P., Albin Michel, sans date (circa 1911, un fort volume petit in 4 relié en demi-basane havane, dos orné de fers dorés (reliure de l'époque), (un mors fendu mais solide), 12pp., 559pp., nombreuses illustrations dans le texte (portraits, facsimilé d'écritures...)
---- Les deux MARAT - Les ascendants - L'enfance et la jeunesse - MARAT en Angleterre - MARAT spécialiste - Le médecin du comte d'Artois - La clientèle du docteur MARAT - MARAT et les femmes - MARAT praticien - MARAT physicien ; ses recherches sur le feu - Les élèves de MARAT - Découvertes sur la lumière - Autres mémoires scientifiques - Recherches sur l'électricité - ROBESPIERRE, MARAT et le paratonnerre - MARAT électrothérapeute - La mort de MARAT - etc**66610/6661/Q1
P., Chez l'auteur, 1877, in-8°, iii-65 pp, préface de F. Chèvremont, broché, bon état, envoi a.s. de F. Chevremont
Marat, l'Ami du peuple, à ces concitoyens (28 août 1792) ; Marat, l'Ami du peuple, aux amis de la Patrie (30 août 1792) ; Marat, l'Ami du peuple, à Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, prince français (2 septembre 1792) ; Marat, l'Ami du peuple, aux bons français (8 septembre 1792) ; Marat, l'Ami du peuple, à ses concitoyens les électeurs (10 septembre 1792) ; Marat, l'Ami du peuple, aux amis de la Patrie (18 septembre 1792), Marat, l'Ami du peuple, à maître Pétion, maire de Paris (20 septembre 1792). — "(...) Cette réimpression ne peut manquer d'être accueillie avec faveur par tous ceux que notre histoire nationale révolutionnaire intéresse, car ces documents originaux sont d'une rareté telle que personne autre que nous n'en possède une collection complète." (Préface). François Chèvremont , principal biographe de Marat, possédait la collection la plus complète d'écrits de Marat.
3 textes reliés en un volume in-8, cartonnage marbré à la Bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (rel. moderne).
1- L'auteur réfute, point par point, le pamphlet de Marat qui dénonçait Necker comme l'âme du mouvement réactionnaire. (Chevremont, 'Marat: Index du bibliophile', p. 265. Fonds Lacassagne, p. 18. Martin & Walter, 21126). 2- Pamphlet composé par Antoine Estienne, "libelliste à la solde de La Fayette" pour répondre aux attaques de Marat. "L'Ami du Peuple" avait appelé les ouvriers des faubourgs à se mobiliser contre La Fayette et ses partisans accusés de vouloir imposer la distinction entre citoyens actifs et passifs. Le pamphlet se présente sous forme de "Réflexions" d'un ouvrier qui signe en fin: "Jean, compagnon brasseur" (page 7) .Le véritable auteur est identifié par O. Elyada, "Lappel aux faubourgs. Pamphlets populaires et propagande à Paris, 1789-1791" in "Paris et la Révolution. Lexception française" (sous la dir. de M. Vovelle), p. 185-200. (Martin & Walter, 17265. Tourneux, 1521).3- Violente dénonciation de Marat et de ses méthodes, accusé de despotisme et de corruption, à travers la fiction de mésaventures d'un ressortissant anglais installé à Paris, Mr. Smith. (Chevremont, 'Marat: Index du bibliophile', p. 268-269. Martin & Walter, 17776).Bon exemplaire, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8 (188 x 120 mm), cartonnage marbré bleu à la Bradel, pièce de titre de maroquin bordeaux doré en long (reliure Laurenchet), 8 p. [Paris], De l'Imprimerie de Marat, rue des Cordelier ..., s.d. [1793].
Edition originale et unique, rare, du programme politique radical de Marat en cette fin mars 1793, accompagné d'une violente dénonciation de la "trahison" des Girondins et d'un appel à l'insurrection populaire contre les "oppresseurs et vampires du peuple".Ce texte, l'un des principaux publié par "l'Ami du Peuple" durant la période, a été distribué quelques jours avant sa mise en accusation par la Convention le 13 avril. Le contenu, par sa violence, a été retenu comme pièce à charge contre Marat et cité par le procureur Delaunay lors de la séance d'accusation du 20 avril: "Que celui-ci [Marat] est prévenu d'avoir évidemment provoqué le meurtre et l'assassinat, d'avoir conseillé les exécutions populaires (), le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on pendrait les accapareurs".Afin de détourner la censure qui menaçait la parution de cette brochure, Marat l'intégra dans son périodique 'Observations à mes commettans', pour tenir lieu de livraison n°156 hors commerce.(Chèvremont, 'Marat', Index, p. 27. Martin et Walter, III, 22892. Tourneux, II, 10828).Court de marge inférieure sans perte de texte.Très bon exemplaire, très frais, imprimé sur papier bleuté.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1790 In-8, demi-chagrin vert bronze, dos à 4 nerfs orné de filets à froid (rel. XIXe), 157 p. faux-titre et titre compris, portrait frontispice de Marat gravé par Blanchard. Paris, Rochette, 1790.
Première édition distribuée dans le commerce, "enrichie d'un grand nombre d'articles et refondue" (Notice de l'éditeur, p. 6). Marat composa cet ouvrage en réponse à un concours ouvert par la Société économique de Berne en janvier 1777, probablement initié par Voltaire et largement financé par Frédéric II. Véritable profession de foi révolutionnaire, le "Plan" allait soulever l'hostilité du jury et déclencher les foudres de la censure.Abolition de la torture, proportionnalité des peines par rapport aux délits, dénonciation de larbitraire et des justices dexception. Dans ce brûlot, "Marat condamne la tyrannie du plus petit nombre, des dominants économiques nayant 'ni talents, ni mérites, ni vertus sur la multitude. Il énonce une sorte de droit permanent à la révolte : celui qui vole pour vivre lorsquil ne peut faire autrement ne fait quuser de ses droits. Il conclut en ces termes : Périssent ces distinctions odieuses qui rendent certaines classes du peuple ennemies de lautre" (S. Bianchi, Marat, p. 29).Le futur Conventionnel avait fait imprimer son manuscrit à Neuchâtel en 1780. Quand l'édition arriva en France, la justice fit arracher les pages subversives et Marat préféra mettre lensemble du tirage au pilon. "Il nen subsiste aucun exemplaire" selon Jean Massin (Marat, p. 49-55).(Fonds Lacassagne, Marat, p. 3. Martin & Walter, 22850).Rousseurs éparses. Coiffe supérieure restaurée. Exemplaire à toutes marges.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris et Londres, Gombert, 1780, un volume grand in 8 relié en plein veau marbré, dos orné de fers dorés, filets dorés sur les plats, toutes tranches dorées (reliure de l'époque), (1), 141pp.
---- EDITION ORIGINALE ---- TRES BEL EXEMPLAIRE SUR PAPIER FORT ET GRAND DE MARGE ---- "Il y a deux Marat, le Marat que tout le monde sait et l'autre Marat..., celui qui fut l'élève et l'admirateur de Rousseau, l'ami de la nature, le savant auteur de plusieurs découvertes dignes de Newton dans la chimie et la physique... (Paul Lacroix). Dans toute la période de sa vie qui précède la Révolution, MARAT occupe l'opinion... Il publie un traité de physiologie plein d'idées neuves et hardies. Il cherche à élucider les problèmes les plus ardus de la physique et présente aux corps savants le résultat de ses travaux. Malgré un mérite très réel, reconnu par les critiques de son temps, en dépit de l'empressement des savants du monde entier à assister aux cours et aux expériences du novateur, tout le mandarinat se lève, comme un seul homme, contre l'audacieux qui refuse de niveler, sous les formules académiques, l'originalité de ses conceptions... Dans son livre "Découvertes sur la lumière", MARAT s'attache surtout à discuter la doctrine de NEWTON sur la décomposition de la lumière solaire par le prisme. L'ouvrage obtint, dès son apparition, un succès de curiosité; LA PREMIERE EDITON EN FUT PRESQUE EPUISEE AU BOUT DE QUELQUES SEMAINES..." (CABANES "Marat inconnu")**8754/ARB4
In-8, broché, couverture de papier marbré, (2), 69 p. S.l.n.d. [Paris, imprimerie de Marat, 18 janvier 1790].
Edition originale et unique du programme politique révolutionnaire que Marat publia à loccasion de sa campagne contre la municipalité parisienne et particulièrement contre Necker. Selon Marat, Necker "âme du mouvement réactionnaire", se serait rendu coupable de monopoliser le pouvoir, davoir toléré la concentration des forces étrangères autour de Paris, organisé la disette du peuple parisien et spéculé comme complice des "accapareurs". "Le 7 novembre, Marat envoya à limpression sa 'Dénonciation'. Aucun imprimeur nayant voulu prendre le risque de publier ce pamphlet, il monta sa propre imprimerie et le texte fut mis en vente le 18 janvier. Lapparition de ce pamphlet devait être un véritable événement national. Pour la première fois, la rue intervenait ouvertement dans sa campagne, prenant part en sa faveur contre les autorités" (cf. G. Walter, 'Marat', p. 121-129).(Fonds Lacassagne, p. 4. Martin & Walter, 22875. Monglond, I, 261).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie 1865 2 volumes, in-8 broché, 431- 447 pp. Couverture défr. et renforcée, dos factice. Quelques surcharges au crayon.
Édition originale de cette apologie qui valut poursuite et condamnation à son auteur. Avec une “Revue bibliographique de la collection des œuvres politiques de Marat ayant appartenu à sa veuve " par Chèvremont, et un catalogue des œuvres complètes de Marat. L’ouvrage se termine avec une “Revue bibliographique de la collection des œuvres politiques de Marat ayant appartenu à sa veuve " par Chèvremont, ainsi qu'un catalogue des œuvres complètes de Marat. Bon état d’occasion
A Paris, Chez Rochette, 1790. With engraved portrait as frontispiece. 155 (misnumbered 157) pp. 8vo. Modern half morroco, spine with raised bands and gilt lettering, top edge gilt, corners. Bougeart, p. 367; Martin & Walter 22850; INED 3053. Second edition, the first being published in 1780 in Neufchâtel at Marat's own expenses. Both Bougeart and Martin & Walter list the edition offered here. According to Cheveremont, in the Index du Bibliophile, the first edition is 'introuvable dans le commerce.' 'Droit criminel. Relation entre la situation économique d'un état et la délinquance. Un chapitre sur les délits contre les moeurs; moyens de prévenir les crimes qui naissent du déréglement social.' (INED). Marat here argues, among other things, that the king is merely the first minister of the law; he speaks only in its name and, should he exceed his legitimate power, may justly be resisted by his people. (See for an analysis: Louis R. Gottschalk, Jean Paul Marat. A Study in Radicalism, pp. 22-24).Jean-Paul Marat (1743-1793), radical, editor, Montagnard deputy to the National Convention. He was one of the foremost radicals of the Revolution, notorious for his denunciations of conspirators, his calls for popular violence, and his advocacy of a dictatorship.Marat's treatise is divided into four parts. The first one, a discussion of the general principles of criminal laws shows him to be a follower of Beccaria, whose treatise Dei delitti e delle Pene (1764) had revolutionized penal law. In the second chapter he classifies crimes and punishments, then considers different forms of proof, and in the fourth and last section presents the rules of judicial procedure. Comparisons with the legal codes of other countries, amongst them Japan and Russia, help to illustrate his enlightened viewpoint. Marat maintains that the rate of delinquency within a society depends on its economic situation. This outline of criminal law was partly incorporated into the penal code adopted by the Emperor Joseph II.
Phone number : 31 20 698 13 75
in-8°(188 x 123mm) , cartonnage de papier chamois, dos lisse orné de filets dorés, pièce de maroquin rouge (Reliure de l'époque). 364 pp titre compris
ÉDITION ORIGINALE IMPRIMÉE PAR MARAT SUR LA PRESSE DE LA PETITE IMPRIMERIE QUI LIVRAIT CHAQUE JOUR SON BRÛLOT : L'AMI DU PEUPLE C'est la plus violente démonstration, habilement argumentée et non sans éloquence, de ce qu'il identifie comme les tactiques de la tyrannie, la stratégie des princes pour asservir les peuples, leurs ressorts secrets pour bannir toute liberté, leurs "noirs attentats" et les "scènes sanglantes qui accompagnent le despotisme". Il faut faire connaitre au peuple ses droits et l’engager à les revendiquer les armes à la main. Un programme que nombre de révolutionnaires, dont MARX, reprendront à leur compte. D'abord écrit à Londres et publié en anglais en 1774, pour "conscientiser" les électeurs du Parlement, l'ouvrage est réécrit en français et refondu de décembre 91 à avril 92. Un prospectus l'annonce en octobre 92 - au lendemain des massacres de Septembre (Cf. J. de Cock. Un journal dans la Révolution : l'Ami du peuple). EXEMPLAIRE DU DUC D'ORLÉANS, FUTUR LOUIS-PHILIPPE, AVEC SON CACHET SUR LE TITRE. Son père, PHILIPPE-ÉGALITÉ, qui rêvait de faire tourner la Révolution à son profit, s'était lié avec les membres les plus durs du club des Jacobins, MARAT en tête. MARAT qui avait soutenu le prince pendant toute la Constituante n'hésita pas, dans les premiers jours de Septembre 1792 (entre le 2 et le 5), au moment-même où il excitait le peuple aux Massacres, à afficher dans les rues de Paris, un grand placard appelant publiquement ÉGALITE à lui fournir des fonds pour publier ses "oeuvres patriotiques et politiques" : l'Ami du peuple, qui battait de l'aile, l'École du citoyen (resté inédit) et les Chaînes de l'esclavage.
Paris, Rochette, 1790 In-8 de 157 pp., demi-basane havane mouchetée à coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin noir, tranches paille (reliure de l'époque).
Véritable seconde édition mais la seule trouvable, la première de 1780 ayant été entièrement pilonnée à la demande de Marat lui-même. Né à Boudry, principauté de Neuchâtel, appartenant alors à la Prusse, Marat (1743-1793) exerce la médecine à Londres, et publie plusieurs traités scientifiques. En 1778, répondant à un concours de la Société économique de Berne, il propose un Plan de législation criminelle. Imprimé à ses propres frais à Neuchâtel, en 1780, l'ouvrage est envoyé au pilon par Marat lui-même. Publié en 1782, dans le tome V ce la Bibliothèque philosophique de Brissot, il paraît finalement indépendamment, enrichi et refondu, en 1790, alors que l'Assemblée constituante s'apprête à rédiger un Code pénal. Après avoir questionné le rapport entre lois et ordre social, son essai distingue les différentes peines à appliquer selon une classification des crimes, et s'intéresse également à la procédure criminelle. Portrait de Jean Paul Marat l'Ami du Peuple en frontispice, dépoitraillé, mais en cheveux, dans un médaillon au-dessus d'un distique. Bel exemplaire. I.N.E.D. 3053.
Chez l’auteur 1877 In-8 broché, III- 65 pp. Couverture ternie, petits manques au dos. Intérieur frais.
Réédition des sept rarissimes placards de Marat acquis par le biographe (ceux de Marat lui-même, conservés par sa soeur) au format du journal et qui manquaient à l’Index du bibliophile publié par l’auteur. Bon état d’occasion
Paris, de l'Imprimerie de Marat, l'an I (1793) in-8, 364 pp., broché, couverture papier bleu de l'époque. Manque au dos.
Edition originale française rare, dans son état de parution.D'abord publié en anglais en 1774, ce très célèbre ouvrage s'insurge contre le despotisme et analyse toutes ses manifestations.La paternité de cet ouvrage a été contestée à Marat par Quérard dans les "Supercheries Littéraires" (II, 1046) pour qui ce serait "la traduction d'un manuscrit anglais communiqué à Marat par son auteur" ; et Quérard de mettre en doute l'existence même de l'édition anglaise. Cette thèse n'a plus lieu d'être et l'on a vu apparaître sur des catalogues de libraires cette mythique édition anglaise (voir par exemple Gerits, 1993, n° 38).Erreurs de pagination mais bien complet.Martin et Walter, 22849. Monglond, II, 479. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Rochette, 1790 in-8, 157 pp., avec un portrait-frontispice gravé, dérelié sous couverture d'attente de papier marbré. Manque le faux titre et le portrait.
Deuxième édition, faisant suite à l'originale quasi introuvable à l'adresse de Neuchâtel, 1780, dont Marat fit en partie pilonner les exemplaires. Elle parut le 12 juillet 1790, et exposait les principales théories juridiques d'un homme qui avait lu bien des auteurs, mais n'était juriste en rien, et qui s'épanouit dans l'agitation professionnelle, comme on put le constater : les principales théories de Marat sur le pouvoir du Roi, la pénalité et les sanctions y sont reprises.Chèvremont, Marat, p. 21. Martin et Walter, III, 22850. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, (1793) in-8, 19 pp., broché.
Frère du gouverneur de la Bastille, député du Maine-et-Loire à la Convention, Delaunay était attaché au parti de la Plaine et fut accusé de modérantisme. Il vota la détention du roi et son bannissement. Il fut le principal accusateur de Marat. La Convention demandait, selon les voeux de Delaunay, que Marat fût traduit devant un tribunal criminel extraordinaire comme prévenu d'avoir provoqué le pillage, le meurtre et l'avilissement de la Convention. Suivent l'acte d'accusation et les pièces justificatives.Martin & Walter,, II, 9848. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
" Paris, chez l'auteur (avenue de Clichy) 1876, format in-8°, 21,50 cm, (4) pp nn (titre) + 464 pp + ( Placards de Marat) : iii pp ; 8 pp ; 8 pp ; 8 pp ; 15 pp ; 10 pp ; 8 pp. (complet). Tiré à 100 exemplaires sur papier vélin (nr. 28/100). Relié en demi-maroquin rouge à coins, tête dorée. Qq éraflures sur le dos, sinon bel exemplaire dans une relure d'époque. Première étude , en édition originale (petit tirage) sur Jean-Paul Marat (1743 - 1793) par son bibliographe F. Chevremeont. A la fin se trouvent 6 ré-éditions des ''placards de Marat''.."
Maradan, an II 1793 Plaquette in-8, bradel cartonnage de l’époque, 32 pp. Cartonnage usé, mors fendillé et petit accroc en tête, rousseurs
Rare opuscule du théâtre “sans-culottise” de l’an II. Dans son préambule, l’auteur s'attendrit sur le sort de Marat : “Je m'estimerai trop heureux si le faible hommage que je rends à Marat peut être de quelque utilité â mes concitoyens, en leur faisant aimer la vertu et abhorrer le crime. » Bon état d’occasion
Edhis 1981 In-8, reliure skivertex brun de l'éditeur. Dos lég. passé. Bon exemplaire.
Reprint de la collection complète faisant suite au journal de Marat assassiné la veille de la parution du numéro 242 de l'Ami du Peuple, rédigée par le curé rouge de la section des Gravilliers Jacques Roux, numérotée de 243 à 271 et publiée du 16 juillet à novembre 1793. Bon état d’occasion
Bruxelles, Pôle Nord, 1989, in-8 rel. skiv. vert (13,5 x 20,5),VIII-652 p. - 213 p., texte et guide de lecture préparés par Jacques De Cock et Charlotte Goëtz, fac-similés, très bon état (on joint le Prière d'insérer de 4 pages donnant un aperçu de chacun ds 10 volumes de la série)
Premier volume d'une série de dix qui se propose de publier l'intégralité de l'oeuvre politique de Marat. Outre les textes, largement annotés et commentés, il comprend des documents complémentaires en rapport avec la période. Documents exceptionnels dans ce premier tome : le manuscrit du premier prospectus du journal "L'Ami du Peuple", 15 numéros inédits du journal, destinés à remplacer une série dont l'auteur, alors dans la clandestinité, était insatisfait. Dans le guide de lecture : 50 lettres adressées à Marat fin 1789, début 1790 ; le dossier de l'affaire Marat au district des Cordeliers, le 22 janvier 1790.
In-8, demi-veau blond glacé à la Bradel, dos orné de doubles filets dorés, titre doré, daté en pied, couverture imprimée conservée, xxviii, (2), 79 p. Libourne, G. Maleville, 1883.
Edition originale posthume établie sur le manuscrit autographe retrouvé à la bibliothèque de Bordeaux. Marat avait composé ce mémoire à l'occasion d'un concours ouvert par l'Académie de Bordeaux, le 19 mars 1785.Grand admirateur de Montesquieu, Marat le citait volontiers à l'appui de ses thèses et en fut l'un de ses plus ardents défenseurs. (Tourneux, n° 11930. Fonds Lacassagne, p. 5. Gottschalk, p. 195 n°8).Tirage limité sur papier vergé.Bel exemplaire, dans une fine reliure de maître.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Louis Michaud, s.d. (1909), in-12, xvi-136 pp, portraits de Marat et illustrations, broché, bon état (Les Prosateurs illustres français et étrangers)
Paris, de l'imprimerie de Marat, l'an premier de la République [1792]. In-8 de 364 pages, demi-chagrin marron, dos à 5 nerfs avec titre doré, couvertures d'attente conservées. Non rogné.
Première édition française, en partie originale: elle a été imprimée par Marat sur ses propres presses. The Chains of Slavery (directement écrit en anglais par Marat lui-même) vit le jour à Londres en 1774. L'Ami du peuple a remanié et augmenté son ouvrage en le traduisant, à l'apogée de sa gloire et de son influence, peu avant que son assassinat en fasse une icône républicaine. La critique radicale du despotisme est fondée sur une solide documentation sous l'influence de Montesquieu et de Rousseau. Massin y voit "le premier traité moderne de l'insurrection" et relève que l'ouvrage figurait parmi les livres les plus estimés de Karl Marx, qui avait annoté son exemplaire. Quelques épidermures et rousseurs.
Paris, Rochette, 1790 ; in-8 ; bradel cartonné recouvert de papier marbré, pièce de titre bleu-nuit, non rogné (reliure du XIXe) ; 157 pp., (1 bl.), portrait gravé par Blanchard en frontispice et rajouté : "Commandements de la Patrie par Marat (l'Ami du Peuple), Extrait du Publiciste Parisien" (XIXe).
Ex-libris P. Duputel. (INED, 3053).Seconde édition après celle de Neuchatel en 1780 ; en réalité, l'ouvrage a été complètement remanié et enrichi. Très repandu en Suisse et en Allemagne, la première version de ce traité y a exercé une certaine influence au point que Joseph II en avait adopté certains points. Bon exemplaire à toutes marges, le document ajouté est tout à fait intéressant. Infimes usures et un coin un peu mâché, sans gravité.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris EDHIS - Editions d'Histoire Sociale 1967 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, pagination multiple. Reprint limité à 500 exemplaires numérotés d'après l'exemplaire de la Bibliothèque nationale de France. En excellente condition.
Paris, Havard, 1833 in-8, XII-330 pp., front., demi-maroquin violine à grain long, dos lisse orné (rel. de l'époque). Qqs rousseurs.
D'abord publié en anglais en 1774, ce très célèbre ouvrage s'insurge contre le despotisme et analyse toutes ses manifestations.La paternité de cet ouvrage a été contestée à Marat par Quérard dans les "Supercheries Littéraires" (II, 1046) pour qui ce serait "la traduction d'un manuscrit anglais communiqué à Marat par son auteur" ; et Quérard de mettre en doute l'existence même de l'édition anglaise. Cette thèse n'a plus lieu d'être et l'on a vu apparaître sur des catalogues de libraires cette mythique édition anglaise (voir par exemple Gerits, 1993, n° 38)Martin et Walter, 22849. Monglond, II, 479.Bel exemplaire.. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT