 novembre, pour lui indiquer qu'il a écrit au ministre de l'Intérieur afin de faire annuler l'arrêt prononcé contre lui, pour avoir porté les armes contre la France postérieurement en septembre 1804, et « n'avoir pas profité de l'amnistie ». Lettre signée. Pendant les Cent-Jours, la Suisse étant appelée à veiller à la sureté de ses frontières, le baron d’Andlau (1766-1839) adresse d’Arlesheim, le 23 mars 1815, une lettre au baron de Wacquant, alors commandant général du corps autrichien et gouverneur de la forteresse de Mayence. Il lui exprime en réponse, ses idées dans les circonstances difficiles. « Le cas où nous devons nous trouver dans le plus grand embarras, menace déjà d’approcher. Plusieurs villes du voisinage en France ont arboré le drapeau tricolore et on suspecte le Maréchal Suchet de vouloir suivre l’exemple de son collègue Ney et se déclarer pour Napoléon, qui, d’après les nouvelles qui m’arrivent dans ce moment vient d’entrer à Paris. Comme les troupes Autrichiennes, trop faibles pour résister avec succès, se trouvent exposées par les bouleversements à quelque coup de main qui les fasse prisonnier ou du moins leur coupe la retraite en Allemagne par Basle si la gorge d’Aesch, éloignée de Huningue fut occupée, j’ai engagé Mr le commandant Maleck de se concentrer à Delémont situé à une distance assez considérable des frontières de la France, aussitôt que le danger approcherait… ». Lettre signée. 21 Juillet 1815. Frédéric Xavier de Hohenzollern, (1757-1844) délivrera un « plein pouvoir » au baron, pour traiter avec le général Rapp, alors encore en résistance aux assauts ennemis, après la défaite de Waterloo. Lettre autographe signée. Volume 2. Liste des décorations par ordre chronologique Brevets de sous-lieutenant, lieutenant, et de lieutenant capitaine, signés par le feld maréchal comte Pellegrini (1779, 1785, 1789). Brevet de chambellan du roi de Bavière. Pièce signée par Maximilien (1797). Brevet de colonel. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800). Brevet de l'ordre de Marie-Thérèse. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800), contresignée par Klemens Wenzel von Metternich (Metternich-Winneburg). Brevet de colonel du régiment d'infanterie de Iellachich. Pièce signée par François 1er d'Autriche. Brevet de colonel feldvachneister. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1805), contresignée par Charles Louis d’Autriche. Brevet de général-major-brigadier. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1807). Brevet de lieutenant feldmarschal. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1809) contresignée par le comte de Heinrich- Johann de Bellegarde. Brevet de nomination en tant que colonel du régiment de Iellachich (1810). Décret de chambellan de S. M. Impériale (1812). Brevet de commandeur de l'ordre de Maximilien Joseph de Bavière. Pièce signée par Maximilien 1er de Bavière. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes relatifs au traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814 avec le roi de France, et d'intervenir à la commission de démarcation qui va se réunir en exécution du traité. (Le traité de Paris du 30 mai fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est exilé à l’île d'Elbe) Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 22 septembre 1814, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich,, alors ministre d'Etat. Pièce en français. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes pour délimitation de frontières. Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 8 février 1816, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich, alors ministre d'Etat. Pièce signée par Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) document relatif aux félicitations de l'Empereur pour cette mission. Pièce signée 12 juillet 1816. Brevet de chevalier Grand Croix de l'ordre de St Vladimir, brevet donné pour sa présence près des troupes russes contre les français en 1813 et 1814. Pièce signée par Alexandre 1er de Russie (1819) en russe et en français. Nomination pour la baronne de Wacquant (sa deuxième épouse, née Marie-Anne de Wolff) comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Brevet de confirmation comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Nomination en tant que Président du Conseil supérieur de la guerre (1833). Brevet de Grand croix de l'ordre de Hesse. Pièce signée par Louis II de Hesse. Avis de Brevet de Feldzengmeister (1835). Attestation relative à la bataille d'Arperne. Pièce signée le 14 avril 1836 par le comte de Heinrich-Johann de Bellegarde. (Un des principaux généraux des armées autrichiennes pendant les guerres napoléoniennes. il fut gouverneur de la Galicie et du Milanais. Brevet d'admission à la retraite (1839). Brevet du grade de Feldzengmeister. Pièce signée par l'Empereur Ferdinand 1er. Un précieux recueil d'évènements et témoignages pour l’histoire de l'Autriche.
Un lot de 6 documents, revues et disques concernant le Maréchal Pétain : - N° 124 - 4 août 1951 de "Paris Match" : "Le Maréchal Pétain cahier spécial" (le reportage complet de ses obsèques, les meilleures photographies de sa vie, sa dernière lettre). - N° Hors série (1965) de "Le Monde et la Vie" : "Pétain vingt ans après serait acquitté". - Portrait officiel cartonné du Maréchal Pétain (245 x 335 mm) couleurs avec support de fixation. - disque 33 tours "Philippe Pétain Maréchal de France" (collection XSERP "Hommes et Faits du XXe siècle". - N° 5096 (9/11/1940) et 5101 (14/12/1940) de l'Illustration avec à la une de chacun le Maréchal Pétain : "L'entrevue historique du 24 octobre 1940" et "Le Maréchal Pétain visite deux grands ports Méditerranéens".
6 documents, portraits, disques, revues
Phone number : 04 74 33 45 19
[De l'Imprimerie D'Everat] - DUPIN ; MARECHALE BRUNE ; [ VEUVE du MARECHAL BRUNE, Angélique ]
Reference : 66581
(1819)
1 brochure in-4, De l'Imprimerie D'Everat, rue du Cadran [ Paris ], s.d. [ 1819 ], 12 pp.Requête de Mme la Maréchale Brune au Roi [ Edition originale ] "Sire, …Un horrible attentat a été commis sous le règne de Votre Majesté. Un des grands officiers de la Couronne, un Maréchal de France, a été lâchement assassiné ; et, depuis près de quatre ans, ce crime, si public, si notoire, si révoltant, n'a pas été puni […] Pourquoi, à l'insu de Votre Majesté, dans son propre palais, la mort du Maréchal a-t-elle reçu une sorte de ratification ? On a craint apparemment que son image resté dans le salon des Maréchaux ne vous rappelât le forfait, et qu'en traversant cette salle pour aller prier Dieu qui protège la France, il ne vous vint à l'esprit de faire punir les coupables…. [ ... ] Je demande justice, Sire : Justice du meurtre de mon époux ; Justice de l'outrage fait à son cadavre ; Justice de l'insulte faite à sa mémoire par ceux qui ont osé l'accuser de suicide [... ]"
Le Maréchal Brune avait été tué par la foule à Avignon le 2 août 1815, mais la presse repris l'hypothèse infâmante du suicide. Son épouse, défendue par le célèbre avocat Dupin, obtint du roi le droit de poursuivre les assassins, la reconnaissance que le maréchal n'avait pas porté la tête de la princesse de Lamballe comme on l'en accusait injustement et le retour de son portrait parmi la galerie des Maréchaux de l'Empire. Etat très satisfaisant (dos et couv. frottés avec petites mouill., bon état par ailleurs).
Tapuscrit de 5 feuillets dactylographiés recto verso (10 pages) avec dédicace manuscrite à Madame la Maréchale Pétain «en témoignage de fidélité et de / dévouement à la mémoire de son mari / avec l’expression de mon plus profond respect / R.D. Payolle/ Décembre 51 » Ce document relate les manifestations qui eurent lieu, 48 h durant, à l’Arc de Triomphe, en hommage au Maréchal, décédé le 23 juillet. A partir du 25 juillet, vers midi, «des centaines de personnes se pressent déjà … chaque nouvel arrivant apportant des fleurs…La dalle disparaît sous les bouquets ...L’émotion, une émotion collective s’est abattue sur nous … Ce n’est plus la tombe du Soldat Inconnu qui est devant nous…C’est la tombe du Maréchal! Et voici qu’une voix a entonné la Marseillaise… Oh quelle étrange, quelle bouleversante Marseillaise fut balbutiée là, à votre adresse, Monsieur le Maréchal! Elle ne pouvait sortir des gosiers … Des femmes sanglotaient à petit bruit...» Jusqu’au soir du 26 juillet, la foule afflue. L’auteur relève et cite plusieurs inscriptions figurant sur les bouquets de fleurs déposées sans interruption. Il est le témoin des prières et des Marseillaises entonnées par tous. Le souvenir lui revient du Maréchal le 28 avril 1944 devant l’hôpital Bichat:«A sa sortie, la foule a rompu les barrages … Une pauvre femme s’est avancée; elle tient dans ses bras un petit garçon de 3 à 4 ans, et lui prenant la main elle lui fait toucher l’étoffe de la tunique étoilée.» Le 27 juillet à 7h30, «les drapeaux sont rassemblés … La manifestation… a été la grandeur du Disparu … C’est le commencement… nous continuerons… L’histoire fera le reste.» Emouvant témoignage.
[Librairie Administrative de Paul Dupont] - LOUIS XV ; NOAILLES, Maréchal de ; (RANDON, Maréchal Comte ; ROUSSET, Camille)
Reference : 53474
(1865)
2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs orné, couvertures conservées, Librairie Administrative de Paul Dupont, Paris, 1865, CCXL-240 pp., 421 pp.. Rappel du titre complet : Correspondance de Louis XV et du Maréchal de Noailles (2 Tomes - Complet) [ Exemplaire annoté par Sainte-Beuve ] publié par ordre de Son Excellence Le Maréchal Comte Randon d'après les manuscrits du dépôt de la Guerre, avec une introduction par Camille Rousset [ Exemplaire annoté par Sainte-Beuve ]
Exceptionnel exemplaire de Charles-Augustin Sainte-Beuve, enrichi des notes manuscrites autographes du célèbre critique (avec de nombreux traits légers au crayon en marge devant les passages intéressants, l'essentiel des notes manuscrites au crayon, de son écriture bien reconnaissable, étant reporté au recto de la seconde couverture conservée dans chaque tome, une annotation manuscrite précisant Notes de M. Sainte-Beuve) ; Sainte-Beuve publiera le compte-rendu du présent ouvrage dans ses fameux "lundis", le lundi 31 juillet et le lundi 11 août 1865. Etat très satisfaisant (dos un peu frotté, un coin plié, très bon état par ailleurs)
PARIS, Plon, 1932 - 2 vol. in-8 br - frontispice, 491 pages & frontispice, 468 pages - 42 gravures & 21 cartes in-txt et planches h.t - grande carte dépliante à la fin de chaque volume - Beaux Ex - envoi rapide et soignéAutre Exemplaire - Avec Mention "Exemplaire de l'Edition Originale" - Comme neuf - en partie non coupé - Très bel exemplaire : 60
"... Il est de notoriété publique que le maréchal avait confié le soin de la rédaction à deux officiers, à qui il remettait ses archives privées ; bien que le texte ait été revu par le maréchal, ces souvenirs ont un tour moins personnel que tant d'autres, et, si la préoccupation de mettre en lumière le point de vue de l'auteur n'en est, certes, pas absente, au moins la polémique est-elle plus modérée. C'est la direction générale des opérations dans tous ses aspects qu'évoquent ces mémoires. Les relations avec le gouvernement français et les commandements alliés, la question des effectifs et de l'armement, celle des « théâtres extérieurs » d'opérations y tiennent une large place. Par contre, le détail des opérations y est traité avec discrétion : il est significatif que les Mémoires passent très rapidement sur les attaques locales, inutiles et sanglantes, des premiers mois de 1915 et que le maréchal, bien qu'il reconnaisse l'insuccès total de ces opérations, semble avoir jugé superflu de répondre aux critiques qui lui ont été adressées à ce sujet. Les rédacteurs mettent l'accent sur tous les faits, sur toutes les initiatives qui peuvent montrer comment le maréchal Joffre, grâce à son prestige personnel, parvenait à exercer dans la conduite de cette guerre de coalition une influence prépondérante et comment il était en train de réaliser, au moment où il allait être contraint d'abandonner son commandement, une cohésion sérieuse entre les alliés. Au moins ces mémoires, parce qu'ils citent des documents, des comptes-rendus d'entretiens et des précisions numériques, sont-ils, pour l'histoire de la guerre, une contribution beaucoup plus importante que ceux du maréchal Foch." (Pierre Renouvin, Revue Historique, 1937) - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris, Collin, 1807 ; in-8, demi veau brun du XIXè s. 1 f. n. ch., 382 pp., portrait hors-texte"EDITION ORIGINALE. ""Dans le livre De la vertu, il y a du Pascal après les découvertes de Herschell… Singulière rencontre du janséniste et du francmaçon. L'œuvre de S. Maréchal peut être figuré par le triangle maçonnique ; aux trois pointes il nous suffit d'inscrire : Athéisme, Egalité, Vertu... Bon nombre de ces maximes se présentent sous l'enveloppe d'images fortes et saisissantes... Il va quelquefois chercher des images chez les orientaux... J. J. Rousseau est ici présent comme dans tous les ouvrages de Maréchal"" Fusil. S. Maréchal ou l'Homme sans dieu p. 262. La Notice sur S. Maréchal (pp. 1 à 72) est de Madame Gacon Dufour. Le livre de tous les ages (pp. 273-378) avait déjà paru en 1778. Ce sont des quatrains commentés, dans le style de Pibrac. Dommanget. S. Maréchal l'égalitaire pp. 465-66" Un plat détaché
Luchet, Jean-Pierre De La Roche Du Maine / Montgaillard, Jean-Gabriel Rocques De / Lavalette, Marie Chamans De / Masséna, Maréchal, Duc De Rivoli / Las Cases, Comte De / Bourmont Comte De / Ney, Michel, Duc d'Elchingen / Jomini, Général / Heymès, Colonel
Reference : 8436
(1789)
Imprimerie Impériale / Chez Pillet / Delaunay / J.C. Cotta / Poussielgue / Asselin / Gaultier - Laguionie 13 x 20,5 1789 Petit in-8, reliure à la bradel pleine toile bleue moderne, titre "France 1789-1815" doré au dos, réunissant 8 pièces rares, parues entre 1789 et 1840, concernant l'histoire de la période qui s'étend de 1789 à 1815. I./ La galerie des Etats-Généraux, 1789, 204-[1] pp. Ecrit à plusieurs mains (Luchet, Mirabeau ?), la "Galerie" est une succession de portraits (31) satiriques des hommes de 1789, de Narsès (Necker) à (Francus l'archevêque de Vienne/Lefranc de Pompignan, affublé chacun d'un nom codé, dont la clé figure sur la dernière page. L'ensemble compte 3 volumes, il s'agit ici du seul premier volume. II. Notice abrégée sur la vie, le caractère et les crimes des principaux assassins aux gages de l'Angleterre qui sont aujourd'hui traduit devant le Tribunal de la Seine, Paris, Imprimerie Impériale, An XII, 1804, 72 pp. Notice à charge, attribuée à l'agent de Napoléon Roques de Montgaillard, qui dresse la biographie des hommes autour de Cadoudal qui fomentèrent le complot de 1804. III. Procès de M. Marie Chamans de Lavalette, accusé de complicité dans l'attentat qui a ramené l'usurpateur en France et condamné à mort le 21 novembre à la peine de mort, précédé d'une notice historique sur la carrière civile et militaire de M. de Lavalette, Paris, chez Pillet, 1815, 50 p. IV. Mémoire de M. le Maréchal Masséna duc de Rivoli, prince d'Essling, sur les événements qui ont eu lieu en Provence, pendant les mois de mars et d'avril 1815, suivi de pièce justificatives et d'une carte géographique, Deuxième édition; Paris, Delaunay, 1816, 89 pp. Réponse du maréchal d'Empire (1758-1817) aux accusations des Ultras de ne pas avoir voulu arrêter Bonaparte à son retour lors de sa traversée de la Provence en mars 1815. V. Projet de pétition au Parlement d'Angleterre par le comte de Las Cases, Stuttgart, dans la librairie de J.G. Cotta, 1818, 51 pp. Page de titre en allemand également (Entwurf einer Bittschrift an das brittische Parlament vom Grafen de Las Cases) et texte allemand et traduction française page à page. Après Waterloo, Las Cases (1766-1842) accompagne Napoléon à Sainte-Hélène. Pétition que Las Cases aurait transmise lors de son arrivée au Cap de Bonne Espérance, après avoir laissé Napoléon à Longwood. VI. Appel à tous les Français contre les calomnies par lesquelles on a cherché à flétrir la conduite du comte de Bourmont en 1815, Paris, Imprimerie de Poussiegle, 1840, 40 pp. Plaidoyer de Charles de Bourmont lors du retour d'exil de son père le maréchal d'Empire. VII. Documents inédits sur la campagne de 1815 publiés par le duc d'Elchingen, Paris, 1840, Asselin - Laguionie, 87 pp. Défense de la mémoire de Ney maréchal d'Empire, par son fils Michel Ney (1804-1854), duc d'Elchingen, qui avait réuni d'importants documents sur la bataille de Waterloo et sur le rôle joué par son père. Mais carte dépliante absente. Ce texte est suivi par une note du général Jomini (pp. 265-280), adressée à Michel Ney en septembre 1841. VIII. Relation de la campagne de 1815, dite de Waterloo, pour servir à l'histoire du maréchal Ney, par le colonel Heymès, son premier aide de camp, témoin oculaire, Paris, imprimerie de Gaultier-Laguionie, Paris 1829. Exemplaire de bibliothèque avec ses cotes au dos, très bon état de cet ensemble de pièces peu fréquentes. Ex-libris gravé sur le premier contre plat du collectionneur et prêtre californien Joseph M. Gleason (1869-1942) et petit ex-libris récent.(B56). PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
À Cosmopolis, Paris, Cailleau, 1779. In-12 de VIII-205-(3) pp., frontispice, texte encadré, veau marbré, dos lisse orné à la grotesque, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'un frontispice « dessiné par le frère de l'auteur, gravé par l'ami de l'auteur ». « Toujours enclin à l'imitation, Sylvain Maréchal entend marcher cette fois sur les traces de Guy du Faur, seigneur de Pibrac dont il trouve les quatrains pleins de nerf, de naïveté et de philosophie. Les vers du chevalier de Pibrac parus en 1542 avaient connu le plus grand succès. (…) La forme des quatrains de Pibrac lui plaisait. Il dit dans sa préface : "Un point de morale resserré dans quatre lignes mesurées et rimées doit frapper bien autrement qu'une tirade de prose, quelque concise qu'on l'imagine". Toutefois, comme une proposition philosophique ne peut avoir tout son développement en un quatrain, Maréchal, à l'imitation de l'abbé de la Roche, dernier en date des commentateurs de Pibrac, résolut d'accompagner d'une glose chacun de ses quatrains. Enfin Pibrac, contrairement à ce qu'on croit communément, s'adressait non pas seulement aux enfants mais aux adultes. Maréchal séduit par l'espoir d'être utile résolut, à l'imitation encore de son modèle, de s'adresser encore "tous les âges". (…) Maréchal estime avec et après Rousseau que l'on apprend la Morale et surtout qu'on la goûte non à force d'"arguments obscurs" et de "syllogismes captieux", mais simplement en consultant son coeur. Au lieu de leçons dictées par la froide pédanterie et de définitions savantes, c'est un appel constant à la sensibilité que nous trouverons par conséquent dans son opuscule moral. » (Dommanget).Provenance : Alexandre Le Mareschal (1802-1875) de Beauvais, magistrat, conseiller d'arrondissement, maire de Warluis (Oise).Bel exemplaire. Dommanget. Sylvain Maréchal l'égalitaire, pp. 446 ; Huguet, Les Livres pour l'Enfance et la Jeunesse de Gutenberg à Guizot, n°591.
A Bruxelles, 1789 In-8 de 3 à 118 pp. (manque le faux-titre), broché non coupé, sous couverture d'attente de papier gris bleu (reliure de l'époque).
"Seconde édition, après l'originale publiée à la date de 1788 sous le titre Apologues modernes a l'usage du Dauphin ; composition typographique identique. D'abord avocat au Parlement de Paris, mais ne pouvant plaider à cause d'un fort bégaiement, Sylvain Maréchal (1750-1803) obtient un emploi de sous-bibliothécaire au collège Mazarin. Il en est renvoyé en 1784 après la publication d'écrits teintés d'athéisme et parodiant la Bible. Admirateur de Rousseau, évoluant vers le républicanisme, en 1788, il fait paraître l'Almanach des Honnêtes-Gens, préfiguration du calendrier révolutionnaire, dans lequel il substitue aux noms des saints celui de grands hommes : pêle-mêle Moïse, Michel-Ange, Léonard, Brutus, Newton, Bayard, Jésus, Socrate, Bossuet, Young, Cervantes, l'abbé de Saint-Pierre, Benoît XIV, Winckelmann, Henri IV, Héloïse, Dürer, Linné, Voltaire, Mahomet, Rembrandt, Bougainville, Rousseau, César, Hus, Bouchardon, Philippe d'Orléans, Dolet, Madame Dacier, Pascal, Coligny, Soliman, Louis le Grand, Montaigne, Ninon de Lenclos, Bayle, Poussin, Spinoza, Machiavel, Wyclif, Spartacus, Hobbes, Épicure, Cromwell, Quesnay, etc. Cet ouvrage, brûlé par le Parlement, lui vaut de séjourner à la prison de Saint-Lazare de janvier à avril 1788. Apologues antimonarchiques. Quelques mois plus tard, dans le contexte de la convocation des États généraux, il fait paraître, sans nom d'auteur et sous une adresse bruxelloise, ses Premières Leçons du Fils aîné d'un Roi. Mêlant pour mieux les subvertir deux genres littéraires bien établis, l'institution du prince et les contes, Boccace, La Fontaine ou Perrault, il propose 100 apologues titrés ""leçons"", courts récits narratif rythmés par l'anaphore ""En ce tems-là…"", à travers lesquels il tympanise le système monarchique qu'il associe au mensonge, au vol ou au crime. Révolutionnaire avant la Révolution, il dénonce la corruption de la société comparée à ""un vaste marché d'esclaves […]. Les petits se vendent aux grands, les pauvres aux riches ; les grands & les riches aux plus grands & aux plus riches. Les courtisans se vendent aux rois ; les gens crédules se vendent aux prêtres, & ceux-ci aux tyrans. Les femmes surtout se vendent aux hommes, & quelquefois ceux-ci à celles-là"" (p.68) et de l'argent ""depuis que le gouvernement est financier, tout va de bien en mieux pour quelques uns, & de mal en pis pour tous les autres"" (p. 67). Ce précurseur de l'anarchisme prône la réappropriation par le peuple des richesses nationales, ""Malheur au peuple dont le roi est généreux ! Le roi ne peut donner que ce qu'il a pu prendre à son peuple. Plus le roi donne, plus il a pris au peuple"" (p. 25), l'émergence d'une société égalitaire, ""Mettons la terre en commun, entre tous ses habitants. […] partageons le gâteau également"" (p. 34-35). Et c'est dans ces mêmes Premières Leçons qu'il énonce ce qui sera considéré comme la préfiguration de la grève générale : ""En ce tems-là : dans la capitale d'un grand empire, le luxe, l'égoïsme, la dureté, l'impudence de la classe la moins nombreuse des habitans, c'est-à-dire, des maîtres, étoient portés à un point, que la classe la plus nombreuse, c'est-à-dire, celle des valets, ou de tous ceux qui servent chez les riches & les grands, après une patience dont la durée indignoit même le sage, cessèrent tout-à-coup & de concert leurs travaux & leurs services"" (p. 33). Le prophète du 10 août 1792. Visionnaire, Maréchal semble annoncer avant la prise de la Bastille, la chute de la monarchie et le sort funeste de Louis XVI. Il évoque ainsi une leçon d'anatomie donnée sur ""le squelette d'un tyran nagueres décapité juridiquement"" (p. 14), l'épitaphe d'un tyran ""Le peuple,/ Las de souffrir,/ Versa le sang de ce mauvais roi"" (p. 39), l'abolition universelle de la monarchie (p. 30) et prophétise encore ""Si les rois payoient leurs négligences de leur tête, si on les forçoit à se dévouer au salut de la nation qu'ils ont mis en danger, il ne seroit pas si facile de bien régner ; mais du moins les hommes en seroient sans doute mieux gouvernés"" (p. 81). Il décrit aussi un prince ombrageux découvrant ""dans une place publique de sa capitale […] sa statue renversée"". Enfin, dans une de ses dernières leçons, le fléau des rois restitue le dialogue imaginaire entre un antiquaire et un pasteur nomade vivant parmi les ruines du ""mausolée d'une famille souveraine"", comme un avant-goût de la profanation des tombeaux de Saint-Denis : ""promets-moi de dire au prince que tu as vu la cendre d'un grand roi servant à la lessive d'un berger, son urne cinéraire convertie en ruche à miel, & son buste de marbre suspendu derrière la porte d'une chaumière. Tu diras aussi à la reine que le caveau de son aïeule n'est plus aujourd'hui qu'une étable"" (p. 106). Avec la Révolution, Maréchal multipliera les publications irréligieuses, donnant notamment en 1793 le livret de l'opéra La Fête de la raison, sur une musique de Grétry. Lié à Babeuf, il rédigera le Manifeste des Égaux de la conjuration de 1796. Bon exemplaire broché, tel que paru. Le faux-titre fait défaut ; feuillet Hii, déchirure latérale due à un défaut du papier. J. Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice S.Maréchal. - P. Matyaszewski, ""Ci-gît, enfin, un tyran !, ou une épitaphe en tant que prophétie dans les Apologues modernes de Sylvain Maréchal (1789)"", Romanica Silesiana 2021, n° 2 (20), pp. 1-11."
Ouvrage collectif, Militataria Maréchal Alexander. D'El-Alamein à Tunis et a la Sicile ( 1942-1943), rapport officiel du Commandant en chef des Forces du Moyen Orient et des 18e et 15e groupes d'armées, 212p. Le Maréchal Alexander a joué un rôle crucial pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que commandant des forces alliées. En 1942, il supervise la victoire décisive d'El-Alamein, repoussant l'Afrikakorps de Rommel. De là, il mène les campagnes en Afrique du Nord, avec la prise de Tunis en 1943. Ensuite, il dirige l'invasion de la Sicile, marquant une étape clé dans la libération de l'Europe. Ses talents stratégiques ont été essentiels à ces succès militaires. Maréchal Montgomery, de la Normandie à la Baltique, 302pp Le maréchal Montgomery a été l'un des principaux commandants alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir dirigé les forces britanniques pendant le débarquement de Normandie en juin 1944, il a joué un rôle central dans la libération de la France. Montgomery a ensuite conduit les troupes alliées à travers la Belgique et les Pays-Bas, avant de participer à l'offensive finale contre l'Allemagne. Sa progression stratégique l'a mené jusqu'à la mer Baltique, où il a supervisé la reddition des forces allemandes en mai 1945. vol in4, relié, 24x18cm, int. bien frais, couvertures conservées, avec des cartes couleurs Paris, Charles-Lavauzelle é Cie, 1848/149 ref/158
ALBRET (César Phébus d’) comte de Miossens, parent éloigné d’Henri IV, né en 1614, mort à Bordeaux le 3 septembre 1676. Son attachement à Anne d'Autriche et à Mazarin pendant la Fronde le fit, plutôt que ses talents, nommer maréchal de France (1er juin 1653), il quitta alors le nom de Miossens pour prendre celui d'Albret. Ses exploits galants furent plus conséquents que ses exploits militaires. La liste de ses amantes est fort longue : Marion Delorme, Ninon de Lenclos, dont il aurait eu un fils, Marguerite de Béthune-Sully... Il fréquenta aussi Françoise d'Aubigné (future Madame de Maintenon), et c’est elle-même qui annonça : " Le maréchal d'Albret est mon ami de tous les temps : Je ne sache pas qu'il ait été mon amant ". Devenue veuve de Scarron, elle se réfugia à l'hôtel d'Albret, c'est là qu'elle rencontra Madame de Montespan, cousine du maréchal
Reference : 54C29
Pièce signée sur vélin « Le Mal d’Albret ». Paris, 19 juin 1655. 1 p. in-8 oblong. Jolie pièce décorative.
Privas, imp. Agard, 1811, 1 1 cahier, sans couverture. in-4 de 4 pages, paginées 1105 à1108, petites taches en haut des feuillets ;
Nouvelles officielles des Armées d'Espagne. "[...] Le général Darmagnac s'est porté avec sa division sur Cuença, pour seconder les opérations du maréchal Suchet [...].Monseigneur, Je suis entré dans la province de Valence. Le 14, mon quartier-général était à Beni-Carlo: Il est aujourd'hui à Alcala-de -Chiver. Je compte me porter sur Murviedro, que l'ennemi à fortifié. L'armée est animée de la plus grande ardeur. (Signé le maréchal comte Suchet).Monseigneur, j'ai fait par à V. A. que j'étais entré dans la province de Valence et que je marchais sur Murviedro [...] L'ennemi à dans les forts 3000 hommes et 18 bouches à feu. [...]( Le maréchal d'Empire comte Suchet).Monseigneur, Instruit que le général Black avait une partie de ses forces sur Liria et Segorbe, j'ai chargé le général Pamobini de marcher sur la division Obispo établie à Seneja. [...] Le colonel Schiazetti, à la tête des dragons Napoléon, chargea la cavalerie ennemie et la poursuivit jusqu'au pont de Massana. [...] Les dragons Napoléon ont pénétré dans Segorbe pêle-mêle avec l'ennemi, sabrant tout ce qui les arrétait. [...] (Le maréchal d'Empire comte Suchet).
Phone number : 06 80 15 77 01
[A. Desrez] - BUCHON, J. A. C. ; MONTLUC, Blaise de ; VIELLEVILLE, François de Scépaux, Maréchal de ; CARLOIX, Vincent
Reference : 63542
(1836)
1 vol. grand in-8 reliure demi-maroquin à coins à grain long rouge, dos lisse orné en long, reliure signée de Koehler, coll. Choix de chroniques et mémoires sur l'histoire de France, A. Desrez, Paris, 1836, XII-836 pp., texte sur deux colonnes.
Bon exemplaire très bien relié par Koehler (très minimes frott. en dos, qq. rouss., bel exemplaire par ailleurs). Deux grands textes de l'histoire militaire du seizième siècle, établi par l'un des grands relieurs du XIXe siècle. "Les reliures de M. Koehler sont au rang des plus belles qu'on connaisse en Europe... Ainsi, dès son début il n'a pas de supérieurs". La rédaction des Mémoires du Maréchal de Vieilleville est attribuée à son secrétaire Vincent Carloix (1535-1571). Fléty, 100
Davout, Louis-Nicolas [Maréchal, Duc d'Auerstaedt, Prince d'Eckmühl]
Reference : 6228
(1890)
Berger-Levrault 14,5 x 22,5 Paris 1890 In-8, reliure demi-percaline prune du XIXe siècle, dos lisse, titre doré estompé, plats marbrés, (4)-123 p., 2 cartes dépliantes. Réédition par la famille du Maréchal Davout de son mémoire justificatif, qu'il avait fait paraître chez Crapelet en 1814 à l'intention de Louis XVIII, afin de répondre aux accusations concernant le siège de Hambourg (1813-1814). Le Mémoire est complété (p.49 et suivantes) par la relation du siège qu'en a faite le général César de la Ville, chef d'état-major du maréchal Davout à Hambourg...cartes à l'appui. Dos insolé, titre au dos effacé, bon intérieur. Bon exemplaire peu fréquent.(B51) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
Paris. Imprimerie Pougin. S. d. (1877). 1. Un grand document de 266 x 382 mm, intitulé La Politique du Maréchal, orné d'un grand portrait équestre gravé au-dessus de la formule Paix et Travail, 4 pages. 2. Petit livret in-12, orné d'un portrait du Maréchal, même titre et même texte, 12 pages. 3. Adresse du Maréchal, Président de la République au Peuple Français, 1 page in-f° imprimée. 4. Livret in-8 intitulé Le Maréchal devant l'opinion avec cachet bleu de colportage, 15 pages. Ensemble en très bon état malgré de minimes défauts.
In-12 (166 x 91 mm), plein veau moucheté fauve de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de maroquin bronze, filet sur les coupes, (4), 255 p., planche frontispice gravée. Paris, Ledoux, An 9 - 1801.
Edition originale et unique illustrée d'un saisissant frontispice gravé sur cuivre par Bovinet d'après Binet, inspiré par les illustrations des romans gothiques alors en vogue: dans une caverne, un philosophe fend d'un poignard la soutane d'un abbé et, à sa surprise, met à nu les seins d'une femme"L'héroïne, Agathe, par amour pour son confesseur, se fait admettre sous un habit masculin au séminaire. Le confesseur qui est lui-même devenu prêtre par désespoir amoureux ne peut répondre à cette passion. Agathe part perdre la raison et la vie en Amérique" (cf. Michel Delon, "Combats philosophiques", 'Raison présente', "Lumières", 1983, p.67-76)."Maréchal venait d'écrire 'Pour et contre La Bible' [brûlot athéiste] et pensa qu'il fallait rendre sa critique plus populaire. Constatant l'énorme succès de 'Thérèse philosophe', il résolut d'écrire un roman par lettres où une jeune fille tombée amoureuse d'un prêtre est chassée du séminaire lorsque la liaison est révélée et est recueilli par un philanthrope adversaire des religions et adepte de la Nature, porte-parole de Maréchal lui-même (...). Un livre à la fois parfaitement libertin et d'esprit révolutionnaire. La redécouverte actuelle de la littérature libertine et des Lumières ne peut ignorer ce chef-d'oeuvre du genre" (Ed. Coda, 2009).(Dommanget, 'S. Maréchal...', bibliographie, p. 464-465 qualifie ce roman "d'oeuvre de combat").Dos un peu passé, mors sup. frotté, accroc en marge p.185 sans perte. Tache aux 3 prem. feuillets.Bon exemplaire, grand de marges, relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Joffre, Maréchal / L'Ex-Kronprinz Impérial / Foch, Maréchal / Ludendorff, Général
Reference : 7595
(1928)
Payot 14 x 22,5 Paris 1928 In-8 broché, 182-[6] pp. Avec 6 cartes. Effectif des armées en annexe. Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale. Reliure de plastique blanc avec couverture transparente. Ouvrage de travail, en l'état.(Home31)
Comité national pour le monument du Maréchal de Lattre, 1981. Plaquette 19 x 26 cm, brochée, couverture illustrée, 32 pages imprimées en deux tons, rouge et noir, 20 photos de l’évènement en noir et blanc. Cette rare brochure publiée pour la cérémonie de l’inauguration du monument honorant le maréchal de Lattre de Tassigny a été tirée à 100 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches, tous hors commerce. A la suite d’une présentation du Général Roland Glavany et des remerciements de la Maréchale, elle reproduit les discours de Valéry Giscard d’Estaing, Président de la République, Jacques Chirac, Maire de Paris, et du colonel Marceau-Crespin, président national de « Rhin et Danube » L’exemplaire est enrichi d’un envoi autographe de la Maréchale à Solange Marchal, Vice-Présidente du Conseil Général et du Conseil de Paris. En parfait état et vraiment rare.
Payot. 1929. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Papier jauni. 544 pages, frontispice du Maréchal sir Henry Wilson. Illustrations noir et blanc hors texte. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Préface du Maréchal Foch, Publié par le Major Général sir C. E. Callwell, édition française par le Commandant Lhopital, ancien officier d'ordonnances du Maréchal Foch Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
LOUIS XVIII ; PASQUIER, Etienne ; Maréchal CLARKE, Duc de FELTRE
Reference : 57746
(1815)
1 diplôme pré-imprimé sur vélin (31,5 x 39 cm), complété à l'encre avec sceau de cire sous son étui de métal. Rappel du titre complet : Lettres de Chevalier de l'Ordre Militaire de Saint-Louis, en faveur de M. Jacques Bermond, ancien officier. Donné à Paris le huitième jour de Novembre l'An de Grâce 1815 [ Signé "Louis", par le Garde des Sceaux Etienne Pasquier et le Maréchal Duc de Feltre, avec le sceau de cire conservé dans son étui ]
Beau document signé par Louis XVIII, Etienne Pasquier et le Maréchal Clarke. Duc de Feltre, Clarke était alors Maréchal de France et nouveau Ministre de la Guerre de Louis XVIII. La signature du Garde des Sceaux est celle d'Etienne Pasquier. Quant à Jacques Bermond (1768-1851), cet ancien officier et négociant en bois était un chef royaliste montpelliérain. Lors de la cérémonie de remise de l'ordre, le candidat devait jurait de vivre et mourir dans la religion catholique et de rester fidèle au roi, de défendre ses droits et ceux de la Couronne, conformément à l'éthique chevaleresque médiévale et "de se comporter en tout comme bon, sage, vertueux et vaillant chevalier". Intéressant exemplaire, décerné en novembre 1815 dans les premiers temps de la Seconde Restauration (Pasquier est ministre de la justice jusqu'en septembre), et bien complet de son sceau (petit trou au diplôme et pliures, éclat de cire sans manque dans le sceau).
chez Moutard A Paris, chez Moutard 1778, 2 volumes In-8 plein veau de l'époque, dos lisse très ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert. XLVIII + 508 + 516 pages. Avec une suite abrégée depuis 1716, jusqu'à sa mort en 1734. Précédés de son portrait, par Milord Bolingbroke et d'une ébauche d'éloge historique par le Président de Montesquieu, terminés par des notes et des lettres servant de pièces justificatives pour la campagne de 1708. Exemplaire bien complet de la carte dépliante reliée en fin du tome II : "Frontières de France et d'Italie pour les campagnes du Maréchal de Berxick. Années 1709, 1710, 1711 et 1712" par N. Buache, Géographe ordinaire du Roi, faisant apparaitre la ligne défensive du Maréchal de Berwick du Var au Rhone. Petit manque de cuir à la coiffe et en queue du tome I sans aucune gravité. Bel exemplaire.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.