Dans sa première lettre, il annonce avec beaucoup d’émotions le décès de son épouse et exprime toute la sympathie qu’il a pour son confrère. « Oui tandis que vous admiriez les magnificences de l’Italie, j’étais au chevet de ma chère malade et je recueillais son dernier soupir […] Je sens un vide immense et que rien ne peut combler […] Ma femme vous avait apprécié, mon ami, elle avait pour vous une profonde estime. Votre caractère lui était aussi sympathique que votre beau et noble talent d’érudit et d’écrivain… […] Vous avez toujours été pour moi, comme pour bien d’autres, ce que les anciens appelaient la divinité favorable parce que votre aménité d’esprit est un baume généreux dont votre modestie vous empêche d’avoir conscience». A partir de 1874, Henri Jouin rejoint le Département des Beaux-Arts à Paris comme secrétaire de la Commission de l’Inventaire des Richesses Artistiques de la France. Dans sa seconde lettre, le journaliste remercie vivement l’écrivain pour « les cartes d’entrée pour les séances des Sociétés des Beaux-Arts ». Enfin, dans la dernière lettre, après avoir pris la peine de recopier certains vers (3 strophes de quatrains) qui l’ont enthousiasmé, il s’empresse de le féliciter. « Ils ont dû soulever d’unanimes et frénétiques applaudissements. Le reste de votre pièce est fort noble, mais ceci me cause un réel enthousiasme ».