Librairie aristide quillet 1930 in12. 1930. reliure demi-basane editeur. 309 pages. Etat Correct d'usage
Madame Leprince De Beaumont Madame D'Aulnoy
Reference : 133676
(2001)
ISBN : 2013218729
Livre de Poche Jeunesse 2001 in12. 2001. Broché. 184 pages. Bon Etat
Paris,Plon,1913 ; in-8°,broché de 3ff.,VIIpp.,321pp.,1f.;couverture jaunie,1 mors fendu avec manque de papier dos en pied sur 3 cm;intérieur frais.
Edition originale,1 des exemplaires sur hollande imprimé spécialement pour Monsieur Adolphe Plon-Nourrit. Madame Adam fut l'instigatrice principale de l'Association Franco-Russe,elle fonda la Nouvelle Revue en 1879,où elle accueillit,entre autres, Pierre Loti.(GrMD)
A La Cité Des Livres Paris 1925-1930 3 volumes in-8 ( 200 X 140 mm ) de XXVII-310, 328 et 277 pages, demi maroquin bronze à coins, dos à nerfs ornés de chainettes et filets dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés ( Reliure signée de FRANZ ). Très belle édition à l'impression soignée. Volumes non rognés. Oeuvres publiées d après les textes originaux avec une introduction et des notices par Robert LEJEUNE. Tirage à 1065 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 30 sur grand papier de Hollande. Très bel exemplaire, de cette série complète et bien reliée dans un beau maroquin.
Club francais du livre 1959 in8. 1959. Reliure pleine toile. 272 pages. Bon Etat exemplaire numeoté
Pierre waleffe 1968 in8. 1968. Reliure editeur. 215 pages. Bon Etat
1820 Paris, J.J. Blaise, 1820, de l' Imprimerie de P. Didot l'ainé ; 1 volume in-8°, demi-veau brun de l' époque à très petits coins, dos lisse orné de palettes et fleurons dorés, titre doré; XI pp.,( 1) p. , 624 pp. 4 planches hors texte. Exemplaire complet des 2 planches gravées ( portrait de la Marquise de Louvois et monnaie) et des 2 fac-similés d' écriture. Envoi autographe signé de Monmerqué sur le faux-titre.
Reliure frottée, mors du 1er plat fragile, 2ème plat détaché, très petit manque à la charnière supérieure en pied, coin inférieur du 1er plat plié, rares piqures.(GrD2)
Paris,Techener,1860 ; in-12°,plein veau blond époque, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs très orné de petites spirales dorées à répétition,titre doré sur étiquette de maroquin vert,date et lieu sur étiquette de maroquin rouge,double filet sur les coupes,tranches dorées sur marbrure,r oulette intérieure,couverture conservée (Niédrée rel.); XLVpp., 1f., 268pp.,2ff.; Illustré d’un portrait de Mme de Caylus et de 4 figures gravées sur acier par Leman.
Rousseurs inégales,serpentes jaunies, reliure frottée aux charnières qui sont un peu affaiblies.( Reu-Bur)
1860 Paris, Téchener, 1860 ; in-12 broché, couverture imprimée et décorée de l'époque ; 2ff., XLVpp., 1f., 268pp., 2ff.; Illustré d'un portrait en médaillon en frontispice et de 4 figures H.T. gravés sur acier d'après G. Leman.
Couverture un peu défraichie avec très petit manque au coin inférieur du 1er plat et fente au dos; rares piqûres. ( CO1)
1846 Paris, A la Librairie Encyclopédique de Roret, 1846; in-18°, pleine toile bleu nuit granitée de l'époque, titre doré au dos; VIII, 334pp. Quelques piqûres.
Bon exemplaire de ce célèbre manuel qui eut un grand succès et qui traite des jeux de jardin, des rondes, des gages, des devinettes , jeux de mots, jeux d'esprit, etc... ( Res1G)
1820 Paris, chez Mme Vve Lepetit, 1820 ; 2 volumes brochés , couvertures roses de l'époque imprimées en noir; (4), 381, (1)pp.; (4), 524,(1)pp. et 2 frontispices dessinés par Choquet et gravés par Manceau et Bovinet.
Petits manques aux couvertures en bordure des plats et dos du Tome II. Etiquettes anciennes de classement au dos en pied et au verso des faux-titres, rares piqûres, très pâle trace de mouillure en marge interne de quelques feuillets du Tome II. Exemplaire non rogné et non coupé.Complet des 2 volumes des Oeuvres de Madame de Lafayettte comprenant notamment : Zayde, histoire espagnole, La Princesse de Clèves, Mémoires de la Cour de France. ( Sans les 2 volumes consacrés à Mmes de Tencin de Fontaine). ( GrMD)
Sans lieu, ni nom, ni date ( Montpellier Causse, Graille, Castelnau Imprimeurs, 1952) ; brochure In-8°, couverture crème imprimée en brun et vieux-rose; 31pp. Illustrations photographiques hors texte.Taches rousses à la couverture, bon état intérieur.
Ex-libris cachet au 1er feuillet blanc " Me A. Beaucarnot, avocat à la Cour Montpellier", sur ce même feuillet envoi autographe signé de l'auteur au Docteur Rivet daté de 29 ans après la conférence : " Port-Said 1930 ! Montpellier le 26 janvier 1959 ! Tant d'années sont passées !...". Photographie originale de l' auteur en robe d'avocat contrecollée dans l'envoi. Elle a également ajouté manuscritement, sur le dernier feuillet, des informations concernant l'auteur de la post-face : Colonel Boyé des Troupes Coloniales. ( CO1)
Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1924; in-8°, broché, couverture bleu imprimée en noir; (6), 378pp. et 2 portraits hors texte.Ex-libris manuscrit Paul Foucault.
Couverture un peu défraichie ( dos jauni, petites déchirures en bordure des plats ), très rares piqûres. ( GrMG)
Paris, Jean Naert, 1940 ; in-8°, broché, couverture blanche imprimée en noir, dos muet; 127 p., portrait en frontispice. Couverture un peu poussiéreuse, sinon bon exemplaire.Edition imprimée sur alfa Navarre.
Ouvrage publié par sa mère, Mme Albert Dubost, à la mémoire de Suzanne Dubost, morte de maladie dans la douleur, en 1935 . Ce recueil rassemble des textes de la famille et des proches, de son entourage, de citations d'auteurs célèbres ( sur des douleurs du deuil) et des citations des évangiles..On joint une carte de visite de Madame Dubost ( 3 lignes autographes), pour l'envoi du livre à un soldat. ( GrG)
Paris, Hachette, 1926; album in-4° , plein cartonnage éditeur bleu illustré d'une vignette en couleurs au 1er plat , titre en bleu nuit, dos muet de toile bleu clair; 56pp. Illustré dans le texte et à pleine page en noir et hors le texte de 4 planches en couleurs.
Bon exemplaire de ce très joli livre. Illustrations féeriques de Lola Anglada pour un grand classique de Madame d'Aulnoy.(GrF)
Paris, Librairie d' Education de Pierre Blanchard, 1822 ; in-12°, pleine basane fauve marbrée de l' époque, dos lisse très orné de larges palettes de filets ondulés dorés alternant avec des fleurons dorés, titre doré sur étiquette de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches marbrées; 284pp. ( dont faux-titre, titre-frontispice et titre).Très rares piqûres, petit manque à la coiffe supérieure.
Illustré d'un Frontispice, d'un titre orné et de 4 vignettes hors texte.Etiquette de remise de prix de 1824 de l'Institution de Mesdames Collard et Lemaitre à l' intérieur du 1er plat. ( S1)
Paris,Eugène Renduel,1835 ;demi-toile chagrinée rouge à la bradel,titre doré sur étiquette brune, 1er plat de la couverture imprimée conservée (on y a collé une découpe ancienne de catalogue de Libraire décrivant ce livre),reliure vers 1920 ;LIXpp.,1p.nch.,356pp.Piqûres éparses,assez rares,sauf aux 20 derniers feuillets où elles sont plus nombreuses,6 feuillets jaunis(pâles) et 1 feuillet roussi;dos de la reliure un peu foncé (poussiéreux),mais exemplaire très correct. Entièrement non rogné,relié sur brochure.Ex-libris étiquette moderne.
La couverture conservée est datée de 1838 et porte en plus de la page titre Supplément à la Bibliothèque des Romans.Cette probable remise en vente,sans corrections,n'est pas signalée par Vicaire T.VI-1175.Notre exemplaire posséde bien les erreurs de pagination qu'il indique.(Gr)
Paris,Charpentier,1841 ; grand in-18°, pleine basane verte glacée de l'époque, roulette dorée encadrant les plats,dos lisse orné de jeux de doubles filets dorés et fleurons dorés;520pp.,1f.; reliure un peu frottée aux coins,mors et coiffes avec petite perte de couleur;ex-libris manuscrit à l'encre au titre.
Exemplaire très correct de cette édition qui est la reprise de celle de 1839,avec ici l'extrait du catalogue Charpentier au verso du faux-titre.(GrF)
Paris, Sansot, 1906 ; 1 volume in-12° broché, couverture beige imprimée en noir et rouge; 102pp.; ex-libris manuscrit aux faux-titre.Plusieurs feuillets un peu jaunis.
Collection " Petite Bibliothèque Surannée". ( GrG)
Paris, Charpentier, 1839 ; 1 volume grand in-18°,demi-veau glacé bleu-vert foncé, roulette à froid soulignant les mors, dos lisse très orné en long de fers dorés à la vasque de divers modèles et de fleurons dorés, auteur et titre dorés; 2ff.,VIIpp.,518pp.,1f.; Exemplaire joliment relié mais intérieur jauni, traces de mouillures et piqûres inégales.
Première édition in-12° et Edition originale de la préface de Sainte-Beuve.(GrD2)
Paris, Albert Besombes, L. Giraud-Badin, 1933 ; 1 volume grand in-8°, broché, couverture crème imprimée en sépia; 2ff.,133pp.,1f.;8 planches hors texte de reliures anciennes ( dont aux armes).Couverture légèrement défraichie avec très petit manque au 1er pat en pied.
741 ouvrages décrits, dont d'intéresantes reliures anciennes aux armes et de rares envois en littérature. La plupart des prix atteints sont notés au crayon en marge. (GrF).
Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1818. 12 volumes. - Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges, d’Arnauld-d’Andilly, d’Arnauld de Pomponne, de Jean de La Fontaine… Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1820. 1 volume. Soit 13 volumes in-12, maroquin bleu nuit à grain long, roulette à fond perlé sertie de filets droits autour des plats, dos lisses ornés d’un décor doré à fond criblé, damiers dorés en pied, chaînette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis parme, tranches dorées. Riche reliure de l’époque signée Lefebvre. 162 x 98 mm.
Précieuse édition collective originale de format in-12 des « Lettres de Madame de Sévigné ». Première édition critique des Lettres de Madame de Sévigné, établie par Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860). Parues en 1818, en 10 volumes in-8, chez J.J. Blaise, celui-ci en donna la même année cette édition en 12 volumes in-12. Les Mémoires de M. de Coulanges parurent simultanément en 1820 dans les deux formats. Tchemerzine loue grandement la première édition critique de Monmerqué imprimée en 1818. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe siècle. La première édition critique est celle de Monmerqué [Paris, Impr. De P. Didot l’aîné : J.J. Blaise, 1818-1819, 10 vol. in-8] ; elle contient près de cent lettres inédites et plus de trois cents fragments également inédits. » (Tchemerzine, V, 829). « L’édition Monmerqué de 1818 est la meilleure que l’on eût jusqu’alors de cette immortelle correspondance (elle est ornée ici de 4 portraits, 6 fac-similé et une planche de monnaie). Il est convenable de réunir à cette édition le volume intitulé : Mémoires de M. De Coulanges ; suivis de Lettres inédites de Mme de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges… Paris, Blaise, 1820, in-8 ». Brunet. Ces deux volumes sont ici réunis. « M. de Monmerqué a fait jouir le public du véritable texte de madame de Sévigné, par une édition augmentée de quatre-vingt-quatorze Lettres inédites, de deux cent quarante-six Lettres auxquelles il a restitué des passages également inédits, et de deux cent cinquante-six Lettres, ou qui n’avaient pas été réunies à la collection, ou dans lesquelles il a été rétabli des passages imprimés en 1726, en 1734, mais retranchés ensuite par des considérations qui n’existent plus. En conférant les diverses éditions originales, en méditant les mémoires du temps, il a rétabli une foule de passages omis ou altérés, et il a résolu des difficultés sans nombre. Les avantages d'un travail aussi précieux sont développés par l’éditeur dans une Notice bibliographique ; et M. de Saint-Surin y a joint une Notice fort étendue sur madame de Sévigné, sur sa famille et ses amis. Cette édition est le résultat de tant de recherches, qu’on peut la considérer comme la source où puisent avec plus ou moins de liberté tous ceux qui réimpriment les Lettres de notre inimitable épistoliaire ». Le dernier volume est terminé par une table analytique et alphabétique. Quelques exemplaires de luxe furent imprimés sur papier vélin. Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Neveu par alliance de Jean-Claude Bozérian, Lefebvre travailla un temps avec son oncle, avant de reprendre son atelier lorsque celui-ci se retira vers 1810. Il exerça jusque vers 1831. Le vocabulaire ornemental utilisé ici est d’un grand raffinement, en particulier le damier doré repris en pied de chaque volume. Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000 - 10 févr. 2001, Bruxelles, n°85, avec reproduction.
Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780. 4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure. 200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal. Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio. Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254. « Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron. La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage. En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire. En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ». Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R). Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans. Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).
MAYNE REID- LABADYE Albert de – Madame VATTIER – France Jeanne et MAGNIER Achille- Madame COLETTE –HAMEAU louise- GRANDMAISON madame- BOURON des CLAYES
Reference : 12818
d’éditeur 1 ) MAYNE REID les naufragés de la Calypso traduit de l’anglais par Madame Gustave DEMOULIN 20 gravures dans le texte et hors-texte par PRANSHNIKOFF In 8 cartonnage rouge à décor passe partout. Faux titre, titre, 188 page, 1 page de table. Paris librairie Hachette & Cie 1888. Tranches dorées, très bon état. 2) LABADYE Albert de. Les deux caractères ou avarices et générosité. In8 cartonnage rouge à décor passe partout, doré. Faux titre, frontispice, titre 165 pages 1 page de table. Illustrations hors texte. Tours Mame & fils éditeurs 1894 3) Madame VATTIER. Rose FREMONT ou un cœur reconnaissant. Amitié de frères et sœurs. In8 cartonnage rouge à décor passe partout, doré. Faux titre, A. Mame & Fils éditeurs 1893. Illustrations hors-texte, très bon état. 4) Sur mer. Cartonnage à décor passe partout.5) France Jeanne et Achille MAGNIER La leçon d’une sœur suivie d’une mission d’honneur- les deux noëls. In 12 cartonné rouge à décor passe partout doré. Faux-titre, frontispice, titre 70 pages illustrations en noir hors texte. Librairie nationale d’éducation et de récréation. 6) Madame COLETTE deux cousines. In 12 reliure éditeur pleine toile rouge à décor passe partout doré, faux-titre, frontispice, titre 239 pages, tranches dorée illustrations dans le texte. Tours Alfred MAME et Fils 1896. 7) HAMEAU Louise Une enfant sans mère troisième édition revue et corrigée. In 8 pleine toile rouge de l’éditeur, titre et caissons dorés ; Faux-titre, titre, 234 pages, tranches dorées. Illustrations dans le texte et hors texte. Paris Librairie Charles DELAGRAV 1888 ? Rousseurs claires, plus concentrées en début et fin de volume. 8) GRANDMAISON Madame Vaillante Mère In 8 cartonnage rouge à décor passe partout de l’éditeur. Faux-titre, frontispice, titre, 156 pages, 1 page de table des chapitres. Paris société française d’édition d’art L. Henry MAY- G. MANTOUX (1899 ?) 9) BOURON-DES-CLAYES Gamine. In 8 cartonnage de l’éditeur a décor passe partout. De Paul SOUZE. Faux-titre, titre, 235 pages, 25 illustrations hors-texte de L VAUZANGES. CHARAVAY, MANTOUX, MARTIN Librairie d’éducation de la jeunesse Paris sans date (1900)
Lettres de Madame de Sévigné de sa famille, et de ses amis, avec les notes de tous les commentateurs, 12 tomes COMPLET chez Sautelet, Libraire-Éditeur en 1826. Le livre est illustré de 2 frontispices. Le livre mesure 14x21 cm et pèse 6,700 kg (c) pour 255 463 460 464 462 462 462 463 464 455 471 395 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, rousseurs claires peu présentes.
AVERTISSEMENT. Après un grand nombre d'éditions, ce n'est que très récemment que les Lettres de ma dame de Sévigné ont été imprimées dans toute leur intégrité, et que les endroits susceptibles de mettre en défaut la pénétration du lecteur ont été éclaircis par des notes intéressantes, fruit de longues et judicieuses recherches. Le talent épistolaire de madame de Sévigné fut d'abord révélé au public par un petit nombre de lettres à son cousin Bussy, insérées dans les mémoires et dans la correspondance de ce dernier, qui parurent en 1696 et 1697. Elles furent remarquées des gens de goût; Bayle particulièrement en porta le jugement le plus favorable. Trente ans après, un des fils de Bussy fit paraître à La Haye, en deux volumes in-12, d'après un recueil manuscrit que lui avait remis madame de Simiane, une suite de lettres écrites par madame de Sévigné à ma dame de Grignan, sa fille. On en publia dans la même année (1626) deux autres éditions, l'une à Rouen, l'autre à La Haye. Madame de Simiane n’avait probablement pas eu l'intention de livrer au public la correspondance domestique de son aïeule. Dans sa famille, on voulait, disait-elle, avoir de l'esprit impunément. Ces deux volumes furent lus avec avidité; mais un grand nombre de réclamations s'étant élevées sur plusieurs passages de ces lettres, qui présentaient soit des faits soit des opinions peu favorables à quelques personnes très connues, madame de Simiane s'empressa de désavouer cette publication. Le succès croissant d'une autre édition, donnée en 1733, en trois volumes in-12, détermina la famille de madame de Sévigné à en faire paraître une nouvelle, où d'importantes augmentations compensaient en quelque sorte la suppression des passages qui avoient excité des plaintes. On y retranchait aussi quelques phrases qui donnaient lieu de penser que l'harmonie n’avoir pas constamment régné entre la mère et la fille. Cette édition, préparée par le chevalier de Perrin, vit le jour en 1734, en quatre volumes in-12. Elle fut augmentée de trois volumes en 1737. En 1754, après la mort de madame de Simiane, le chevalier de Perrin en donna encore une en huit volumes in-12, qui offrait à-la-fois des additions et des suppressions nou...