( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, docteur en médecine.
Reference : 10738
Manuscrit de 274 pages in folio (chiffrées de 1 à 310 sans manque), dans lesquelles ont été insérés, pour être publier dans l’ouvrage plusieurs coupures de presse, des programmes originaux, chansons, et une rare affiche de la tournée de 1897 à Valence avec au verso des biographies des participants. Nombreuses ratures, corrections, coupures. Cet important manuscrit retrace la tournée de la troupe du Chat Noir en 1897 et la mort de Rodolphe Salis survenu en mars 1897. Il a été publié chez Flammarion, en 1898, sous le titre : "Le roman comique du Chat Noir", dont on joint un exemplaire: volume in-12° broché, de (4), 326pp. Couverture illustrée en couleurs et portrait –charge de Montoya par Léandre en frontispice, tiré en noir. Exemplaire de Waldeck Rousseau, billet dactylographié d’envoi de l’ouvrage, sous la forme d’un quatrain de Gabriel Montoya à Waldeck- Rousseau.
Chronique au jour le jour de la tournée en province, le départ de Paris, se fit le 5 janvier 1897 et le retour le 20 mars 1897. Par cette tournée, on espérait récupérer assez de trésorerie pour le déménagement du cabaret montmartrois dont le bail rue Victor-Massé n’était pas renouvelé. Cette chronique est rédigée sous forme épistolaire, Montoya, s’adressant à une cousine, auprès de qui il aurait retrouvé les lettres envoyées lors de la tournée. Tout d’abord l’annonce du départ prochain : “c’est la première fois que le Chat Noir quitte Montmartre en pleine saison d’hiver. Tous les cabarets de la Butte vont se réjouir…“. La troupe se dirige par étape vers l’oasis de Monaco… Montoya évoque le répertoire qu’ils vont présenter, donne copie des “biographies fantaisistes“ des camarades rédigées par Salis, Alphonse Allais, Goudezki (Edouard Goudez), Edmond Deschaumes (qui fut des Hydropathes), le journaliste Dominique Bonnaud (qui relata plusieurs anecdotes sur Salis et le Chat Noir et Montoya pendant la tournée de 1895), et raconte leur départ loufoque de la gare de l’Est, décorés de rubans et de rosettes de divers ordres étrangers, pour mieux impressionner les provinciaux… Puis c’est Troyes, Chalon-sur Saône, Roanne, Dijon, Lyon, avec les souvenirs, incidents divers… Montoya se remémore ses débuts, alors qu’il faisait ses études de médecine : “Amoureux de poésie , de musique et d’art dramatique {…}, hanté par Baudelaire, par Richepin, et par Rollinat, dont les strophes musicales me poursuivaient comme sd’hallucinant modèles, je passai des nuits à rimer des sonnets et des rondels indignes à coup sur leurs brillants inspirateurs, mais qui me furent un salutaire apprentissage de cette orfèvrerie qu’est la composition poétique…“. Ils passent ensuite à Avignon, Aix, Marseille et Nice, nous livrant anecdotes amusantes et critiques très parisiennes ponctuées par des bribes de chansons et de dialogues… Le séjour à Monte-Carlo est marquée par l’interdiction du spectacle pour cause d’ “allusion insincère“ dans un “ boniment“ de leur “ Barnum“. Ce n’est pas simple de se tirer d’affaire auprès des autorités françaises et monégasques, mais ils triomphent ensuite sous les rires de la Princesse Alice… Montoya s’attarde longuement sur l’intéressante personnalité du savant Prince Albert, avant de poursuivre le récit de leur périple : Nimes, Toulouse, Tarbes, Agen, Perpignan, Châteauroux, Bourges, un retour et bref arrêt à Paris pour prendre quelque repos, puis c’est de nouveau, Versailles, Châteaudun… Cependant les forces de Salis s’épuisent et à Angers il est obligé d’abandonner le spectacle … De retour à Paris, Montoya raconte les obsèques de Jules Jouy (27 avril 1855- 17 mars 1897), et enchaîne sur la nouvelle qu’ils viennent tous d’apprendre au retour du Père Lachaise, la mort de Salis, le 20 mars 1897. Montoya se rend à Chatellerault, aussitôt, recueille les détails des derniers jours du grand Rodolphe Salis, et trouve tout de même, matière à rire dans son château : “pas mal je pense, pour un jour d’enterrement“. FICHE DÉTAILLÉE SUR DEMANDE.
( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, auteur dramatique, docteur en médecine.
Reference : 11420
Don Raphael . Comédie en Trois 2 Actes En Vers tirée du Gil Blas de Santillane par M.M.Montoya (1897-1898). Manuscrit petit in folio cartonné, dos muet de toile noire; environ 60 pages autographes non chiffrées avec quelques ratures et corrections, (surtout au 2e acte), un passage du 1er acte biffé au bleu, inscriptions dans le texte au bleu. Les 2 actes sont respectivement de 19 et 13 scènes. Tout d'abord prévu en 3 actes, Montoya a rayé dans le titre "Trois" qu'il a remplacé par "2". 2 pages sont entièrement refaites et recollées sur les anciens textes. L'avant dernière - page (parties des scènes 12 et 13) est ronéotée. Le reste et donc presque totalité du manuscrit est autographe mais non signé. Au verso du dernier feuillet Montoya a pris des notes au crayon pour des conférences à venir. Don Rafael, comédie en 2 actes en vers (d'après Lesage), parut chez Fasquelle en 1912 ( in-18 de 72pp). / Damoiselle Berthe pièce en I acte en vers par Gabriel Montoya ; 34 bd de Clichy. ( adresse du cabaret des 4'Z'arts). Manuscrit autographe signé de 27 pages petit in folio. Un acte de VIII scènes. La Pièce s'appelait initialement Le Chevalier, titre rayé et remplacé par " Damoiselle Phèdre" . Couverture de papier gris Titre manuscrit à l’encre et rectifié au bleu d’imprimerie. Il s’agit d’une mise au propre par l’auteur sans rature, sauf sur la couverture où on a rectifié au bleu le titre. Dans le texte on a souligné ou encadré au bleu quelques rares mots et fait quelques annotations au crayon en marge. Ici le manuscrit est signé. Le Baiser de Phèdre, pièce en 1 acte, en vers... La pièce fut donné à la Comédie française le 21 décembre 1905 et parut chez Fasquelle en 1906 ( in-12 de 29pp.). Pour les deux pièces les titres ont légèrement changé lors de leur parution.
Cartonnage frotté pour Don Raphael, et petite tache brune en marge des feuillets, la couverture factice de Damoiselle Phèdre est salie, manque de papier angulaire au feuillet de titre, sans perte de lettres.( Reu-Bur)