, 1865, in-4, titre, [1] f. blanc, [2]-572 pages manuscrites numérotées à la main, suivies de plusieurs feuillets blancs et [11] feuillets d'index in fine, demi-chagrin vert, dos à faux nerfs et orné, Intéressant manuscrit qui apporte de nouvelles informations sur la carrière du médecin et chef du service photographique de l'hôpital Saint-Louis, Arthur de Montméja. Il s'agit des notes, remises au propre, rédigées à la suite des 25 conférences (sur les os, les articulations, les muqueuses, la sphère ORL, les régions maxillaires, l'estomac et les intestins, le foie, etc...) auxquelles Arthur de Montméja assista dans l'année 1865 en vue de passer son Internat. Plusieurs feuillets numérotés sont demeurés vierges : sans doute en raison de retards ou d'absences de l'élève à quelques conférences. Un feuillet a été découpé à la suite du titre de la 1re conférence. La carrière de Montméja est étonnamment mal connue. Elle fut pourtant brillante. Nous savions jusque là qu'il avait été interne provisoire à l'hôpital Saint-Louis et, grâce à ce manuscrit, nous savons également qu'il tentait de devenir interne des hôpitaux de Paris. Il devint docteur en médecine en 1871, avec une thèse consacrée à la cataracte et, selon certaines indications, il fut chef de clinique ophtalmologique (on notera qu'à Paris la clinique ophtalmologique ne fut créée qu'en 1878). Montméja s'illustra particulièrement dans un domaine auquel il ne se destinait pas encore avant de devenir interne et d'avoir pour professeur l'éminent dermatologue Alfred Hardy : la photographie médicale. Il collabora en effet à la célèbre Clinique photographique de l'hôpital Saint-Louis (1868) en dirigeant l'atelier où furent réalisés les premiers clichés illustrant des pathologies de la peau. A la suite de ce travail, il publia, avec Jules Rengade et Désiré-Magloire Bourneville, la Revue photographique des hôpitaux de Paris (1869-1872), célèbre pour ses clichés représentant les maux et les pathologies du corps humain les plus rares et les plus spectaculaires. Propriétaire du château de Rouffilac à Carlux en Dordogne, Montméja décéda en 1910. Couverture rigide
Bon titre, [1] f. blanc, [2]-572
Paris, Collège Sainte-Geneviève, 1860-1861, in-4, [4]-486-[104] pp, Demi-basane verte de l'époque, Intéressant manuscrit de l'étudiant Arthur de Montméja (1841-1910), dont le nom et la signature apparaissent à plusieurs reprises. Ces cours comprennent des leçons d'algèbre (pp. 1-188), d'arithmétique (pp. 189-307), de géométrie (pp. 329-472), de physique (pp. [1-55]) et enfin des problèmes (pp. [71] et suiv.). L'ensemble a été rédigé à l'encre brune d'une écriture soignée et lisible, avec, en réserve, une marge importante, qui occupe toute la moitié gauche de chaque page : quelques figures y ont été dessinées, principalement pour les parties "géométrie" et "physique" ; cette dernière s'illustre entre autres de jolis dessins à l'encre et au crayon représentant des instruments (machine d'Atwood, machine à diviser, sphéromètre...). Plusieurs pages ont été laissées vierges entre les différentes parties. La carrière de Montméja est à la fois brillante et peu connue. La librairie a disposé de quelques manuscrits qui nous permettent de la connaître un peu mieux : celui-ci nous apprend ainsi que sa vocation première était de devenir ingénieur, en assistant aux cours préparatoires pour l'École Centrale donnés au collège Sainte-Geneviève dans les années 1860-1861. Finalement, Montméja s'est orienté vers la médecine, en devenant interne à l'hôpital Saint-Louis, puis docteur en médecine en 1871, avec une thèse consacrée à la cataracte, et chef de clinique ophtalmologique (on notera qu'à Paris la clinique ophtalmologique ne fut créée qu'en 1878). Il s'est particulièrement illustré dans le domaine de la photographie médicale. Propriétaire du château de Rouffilac à Carlux en Dordogne, il décède en 1910. Dos arraché. Couverture rigide
Bon [4]-486-[104] pp.