Sans lieu, ni date (Paris, Imprimerie de Prothmann,1804) ; 4 pages in-4° brochées, sans couverture tel que paru.Discours du Curé Marduel prononcé le 30 décembre 1804, à l' occasion de la célébration par Pie VII, de la célébration des divins Mystères.
Le Curé Marduel fit la une du Moniteur en 1802.Mademoiselle Chameroi, danseuse à l'Opéra, étant morte, et son convoi s'étant présenté à l'église de Saint-Roch, le curé Marduel refusa de recevoir le corps et fil fermer les portes. Ce procédé excita une grande rumeur et une sorte d'émeute parmi le peuple. Le lendemain, on lisait dans le Moniteur l'article suivant qui porte le cachet du premier consul :Le curé de Saint-Roch, dans un mouvement de déraison, a refusé de prier pour mademoiselle Chameroi et de l' admettre dans l'église... L'archevêque de Paris a ordonné trois mois de retraite au curé de Saint- Roch , afin qu'il puisse se souvenir que Jésus-Christ commande de prier même pour ses ennemis , et que, rappelé à ses devoirs par la méditation, il apprenne que toutes ces pratiques superstitieuses, conservées par quelques rituels, et qui, nées dans les temps d'ignorance ou créées par des cerveaux échauffés", dégradaient la religion par leur niaiserie, ont été proscrites par le concordat et par la loi du 18 germinal. (ClSp)