1876 Paris, Adolphe Labitte, 1876. In-8 (145 X 209 mm) vélin ivoire à rabats, rubans pourpres et noirs (reliure de l'éditeur) ; (1) f. blanc, XL pages, (1) f. blanc, (1) f. d'approbation et privilège, 190 pages, (4) ff. dont un blanc. Les rubans noirs d'attache du plat inférieur sont manquants, rousseurs claires très éparses, plus marquées aux trois premiers feuillets et aux pages 1 à 15 et 186-187.
ÉDITION ORIGINALE de l'importante préface de Stéphane Mallarmé et des variantes ou corrections du poète de ce roman néo-gothique de William BECKFORD (1760-1844), l'un des rares écrivains anglais d'expression française. Tirage limité à 220 EXEMPLAIRES sur beau vergé numérotés et paraphés par l'éditeur (n°188). EXEMPLAIRE DE LÉON CLADEL, comportant un ENVOI AUTOGRAPHE signé à l'encre rouge du préfacier : «A Léon Cladel / Son ami et son admirateur / Stéphane Mallarmé ». CORRECTIONS AUTOGRAPHES à l'encre noire de Stéphane Mallarmé, pages XXV (deux biffures), XXXVII et XXXVIII. Léon CLADEL (1835-1892), aujourd'hui injustement oublié, fut admiré par Baudelaire, Flaubert, Huysmans, Mallarmé, Vallès et Zola. Baudelaire préfaça son premier livre "Les Martyrs ridicules" (1862), Tourgueneff le fit traduire en russe et Barbey le qualifia de « rural écarlate ». Romantique de la dernière heure, d'un lyrisme ardent et exalté, il se rattache aussi à l'École Naturaliste et même au Symbolisme. C'est chez l'éditeur Alphonse Lemerre, qui publia nombre des poètes du Parnasse contemporain, que Léon Cladel rencontre Stéphane Mallarmé, à qui le lia une amitié qui ne fit que s'affermir au fil du temps. Cette amitié fut nourrie par l'échange de nombreux exemplaires dédicacés de leurs œuvres respectives, ainsi que par une abondante correspondance dans laquelle Mallarmé adressait ses lettres à Cladel en commençant par « Mon cher ami », avant que l'amicale expression n'évolue en un affectueux « Vieux Cladel ». En 1876, c'est à Léon Cladel, Léon Dierx et Catulle Mendès que Mallarmé dédicace la première édition de "L'après-midi d'un faune", illustré par Édouard Manet : « Offrir à trois amis, ayant pour nomCladel, Dierx&Mendès,ce peu de vers (qui leur plut) y ajoute du relief ». Il s'agissait pour Mallarmé de remercier les trois personnes qui seules avaient pris sa défense devant les atermoiements du jury du comité de rédaction où siégeaient François Coppée, Théodore de Banville et Anatole France, lorsqu'il proposa de publier son "Improvisation du faune" dans le recueil du "Troisième parnasse contemporain". C'est donc dans ce contexte de vive admiration et de profonde reconnaissance que Mallarmé dédicace cet exemplaire du "Vathek" de Beckford à Léon Cladel, quelques mois seulement après la publication de "L'après-midi d'un faune". SÉDUISANT EXEMPLAIRE de cette publication raffinée, conservée dans sa reliure d'origine, d'une MAGNIFIQUE PROVENANCE. (Galantaris, 256 - Monda & Montel, pp. 16-18 - Oberlé, "Poulet-Malassis", p. 144). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Valvins 23 juin 1898, 8,9x11,5cm, une carte recto verso - enveloppe jointe.
Carte-lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. On joint à cette lettre un quatrain de la main de Stéphane Mallarmé : "Tout en les éternisant / Bracquemond ici fait vivre / Les traits d'Alidor Delzant / A nous ouvert comme un livre." ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le "poëte ordinaire" évoque la réalisation de son portrait par son ami le peintre Whistler :"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire". "Le 1erjuin, comme il l'avait promis à Whistler qui, dans sa dernière lettre d'une affection allant jusqu'à la tendresse, l'appelait "mon Mallarmé", il se rend à l'atelier du peintre, rue Notre-Dame-des-Champs. "Vous verrez quelqu'un des forêts, entre le sanglier et le rossignol", avait-il prévenu plaisamment pour annoncer sa visite. Peintre et poète finissent cette journée en dînant rue du Bacoù manque désormais la trop éphémère Trixie. Dans la pénombre de l'après-dîner, Whistler, près d'une lampe, semble ressusciter par son aspect Poe l'extraordinaire. Sans doute redit-il alors à Mallarmé le projet qu'il a de le peindre. Le lendemain, sans attendre l'exposition Monet qui doit avoir lieu chez Georges Petit, les Mallarmé rejoignent Valvins." (Jean-Luc Steinmetz,Stéphane Mallarmé) Il s'agit probablement là de la réalisation d'un autre portrait de Mallarmé, dont nous n'avons trouvé aucune trace, Whistler en ayant déjà réalisé un premier qui servit de frontispice àVers et Proseen 1893. Il évoque également la réalisation du portrait à l'eau-forte de Delzant par Bracquemond : "Je comprends, du reste, l'eau-forte valant cet exil de Paraÿs [...]Redites mon affectueuse admiration toujours à Monsieur Bracquemond." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Avec une introduction de Léon Deffoux, un commentaire de Jean Royère, une lettre de mallarmé en fac-similé et des notes.Édition originale tirée à 457 exemplaires. Celui-ci (N°5) un des 5 exemplaires de tête sur japon impérial.Paris, Jacques Bernard "La Centaine" - 1929 - 74 pages. Enrichi d'un article de presse de Maurice Le Blond, intitulé "La vérité sur l'incident Mallarmé-Zola", contrecollé sur une page de garde.Très belle reliure à la bradel demi maroquin noir à coins de Stroobants. Dos lisse aux titre et auteur dorés. Non rogné. Signet. Couverture et dos conservés. Pas de rousseur. Parfait état. Bel exemplaire, bien relié. Format in-12°(19x12).Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, est un poète français, également enseignant, traducteur et critique. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876.
Paris, Perrin, 1910 In-12 broché, couvertures imprimées vert d'eau. Édition collective. Portrait frontispice inédit, lithographié sur vélin, par Whistler. exemplaire sans rousseurs. Maurice Monda et François Montel, Bibliographie des poètes maudits, collection du Bulletin du bibliophile, pp. 61-65. - Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, n° 271.
mention 9e edition,Beaucoup de familiers du poète y ont vu le portrait le plus ressemblant jamais fait de lui, selon Rémy de Gourmont, qui l'estime même supérieur à celui de Manet. Théodore Duret rapporte à ce sujet : ''Whistler avait tenu Mallarmé à poser, assez longtemps, les premières images obtenues lui semblaient faibles et il les déchirait pour recommencer. Mallarmé, qui ne s'expliquait pas bien la méthode, avait comme perdu l'espoir d'une réussite, lorsque Whistler, au moment voulu, produisit une dernière improvisation, celle-là parfaite et condensant toute l'observation accumulée par les essais préliminaires.'' Si Mallarmé lui-même concevait cette anthologie comme une introduction à son oeuvre destinée à un public plus large, d'importants passages des Divagations ont été augmentés, ou entièrement remaniés pour l'occasion.bon etat.Photo et description sur demande.Picture and description upon request.
Librairie Les lettres, Paris 1948, 14x22,5cm, broché.
Edition originale et pré originale des poèmes et lettres de Stéphane Mallarmé ainsi que d'une lettre de Paul Valery. Avec des études de Stéphane Mallarmé, Paul Valery, Albert Beguin, Joe Bousquet, Jean Starobinski... Portrait de Mallarmé par Pablo Picasso et quatrain inédit à Mery Laurent en hors texte. Quelques lignes soulignées au stylo bille sinon bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris "Les Lettres" 1948 1 vol. broché in-8 (228 x 143 mm), broché, 240 pp., 2 hors-texte. Dos passé et couverture un peu poussiéreuse. Excellent état intérieur. Lettres et poèmes inédits de Mallarmé illustrés d'un portrait de l'auteur par Picasso et d'un fac-similé.
[John Laurent] - [Mallarmé, Stéphane (trad.) ] - Hope, C. W. Elphinstone (Mrs) - Laurent, John (ill.)
Reference : 2448
(1881)
1881 Paris, G. Charpentier, 1881. 28,5 x 21 cm (R), in-4, 90 pp. - 2 ff. n. ch. (annonce et imprimeur) - 11 planches hors texte en noir sous serpentes légendées dont l'une en frontispice, cartonnage de l'éditeur, premier plat orné d'une large composition à froid et dorée, dernier plat reprenant la même composition, cette fois-ci entièrement en noir, dos orné portant le titre en long, tranches dorées.
Edition originale de la traduction due à Stéphane Mallarmé de ce conte naïf, étrange et fantastique qui parut simultanément en anglais sous le titre "The Star of the Fairies". Les compositions oniriques de John Laurent (faisant parfois penser à du Max Ernst par anticipation) rajoutent à l'inquiétante étrangeté de l'ensemble. Rare dans le traduction de Mallarmé et en cartonnage. Quelques rousseurs sur papier blanc, une petite déchirure restaurée en marge d'un feuillet, mais un bel exemplaire dont le cartonnage est en parfait état.
Paris, Typographie Georges Chamerot, 1889. Un volume broché (22,5 x 33,5 cm) de 28 pages. Couverture rempliée légèrement salie, légers manques au dos, exemplaire en partie débroché sinon bon exemplaire. Édition originale, tirée à très petit nombre. Exemplaire sur vélin fort. Envoi autographe signé de l'auteur à Stéphane Mallarmé. Dès la deuxième édition, en 1894, ce poème portera une dédicace à Mallarmé et le poète remerciera lauteur pour cette place dhonneur (Correspondance, IX, p. 97). Rarissime d'autant plus avec un envoi à Mallarmé.
André Jules Ferdinand Hérold est un écrivain français, né à Paris le 24 février 1865 et mort à Lamastre (Ardèche) le 23 octobre 1940. En 1884, il est parmi les fondateurs de l'Association générale des étudiants de Paris. André-Ferdinand entre à lÉcole des chartes en 1885. Mais alors quil avait été admis à soutenir sa thèse en 1888, il ne le fait pas et nest donc jamais diplômé, bien quil ait suivi en même temps les cours de lÉcole pratique des hautes études. Il se consacre alors tout entier à la littérature. Passionné par les civilisations de lInde, il publie en 1888 LExil de Harini, poème inspiré du sanscrit. Il fréquente les mardis de Mallarmé et les cercles symbolistes, où il rencontre bon nombre de ceux qui resteront toute sa vie ses amis. Henri de Régnier le compare alors à un « jeune Allemand érudit et songeur ». Il publie des recueils de poèmes dans le goût symboliste (Les Paeans et les Thrènes (1890)). À lété de 1891, il fait le pèlerinage wagnérien de Bayreuth avec celui qui est devenu lun de ses plus proches amis, Pierre Louÿs, et poursuit ses travaux littéraires (Chevaleries sentimentales en 1893). Il part encore avec Pierre Louÿs et Henri de Régnier à Bruxelles en février 1894. Symbole de leur intimité et de lhumour qui règne parmi ces jeunes gens, par un après-midi pluvieux, ils samusent tous trois à y rédiger une neuvaine de sonnets, qui en comporte en fait quinze (« chiffre exceptionnel pour une neuvaine », selon P. Louÿs). Le chartiste ressort quand, après avoir vu une adaptation de La Walkyrie pour marionnettes chez Judith Gautier, il décide de monter Paphnutius de Hrotsvitha, joué chez lui en présence de Stéphane Mallarmé, Claude Debussy, Camille Mauclair, Paul Valéry, José-Maria de Heredia, Henri de Régnier et toujours Pierre Louÿs. Ce nest pas là sa première pièce de théâtre car Hérold, parallèlement à ses recueils de poèmes (Intermède pastoral en 1896, Images tendres et merveilleuses en 1897), a entrepris de traduire certaines uvres et de les porter à la scène, souvent au théâtre de l'uvre de son ami Lugné-Poe : LAnneau de Çakuntalâ (1895) daprès Kâlidâsa ; Les Perses (1896), traduction dEschyle ; La Cloche engloutie (1897), traduction du conte de Hauptmann. Paphnutius est, lui, monté au théâtre des Pantins en 1897.Les deux amis, Hérold et Louÿs, repartent pendant lété 1894, cette fois en Algérie, à la découverte de Meryem Bent Ali, jeune femme de la tribu des Ouled-Naïl, qui a joué un grand rôle quelques mois plus tôt dans la vie dAndré Gide. Les deux hommes découvrent le pays, sa population, mais se livrent également à des jeux de potaches. André Gide ayant demandé par télégramme la barbe de Hérold, Meryem la lui coupe pendant son sommeil et Louÿs lexpédie en France accompagné de ces deux vers : Les grands parnassiens étaient si désirables Que les Ouled-Naïl coupaient leur barbe dor. Ils comptent bientôt traduire ensemble en vers dipe à Colone de Sophocle, que Debussy mettrait en musique. Mais Pierre Louÿs mène rarement ses projets à bien, alors que Hérold, comme on la vu, ne cesse décrire des poésies et de traduire du théâtre. Cest dailleurs au sujet de ladaptation théâtrale dAphrodite du même Louÿs que les deux amis finissent par ses brouiller. Il faut cependant ajouter que des raisons politiques ont également leur importance : lors de lAffaire Dreyfus, Hérold prend vigoureusement parti pour le capitaine, alors que Louÿs est anti-dreyfusard.
De sa belle écriture appliquée, Mallarmé écrit : ...je trouve si à propos et charmant le départ de mon ami M. Henri Cazalis pour Cambridge et Oxford au moment même où jen reviens, que je ne résiste pas au désir de lui confier une dernière poignée de mains amicale et reconnaissante pour vous et ces messieurs de Pembroke College : cest sous le nom de Jean Lahor, un poëte excellent, il va faire, en passant, quelques études dart notamment au Jesus et je vous demande de vouloir bien les lui faciliter...Mallarmé avait rencontré, lors de ses conférences à Oxford et Cambridge, le frère du beau-frère de Whistler, Leonard Whibley (1862-1941), qui était Fellow de Pembroke College à Cambridge, où il enseignait le grec et le latin. La chapelle de Jesus College à Cambridge possède un admirable ensemble de vitraux dus à Edward Burne-Jones.Henri Cazalis est un médecin et poète symboliste français, qui se fit connaître sous les pseudonymes de Jean Caselli et, surtout, de Jean Lahor. Docteur respecté, ses patients se nomment Maupassant et Verlaine. Poète symboliste attiré par les images de la mort, il combine littérature et carrière médicale. Connu pour "Le Livre du Néant" (1872) et "LIllusion" (1875), on le nomme "lHindou du Parnasse contemporain" à cause son penchant pour la pensée orientale. Il fréquente les Parnassiens, se lie avec Mallarmé et forme avec Sully Prudhomme la Société de Protection des Paysages et de lEsthétique de la France, en 1901. Il entretint une correspondance avec Stéphane Mallarmé de 1862 à 1871.Ses poèmes seront mis en musique par les compositeurs Saint-Saëns, Duparc, Chausson et Hahn.
Paris: Galerie Durand-Ruel, 1896. Catalogue de l'Exposition de l'oeuvre de Berthe Morisot du 5 au 23 mars 1896 chez Durand-Ruel, Rue Laffite et Rue Le Peletier. Mention de deuxième édition. Grand in-8 broché (24 x 19,5 cm), 47 pages. Avec un portrait photographié d'après Edouard manet. Préface par Stéphane Mallarmé. Quelques petites traces sans gravité sur la couverture en bon état. Intérieur frais (imprimé sur papier vergé non rogné). Bel exemplaire. Il est répertorié dans ce catalogue 394 oeuvres avec leur titre et l'année.
Paris, Librairie Les Lettres, 1948. Plaquette in-8, en feuilles, 31 pages, reproduction hors-texte du portrait de Stéphane Mallarmé par Pablo Picasso et du quatrain manuscrit à Méry Laurent. Tirage à part du numéro spécial de la revue "Les Lettres" consacré à Stéphane Mallarmé à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. Tirage limité à 150 exemplaires. Un des 135 numérotés sur vélin pur fil.
Genève, Pierre Cailler, 1949, 1 vol. in-8 (192 x 126) broché sous couverture imprimée en rouge et noir, de 72 pp. Bel exemplaire.
Collection "Beaux textes, textes rares, textes inédits". 6 hors-textes et 5 reproductions de lettres de Stéphane Mallarmé dans le texte.
Revue, Bruxelles, éd. L'Ecran du monde, 30 novembre 1948, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple éd., couv. ill. en orange sur fond blanc éd., jaquette ill. en noir et texte en rouge et noir du portrait de Mallarmé éd., 104 pp., photos et fac-similé d'une page manuscrite en noir pleine page et reproductions de documents anciens en noir, Sommaire, bibliographie, Très bonne revue belge avec pour ce numéro les lettres et les autographes de Stéphane Mallarmé. Bon état du papier; la jaquette est défraîchie
Paris, Édition du Centaure, 1896. Un volume broché (19 x 25 cm) de xxx pages. Exemplaire en bel état. Édition originale, un des 150 exemplaires sur hollande. Envoi autographe signé de l'auteur à Stéphane Mallarmé. Rare d'autant plus avec un envoi à Mallarmé.
André Jules Ferdinand Hérold est un écrivain français, né à Paris le 24 février 1865 et mort à Lamastre (Ardèche) le 23 octobre 1940. En 1884, il est parmi les fondateurs de l'Association générale des étudiants de Paris. André-Ferdinand entre à lÉcole des chartes en 1885. Mais alors quil avait été admis à soutenir sa thèse en 1888, il ne le fait pas et nest donc jamais diplômé, bien quil ait suivi en même temps les cours de lÉcole pratique des hautes études. Il se consacre alors tout entier à la littérature. Passionné par les civilisations de lInde, il publie en 1888 LExil de Harini, poème inspiré du sanscrit. Il fréquente les mardis de Mallarmé et les cercles symbolistes, où il rencontre bon nombre de ceux qui resteront toute sa vie ses amis. Henri de Régnier le compare alors à un « jeune Allemand érudit et songeur ». Il publie des recueils de poèmes dans le goût symboliste (Les Paeans et les Thrènes (1890)). À lété de 1891, il fait le pèlerinage wagnérien de Bayreuth avec celui qui est devenu lun de ses plus proches amis, Pierre Louÿs, et poursuit ses travaux littéraires (Chevaleries sentimentales en 1893). Il part encore avec Pierre Louÿs et Henri de Régnier à Bruxelles en février 1894. Symbole de leur intimité et de lhumour qui règne parmi ces jeunes gens, par un après-midi pluvieux, ils samusent tous trois à y rédiger une neuvaine de sonnets, qui en comporte en fait quinze (« chiffre exceptionnel pour une neuvaine », selon P. Louÿs). Le chartiste ressort quand, après avoir vu une adaptation de La Walkyrie pour marionnettes chez Judith Gautier, il décide de monter Paphnutius de Hrotsvitha, joué chez lui en présence de Stéphane Mallarmé, Claude Debussy, Camille Mauclair, Paul Valéry, José-Maria de Heredia, Henri de Régnier et toujours Pierre Louÿs. Ce nest pas là sa première pièce de théâtre car Hérold, parallèlement à ses recueils de poèmes (Intermède pastoral en 1896, Images tendres et merveilleuses en 1897), a entrepris de traduire certaines uvres et de les porter à la scène, souvent au théâtre de l'uvre de son ami Lugné-Poe : LAnneau de Çakuntalâ (1895) daprès Kâlidâsa ; Les Perses (1896), traduction dEschyle ; La Cloche engloutie (1897), traduction du conte de Hauptmann. Paphnutius est, lui, monté au théâtre des Pantins en 1897.Les deux amis, Hérold et Louÿs, repartent pendant lété 1894, cette fois en Algérie, à la découverte de Meryem Bent Ali, jeune femme de la tribu des Ouled-Naïl, qui a joué un grand rôle quelques mois plus tôt dans la vie dAndré Gide. Les deux hommes découvrent le pays, sa population, mais se livrent également à des jeux de potaches. André Gide ayant demandé par télégramme la barbe de Hérold, Meryem la lui coupe pendant son sommeil et Louÿs lexpédie en France accompagné de ces deux vers : Les grands parnassiens étaient si désirables Que les Ouled-Naïl coupaient leur barbe dor. Ils comptent bientôt traduire ensemble en vers dipe à Colone de Sophocle, que Debussy mettrait en musique. Mais Pierre Louÿs mène rarement ses projets à bien, alors que Hérold, comme on la vu, ne cesse décrire des poésies et de traduire du théâtre. Cest dailleurs au sujet de ladaptation théâtrale dAphrodite du même Louÿs que les deux amis finissent par ses brouiller. Il faut cependant ajouter que des raisons politiques ont également leur importance : lors de lAffaire Dreyfus, Hérold prend vigoureusement parti pour le capitaine, alors que Louÿs est anti-dreyfusard.
S.l.n.d. Sous-main de carton (238 x 159 mm ouvert), recouvert de papier marbré, doublé de papier décor, étiquette contrecollée au premier plat, cahier de quatre feuillets de papier buvard rose. Deux vers autographes, signés, sur pièce de papier au premier plat : « Avant l'aube si tu m'en crois, écris à ta maman S.M. »
Émouvant objet personnel de la fille de Stéphane Mallarmé, née en 1864. Il contient encore plusieurs buvards roses, avec quelques décharges d'encre de son écriture absorbée. On y déchiffre quelques bribes : « ... envoie mes bons souvenirs. G. Bonniot », « suis installée dans ce... », « Monsieur Delachaise, Avon », ainsi qu'une date sur la doublure : « 24 juin », mais l'année est illisible. Les deux vers de Mallarmé resteront longtemps inédits, pour n'être publiés que dans Vers de circonstance, réunis et publiés en 1920 par Geneviève Mallarmé elle-même et Edmond Bonniot (le gendre du poète) : des petits riens qui font battre le pouls de la vie quotidienne de Stéphane Mal- larmé, rassemblement de quatrains, distyques, rondelets, triolets et sonnets qui témoignent de la tendresse et de la gaité du poète. Ils ont été composés entre 1880 et 1898, et celui-ci est sans doute l'un des plus anciens. Sa fille est alors âgée de seize ans.
Londres [Chatto and Windus] & Paris [Librairie de la Revue Indépendante]. 1888. Plaquette in-8°, reliure bradel demi-percaline, couvertures conservées. 29 pages. E.O. tirée à petit nombre [le tirage, non précisé, est de 250 exemplaires]. Exemplaire sur vergé Van Gelder, non rogné. Très bon état. Rare.
Par sa traduction de cette conférence de Whistler (prononcée à Londres, Cambridge et Oxford au printemps 1885) sur la place de l'artiste dans la société et sur l'évolution de l'art contemporain, Mallarmé, défenseur des Impressionnistes, compte parmi les introducteurs de Whistler en France.
In-8° broché. 240 pages. Livraisons entièrement consacrée à Stéphane Mallarmé. Poèmes et lettres inédits de Mallarmé. Portrait de Mallarmé par Picasso. Fac-simile d'un quatrain à Méry Laurent. Textes de : Antoine Adam, Albert Béguin, Joë Bousquet, Bernard Fleurot, Daniel-Henry Kahnweiler, Charles Mauron, Pierre Missac, René Nelli, Joao Gaspar Simoes, Jean Starobinski, Guillermo de Torre
Bon état.
Paris Librairie des Lettres 1948 In-8 En feuilles, couverture Edition originale
Edition originale. Hors texte, portrait de Mallarmé par Picasso. Quatrin à Méry Laurent. Tirage à part de numéro spécial de la revue "les Lettres" consacré à Stéphane Mallarmé, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. Un des 135 exemplaires sur vélin pur fil. JOINT un extrait de le revue La Plume n° 166 de mars 1896, contenant le fac-simile d'un poème inédit de Mallarmé. Très bon exemplaire 0
[MALLARME (Stéphane Mallarmé) et RODENBACH (Georges)] - RUCHON (François).
Reference : 6234
Genève, Pierre Cailler éditeur, collection "Beaux textes, textes rares, textes inédits", 1949, 1 vol. in-8 (130 x 193) br. sous couv. imprimée en rouge et noir, de 169 pp + justif.
Portrait de Rodenbach par Stevens et de Mallarmé par Whistler reproduits en photographie en frontispice. Exemplaire numéroté sur papier fin blanc. Bel exemplaire.
Revue, Bruxelles, éd. L'Ecran du monde, août 1952, EDITION ORIGINALE, expl. n° 412/1250 sur Featherweight, in-8, br., couv. rouge et blanche avec jaquette ill. e noir et texte en rouge éd., 137 pp., nb. photos en noir pleine page et reproductions de documents anciens en noir, Sommaire, Index des noms cités, Très bonne revue belge avec pour ce numéro les lettres et les autographes de Stéphane Mallarmé. Pas courant en édition originale. Très bon état du papier; la couverture est légèrement défraîchie
Jacques Bernard, éditeur. 1929. In-8° broché. Lettre de Mallarmé en fac-simile. 74 pages. E.O. 1/400 sur vergé Montgolfier. [5 japon / 10 madagascar / 400 vergé].
Très propre.
Librairie de l'Art Indépendant, Paris 1890, 16x24,5cm, broché sous chemise et étui.
Édition originale dont il n'a été tiré que 50exemplaires, le nôtre un des 5 exemplaires numérotés sur Japon impérial, tirage de tête. Envoi autographe signé de Stéphane Mallarmé à son ami François Nys: «à monsieur Nys très sympathiquement». Notre exemplaire est enrichi, en frontispice, d'un portrait gravé de Villiers de l'Isle-Adam par Marcellin Desboutin tiré en sanguine, que ce dernier a dédicacé à François Nys. Ce portrait, qui sera repris dans la seconde édition de 1892, n'est pas présent dans tous les exemplaires du tirage de tête. Deux très claires et légères mouillures sans gravité en marge de la première et dernière gardes, deux petites déchirures marginales sur les plats. Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi chagrin gris, dos lisse, étui bordé de chagrin gris, plats de papier à la cuve, ensemble signé Thomas Boichot. Cette étude est issue d'une série de conférences que Mallarmé donna en Belgique et en France à la mort de celui qui fut l'«une des grandes amitiés de sa vie». Bertrand Marchal, dans son essai sur Mallarmé, décrit cette conférence comme «une des grandes oraisons funèbres de notre littérature; elle est aussi, avec le texte sur Rimbaud, l'une de ces biographies paradoxales où Mallarmé récuse le sens ordinaire de ce que l'on nomme la vie; elle est évidemment le témoignage d'une amitié parfaite entre l'auteur d'Hérodiade et celui d'Isis. Elle est tout cela, mais elle n'est pas que cela. A travers l'évocation de la destinée exemplaire de Villiers, dans ce discours porté par l'émotion la plus haute, une méditation sur l'acte d'écrire et sur sa signification métaphysique, historique et politique. "Sait-on ce que c'est qu'écrire?"». François Nys, anversois d'origine, est l'imprimeur de la Société internationale des aquafortistes (S.I.A.) fondée en 1869 par Félicien Rops. Passé par de prestigieuses maisons parisiennes comme celle d'Auguste Delâtre puis Alfred Cadart, il est choisi par Rops pour la grande qualité de ses tirages. Ensemble, ils contribuent de manière magistrale au renouveau de l'eau-forte originale, désormais libérée de l'héritage romantique, et attirent à eux de nombreux graveurs de talent dont Félix Bracquemond, Adrien de Witte ou Marcellin Desboutin, qui dédicace ici son portrait de Villiers à Nys. Mais, en dépit de l'étendue de l'uvre accomplie (exposition rétrospective, édition de 12 superbes portfolios), les difficultés financières finissent par avoir raison de leur enthousiasme et Nys quitte la Belgique en 1877. De retour à Paris, gagnant l'admiration des milieux symbolistes - dont celle de Mallarmé -, il travaille toujours comme imprimeur mais aussi comme libraire chez A.Quantin. Les cinq exemplaires sur Japon ont tous été répertoriés, le n°1 est dédicacé à Picard, un autre appartenait à André Gide, le présent exemplaire, n°3, enrichi du portrait, comporte l'envoi à François Nys, le n°4 est sans envoi, et le dernier est agrémenté d'une dédicace à Tausserat. Cette dédicace à Nys sur l'un des très rares Japon témoigne de la haute estime que porte à l'imprimerie l'auteur du premier poème typographique de la littérature française: Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Très rare et agréable exemplaire réunissant quelques-uns des plus grands noms de l'art du livre fin-de-siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, L. Carteret, 1927. In-4 broché de [4]-VIII-101-[2] pages, couverture illustrée, rempliée.
Illustré de 4 planches hors-texte en couleurs, et de nombreux bandeaux, lettrines et culs-de-lampe en couleurs de Maurice Ray. Edition originale au tirage limité à 650 exemplaires numérotés, celui-ci un des 500 sur papier vélin de Rives (105). Les Contes indiens de Stéphane Mallarmé furent écrits sans doute en 1893, à la demande de son amie Méry Laurent ; elle avait apprécié les Contes et légendes de l'Inde ancienne, publiés par Mary Summer en 1878, mais n'en goûtait guère le style ; elle les confia donc à Mallarmé pour qu'il en donne sa version. (...) Mallarmé entreprend un tout autre travail, celui d'un transfert littéraire qui ne serait pas la traduction de récits étrangers en langue française mais leur version en manière mallarméenne. (Jean-Pierre Dhainault). - Très bel exemplaire. Carteret IV, 261. Illustré XXe
Conférence par Stéphane Mallarmé. Tirage à part à 50 exemplaires numérotés de la Revue d'Aujourd'hui du 15 mai 1890. Villiers de l'Isle-Adam était mort en 1889 et Mallarmé fut son exécuteur testamentaire. Très rare exemplaire : un des 45 sur Hollande après 5 japon. Couverture fragile en papier vert restaurée. Intérieur parfait, non rogné. La couverture nécessiterait une reprise de la restauration. Très rare exemplaire broché provenant d'Avignon, ville dans laquelle à séjourné Mallarmé et où il s'était fait des amis comme en témoigne cette plaquette envoyée bien plus tard ... Broché moyen Paris Librairie de l'Art Indépendant 1890 1 plaquette in-8°
2è édition
P. Cailler, Genève 30.9.1947. Broché, couverture imprimée. Édition originale. L'un des 50 exemplaire de tête numérotés sur Vergé pur fil, avant 1120 vélin chamois et quelques exemplaires non numérotés sur papier fin blanc. 11 reproductions en noir.
Dans la même série et dans les mêmes élitaires conditions nous disposons de "L'amitié de Stéphane Mallarmé et de Georges Rodenbach", prix du duo sur demande. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <