Librairie Alphonse Lemerre, in-16 brochés de 312 + 297 pages, avec une notice et des notes par Maxime Formont | Etat : bon état, accrocs sur le papier cristal (Ref.: ref95365)
Alphonse Lemerre
[Chez Nicolas Simart, Chez les Frères Verbeek] - SEVIGNE, Madame de ; [ SEVIGNE, Marie de RABUTIN CHANTAL Marquise de ]
Reference : 62253
(1734)
6 vol. in-12 reliure XIXe demi-basane marron, Tomes I à IV : Chez Nicolas Simart, Paris, 1734, xxxi-452 pp. avec portrait en frontispice ; 1 f., 483 pp. ; 1 f., 479 pp. et 1 f. ; 1 f., 441 pp. et 19 ff. n. ch. ; Tomes V et VI : Chez les Frères Verbeek, A Leide, 1738,, xiv-482 pp. et 3 ff. n. ch. ; 1 f., 504 pp. et 18 ff. n. ch.
Cette édition est présentée par Tchemerzine comme "très importante, en grande partie originale". Elle a été donnée par le chevalier Marius de Perrin, ami de Madame de Simiane. Les tomes 1 à 4 contiennent 402 lettres, les tomes V et VI, 212 lettres, en tout 614. Si les exemplaires cités par Tchemerzine et le catalogue Rochebilière réunissent aux 4 premiers tomes publiés par Simart à la date de 1734, les 2 tomes publiés par Rollin en 1737, notre exemplaire est complété pour les deux derniers tomes par l'édition des frères Verbeek, à la date de 1738. Tchemerzine évoque également cette édition Verbeek ("contrefaçon rare" datée de 1736-1739, cf X, 323) mais seulement connue par lui en date de 1739 pour les derniers volumes ("la B.N n'en possède que les deux derniers tomes datés de 1739"), alors que nos deux tomes sont datés de 1738. Prix en l'état pour ce rare exemplaire, en état moyen, à restaurer (dos abîmés avec manques et fente en mors, le cahier B du tome 3 est mal placé à la suite du cahier V, des mouill., bon état par ailleurs). Rochebilière, 678 ; Tchemerzine, X, 322 et 323
Paris, Tchou ("Le Livre de chevet - Florilèges pour Maman"), 1973. in-16, n.p. 190 pp. environ, rel. cartonnage pleine soie décorée, tête dorée, sous emboitage doré.
Tres bel exemplaire, tres frais. [P-16]
Paris, Tchou ("Le Livre de chevet - Florilèges pour Maman"), 1973. in-16, n.p. 190 pp. environ, rel. cartonnage pleine soie décorée, tête dorée, sous emboitage doré.
Tres bel exemplaire, tres frais. [P-16]
Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1818. 12 volumes. - Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges, d’Arnauld-d’Andilly, d’Arnauld de Pomponne, de Jean de La Fontaine… Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1820. 1 volume. Soit 13 volumes in-12, maroquin bleu nuit à grain long, roulette à fond perlé sertie de filets droits autour des plats, dos lisses ornés d’un décor doré à fond criblé, damiers dorés en pied, chaînette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis parme, tranches dorées. Riche reliure de l’époque signée Lefebvre. 162 x 98 mm.
Précieuse édition collective originale de format in-12 des « Lettres de Madame de Sévigné ». Première édition critique des Lettres de Madame de Sévigné, établie par Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860). Parues en 1818, en 10 volumes in-8, chez J.J. Blaise, celui-ci en donna la même année cette édition en 12 volumes in-12. Les Mémoires de M. de Coulanges parurent simultanément en 1820 dans les deux formats. Tchemerzine loue grandement la première édition critique de Monmerqué imprimée en 1818. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe siècle. La première édition critique est celle de Monmerqué [Paris, Impr. De P. Didot l’aîné : J.J. Blaise, 1818-1819, 10 vol. in-8] ; elle contient près de cent lettres inédites et plus de trois cents fragments également inédits. » (Tchemerzine, V, 829). « L’édition Monmerqué de 1818 est la meilleure que l’on eût jusqu’alors de cette immortelle correspondance (elle est ornée ici de 4 portraits, 6 fac-similé et une planche de monnaie). Il est convenable de réunir à cette édition le volume intitulé : Mémoires de M. De Coulanges ; suivis de Lettres inédites de Mme de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges… Paris, Blaise, 1820, in-8 ». Brunet. Ces deux volumes sont ici réunis. « M. de Monmerqué a fait jouir le public du véritable texte de madame de Sévigné, par une édition augmentée de quatre-vingt-quatorze Lettres inédites, de deux cent quarante-six Lettres auxquelles il a restitué des passages également inédits, et de deux cent cinquante-six Lettres, ou qui n’avaient pas été réunies à la collection, ou dans lesquelles il a été rétabli des passages imprimés en 1726, en 1734, mais retranchés ensuite par des considérations qui n’existent plus. En conférant les diverses éditions originales, en méditant les mémoires du temps, il a rétabli une foule de passages omis ou altérés, et il a résolu des difficultés sans nombre. Les avantages d'un travail aussi précieux sont développés par l’éditeur dans une Notice bibliographique ; et M. de Saint-Surin y a joint une Notice fort étendue sur madame de Sévigné, sur sa famille et ses amis. Cette édition est le résultat de tant de recherches, qu’on peut la considérer comme la source où puisent avec plus ou moins de liberté tous ceux qui réimpriment les Lettres de notre inimitable épistoliaire ». Le dernier volume est terminé par une table analytique et alphabétique. Quelques exemplaires de luxe furent imprimés sur papier vélin. Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Neveu par alliance de Jean-Claude Bozérian, Lefebvre travailla un temps avec son oncle, avant de reprendre son atelier lorsque celui-ci se retira vers 1810. Il exerça jusque vers 1831. Le vocabulaire ornemental utilisé ici est d’un grand raffinement, en particulier le damier doré repris en pied de chaque volume. Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000 - 10 févr. 2001, Bruxelles, n°85, avec reproduction.
Lettres de Madame de Sévigné de sa famille, et de ses amis, avec les notes de tous les commentateurs, 12 tomes COMPLET chez Sautelet, Libraire-Éditeur en 1826. Le livre est illustré de 2 frontispices. Le livre mesure 14x21 cm et pèse 6,700 kg (c) pour 255 463 460 464 462 462 462 463 464 455 471 395 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, rousseurs claires peu présentes.
AVERTISSEMENT. Après un grand nombre d'éditions, ce n'est que très récemment que les Lettres de ma dame de Sévigné ont été imprimées dans toute leur intégrité, et que les endroits susceptibles de mettre en défaut la pénétration du lecteur ont été éclaircis par des notes intéressantes, fruit de longues et judicieuses recherches. Le talent épistolaire de madame de Sévigné fut d'abord révélé au public par un petit nombre de lettres à son cousin Bussy, insérées dans les mémoires et dans la correspondance de ce dernier, qui parurent en 1696 et 1697. Elles furent remarquées des gens de goût; Bayle particulièrement en porta le jugement le plus favorable. Trente ans après, un des fils de Bussy fit paraître à La Haye, en deux volumes in-12, d'après un recueil manuscrit que lui avait remis madame de Simiane, une suite de lettres écrites par madame de Sévigné à ma dame de Grignan, sa fille. On en publia dans la même année (1626) deux autres éditions, l'une à Rouen, l'autre à La Haye. Madame de Simiane n’avait probablement pas eu l'intention de livrer au public la correspondance domestique de son aïeule. Dans sa famille, on voulait, disait-elle, avoir de l'esprit impunément. Ces deux volumes furent lus avec avidité; mais un grand nombre de réclamations s'étant élevées sur plusieurs passages de ces lettres, qui présentaient soit des faits soit des opinions peu favorables à quelques personnes très connues, madame de Simiane s'empressa de désavouer cette publication. Le succès croissant d'une autre édition, donnée en 1733, en trois volumes in-12, détermina la famille de madame de Sévigné à en faire paraître une nouvelle, où d'importantes augmentations compensaient en quelque sorte la suppression des passages qui avoient excité des plaintes. On y retranchait aussi quelques phrases qui donnaient lieu de penser que l'harmonie n’avoir pas constamment régné entre la mère et la fille. Cette édition, préparée par le chevalier de Perrin, vit le jour en 1734, en quatre volumes in-12. Elle fut augmentée de trois volumes en 1737. En 1754, après la mort de madame de Simiane, le chevalier de Perrin en donna encore une en huit volumes in-12, qui offrait à-la-fois des additions et des suppressions nou...
Les lettres de Madame de Sévigné sont une collection de lettres écrites par Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à sa fille, Françoise-Marguerite, entre 1675 et 1696. Ces lettres sont célèbres pour leur style épistolaire élégant et leur contenu riche en observations sur la vie à la cour de Louis XIV, les événements de l'époque, les personnalités de la noblesse française, et la vie quotidienne. Les "Voyages 1675-1696" font référence à une période particulière de la correspondance de Madame de Sévigné pendant laquelle elle relate ses voyages et ses séjours dans différentes régions de la France et de l'Europe. Elle était une observatrice aiguisée et ses lettres fournissent un aperçu précieux de la société et de la culture de son temps. Parmi les événements notables de cette période figurent les déplacements de Madame de Sévigné entre Paris et ses différentes résidences en France, ainsi que ses voyages à Vichy, en Provence et en Bretagne. Elle a également écrit sur des événements historiques majeurs, tels que la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Les lettres de Madame de Sévigné sont aujourd'hui considérées comme une œuvre littéraire précieuse et un témoignage historique important de la France du XVIIe siècle. Elles sont également appréciées pour leur style et leur vivacité, ce qui en fait un exemple classique de la correspondance épistolaire en français. Tome III ( dernier), comprenant une jolie carte des environs de Vitré, pour servir de séjour de Madame de Sévigné aux rochers. vol. petit in-12, 130x90, relié pleine basane époque, accrocs, solide, 230pp Paris, chez Mademoiselle Charaux, An XI. ( 1803)
Paris, Rollin, 1751 In-12 de (10) ff., 499, (4) pp., veau marbré, filet à froid en encadrement sur les plats, dos orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce recueil publié par les soins du chevalier de Perrin. Il réunit 123 lettres. C'est à travers la publication des Mémoires puis des Lettres de son cousin Bussy-Rabutin, que le public découvrit pour la première fois en 1695 et 1696, le talent d'écriture de Madame de Sévigné (1626-1696) qui venait tout juste de s'éteindre au château de Grignan. Après plusieurs éditions subreptices parues en 1725 et 1726, et reprises jusqu'en 1733, à partir d'un recueil qu'elle avait communiqué à son cousin Amé-Nicolas de Bussy-Rabutin, fils de l'auteur de l'Histoire amoureuse des Gaules, la petite fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, confia au chevalier Denis-Marius de Perrin (1681-1754) le soin d'établir une véritable édition à partir des manuscrits originaux. Celle-ci parut pour la première fois à Paris, de 1734 à 1737, en 6 volumes in-12. En 1751, une série de lettres supplémentaires fut publiée chez Rollin quai des Augustins, sous le titre de Recueil de Lettres Choisies. L'ouvrage fut annoncé en mars 1751, dans le Mercure de France, comme le septième volume de l'édition parisienne donnée une quinzaine d'années auparavant par le même ""galant homme"". Il rassemble d'une part 25 lettres inédites de Mme de Sévigné écrites aux Coulanges, à Madame de La Fayette, au marquis de Sévigné et au duc de Chaulnes ; et d'autre part 98 missives adressées à Mme de Sévigné par le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld, Mme de La Fayette, Mme et M. de Coulanges, et sa fille Mme de Grignan. Deux éditions ayant la même collation ont paru simultanément en 1751 chez Rollin : l'une de l'imprimerie de ""Claude Simon père"" († 1752) avec une approbation signée Nicolas Trublet datée du 2 juillet 1750 et l'autre de l'imprimerie de ""P.[ierre] G.[uillaume] Simon"" (1722-1787) avec une approbation du même censeur du 4 juillet 1750. Elles se différencient également par leur matériel typographique (fleuron de titre, bandeau, culs-de-lampe), leur liste d'errata et l'ordre de répartition des lettres. C'est ici la seconde de ces deux impression que nous proposons. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe - XVIIIe siècles, V, 825."
Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Paris, Bossange, Masson et Besson, 1806. 8 volumes in-8 de : I/ (2) ff. 6 portraits, xxxv pp., (1) f., clxiv pp., 334 pp., II/ (2) ff., 479 pp., III/ (2) ff., 478 pp., IV/ (2) ff., 494 pp., V/ (2) ff., 480 pp., VI/ (2) ff., 447 pp., VII/ (2) ff., 527 pp., VIII/ (2) ff., 536 pp., (1) f. d’errata general.Plein veau brun raciné, roulette aux pampres de vigne encadrant les plats avec le chiffre P frappé or au centre, dos lisses très richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque portant l’étiquette de Baudet Relieur. 199 x 120 mm.
Edition en grande partie originale et la première classée par ordre chronologique.« Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe ». Tchemerzine, V, 829.Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d’autres : celles de Madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété.L’idée d’avoir classé dans l’ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu’alors formaient autant de recueils séparés, qu’il y avait de correspondances particulières, est très-heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue ; mais par ce moyen, depuis l'âge de 22 ans jusqu'au moment de sa mort (car on a recueilli sa dernière, que l'éditeur nomme ingénieusement le chant du cygne), on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses Lettres devient presque l'histoire de sa vie.C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A. Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Une autre idée non moins heureuse est celle d'avoir fait graver quelques fragments d'une de ces lettres d'après un original qu'à force de soins on est parvenu à se procurer : l'imitation exacte des caractères nous met pour ainsi dire en plus intime connaissance avec l'auteur. »Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu’entrevoir, et elles lèvent l’anonymat des noms qui n’étaient auparavant indiqués que par des initiales, une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue.Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Pauline Bonaparte (1780-1825), née Maria-Paoletta, est la seconde fille de Charles Bonaparte et de Letizia Ramolino. Sa beauté remarquable lui vaut de nombreux prétendants dès son adolescence, tels le controversé commissaire extraordinaire du Directoire Stanislas Fréron ou le général Duphot. Mais c’est au brillant général Victor-Emmanuel Leclerc que Napoléon décide de la marier en 1797. Lorsque celui-ci est nommé commandant en chef de l’expédition de Saint-Domingue en octobre 1801, avec pour mission de réprimer l’insurrection de l’île, son épouse et leur fils Dermide (né en 1798) l’accompagnent. Quoiqu’elle ne fasse pas preuve d’une grande fidélité conjugale, Pauline est profondément affectée par la mort de son mari un an plus tard, lors de l’épidémie de fièvre jaune qui fauche une grande partie du corps expéditionnaire.Bien avant d’adopter une politique matrimoniale destinée à fédérer le nouvel Empire d’Occident, Napoléon, obligeamment secondé par sa sœur, va faire d’elle un instrument de conquête diplomatique en la mariant au prince Camille Borghèse, chef d’une des plus grandes familles romaines, en novembre 1803. Princesse, elle ne cesse pas pour autant d’être une aventurière sentimentale, et le couple va vivre séparé la plus grande partie de son existence, Pauline résidant à Paris tandis que Camille poursuit une carrière militaire sans éclat dans l’armée impériale. La plus belle victoire que celui-ci apporte à Napoléon lui est particulièrement douloureuse : c’est celle de la vente à l’État français de sa collection d’antiquités, l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses d’Europe, en novembre 1807. Il y a été contraint par de graves difficultés financières, dues à la conjoncture politique autant qu’au train de vie de Pauline, et par les pressions de l’Empereur lui-même. D’abord flatteuse, l’alliance qu’il a contractée avec le clan Bonaparte s’avère ruineuse pour l’héritier des Borghèse. Il reçoit certes en compensation la concession des rentes du fief de Lucedio dans le Piémont. Napoléon le nomme par ailleurs gouverneur général des départements au-delà des Alpes, avec Turin pour siège du gouvernement, notamment dans l’espoir de voir Pauline lui revenir. Mais le rapprochement ne se fera qu’après la chute de l’Empire, après que la sœur de Napoléon aura dû abandonner l’espoir de l’accompagner dans son exil.La grande beauté de Pauline lui vaut une place à part dans la galaxie des napoléonides. Si elle jouit sans réserve du pouvoir que son physique et son charme lui permettent d’exercer sur les hommes, c’est sans autre but que de satisfaire son désir de liberté. Elle ne renonce pas aux aventures amoureuses en se soumettant aux volontés matrimoniales de Napoléon. Si elle met sa personne au service des desseins politiques de son frère, c’est par manque d’ambition personnelle, mais surtout en raison d’une affinité élective comparable à celle qu’Élisa partage avec Lucien. Son besoin d’exclusivité, qui trouve son origine dans les attentions que Napoléon lui a très tôt prodiguées, a d’ailleurs engendré des conflits avec Joséphine ainsi qu’avec Marie-Louise, dont elle se sent concurrente. Étrangère aux enjeux du pouvoir et sincèrement attachée à sa famille, Pauline est un agent de liaison entre ses frères et réussit parfois à les réconcilier. Elle est cependant la seule, Madame Mère exceptée, à partager le sort de l’Empereur au moment de sa chute, quand les autres napoléonides s’accrochent à leur couronne. Elle l’accompagne en exil sur l’île d’Elbe, lui envoie ses diamants quand elle le croit financièrement embarrassé au moment de son retour, et veut être à ses côtés à Sainte-Hélène. C’est néanmoins à Florence, près de son mari avec qui elle s’est réconciliée, qu’elle meurt le 9 juin 1825.
"Nouvelle édition mise dans un meilleur ordre, enrichie d'éclaircissemens et de notes historiques; augmentée de lettres, fragmens, notices sur Madame de Sévigné et sur ses amis, éloges et autres morceaux inédits ou peu connus, tant en prose qu'en vers". par Ph. A. Grouvelle, 11 tomes en 11 volumes . Format In-8 A Paris, chez Bossange, Masson et Besson, 1806, avec un frontispice representant la marquise de Sévigné et de sa fille la comtesse de Grignan. Belle reliure, plein veau, dos lisse, tres largement orné pièces de titres et tomaisons maroquinés.
Ray R0 *
Éditeur : Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1862-1868
Cinq volumes in-8° (le 15ème étant un album petit in 4°), demi-reliure, dos cuir de couleur marron-clair, à 5 nerfs et avec deux pièces de titre de couleur vert foncé (le titre et la tomaison). Composition des 15 volumes .Tome 1 : XXIX-568 pp.; Tome 2 : 554 pp. ;Tome 3 : 548 pp.; Tome 4 : 565 pp.; Tome 5 : 572 pp. ; Tome 6 : 566 pp. ; Tome 7: 543pp. ; Tome 8 : 572 pp. ; Tome 9 : 615 pp. ; Tome 10 : 584 pp.; TOME 11 : LXXX-532 pp. ; Tome 12 : 621 pp. (table alphabétique + 224 pp (additions, corrections, lettres inédites et documents divers) ; Tome 13 : LXXXIV (Lexique de Mme de Sévigné : introduction grammaticale et des appendices, par E. SOMMER, 1ère partie) et Lexique de la Langue de Madame de SEVIGNE: 496 pp. ; Tome 14 : Lexique de la Langue de Madame de SEVIGNÉ, par E. SOMMER, 2ème partie (pp.1-509) et 1er appendice (Extraits des Lettres de Mme de La FAYETTE et du Comte de BUSSY-RABUTIN pp.513-559) et Second Appendice (extraits des Lettres des divers correspondants (hormis Bussy et Mme de La Fayette) et de Mme de SIMIANE (pp. 563-603) ; Tome 15 : petit in-4° (18, 5 x25, 5 cm), sans pagination, avec de nombreux documents dont une planche d'armoieries en couleurs, divers portraits, des vues d'édifices et des fac-similés d'extraits de Lettres manuscrites. Il faut signaler quelques traces de frottement, plusieurs coiffes émoussées et une pièce de titre d’où le mot «Madame» a été gratté effacé. Mais les volumes sont solides, aucun mors n’est fragile et il s’agit d’une édition réputée imprimée sur papier Vergé et à un prix modeste (photos sur demande).
Paris, Larousse, sans date (1930), in-8 de 175 pages, reliure d'éditeur demi-veau, titre et ornementation dorés sur dos lisse, illustrations, portrait de Madame de Sévigné en frontispice. Intérieur frais, reliure en très bon état.
1775 Paris, La compagnie des libraires, 1775, huit volumes. Reliures en plein veau moucheté. Dos lisse ,superbes caissons encadrés et ornés de motifs dorés. Pièces de titre et de tomaison rouge, Nouvelle édition augmentée. superbe etat :photos sur demande
Ray PF8
Amsterdam, La Compagnie 1775. Nouvelle Édition. Tomes 2 et tome 8 parfait etat , tres belle reliure plein veau , dos à nerfs , 5 nerfs fleurons dorés dans les caissons
Ray PF6*
Limoges, Barbou, "Bibliothèque chrétienne et morale", 1843, 1 br., titre dans un cadre ornemental, illustré de personnages religieux. 2 volumes in-8, (2)-268 pp et (2)-268 pp., frontispices gravés par Rouargue (portraits de Madame De Sévigné et de Madame De Grignan), titres illustrés, ex-libris du chanoine Contagnet, manques sur les 2 derniers feuillets du tome 2, avec perte de texte ;
Phone number : 06 80 15 77 01
A Paris par La Compagnie des Libraires, 1775, 8 volumes in-16 de 145x85 mm environ, tome I : 1f.blanc, xxiv- 370 pages, 1f.blanc, - Tome II : faux-titre, titre, 1f.blanc, 368 pages, 1f.blanc, - Tome III : 1f.blanc, faux-titre, titre, 402 pages (au lieu de 342 annoncé), - Tome IV : 1f.blanc, faux-titre, titre, 412 pages, 1f.blanc, - Tome V : 1f.blanc, 410 pages, 1f.blanc, - Tome VI : 1f.blanc, 424 pages, (au lieu de 428) 1f.blanc, Tome VII : 1f.blanc, 423 pages, 1f.blanc, - Tome VIII : 1f.blanc, 378 pages, 2ff. (approbation, privilège), 1f.blanc, reliures plein veau blond, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à fleurons dorés, coupes dorées, tranches jaspées et gardes marbrées. Petites galeries et trous de ver sur le dos de 4 tomes, des pages légèrement brunies, frottements sur les coins et coiffes, des erreurs de pagination sans manque de page (tomes III, VI, VIII), petit manque de papier dans la marge p. 257 (tome I), quelques pages de gardes déchirée (avec restauration ancienne dans le tome II), bel ensemble bien conservé, malgré les défauts indiqués.
Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné, est une épistolière Française, née le 5 février 1626 à Paris, paroisse Saint-Paul, et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan (Drôme). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
SEVIGNE (Madame de). RABUTIN-CHANTAL, Marquise de SEVIGNE (Marie). DEVERIA (Achille).
Reference : 20876
(1823)
1823 12 Edition ornée de 25 portraits dessinés par Devéria. Paris, Dalibon, 1823, 12 volumes in-8, demi-basane beige, dos à 4 nerfs ornés d'une roulette florale, pièces de titre en maroquin noir.
Ouvrage illustré de 25 portraits de DEVERIA, sept fac-similé et un tableau généalogique. Edition en partie originale contenant plusieurs lettres inédites... On trouve également des notes et notices de Grouvelle et des réflexions de l'Abbé de Vauxelles ainsi qu'une nouvelle notice biographique de Madame de Sévigné par Gault de Saint-Germain. Les portraits sont d'Achille DEVERIA (1800-1857), peintre, élève de GIRODET. On lui doit plusieurs tableaux religieux, et des aquarelles fort recherchées. Il est le premier qui ait su appliquer la couleur à la lithographie. Il réalise les illustrations du Faust de Goethe et des gravures érotiques. En 1849, il est nommé directeur du département des gravures de la Bibliothèque Nationale et assistant curateur du département égyptien du Louvre. Petites usures, infimes déchirures, plis et piqures internes. Ex-libris Catoire de Bioncourt.
Didier, Libraire-Editeur, Paris. 1847. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 618 pages. Titre et filets dorés sur le dos. Etiquette de code sur le dos. Tampon de bibliothèque en page de titre. Dos détaché. Ex-libris illustré d'une gravure en noir et blanc (Bibliothèque de l'Institut Catholique de Toulouse) au dos du 1er plat.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Eloge de Madame de Sévigné par Mme A. Tastu. Couronné par l'Académie française, et de l'Extrait du Rapport de M. Villemain. Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Nouvelle édition, mise en meilleur ordre, enrichie d’éclaircissemens et de notes historiques : augmentée de lettres, fragmens, notices sur Madame de SEVIGNE et sur ses amis, éloges et autres morceaux inédits ou peu communs tant en proses qu’en vers par A. GROUVELLE. Tomes premier et deuxièmes seuls. En deux volumes in 12 plein cuir fauve, pièces de titre et tomaison cuir vert. Roulette, filets, fers dorés. Tome1 : faux-titre, deux portraits gravés en frontispice Marie de RABUTIN-CHANTAL Marquise de SEVIGNE –Françoise Marquise de SEVIGNE Comtesse de Grignan titre, CCII-241 pages, 1 lettre en fac-similé. Tome 2 faux-titre, titre 455 pages. Au total 206 lettres. A Paris chez Bossange, Masson Besson 1806. Petits raccommodages, une pâle mouillure, au tome 1. Epidermures, avec de petits manques au dos, au tome 2. ensemble modeste, une des meilleures éditions des lettres
1863 3 volumes (two books), reliure demi-chagrin rouge in-dix-huit à coins (binding half shagreen in-18 with corners), dos long (spine without raised band) - titre frappé or (gilt title) - pièce de tomaison (volume numbering) - filets or en place des nerfs (gilt lines on the place of raised bands) - roulettes en tête et en pied (fillets on the place top and at the foot of spine), papier peigné aux plats (cover with painting paper), toutes tranches peignées (all painting edges), pages de garde grises (grey endpapers), sans illustration (no illustration), de naissances de rousseurs à légères rousseurs (of beginning of the redness marks in light redness marks), sans mouillure (without scar of waterstain), XXXI+468 - 451 et 500 pages, 1863 à Paris Librairie de Louis Hachette et Compagnie 77 boulevard Saint-Germain,
incomplet : 3 Tomes sur 8 Tomes (incomplete, 3 Volumes on 8 Volumes) de l'année 1644 à l'année 1676 (From year 1644 to year 1676) - réimpression des Lettres de Madame de Sévigné est conforme pour le texte à la grande édition de Monmerqué publiée en 1862 Chez Hachette dans la collection des grands écrivains de la France (Reprinting of Madam de Sévigné's letters is in accordance for the text with the big edition of Monmerqué published in 1862 To Hatchet in the collection of the big writers of France) - bon état malgré le petit défaut signalé (very good condition in spite of the small defect indicated)
Maison Didot, sans date, 651 pages, in 12 reliure demi basane blonde, dos à 5 nerfs et mors de cuir marron, usures et frottements sur coins, tranches et bords des plats, état moyen.
MADAME DE MAINTENON (Françoise d'Aubigné; dite.); MADAME DE SEVIGNE (Marie de Rabutin-Chantal, dite.)
Reference : 59097
(1803)
Reliure pleine-basane brune. Dos lisse avec filets, fleurons encerclés ou non, et pièce de maroquin rouge avec tire. Toutes lettres et ornements dorés. Usure modérée de la reliure. Filets en relief en encadrement sur les plats. Toutes tranches mouchetées. Belle conservation du contenu. Ouvrage accompagné d'un signet de tissu.
Paris/Amsterdam. J.E. Gabriel Dufour/Imprimerie Guilleminet. 1803. XXXVI - 371 pp. In-12. Broché. Bel état du contenu. 1 volume. Seconde édition revue et corrigée.Avec une préface et des notes, par M. de Lévizac.Ouvrage compilant plusieurs lettres rédigées par deux femmes ayant marqué la France du XVIIe siècle à leur manière. La première, Madame de Sévigné, était une femme de lettre ayant contribué à la brillance culturelle du royaume. La seconde, Madame de Maintenon, était l'humble et discrète "Veuve Scarron" ayant su gagner les faveurs du roi Louis XIV au point de lui susciter un mariage d'amour, chose rarissime en ce temps. Deux personnes différentes ici réunies par leur écrits et leurs correspondances respectives.
Editions Grasset. 1938. In-8° broché. Couverture illustrée. 2 planches hors texte. 300 pages. E.O. 1/265 sur alfa. [6 Montval / 16 vélin pur fil / 265 alfa].
Très propre
1856 Tours Mame 1856 in-8 Reliure plein cuir, Chagrin Vert à nerfs à caissons ornés, doré sur tranche 380 [pp] Page de titre illustrée, frontispice représentant Mme de Sévigné
Très bon état Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris, Blaise, 1826, 1 en cahiers, sans couverture, exemplaire à relier. in-8, f.t., titre, 4 pages de catalogue, XIV pp., 1 ff.n.c., IV-78 pp. + 1 fac-similé, quelques rousseurs ;
Introduction et observation, par L. J. N. Monmerque.
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