Plon, 1904-1907, 2 vol. in-12, iii-334 et iv-290 pp, brochés, bon état
"M. de Marcère, au temps où il était activement mêlé à la politique comme membre influent du Centre gauche, avait pris des notes au jour le jour. Mais de ces notes nous n'avons ici que de minces extraits : une conversation avec Thiers sur les négociations avec Bismarck (p. 63), une conversation chez Thiers le soir de la démission de Grévy et une visite chez Grévy le lendemain (p. 292-296), un portrait de Tolain (pp 215-217), un portrait de Renan (p. 218-220). M. de Marcère a préféré composer, avec ses souvenirs et les documents, un résumé de l'histoire parlementaire entrecoupé de lamentations sur le temps présent et parsemé d'anecdotes. Mais du moins l'ouvrage éclaire d'une vive lumière l'état d'esprit de M. de Marcère. Il nous apprend (p. 112) que la Commune est l'oeuvre des francs-maçons (« Aux traits essentiels de la révolte, on reconnaît l'ingérence de la franc-maçonnerie ») –, que dès 1871, la franc-maçonnerie préparait sa revanche qui devait être gagnée, trente ans plus tard, sous le triumvirat Loubet, Waldeck et Combes (pp. 119), – que dans la formation de l'Internationale nous n'avons pas de peine à reconnaître la main de la puissance occulte judéo-maçonnique qui s'est intronisée (sic) chez nous (p. 214)..." (Ch. Seignobos)
Plon, 1904, in-12, iii-334 pp, broché, couv. défraîchie, bon état
"M. de Marcère, au temps où il était activement mêlé à la politique comme membre influent du Centre gauche, avait pris des notes au jour le jour. Mais de ces notes nous n'avons ici que de minces extraits : une conversation avec Thiers sur les négociations avec Bismarck (p. 63), une conversation chez Thiers le soir de la démission de Grévy et une visite chez Grévy le lendemain (p. 292-296), un portrait de Tolain (pp 215-217), un portrait de Renan (p. 218-220). M. de Marcère a préféré nous donner ses impressions actuelles sur les événements ; il a composé, avec ses souvenirs et les documents, un résumé de l'histoire parlementaire entrecoupé de lamentations sur le temps présent et parsemé d'anecdotes. Mais du moins l'ouvrage éclaire d'une vive lumière l'état d'esprit de M. de Marcère. Il nous apprend (p. 112) que la Commune est l'oeuvre des francs-maçons (« Aux traits essentiels de la révolte, on reconnaît l'ingérence de la franc-maçonnerie ») –, que dès 1871, la franc-maçonnerie préparait sa revanche qui devait être gagnée, trente ans plus tard, sous le triumvirat Loubet, Waldeck et Combes (pp. 119), – que dans la formation de l'Internationale nous n'avons pas de peine à reconnaître la main de la puissance occulte judéo-maçonnique qui s'est intronisée (sic) chez nous (p. 214), – qu'aujourd'hui l’internationalisme a les honneurs des galas officiels et la faveur des membres du gouvernement)." (Ch. Seignobos)
MARCERE (Emile de) - (Photo de la 2e collection Félix Potin)
Reference : 50672
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Homme politique né à Domfront en 1828. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
MARCERE (Emile de) - (Photo de la 2e collection Félix Potin)
Reference : 51912
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Homme politique né à Domfront en 1828. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Plon, 1914, in-12, vii-302 pp, un portrait hors texte, broché, qqs annotations crayon, état correct
Emile de Marcère (1828-1918), homme politique et magistrat français, représentant en 1871, ministre, député de 1871 à 1884 et membre du Sénat, est surtout connu pour avoir été le dernier sénateur inamovible de la IIIe République. Son action parlementaire, marquée par une vive défense des idées républicaines contre les attaques monarchistes, a contribué à affermir les institutions et à décentraliser le pouvoir, en donnant notamment plus de libertés aux conseils généraux et municipaux.
Flers, Imprimerie Folloppe ( Graindorge & Cie, succ.), 1914, plaquette format 250x165mm, 34 pages, portrait photographique de l'auteur en frontispice, bon état.