Charpentier 1840 in12. 1840. reliure demi-basane. 292 pages. Bon état qq rousseurs
2 volumes in 8°, demi-veau fauve, mors frottés, réparation en pied du premier tome, rousseurs, cachet de cabinet de lecture, ex-libris. lxxv, 292 pp. ; [2 ff.], 283 pp.
Deuxième édition en partie originale pour la longue préface de Sainte-Beuve et pour les lettres de Mme de Krüdener. C’est Sainte Beuve qui, le premier, avec la longue préface qu’il donna à cette édition, marqua la place de Mme de Krüdener et de Valérie dans la littérature du temps. Véritable best-seller à sa sortie en 1804, ce roman épistolaire, qui se déroule en grande partie à Venise, raconte l'amour fatal d'un jeune homme pour une femme inaccessible. Il avait été inspiré à Juliane de Krüdener (1764-1824) par sa liaison avec un jeune secrétaire de légation qui s'était suicidé pour elle. Stupéfiante Juliane de Krüdener, à la sensibilité ardente et inquiète et à la « vie foisonnante et sans pause ». Après avoir enchaîné les mondanités d’un bout à l’autre de l’Europe, été tentée par la gloire littéraire, elle se convertit au piétisme et devint une disciple des Frères moraves, faisant des adeptes jusque parmi les têtes couronnées et voyant dans le tsar Alexandre Ier, qui n’en demandait peut-être pas tant, l’Elu de Dieu chargé de prendre la direction d’une Eglise chrétienne régénérée. Cette évolution mystique a beaucoup nui à la réputation littéraire de Krüdener. Valérie est pourtant une manière de chef-d’œuvre et, sœur de Werther et de Corinne, annonce les héros de la génération romantique de 1830. Vicaire IV, 724 ; Clouzot 100 ; Escoffier, 1238.
Charpentier, libraire-éditeur Relié 1840 In-12 (11,8 x 18 cm), reliure demi-chagrin, dos à 4 nerfs ornés de filets et caissons dorés, LIV-292 pages, préface de Sainte-Beuve ; quelques marques d'usage sur le cuir et les plats, Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Ollivier, 1837. 2 volumes in 8°, demi-veau fauve, mors frottés, réparation en pied du premier tome, rousseurs, cachet de cabinet de lecture, ex-libris. lxxv-292 pp. et (2)ff.-283 pp.
Seconde édition en partie originale pour la longue préface de Sainte-Beuve et pour les lettres de Mme de Krüdener (Vicaire IV, 724, Clouzot 100, Escoffier, 1238). C’est Sainte Beuve le premier qui, avec la longue préface qu’il donna à cette édition, marqua la place de Mme de Krüdener et de Valérie dans la littérature du temps.Véritable best-seller à sa sortie en 1804, ce roman épistolaire, qui se déroule en majeure partie à Venise, raconte l'amour fatal d'un jeune homme pour une femme inaccessible. Il avait été inspiré à Mme de Krüdener (1764-1824) par sa liaison avec un jeune secrétaire de légation qui s'était suicidé pour elle.Stupéfiante Julie de Krüdener, à la sensibilité ardente et inquiète et à la « vie foisonnante et sans pause ». Après avoir enchaîné les mondanités d’un bout à l’autre de l’Europe, été tentée par la gloire littéraire, elle se convertit au piétisme et devint une disciple des Frères moraves, faisant des adeptes jusque parmi les têtes couronnées et voyant dans le tsar Alexandre Ier, qui n’en demandait peut-être pas tant, l’Elu de Dieu chargé de prendre la direction d’une Eglise chrétienne régénérée. Cette évolution mystique a beaucoup nui à la réputation littéraire de Mme de Krüdener. Valérie est pourtant une manière de chef-d’œuvre et, sœur de Werther et de Corinne, annonce les héros de la génération romantique de 1830.