Paris, chez Grégoire Dupuis,1714 ; 1 volume in-8°, plein veau brun de l' époque, dos à nerfs orné de fleurons et petits fers dorés, titre doré sur étiquette brune, tranches mouchetées de rouge; CLXXXpp., 207pp.; 15pp., 1p.nch. ( La Critique Ode), 3ff.nch.( approbation, extrait du privilège, errata et catalogue). Illustré d' 1 frontispice et de 12 vignettes hors texte par Roettiers et Nattier gravés par Edelinck et Chauffournier. Edition originale du Discours de Houdart de La Motte sur l' Iliade et de son ode " la Critique ", en fin de volume.
Inscription manuscrite à l' intérieur du 1er plat, date et lieu et prix d'achat de l' ouvrage en 1833. Petite déchirure dans la marge interne du titre en pied, petit manque de papier sans atteinte au texte, quelques cahiers légèrement jaunis, très rares piqûres, reliure frottée aux coupes, coins émoussés, manque de cuir au dos au caisson de tête sur 1 cm, fente à la charnière supérieure( en tête sur 8 cm).( Reu-CH1 )
( RAMSAY, François -Michel de ) - FÉNELON, François Salignac de La Motte.
Reference : c5687
La Haye, Chez les Frères Vaillant et N. Prévost, 1723; in-12°, pleine basane brune mouchetée, dos lisse, petites palettes dorées, titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge ; frontispice gravé, 204 pp ( dont le titre imprimé en noir et rouge avec vignette gravée) et 28 pp. 'Discours philosophique sur l'amour de Dieu “. EDITION ORIGINALE de cette célèbre biographie de Fénelon ( Cf. Barbier, Cioranescu 52218; Brunet VI, 30621).
On a relié à la suite: (FENELON, François Salignac de LA MOTTE). Abrégé des Vies des Anciens Philosophes, avec un Recueil de leurs plus belles Maximes, par M. D. F. Paris, Jacques, Estienne, 1726 ;( 8)pp.( titre, avertissement, approbation, privilège et table), 495pp.EDITION ORIGINALE POSTHUME ( cf. Barbier, Quérard, BNF).Reliure frottée au dos, coiffes, manque de cuir aux coins émoussés, 1er plat gondolé. Pour le 1er texte, piqûres à plusieurs cahiers, manque le faux-titre, frontispice rogné court (sans marge externe), pour le 2ème texte : quelques piqûres et quelques feuillets jaunis. (Reu-CO1)
COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]
Reference : AMO-3060
(1786)
1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.
Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.
Phone number : 06 79 90 96 36
SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).
Reference : 11680
(1786)
, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787.
Mémoire autographe du comte de Sanois resté manuscrit déposé une première fois en captivité à Charenton au mois de septembre 1785 - revu et corrigé par ses soins l'année suivante, suite à son élargissement. Précieux exemplaire de travail, biffé, raturé et complété du comte de Sanois qui entreprit de relater toute l'affaire sous le titre Journal du Comte de Sanois.Jean François Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois (1723-1799), était aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut interné à Charenton en vertu d'une lettre de cachet demandée par sa famille. Libéré au mois de janvier 1786, il engage une procédure après avoir muri sa défense en détention. Son avocat, Pierre-Louis de Lacretelle, publia en 1786 un Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs - et dénonce l'usage fait de la lettre de cachet.C'est sa première justification dans cette affaire qui va bientôt enflammer l'opinion publique, dictée deux jours durant en captivité au mois de mai 1785 qu'il titre plus tard Relation de mes malheurs ou m’a (sic) confession générale et découpe en chapitres : Accusations. Audite alteram partem. Repliques aux accusations. Refus de legs dans des testaments. Conduite de ma fille à mon égard. Conduite de ma fille dans la circonstance de son mariage. Lettre écrite par Mr. De Sanois à Madame de G*** des H*** la douairière le 9 juin 1785. Ma bienfaisance envers mes frères cadets paiée d'ingratitude par deux de ces frères. Procès de moine René Rivière et du Sieur de Ponty. Caractère de ma femme. Conduite de Madame de Sanois en certaines circonstances. Détails concernant mon mariage. Ma retraite du service. Habitation au Château de la Houssaye près Chaumont en Vexin. Superbe trait de bienfaisance d'humanité et générosité de Mad. de Sanois. Autre belle action de Mad. de Sanois. Procès de M. le Président du Mazy. Vente de la terre du Boiscornillé en Bretagne. Mont de Piété. Avances exigées des fermiers. Nouvelles calomnies dont j'ai été informé par les Sr Des Brugnières. Argent pris chez les Régisseurs de Sanois. Emprunts divers. Acquisition des Terres d'Isle et de Vignely, évêché de Meaux. Mariage du Comte de Courcy. Mariage de Mr le vicomte de Goyon. Démarche pour travailler à ramener ma femme. Frais de la saisie de ma personne et de ma translation. Inquiétudes sur la longueur de ma captivité. Tableau de ma situation au 4e may 1785 jour que j'ai été arresté à Lausanne. Réserve et protestation de mes pouvoirs en temps et lieu contre les auteurs fauteurs et complices de ma détention illégale.« Le 21 7bre 1785 à Charenton j'ai remis ce mémoire à M. Gilbert-Devoisin président de la Chambre des Vacations du Parlement de Paris dans le paquet couvert en toile grise - adressé à M de P*** conseiller au Parlement. A Charenton 21 7bre 1785. De Sanois. » Lacretelle : « Que les choses étaient en cet état (sans que le Comte de Sanois en eût aucune connaissance) lorsque le 21 septembre il reçut la visite de MM. les Commissaires de la Chambre des Vacations, auxquels il présenta sa requête, & différents papiers qu'il a depuis retrouvés au greffe de la Cour lors de son élargissement. » (Mémoire pour le comte de Sanois défendeur à la demande en séparation de biens formée contre lui à la requête de la comtesse de Sanois, son épouse. p. 32) C'est le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle qui se chargea de la défense de Sanois et porta l'affaire devant l'opinion publique ; il transforma l'affaire en procès des lettres de cachet donc du despotisme avec ses redoutables mémoires pour le comte de Sanois qui furent autant de coins enfoncés dans l'édifice de l'Ancien Régime. Joint : - Lettre autographe signé Le Tellier adressée au comte de Sanois datée 1780, 2 ff. in-8 carré. - Portrait gravé du Comte de Sanois (87 x 140 mm).
1777 A Genève, 1777 ; 2 volumes in-32°, plein veau de l'époque, triple filet doré encadrant les plats, dos lisse orné de filets et petits fers dorés, titre et tomaison dorés sur étiquette de maroquin vieux-rouge, tranches dorées; ( 4), 216pp.; ( 4), 196pp.
Portrait de Fontenelle en frontispice du Tome 1 gravé par de Launay d'après Voiriot, daté de 1781 ( cf. Cohen 408). Reliure frottée avec manques aux coiffes, charnières fendues ou fragiles. ( GrG)
[Chez Lottin le Jeune] - LA MOTTE, M. de ; [ DE LA MOTTE, Antoine Houdar ; DE LA MOTTE, Antoine Houdard ]
Reference : 62926
(1767)
1 vol. in-16 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés orné, toutes tranches marbrées, Chez Lottin le Jeune, Genève, Paris, 1767, 2 ff., xl-216 pp., 1 f., pp. vi-xii, 96 pp. et 1 f. n. ch. (errata)
Antoine Houdar de La Motte (1672-1731) fut avec Fontenelle l'un des piliers du salon de la Marquise de Lambert, où il discuta notamment des mérites comparées de la prose et de la versification en poésie, ou de la validité des conventions du théâtre classique. Etat très satisfaisant (restauration en coiffes et sur un plat, rares annotations anciennes discrètes à la plume, qq. annotations au crayon, bon état par ailleurs). La seconde partie du recueil contient les "Odes anacréontiques, Chansons, Eglogues et autres pièces"
HOUDAR DE LA MOTTE Antoine, dit aussi La Motte-Houdar (1672-1731)
Reference : 11270
(1754)
P., Chez Prault, 1754. 10 volumes in-12 (10 x 17 cm), reliés pleine peau marbrée (reliure d'époque), dos à nerfs avec les caissons ornés, pièce d'auteur marron et de tomaison grenat, filet doré sur les coupes, pages de garde en papier marbré, toutes tranches marbrées, pages de titres en rouge et noir (sauf au tome X).4 ff-LX-622 pp. (avec 4 ff. entre les 2 parties) ; 6ff-351pp. ; 2 ff-440 pp.; 2 ff-519 pp.; 2 ff-510 pp. ; 2 ff-399 pp.; 2 ff-322 pp.; 3 ff-411pp.-2 ff. ; 2 ff-493 pp. ; XXIV-262 pp. Il y a 1 ff. blanc en début et fin d'ouvrage ; il n' y a pas de p.de fx-t. dans la plupart des volumes. Plusieurs épidermures, 2 trous de vers sans gravité au dos de 2 volumes, 3 coiffes endommagées, quelques auréoles claires par endroit, bon état dans l'ensemble. Unique et rare édition des Oeuvres complètes.
L'auteur fut renommé pour ses opéras. Ami de Marivaux et de Fontenelle, il contribua à répandre les idées nouvelles. Principal animateur du salon de la marquise de Lambert qui lui vouait un véritable culte, Houdar de La Motte exerça ses talents dans la plupart des genres littéraires. Auteur du livret de L'Europe Galante (opéra représenté pour la première fois le 24 octobre 1697 au Palais-Royal), il introduisit à l'opéra trois innovations : le ballet, la pastorale et la comédie-ballet. Il est également connu pour avoir relancé, lors de sa dispute avec Mme Dacier, la fameuse querelle des Anciens et des Modernes, De La Motte ayant défendu à maintes reprises le parti des Modernes, prônant l'emploi de la prose au théâtre et dans la poésie.T. I : Poésies avec le Discours sur la poësie en général et sur l'ode en particulier. T. II : Traduction de L'Iliade, avec le Discours sur Homère et autres Poésies. T. III : Réflexions sur la critique, Discours sur l'églogue, Eglogues. T. IV et V : Théâtre, avec les préfaces et les discours sur la tragédie. T VI et VII : Ballets et tragédies lyriques. T. VIII : Plan de preuves de la religion, Discours sur le different mérite des ouvrages d'esprit. T. IX : Fables, avec le discours sur la fable. T. X : Lettres de Monsieur de La Motte, suivies d'un recueil de vers du même auteur, pour servir de suite à ses oeuvres.
Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte, Mémoires justificatifs de la comtesse de Valois de La Motte, écrits par elle-même. Londres, s.n., 1788. In-8, 232-46p. Edition originale de ces fameux mémoires, enrichie de la signature autographe de l'auteur (p.232). La comtesse de La Motte est connue pour son rôle dans l'Affaire du Collier qui vit sa condamnation à perpétuité. Elle parvint néanmoins à s'évader et s'enfuit à Londres où elle fut rejointe par son mari. Elle fit alors paraître ces mémoires, bourrés de mensonges, où elle prétend notamment avoir été une intime de Marie-Antoinette. La seconde partie (les pièces justificatives) prétend publier la correspondance entre la reine Marie-Antoinette et le cardinal de Rohan. Tous les exemplaires de cette édition en sont pas signés. Provenances : Armes d'alliance de la famille hollandaise Paravicini Di Capelli (à gauche) avec leur devise « Candidior nive » et d'une autre famille non identifiée avec la devise « Candore » ; Ex-libiris manuscrit J Johnston, caché sous le suivant ; Ex-libris armorié « Lord Blayney », probablement Cadwallader Blayney (1802-1874), noble irlandais membre de la chambre des Lords. On notera que l'arrière-grand-tante de Blayney, Elizabeth, avait épousé le capitaine Joshua Johnston. Il est possible que l'ouvrage provient d'un de leurs enfants ou petits-enfants avant d'arriver chez Blayney. Plein veau (reliure anglaise ou hollandaise), dos lisse, armes au centre des plats, petits défauts d'usage, coiffe supérieure arasée. Rare exemplaire en reliure aux armes, belle signature de l'auteur.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
[ADAM del. - litho de C. MOTTE] - ADAM del. - litho de C. MOTTE
Reference : 9131
(1825)
Gravure en noir et blanc. Passage du Danube. Adam del. - litho de C. Motte (vers 1825).Quelques piqûres. Format in plano (57x42) pour la gravure. Format in-plano (65x50) pour le passe-partout. Livré sans le passe-partout pour des raisons techniques.
ADAM del. - litho de C. MOTTE
[CHAMPION del. - litho de C. MOTTE] - CHAMPION del. - litho de C. MOTTE
Reference : 9130
(1825)
Gravure en noir et blanc. Bataille de Leipzig. Champion del. - litho de C. Motte. Vers 1825.Très bon état. Format in-plano (57x42) pour la gravure. Format in-plano(65x50) pour le passe-partout. Livré sans le passe-partout pour des raisons techniques.
CHAMPION del. - litho de C. MOTTE
HOMERE (HOUDART DE LA MOTTE Antoine). "L'ILIADE. POEME. AVEC UN DISCOURS SUR HOMERE PAR MONSIEUR DE LA MOTTE...". 1714, Paris, G. Dupuis. 1 volume in-12° (171x115 mm) (dimensions pages 165x105 mm) (1) f., CLXXX pp. (épitre et discours), 207 (1) pp., 15 (ode), (1) pp., (2) ff. (approbation et privilège), (2) ff. (catalogue de l'éditeur). (1) frontispice et 12 vignettes sur cuivre h.t., en premier tirage, par Roettiers (8), Nattier (2), Dieu (1), Delamonce (2), 1 vignette non signée, gravées par Edelinck et Chauffonier. Reliure armoriée de l'époque en veau havane. Dos à cinq nerfs avec décorations en or et pièce de titre en maroquin rouge. Armoiries en queue. Coupes ornées. Tranches rouges pointillées. Gardes de papier décoré. Edition originale de la traduction, du Discours sur Homère et de l'ode La critique de Houdart de La Motte (1672-1731). Le Discours sur Homère fut très controversé et attira les foudres de la grande philologue Madame Dacier. Devenue une des pièces clé de la querelle des Anciens et des Modernes, l'auteur devint de fait le chef de file des Modernes. Manque la coiffe supérieure, petite fente sur un cm sur la partie supérieure d'une charnière et petites usures à deux coins. Quelques légères rousseurs, mais bel et rare exemplaire en reliure armoriée du temps. Provenance: Exemplaire aux armes dorsales dorées de l'abbé de Machécaud. Une note manuscrite au crayon indique: "Armes... de Machault d'Arnouville... (?) - Voir Guignard, p. 333-334, t. II". Les armoiries sont similaires, mais on refuse cette attribution. Ex libris G.H. à la première page de garde. (Cohen, 596) (LCPCLIT-0004) (500,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la Licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(www.cepays-ci.com)
Editions du Belvédère 2010 2010. ouvrage broché 160 pages aux éditions du Belvédère abondamment illustré en EXCELLENT ETAT comme neuf La Franche-Comte recèle des secrets bien gardés. A travers vingt-cinq jardins remarquables Thierry Petit photographe nature et Roland Motte jardinier journaliste nous font découvrir ces lieux magiques remplis de fleurs et d'histoires. Tous les deux se sont donné rendez-vous sur les routes de notre région afin d'en découvrir les secrets et comprendre la motivation de ces jardiniers prêts à consacrer leur vie à leur passion et leur environnement. Une promenade fraîche et reposante dans des lieux insolites chargés d'histoire ou simplement naturels. Une promenade entre plaine et vallon entre rivières et étangs. Dans ces sites d'exception des artistes des créateurs des amateurs tous amoureux de leur jardin ont façonné le paysage pour notre plus grand plaisir. Anecdotes tranches de vie idées et bons conseils voilà le principe de ce livre destiné aux amateurs de jardins aux fous de nature et aux visiteurs de notre région la Franche-Comté. 160 pages pour découvrir - l'envers du décor et nous donner envie de rendre visite à ces jardins d'exception. Biographie:. Roland Motte né à Besançon et originaire du Haut-Doubs passe sa jeunesse en Franche-Comté et part ensuite sur les routes de France pour assouvir sa passion du jardinage. Aujourd'hui chroniqueur sur France-Bleu Besançon et France-Bleu Sud Lorraine il est l'auteur de plusieurs parutions toujours consacrées au jardin. Il met en pratique son expérience dans un jardin à Vittel au coeur des Vosges. voir beaucoup de livres dans ma boutique d'autres lots
Comme neuf
A Utrecht, M. D. CC. LX., (1760), in-8vo, frontispice gravé (par Edelinck d'après C.A. Coypel) + titre en rouge et noir + XLVIII (Epitre et Discours) + 136 p.; 2 ff., avec titre en rouge et noir + 137 p. (avec des Notes à partir de p. 102) + 6 p. (table), çà et là qqs lég. rousseurs, inscription ms. en bas du titre, reliure en veau, dos orné en or, cuir du plat devant et coiffes un peu endommagé, tranches rouges.
Collection de 99 fables en vers, avec un Discours sur la fable, et des Notes explicatives.“Les «Fables» de La Motte, publiées quelques années après son «Iliade», sont le seul de ses ouvrages poétiques qui ait encore du prix. On y trouve de l'invention, des pensées fines, exprimées d'une manière ingénieuse, et, ce qui est plus rare chez lui, des vers élégants et fines” (Hoefer). Cf. Quérard IV/142 (div. éd. depuis 1719); Hoefer NBG XXIX/262-267; Weller -. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Imprimés à Londres, 1789, in-8 rel. plein chag. havane (13,5 x 21), 204 p., E.O., déchirure en page de titre restaurée, intérieur propre sans rousseurs, reliure moderne, dos orné à 5 faux-nerfs, tranche de tête dorée, exemplaire bien relié, bon état.
Jeanne de Luz de Saint Rémy, de Valois, comtesse de La Motte s’est rendue célèbre par l’Affaire du collier de Marie-Antoinette et à l’ascendant qu’elle possédait sur le Cardinal de Rohan. Dans ses Mémoires, édités à Londres où elle s’était réfugiée, elle accuse formellement Marie-Antoinette de complicité dans cette affaire. Ce pamphlet, dont l’édition entière fut rachetée à prix d’or par la Cour de France, fut néanmoins réimprimé plusieurs fois sous un autre titre "Vie de la Comtesse de La Motte". Pièces justificatives pp. 173-204 ( il s'agit de la correspondance apocryphe entre la Reine et le cardinal de Rohan)
Avignon, Amédée Chambeau Fils, s.d., vers 1785, in-8vo, 336 p. + 4 p. (table), reliure en veau, dos orné en or avec une tache foncée sur part du titre, coins touchés, tranches dominotées. Edition rare.
Collection de 99 fables en vers, avec un Discours sur la fable, et des Notes explicatives.“Les «Fables» de La Motte, publiées quelques années après son «Iliade», sont le seul de ses ouvrages poétiques qui ait encore du prix. On y trouve de l'invention, des pensées fines, exprimées d'une manière ingénieuse, et, ce qui est plus rare chez lui, des vers élégants et fines” (Hoefer). Cf. Quérard IV/142; Hoefer NBG XXIX/262-267; Weller -.
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J.-M. Corne, Toulouse. 1837. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 260 + 374 pages. 2 tomes en 1 volume. Gravure en noir et blanc en frontispice (portrait). Titre, fleurons, roulettes et filets dorés sur le dos. Tranches marbrées. Etiquette de code sur le dos. Tampons de bibliothèque en page de titre.. . . . Classification Dewey : 922-Religieux
Naissance de M. de la Motte. Origine de sa famille. M. de la Motte est ordonné prêtre. Concile d'Avignon... Classification Dewey : 922-Religieux
1718 Paris, chez Jacques Estienne, 1718; in-12 de (4) ff. ( titre, préface) - 419(ch 409 par erreur) - (3)pp.; plein veau granité de l'époque, dos à nerfs, caissons de filets et pointillés dorés ornés de petits fers doré, tranches mouchetées de rouge. Les pages 159 à 168 sont chiffrées deux fois. Edition originale posthume. ( Cf. Tchémerzine vol. 5)
Restauration malhabile, sans doute assez récente?, en pied au dos, fente à la charnière inférieure en tête sur 3 cm, petite auréole angulaire de mouillure pâle à quelques feuillets. Exemplaire très correct.
P., Aux dépens de la Société, 1760 ; in-12. 2ff.-186pp.-3ff. Petit in-12, basane marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge; coins frottés. Vignette ex-libris "Maurice Chardon du Ranquet" (vieille famille auvergnate).
Fénelon avait acquis une véritable expérience dans l'éducation des jeunes filles : en 1679 l'archevêque de Paris l'avait nommé supérieur de lInstitut des nouvelles catholiques, qui accueillait des jeunes filles de bonnes familles dont les parents s'étaient convertis au catholicisme. Il consigna ses réflexions à partir de 1681 dans un ouvrage qui était destiné au duc et à la duchesse de Beauvilliers (fille de Colbert) qui eurent treize enfants, dont huit filles. Cet ouvrage ne fut publié qu'en 1687 et connu un rapide succès.
Paris, Prault, 1754. 11 volumes in-12. Reliure plein veau blond époque, dos à nerfs richement orné d'entrelacs de filets et petits fers, triple filet doré en encadrement sur les plats.
Le 11e volume est intitulé "Lettres de monsieur de La Motte, suivies d'un recueil de vers du mesme auteur, pour servir de Supplément à ses oeuvres". (quelques tâches sur le plat d'un volume, deux ou trois coiffes usées).
Grégoire Dupuis 1719 1 Paris, chez Grégoire Dupuis, Baptiste Coignard imprimeur ordinaire du Roy, 1719, petit in-4, maroquin rouge encadrements dorés sur les plats, décor aux écoinçons, dos à 5 nerfs à caissons ornés, roulette intérieure, tranches dorées, reliure de Charles Petit successeur de Simier.
Édition originale de ce bel ouvrage illustré dans un style Rococo d'un frontispice gravé par Tardieu d'après Charles-Antoine Coypel, d'un fleuron sur le titre par Vleughels gravé par Simoneau, d'une centaine de vignettes gravées sur cuivre -in texte- d'après Claude Gillot (67), d'après Coypel (16), Picart et Ranc, Edelinck, gravées par Cochin, Gillot, Picart, Tardieu, Edelinck, Simoneau. "Très belle édition rare et recherchée. (...) Les vignettes sont jolies et spirituelles, surtout celles gravées par Gillot" In Cohen, 594, "Jolie édition" in Brunet III, 801. Dacier considère cet ouvrage comme le "Premier Livre illustré au XVIIIe siècle : les Fables de La Motte et les vignettes de Claude Gillot», in Trésors des bibliothèques de France, 1929, tome II, p. 1-14. Le discours sur la fable énonce les principes sur les règles à suivre. La Motte fut l'un des partisans de la querrelle des Anciens et Modernes. Coiffes et mors frottés, quelques griffures sur les plats. Exemplaire à grandes marges. Pagination mal chiffrées 121 à 129 [131 à 139] et table des fables après la page 42, reliure postérieure.
Versailles, Blaizot Libraire du Roy et de la Reine, et Paris, de La Marche, 1787. 590 x 977 mm.
Remarquable et très grand plan de Versailles, dressé par Contant de la Motte, ingénieur géographe au Département de la Guerre, attaché au Bureau des Fortifications. Il a été gravé par Jean-Baptiste Croisey, et publié en 1787 par Blaizot, libraire du roi et de la reine à Versailles, et par Delamarche à Paris. Il a été imprimé chez Sampier d'Arena. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie portée par deux chérubins, décoré en tête des armes couronnées du prince de Poix, dédicataire du plan. Philippe de Noailles, comte de Noailles et prince de Poix, était « capitaine et gouverneur de la ville et des chasteaux de Versailles, Marly et dépendances et capitaine des chasses de nos parcs dépendans desdits lieux ». Orienté au sud, indiqué par une rose des vents, ce plan très détaillé représente tous les bâtiments de la ville et du château, ainsi que les allées, bois et pièces d'eau du parc. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On peut voir le Trianon, la Ménagerie, la Faisanderie, le pavillon du garde, l'Île Royale, ou encore le bassin appelé Pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le Potager du Roi, le Parc aux Cerfs et le Parc de Clagny, la Place d'Armes, puis les grandes et petites Écuries. Le plan montre enfin la ville, dans laquelle on peut voir les avenues de Saint-Cloud, de Paris, de Sceaux et de Picardie, les quartiers du Petit Montreuil et du Grand Montreuil, l'Hôtel du Grand Maître, l'Hôtel de Limoges, le chenil, la place Dauphine, ou encore le couvent de la congrégation de Saint-Augustin. Les limites de la ville sont la butte de Picardie au nord, les rues Porte de Buc et du Dauphin (aujourd'hui disparue) au sud, et la rue Champlagarde, actuelle rue Champ Lagarde, à l'est. Une importante légende de chaque côté du plan donne les noms de tous les lieux représentés. L'échelle est de dix-huit lignes pour cent toises. Il existe une édition antérieure datée de 1783, publiée par Blaizot à Versailles, et Fortin à Paris, ainsi qu'une version manuscrite portant la date de 1781, et annotée de la main du roi (Conférence des sociétés savantes, littéraires et artistiques du département de Seine-et-Oise, 1902, p. 78). Nous avons noté quelques différences entre notre édition et celle de 1783 : pour la partie Trianon, le jardin nommé Les Onze Arpents, a été modifié, tout comme le Jardin de la Reine ; près des bois de Satori ou Satory, ont été ajoutées la friche de la Glacière et la friche du Fer à Cheval ; une partie des jardins près de la ménagerie a été réaménagée ; le parc de Clagny a été modifié. Nous n'avons trouvé aucune information sur l'auteur Contant de La Motte. Quant à l'éditeur, Pierre Blaizot, il était libraire et marchand d'estampes, de musique, de cartes géographiques, de papiers peints, et libraire du Roi, de la Reine et de la famille royale. Vers 1769, il s'établit rue de Satory à Versailles. Bel exemplaire. Déchirure restaurée au niveau de la légende droite. Catalogue général de l'exposition du Ministère de l'intérieur, 1878, p. 60, 263 ; Delamarche, Catalogue des globes, sphères, atlas, cartes, et autres ouvrages, géographiques et astronomiques, composant le fonds de C. F. Delamarche, 1806, p. 38 (date d'édition non précisée) ; Mercure de France dédié au Roi, Samedi 5 avril 1783, p. 47 (édition de 1783).
Imp. à Londres. 1789-90. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Papier jauni. 204 pages + 40 pages - une gravure en noir et blanc en frontispice. Ex dono à l'encre en page de titre. Plats d'attente, passés, déchirés.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Londres, s.n., 1789 petit in-12, 288 pp., typographie en petit corps, manque le portrait, demi-basane fauve, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches marbrées (reliure de l'époque). Charnières et dos un peu frottés, salissures à certaines pages.
Rare édition en petit format.Descendante des Valois, Jeanne de Luz épousa en 1780 le Comte de La Motte attaché au comte d'Artois. Elle fut prise en amitié par Marie-Antoinette et devint l'héroïne de l'affaire du Collier. Emprisonnée à la Salpêtrière, elle parvint à s'échapper et à rejoindre son mari en Angleterre. C'est là qu'elle publia son Mémoire justificatif.Édition non signalée par Tourneux. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Gregoire Dupuis 1730 Deux volumes in-8 (112 x 170mm), frontispice, titre, 334pp. et titre, 404pp., approbation, catalogue. Reliure en plein veau d'époque, dos à nerfs orné de pièces de titre et de tomaison, caissons à fleurons dorés, tranches rouges, gardes peignées. (reliures légèrement frottées, trois coins tassés, pâles rousseurs, feuillets uniformément et faiblement brunis). Beau frontispice de Coypel au tome premier. Vignette de titre gravée. Edition originale collective. Au tome I présence d'annotations manuscrites anciennes du possesseur de l'ouvrage sur le premier feuillet blanc (recto-verso) à propos de l'auteur Houdar de La Motte.
1785 Paris - Mérigot le jeune - 1785 - 1 volume in12 - Reliure d'époque pleine basane mouchetée - Double filet doré sur les plats - tranches rouges - pièces de titre en maroquin rouge - dos lisse - Coupes un peu frottées - Petite fente à un mors - Bon exemplaire malgré quelques notes au crayon -
Frontispice gravé représentant : Houdar de la Motte - Poèmes de : Houdar de la Motte uniquement -