<p>Sparte, la cité orgueilleuse et guerrière, fascine les hommes depuis l'Antiquité. Plus quepour les autres cités grecques, le culte des héros fit partie des fondements de sa société. Son histoire est donc étroitement liée aux récits glorieux de ceux qui donnèrent souvent leur vie pour défendre les valeurs de leur patrie. Autant de héros que de visages différents de Sparte. Du législateur Lycurgue, aux courageux Othryadès et Léonidas Ier entouré de ses 300 compagnons en passant par les grands stratèges Lysandre et Agésilas et les rois audacieux Agis IV et Cléomène III pour terminer avec le tyran Nabis qui plonge Sparte dans la décadence, c'est cette histoire qu’Hérodote, Plutarque, Xénophon, Polybe, Tite-Live, Diodore et Pausanias nous racontent. </p> Paris, 2010 Belles Lettres 323 p., 4 cartes, broché. 11 x 18
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<p>« Delenda est Carthago! Il faut détruire Carthage! s'évertuait à clamer Caton l'Ancien en plein Sénat romain. En 218 av. J.-C., Hannibal, 60 000 hommes et 40 éléphants remontent l'Espagne, passent les Pyrénées, entrent en Gaule et traversent les Alpes pour envahir l'Italie. Fin stratège, le Carthaginois bat les Romains à Trasimène et surtout à Cannes, un des plus grands affrontements de l’Antiquité, où 70 000 légionnaires, dont les deux consuls de l’année et ceux de la précédente, trouvent la mort. C’est la plus grande défaite de l’histoire romaine. Les cités d’Italie centrale et méridionale et la Sicile s’allient aux Carthaginois. La République est en danger. À partir de l’année 210, le vent tourne et les Romains menés par Fabius Maximus le Cunctator reprennent l’avantage. En 204, conduits par Scipion l’Africain, ils attaquent Carthage. Hannibal est rappelé d’urgence d’Italie pour affronter les Romains à Zama. Il est enfin vaincu. La paix est signée. Un demi-siècleplus tard, Scipion Émilien, le petit-fils de l’Africain, trouvera un prétexte pour raser la ville. Ainsi disparaît la plus grande menace qu'aura connue la République romaine. Qui est cet Hannibal rusé, courageux et pugnace, fin connaisseur des institutions romaines et qui fit trembler Rome? Polybe, Tite-Live et Cornélius Népos nous racontent. </p> Paris, 2011 Belles Lettres 208 p., 9 cartes, broché. 11 x 18
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