<p data-mce-fragment="1">Cette nouvelle livraison du<em data-mce-fragment="1">Bulletin de liaison de la céramique égyptienne</em>(<em data-mce-fragment="1">BCE</em>32) présente dans une première partie l’actualité de la recherche avec son «Parcours régional». Il s’enrichit cette année encore de l’apport de travaux archéologiques qui mettent à l’honneur la question des productions des céramiques et des ateliers de potiers. Le premier article est une synthèse qui allie analyses chrono-typologiques et analyses pétrographiques des productions céramiques de la région de la Marmarique en argile calcaire pour les époques ptolémaïque et romaine (cf.<span data-mce-fragment="1"></span><strong data-mce-fragment="1">Möller, Rieger, Vetter</strong>,<span data-mce-fragment="1"></span><strong data-mce-fragment="1">Toniolo, Nicolay</strong>). Le second article décrit les fours céramiques d’époqueromaine de l’oasis d’El-Hayz au sud de Bahariya (cf.<span data-mce-fragment="1"></span><strong data-mce-fragment="1">Kučová, Weissová, Musil</strong>).</p><p data-mce-fragment="1">Les autres contributions présentent un mobilier céramique spécifique suivant un ordre géographique. La première concerne la Maréotique des puits, où des prospections systématiques ont mis au jour une collection de tessons bien datés de la fin de l’AncienEmpire, mettant ainsi en lumière l’occupation ancienne de la partieoccidentale de cette région(cf.<strong data-mce-fragment="1">Simony, Pichot</strong>). Le second article offre des assemblages céramiques d’époqueottomane provenant des fouilles des murailles du Caire. La parution de mobilier céramique de cette époque souvent peu étudiée et publiée en Égypte est toujours appréciée(cf.<strong data-mce-fragment="1">Monchamp</strong>). Une troisième contribution nous livre un mobilier céramique spécifique tardo-hellénistique daté du i<sup data-mce-fragment="1">er</sup>s.av.J.-C. mis au jour dans le village de Philoteris au Fayoum. Le contexte archéologique de sa découverte est exceptionnel. Eneffet, les céramiques sont issues de la fouille du premier<span data-mce-fragment="1"></span><em data-mce-fragment="1">gymnasium</em><span data-mce-fragment="1"></span>de traditiongrecque mis au jour en Égypte(cf.<strong data-mce-fragment="1">Hartmann</strong>). L’article suivant illustre la thématique du développement céramique régional entre la fin de l’AncienEmpire et la PremièrePériode intermédiaire avec le mobilier du site d’HerakleopolisMagna/Ehnasyael-Medina en MoyenneÉgypte(cf.<strong data-mce-fragment="1">Bader</strong>). Les deuxarticles suivants concernent le secteur de la nécropole thébaine sur la riveouest avec du mobilier funéraire céramique du NouvelEmpire. Le premier présente des assemblages céramiques datés de la fin de la XVIII<sup data-mce-fragment="1">e</sup>dynastie provenant des tombes du OuadiBahariya(cf.<strong data-mce-fragment="1">Abdelmonein</strong>). Le second offre une série de quatrevases provenant de tombes du Ouadi300. Ces pichets décorés appartiennent à une production céramique bien connue et datée du début de la XVIII<sup data-mce-fragment="1">e</sup>dynastie. La question de leur remploi à une époque ultérieure comme vasecanope se pose, comme le prouvent les inscriptions en hiératique aux noms «des quatre fils d’Horus» visibles sur trois d’entre eux(cf.<strong data-mce-fragment="1">Eissa</strong>). Le dernier article de la première partie du volume concerne la nécropole de Qubbetel-Hawa proche d’Assouan. Il présente le mobilier céramique contemporain de la construction de la tombe de SerenpoutI<sup data-mce-fragment="1">er</sup>, gouverneur au MoyenEmpire sous le règne de SésostrisI<sup data-mce-fragment="1">er</sup><span data-mce-fragment="1"></span>pendant la XII<sup data-mce-fragment="1">e</sup>dynastie (cf.<span data-mce-fragment="1"></span><strong data-mce-fragment="1">López Muñoz</strong>).</p><p data-mce-fragment="1">La seconde partie de l’ouvrage offre une contribution sur la céramique méroïtique locale faite à la main, appartenant au groupe céramique<span data-mce-fragment="1"></span><em data-mce-fragment="1">black-burnished,<span data-mce-fragment="1"></span></em>découverte dans le cimetière de Faras au nord de la Nubie dans l’actuel Soudan. Il s’agit d’une étude technique approfondie, alliée à des analyses pétrographiques et chimiques. Elle nous rappelle la diversité et la complexité des céramiques dites «faites à la main» souvent injustement mal appréhendées (cf.<strong data-mce-fragment="1">Kilroe, Spataro</strong>).</p> Le Caire, 2023 IFAO 320 p., relié. nombreuses ill. et figures. relié. 16,5 X 24,5
Neuf