Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. A Paris, chez Pierre Le Petit, Imprimeur et Libr. Ordinaire du Roy, 1671. Avec privilège de sa Majesté. 3 volumes in-12 de : (16) ff., 418 pp. ; (6) ff., 414 pp. ch. 424, (4) ff., correction manuscrite p. 65 ; (4) ff., 368 pp. Frontispice gravé non signé, en tête de chaque volume. Plein maroquin rouge janséniste, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Martin Held. 153 x 88 mm.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. Ce « Recueil est composé avec goût et renferme plusieurs morceaux qu’on chercherait vainement ailleurs ». (Brunet). « Fouquet, dans le moment de sa plus grande fortune, et, à ce qu’il croyait, de sa plus haute faveur, fut arrêté à Nantes le 5 septembre 1661, c’est-à-dire dix-neuf jours après avoir donné à Louis XIV et à toute sa cour une fête splendide dans son superbe château de Vaux. Les rigueurs du roi à son égard firent craindre qu’on eût le dessein de le faire périr. La Fontaine s’adresse dans cette élégie aux nymphes de Vaux ; il leur confie ses douleurs sur le malheur de son ami, et il les supplie de fléchir le roi en faveur de celui qui a embelli leurs demeures avec tant de magnificence. Cette Élégie fut publiée d’abord dans le Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, Cologne, 1667, in-12, t. II, p. 195 avec ce titre : Pour le malheureux Oronte ; ensuite dans les Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine, 1671, in-12, p. 105, avec ce titre : Pour M. F. ; et enfin dans le Recueil de poésies, 1671, t. III, p. 340, avec ce titre : Pour Monsieur Fouquet. « Élégie. Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes ; Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont contents, Oronte (Fouquet) est malheureux. Vous l'avez vû naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis devorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où l'ont enfin jetté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des Rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents & les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphirs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde point ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs & du bruit, Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte, Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte (Fouquet) ? » « Ce Recueil de Poésies composé par Loménie de Brienne contient 24 pièces de La Fontaine : l’Épitre au prince de Conty, la Paraphrase du psaume XVII, dans le Tome I : l’Élégie pour Fouquet, une Ode au Roy, quatre fragments de Psyché, et 16 fables dans le tome III. L’achevé d’imprimer est du 20 décembre 1670. On trouve souvent le 3ème volume séparément. » (Tchemerzine). « Cette édition formée par Henri Loménie de Brienne ou Lucile Hélie de Brèves, suivant son pseudonyme, contient 24 pièces de La Fontaine. Au tome I, l’Épitre au prince de Conty et (pp. 413 à 418) la paraphrase du psaume XVII ; au tome II, aucune pièce ; au tome III (pp. 340 à 368), l’Élégie pour Fouquet, une ode au Roy, quatre fragments de Psyché et seize fables. – Le Tome II a le même titre que le tome III, sauf la virgule qui suit rue Saint Jacques et contient, dans les deux derniers feuillets, un privilège portant les dates du premier. Il faut reconnaître que La Fontaine y est le plus favorisé des auteurs par le nombre de ses pièces. M. P. P. Plan, dans un article du Mercure de France : Un texte non cité de La Fontaine (Tiré à part : Paris, Champion, 1903. Pièce in-8), lui attribue même la Préface du tome I. Les bibliographes semblent aussi, en disant que le tome III est rare à trouver avec les deux autres, en faire une édition séparée, ne veulent-ils pas parler plutôt du tome qui seul porte le titre de Poésies chrestiennes ? » (Rochambeau). Précieux exemplaire provenant des bibliothèques de Louis XIV (1638-1715) avec son chiffre entrelacé frappé au pied du feuillet de titre de chacun des trois volumes ; Pierre Michel Marie Double, évêque de Tarbes avec ses armoiries sur les plats ; Léopold Double (1812‑1881) ; baron Lucien Double (1848-1895) avec son ex-libris. Le baron Lucien Double (1848-1895) a été élevé au milieu des livres de la bibliothèque de Louis XIV que son père, Léopold, avait acquise en 1848. Ses deux centres d’intérêt étaient les livres de provenance royale ou princière et les livres d’une haute curiosité bibliographique (incunables, etc.). Sa bibliothèque fut dispersée à Paris en 1897.
Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy. In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668. Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque. 243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164). Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105. « Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866). L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire. Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »... Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105). L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe. La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert. La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français. « Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.) La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire. Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ». Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne. Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ». Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque. Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès. Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque : - en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus). - en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164). - en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €. - en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €. - quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans. Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état. Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).
Elle comprend 120 Fables en édition originale. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1678-1679-1694. 5 volumes, nombreuses figures de F. Chauveau, gravées sur cuivre et tirées à mi-page. Ensemble 5 volumes in-12. Plein maroquin bleu nuit, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Belz-Niédrée vers 1865. Tome I : 57 gravures dans le texte, relié sans le f. d’errata puisque les fautes mentionnées ont été corrigées dans notre exemplaire ; Tome II : 60 gravures dans le texte ; Tome III : 44 gravures dans le texte ; Tome IV : 43 gravures dans le texte ; Tome V : 31 gravures dans le texte. Pte. déchirure anciennement restaurée pp. 91 et 221 du tome IV. 159 x 88 mm.
Edition originale collective des Fables de La Fontaine, la seule qui ait été imprimée et corrigée sous la direction de l’auteur. Elle est du plus haut intérêt et de la plus grande importance. Elle comprend 120 Fables en édition originale. Les 3 derniers volumes sont en édition originale ; les deux premiers, réimprimés vers 1692 sous la date de 1678, sont la réimpression de l’édition in-12 de 1668. « Seule édition complète des Fables de La Fontaine qui ait été imprimée sous les yeux de l’auteur. » (Brunet, Manuel du Libraire, III, 751). « Cette précieuse et célèbre édition se trouve difficilement complète et en bon état, la plupart des exemplaires, comme le fait remarquer M. Brunet, ayant passé par les mains des enfants. » (A. Claudin. Cat. Rochebilière, n° 168). Le Tome III contient 41 fables nouvelles et l’épitre dédicatoire à Madame de Montespan. Le Tome IV contient 39 Fables nouvelles avec un épilogue. Le Tome V contient 29 Fables nouvelles. Elle est ornée de plusieurs centaines d’estampes de Fr. Chauveau et de M. Guérard dont la plupart paraissent pour la première fois. « La Fontaine a été salué comme l’inventeur du vers libre. Mais, à vrai dire, ce poète connaît peu de rivaux dans l’art de manier le vers français et là, comme dans cette fusion du lyrisme et du réalisme, La Fontaine dépasse son époque : c’est pourquoi son succès n’a jamais faibli et qu’il est demeuré universel ; c'est pourquoi Taine a pu dire que La Fontaine était ‘la suprême manifestation du génie français’ ». « Le tome III a eu deux tirages : dans le 1er, le 7ème vers de la p. 101 [Et sans cela nos gains seraient assez honnestes], a été omis ; il est rétabli dans le second tirage par le moyen d’un carton sur onglet. Dans le 1er tirage du tome IV, à la fin de la fable Le Singe et le Léopard, on lit ainsi le dernier vers : Bigarrez en dehors ne sont rien en dedans, modifié dans le second tirage, et devenu : N'ont que l'habit pour tous talens ! Le tome V, dont on trouve quelques très rares exemplaires datés de 1693, a eu trois éditions sous la même date : la 1ère porte sur le titre le chiffre de Barbin ; la 2ème a un fleuron typographique ; la 3ème est chiffrée régulièrement jusqu’à la fin, p. 230, et sa composition est entièrement différente. » (Tchémerzine). Le tome III est ici en second tirage, le tome IV en premier tirage, le tome V appartient au troisième tirage. Ces cinq volumes constituent l’édition originale collective des Fables de La Fontaine. L’exemplaire Rochebilière décrit par A. Claudin mesurait de 157 à 158 mm de hauteur selon les volumes ; celui-ci mesure 159 mm. Fort bel exemplaire relié en maroquin bleu de Belz-Niédrée vers 1865.
Edition originale de ce recueil renfermant 5 pièces de La Fontaine qui paraissent pour la première fois. Bel exemplaire très pur dans sa condition d’origine. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1682.In-12 de (2) ff., 242 pp. et (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 160 x 87 mm.
Édition originale de ce recueil renfermant 5 pièces de La Fontaine qui paraissent pour la première fois. Rochambeau, Bibliographie des œuvres de La Fontaine, n°12 ; Tchemerzine, III, 887 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 76 ; Catalogue du baron Ruble, n°561 ; Picot, Catalogue Rothschild, n°2612 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, p. 489 ; Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 245 ; Brunet, III, 761. Ce volume contient, outre le Poème du quinquina, les deux contes de La Matrone d’Ephèse et de Belphégor, et les deux opéras de Galatée et Daphné qui paraissent tous ici pour la première fois. Le Poème célèbre la guérison de Colbert par le quinquina, remède originaire d'Amérique latine et très en vogue à l'époque, guérison de courte durée, Colbert mourut l’année suivante, et La Fontaine eut son siège à l’Académie. Louis XIV avait acheté le secret de cette poudre pour 48 000 livres à un préparateur anglais du nom de Talbot, qu'il avait aussi élevé au rang de Chevalier. Le nom du médicament fut ensuite publié en 1682 par la volonté du roi, qui ordonna aux facultés de s'y intéresser. « Ici ‘Belphégor’ commence par un envoi en vers, de deux pages environ, ‘à Mademoiselle de Chammelay’, laquelle pièce ne se retrouve pas dans le cinquième volume (de 1694) des Fables, où Belphégor et aussi la Matrone d’Ephèse reparaissent […] La Fontaine composa ce poème sur la demande de la duchesse de Bouillon, qui, enthousiasmée des vertus fébrifuges de la fameuse écorce, récemment découverte, le pria de les célébrer […] On remarque à la fin une sorte d’apologue, qui mériterait d’avoir été placé parmi les fables de La Fontaine, où il pourrait être intitulé ‘Jupiter et les deux tonneaux’, comme le dit M. Walckenaër ». (Le Petit). Exemplaire de seconde émission, avec les 3 cartons signalés par Rochambeau aux pp. 22, 26 et 164, semblable aux 2 exemplaires de la Bibliothèque nationale. Bel exemplaire d’une grande pureté, particulièrement grand de marges (hauteur : 160 mm), conservé dans sa reliure de l’époque non restaurée.
Très bel exemplaire, d’une grande pureté, conservé dans son vélin ivoire de l’époque. Amsterdam, Henry Desbordes, 1685. 2 tomes reliés en 1 volume petit in-8 de: I/ 1 frontispice, (8) ff., 236 pp., 29 gravures; II/ (4) ff., 216 pp. et 29 gravures. Relié en vélin ivoire rigide de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 157 x 100 mm.
Edition originale collective et première illustrée des Contes de La Fontaine. Exemplaire du tout premier tirage, sur les trois existants. Tchemerzine, III, 860. Cette édition contient 58 Contes, soit la totalité de ceux composés par La Fontaine à l’exception des 6 qu’il publia, la même année, dans les Ouvrages de prose et de Poésie en collaboration avec Maucroix, et du conte Le Quiproquo qui ne parut qu’après sa mort. Publiée du vivant de l’auteur, cette édition originale est aussi la première illustrée. Elle contient 1 frontispice et 58 figures à mi-page gravées à l’eau-forte par Romain de Hooghe. Sept ans plus tard, La Fontaine, dangereusement malade, désavoua ses Contes et renonça aux profits de ce livre abominable. L’illustration spirituelle de Romain de Hooghe, l’un des chefs-d’œuvre de l’artiste, est la seule contemporaine du texte; Otto Benesh la désigne comme «one of the greatest illustrations of all times». La présente édition «est ornée de jolies et très expressives eaux-fortes par Romain de Hooghe». (Catalogue du baron de Ruble, n°275). Les Contes réunissent toute l’œuvre licencieuse de Jean de La Fontaine et par ordre du roi, la police fit supprimer le recueil. Au moment où venait de paraitre l’édition des Fermiers généraux de 1762, G. de Bure, dans sa Bibliographie instructive, consacrait plus de deux pages à la description de celle de 1685, la plus belle et la plus recherchée, par rapport aux figures de Romain de Hooghe dont elle est ornée… et dont malgré la nouvelle édition illustrée par Eisen, il faut néanmoins convenir que la plupart des curieux la recherchent, et en font toujours beaucoup de cas. Exemplaire du tout premier tirage. Dans ce tirage de tête, les gravures sont d’une beauté remarquable. Très bel exemplaire, d’une grande pureté, conservé dans son vélin ivoire de l’époque. Les exemplaires de premier tirage de cette édition originale conservés en jolie reliure de l’époque sont devenus introuvables.
Paris Denys Therry & Claude Barbin 1678-1679 et 1694 5 volumes in-12, basane havane mouchetée de l'époque, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titre havane. I (64) pp-216 pp. II. 232-(4) pp. III. 220 pp. IV. 221-(3) pp.
EDITION ORIGINALE COLLECTIVE DES CINQ PREMIERS LIVRES DES FABLES DE LA FONTAINE, la seule qui ait été imprimée et corrigée sous la direction de l'auteur (Brunet III, col. 751). Le bibliographe ajoute « Cette précieuse et célèbre édition se trouve difficilement complète et en bon état, la plupart des exemplaires ayant passé par les mains des enfants ».Les deux derniers volumes sont en édition originale, les deux premiers étant la réimpression in-12 de 1668. Le texte est orné de nombreuses vignettes de Fr. Chauveau et de N. Guérard, ou non signées. Le tome III contient 41 fables nouvelles et l’épitre à Madame de Montespan. Il est orné de 44 gravures à mi-page signées F. Chauveau Fec. N. Guérard Fecit, F. C. ou N. G. Beaucoup ne sont pas signées. Le tome IV contient 39 nouvelles fables avec un épilogue. Il est orné de 42 gravures à mi-page. C’est en 1678 que Claude Barbin et Jean de La Fontaine décident d’imprimer une nouvelle édition des Fables. Les exemplaires originaux ont été corrigés par La Fontaine lui-même pendant l’impression. Le troisième volume contient davantage de Fables corrigées que les deux premiers puisque 41 sont ici imprimées pour la première fois d’après le manuscrit original. La Fontaine, très tatillon poussera même la minutie jusqu’à faire un carton pour un simple trait d’union ou un point de trop sur un i. Bien complet du tome V, paru quinze ans plus tard, en 1694, quelques mois avant la mort de l’auteur qui, souffrant, ne le corrigea pas. Il ne comporte donc aucun carton. En exergue, une épitre au duc de Bourgogne et extrait du privilège du roi (suivi du feuillet d’avertissement du tome III). 218-(1) pp. Livre VI (et non VII comme mentionné par erreur) qui contient 29 Fables, accompagnées de 30 gravures à mi-page non signées et de beaux culs-de-lampe gravées sur bois. Très bel exemplaire en excellente condition dans une séduisante reliure de l’époque avec les volumes en tout premier tirage (Armes du Dauphin sur la page de titre du Tome I, aucune mention à la fin de la table du Tome II, sans le 7e vers de la page 101 du tome III, avec le vers « Bigarrez en dehors ne sont rien en dedans… » à la fin de la fable Le Singe et le Léopard au tome IV, et le chiffre de Barbin sur le titre du tome V. Notre exemplaire est en outre bien complet du feuillet d’errata pour les tomes I et II au volume I « Ce feuillet manque la plupart du temps » mentionne Rochebilière. Rochambeau, 5, 14 & 15. Tchémerzine, VI, page 386.
Paris, Lecointe et Pougin, libraires, 1834, 2 tomes en un volume, 26 X 36 cm., relié, Tome I : titre ; notice sur la vie de La Fontaine et A Monseigneur le Dauphin, 127 feuillets de fables ; épilogue. Tome II : titre ; A Mme de Montespan ; et 104 feuillets de fables parmi lesquels s'est glissé l'épilogue, table des matières des premier et second volumes. Texte gravé sur deux colonnes, surmonté d'une jolie gravure, d'après WERNER, à chaque feuillet, et encadré d'un double filet noir. Chaque fable a paru séparément à 10 centimes. [Vicaire, IV, 893]. Notre exemplaire est un demi-chagrin à nerfs, restauré au dos, aux coiffes, sur les mors intérieurs, et sur une garde blanche. Une fente en marge d'une fable. Teinte des feuillets inégale, rousseurs éparses dans le tome I, Marques d'humidité parfois prononcées dans le tome II. Un bien bel ouvrage.
Superbe exemplaire relié en maroquin citron de l’époque. Paris, Didot Jeune, 1791. Grand in-4 de 163 pages et 4 planches hors-texte. Maroquin citron, filets, chainettes et roulettes dorés encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés et de roulettes à la grecque en tête et en pied, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 329 x 248 mm.
Belle édition imprimée sur les presses de Didot et ornée de 4 estampes en premier tirage gravées en pointillé en couleurs d’après Schall par Bonnefoy, Demonchy, Madame Demonchy et Colibert. Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIII è siècle, p. 582. L’histoire d’«Amour et de Psyché» est l’un des mythes les plus charmants de l’antiquité classique. Fondée sur des motifs que l’on retrouve dans toutes les traditions populaires du monde ancien, elle fut très répandue dans la littérature et l’art grecs. Joyau le plus pur de la poésie alexandrine, cette légende se retrouve dans les récits du Moyen-Age et de la Renaissance. La Fontaine s’inspire des «Métamorphoses» d’Apulée mais l’enrichit d’épisodes nouveaux et révèle son talent par un ton personnel et une grâce mi-précieuse et mi-ironique. L’œuvre garde ce sens mystérieux de la légende mais plonge également ses racines dans la réalité moderne. L’auteur, bel esprit du XVIIè siècle, fait le récit des amours de Psyché à trois de ses amis à Versailles même et accompagne son récit d’une description détaillée des lieux. Les trois amis ne sont autres que Racine, Boileau et Molière. En guise de conclusion La Fontaine entonne un hymne à la volupté et proclame son amour pour tout ce qui est beau: «J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, la ville et la campagne, enfin tout…» Exceptionnel exemplaire imprimé sur très grand papier vélin, à grandes marges, relié en somptueux maroquin citron de l’époque, condition rare pour cet ouvrage, malgré de minimes piqûres à quelques feuillets. Mention manuscrite Joseph de Serre sur la première garde, cachet Paul Bazille sur la suivante.
Paris, De l'imprimerie de Didot l'Aîné, 1789 ; 2 vol. in-8. 3 ff.-CXV-167 pp. / 2 ff.- pp. 169 à 478- 1 f. Veau blond glacé, dos lisses ornés, pièces de titre brune, petits médaillons de tomaison rouges. triples filets d'encadrement sur les plats, filets dorés sur les coupes, roulettes dorées sur les chasses, tranches dorées. Coins émoussés, dos légèrement décoloré. Bel exemplaire cependant, très frais et sans rousseurs.
Très belle édition qui fait suite à celle donnée l'année précédente par Didot, tirée à 250 exemplaires. A la suite de la table on trouve la mention : "Cette édition a été imprimée à 400 exemplaires sur du papier vélin d'Angoulême, de la fabrique de MM. Dervaud et Frères Henry, avec les nouveaux caractères de la fonderie Didot l'Aîné...". Les Fables sont précédées de l'Épître au Dauphin, de l'Avis de l'imprimeur, de La vie de La Fontaine et observations sur les fables (par Naigeon) et d'une vie d'Esope. On trouve après les 12 livres des Fables : "Philémon et Baucis", "Les Filles de Minée", "La Matrone d'Ephèse", et "Belphégor". Rochambeau, 135)
P., A. Le Vasseur, 1884 ; 2 vol. in-4. 3 ff.-XLIII-2 ff.-288 pp. - 5 ff.-418 pp.-1 f. - 92 planches hors-texte dont 57 eaux-fortes gravées par Martial - vignettes in-texte. Demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés, titres et tomaisons dorés. Des rousseurs ponctuelles. Déchirure réparée au feuillet de titre du tome 1.
Réimpression quasi identique à l'édition donnée par Lemonnyeren 1883. Fragonard avait exécuté pour un mécène, vers 1770, 57 dessins rehaussés dun lavis à la sépia. Seul le premier tome des Contes illustrés par Fragonard paraît en 1795, chez Didot. Les dessins furent repris par Fragonard pour être gravés par les meilleurs artistes. La présente édition reprend les gravures d'après Fragonard imprimés par Didot en 1795, augmentée des eaux-fortes réalisées par Martial . Elle a la particularité davoir de nombreuses planches en deux états sur différent papiers : chine, vergé et vélin. Lordre des contes suit celui de lédition de Didot par ordre alphabétique sans respecter l'ordre de lédition originale de 1665. La table des matières fait apparaître les contes seulement attribués à lauteur.
(vers 1740) Format (25 x 35 cm) sous vitre et baguette dorée Xxe (38 x 49 cm). Rousseurs pâles.
Gravure au burin de Laurent d'après une œuvre peinte de J. Vernet. Armes gravées au centre de la marge inférieure. Cette gravure a été reproduite sous un autre titre au début du XIXe siècle. Daumas, 75. Ramière de Fortanier n°53.
Avignon 1939 in 12 de 62 pages broché.
Grenoble, Editions Marcel Besson, 1943 ; petit in-folio en feuilles sous chemise à rabats, premier plat illustré du titre et d'une vignette en couleurs. (7 cahiers non chiffrés (28 pp.) Bel exemplaire.
6 fables précédées d'un texte de présentation par Roger L. Lachat, et joliment illustrées de compositions en couleurs vives et modernes par le peintre et illustrateur de Longwy Paul Georges Klein (1909-1994). Le corbeau et le renard - La cigale et la fourmi - Le lièvre et la tortue - Le rat qui s'est retiré du monde - La grenouille qui veut se fait aussi grosse que le boeuf - Le renard et les raisins.
P., Le Livre contemporain, 1943 ; in-4, en feuilles sous chemise et étui d'éditeur, couverture rempliée. 3ff.-VI-3ff.-120pp.-3ff. Bel exemplaire, très frais.
Edition tirée à 130 exemplaires sur Arches, tous numérotés et nominatifs, illustrée de 83 dessins de Deluermoz. L'artiste étant mort avant l'exécution complète des estampes, seules les 25 premières fables sont ornées de lithographies en deux tons (soit 5 pleines pages, 20 en-tête et 18 culs-de-lampe), les 25 fables suivantes sont illustrées de reproductions des dessins préparatoires de l'artiste (6 pleines pages, 19 en-tête et 15 culs-de-lampe).
— Paris : Auguste Fontaine (Imp. G. Chamot) 1874 In-8, 252 x 155 : (2 ff.), 588 pp. Pleine toile noire à la bradel, dos lisse orné de doubles filets dorés (reliure de l’époque).
Rare catalogue de l’illustre librairie Auguste Fontaine créée en 1834.Théologie, Jurisprudence, Sciences et Arts, Belles-Lettres, Histoire, autant de thématiques pour ce catalogue de 2477 notices qui donnent raison au Bibliophile Jacob (Paul Lacroix) qui parlait en ces termes d’Auguste Fontaine : « C’est Monsieur Fontaine qui a créé ce qu’on peut nommer la librairie de luxe ou l’industrie des beaux livres ; c’est lui qui a remis en honneur les chefs-d’oeuvre typographiques de Pierre Didot ainé, qui a fait remonter à si haut prix les classiques français, qui a fait remonter la valeur des magnifiques éditions anciennes de Voltaire, Buffon, J.J. Rousseau qu’on avait complètement laissées de côté comme trop volumineuses ».On joint dans une reliure identique : Catalogue de Livres anciens et modernes, rares et curieux de la Librairie Auguste Fontaine. — Paris : Auguste Fontaine (Imp.G. Chamot), 1875. Papier bruni.
Paris J. Fontaine, Vaillant & Ferté (lith. Goyer) 1890 1 vol. relié in-4, cartonnage imprimé de l'éditeur (dos manquant), 20 planches lithographiées par Goyer. Catalogue (vers 1890) de la serrurerie d'art Fontaine & Cie, fondée en 1740, proposant sur 19 planches lithographiées à double page des modèles de boutons de serrures, serrures à répétition ou à petites gâches, crémones, espagnolettes, poignées, paumelles, etc. Avec in-fine une double-planche lithographiée donnant la liste des tarifs pour chaque article. La maison Fontaine était alors dirigée par Henri et Lucien Fontaine, les frères d'Arthur Fontaine. Plats du cartonnage usés, dos manquant. Mouillure en bordure supérieure de l'ensemble des planches, sans atteinte à l'illustration. En l'état. Rare.
[DORAT, Claude Joseph / GRECOURT, Jean-Baptiste Willart de / LA FONTAINE, Jean de, et al.]
Reference : 7643
(1782)
1782 Chez Apollon: au Mont Parnasse [i.e Paris: Cazin?], 1782. Complet en 3 vol. in-18: 9 x 13 cm. I/ 1 front., 143 pp. + 5 pl. grav.; II/ 2 ff., 140 pp. + 5 pl. grav.; III/ 142 pp. + 6 pl. grav. Recueil de pièces légères de Grécourt, Dorat, La Fontaine, Ch. Bordes, Voltaire, Vergier, Gresset, et Sénecé illustré dun frontispice et de 16 charmantes figures hors-texte non signées. (Gay, VI, p. 78). Edition attribuée par Cohen à H.-M. Cazin mais mentionnée parmi les "faux cazins" par J.-P. Fontaine. (Cazin: Léponyme galvaudé, 2012, p. 204). Reliures de lépoque en demi-basane brune à petits coins. Dos à cinq nerfs avec pièce de titre roses, tomaisons en capitales dorées et caissons ornés de fers à motifs floraux. Très charmant ensemble. En très bon état de conservation.
Contenu. I: "L'amour oiseleur" / [Grécourt]. "Les dévirgineurs" / [Dorat]. "Les cerises" / [Grécourt]. "Alphonse" / [Dorat]. "Euphrasie ou Les grâces philosophes". "Le paysan qui avoit offensé son seigneur" / [La Fontaine]II: «Parapilla» [Ch. Bordes]/. «Joconde» / [La Fontaine]. «Rosine» / [Gércourt]. «Les Trois Manières» / [Voltaire]. «Le Mal dAventure» / [Vergier]. III: «Ver-Vert» / [Gresset]. «Camille, ou la Manière de filer le parfait Amour» / [Sénecé]. «Ce qui Plait aux Dames» / [Voltaire]. «La Fiancée du Roi de Garbe. Nouvelle» / [La Fontaine]. «Le petit chien, qui secoue de largent & de pierreries» / [La Fontaine]. «Le Savetier» . [La Fontaine].
P., Lemerre, 1876 ; in-8 (22,5 x 17,5 cm). Suite de 41 gravures à l'eaux-fortes soit 1 portrait et 40 illustrations pour l'édition des Contes donnée par Lemerre. Chemise cartonnée de l'éditeur, dos de toile brune. Plats imprimés un peu poussiéreux.
Série complète
Bossard, 1927, 346 pp.,texte intégral, établi avec une introduction, une bibliographie, des notes explicatives et une table de concordance par Gustave Michaut, orné, en gravures originales au burin, d'un frontispice par Cosyns et d'un portrait par Ouvré, broché, traces d'usage, quelques rousseurs sur la couverture, état très correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
P., Devambez 1921 In-12 broché, couverture décorée, non coupé. 29 pp.
1/ 1000 numéroté sur vélin de Rives contenant une gravure en frontispice.
Trécis (Troyes), J. Le Febvre, s.d. (1696). In-8 de 80 pp., percaline rose, dos lisse orné d'un fleuron doré répété sur le premier plat, pièce de titre en maroquin brun, non rogné (J. Lemale).
Édition originale de la version latine avec le texte original en regard, d'un choix de fables de Jean de La Fontaine établi par le P. Pierre Tissart et le P. Modeste Vinot qui signent le poème liminaire.Titre de départ : « Fables choisies de M. de La Fontaine, traduites en vers latins et autres pièces de poésies latines et françoises ». Contient : Le Rat et l'Huître ; Le Loup et le Chaval ; Le Berger & son Troupeau ; L'Âne et le petit Chien ; Le Loup et les Bergers ; L'Âne portant des Reliques ; La Chauvesouris et les deux Belettes ; Le Lièvre et la Perdrix ; Le Faucon et la Chapon ; Le Chartier embourbé ; L'Huître et les Voyageurs ; L'Oiseau blessé d'une flèche ; La Femme noyée ; Le Loup et l'Agneau ; Le Rat de ville et le Rat des champs ; Le Lion, le Lou et le Renard ; Le Héron ; La Lionne et l'Ourse ; Le Cochon, la Chèvre et le Mouton ; Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi ; Le Renard et le Raisin. Suivi de Aliae Fabulae ; Varia Carmina ; Vers de M. Malherbe ; Epistola. Le succès du recueil de Tissart et Vinot entraîna de nombreuses rééditions au XVIIIe siècle. Le Père Jean-Baptiste Giraud publia en 1765 un nouveau choix de fables traduites en latin par ses soins.Rare impression de Jacques II Febvre, (1657-1738) imprimeur-libraire, relieur et fondeur de caractères à Troyes actif de 1680 à 1737. Reçu maître imprimeur à Troyes le 7 août 1682, il possèda une papeterie à Fontaine, près de Bar-sur-Aube, de 1723 à 1736 (probablement non exploitée). Déclaré en faillite, son matériel est vendu à la fin de décembre 1726. Surpris par la police en flagrant délit d'impressions jansénistes ("Parallèle de la doctrine des payens avec celle des Jésuites..."), il fut incarcéré à la Bastille avec son fils Antoine-Joseph Febvre le 6 février 1726 et transféré à la Conciergerie le 3 août suivant puis réembastillé le 14 novembre et à nouveau transféré avec son fils à la Conciergerie le 27 janvier 1727 pour leur procès, à l'issue duquel (arrêt du parlement de Paris du 5 juillet 1727) ses deux fils Denis et Antoine-Joseph furent déclarés déchus. Victime d'un incendie en avril 1731 qui acheva de le ruiner, il se retire chez son fils Jacques III Febvre. Dos insolé.Brunet, III, 756, mentionne la seule édition de 1765 ; Quérard, IV, 411 date 1666 par erreur ; Bohnert Céline. La Fontaine à l’école : l’éclairage des textes officiels. In : Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, n°32, 2021. 1995-2020 Un quart de siècle d’études lafontainiennes. pp. 151-164.
P., Denis Thierry et Claude Barbin, 1682 in-12 veau havane, un filet doré encadrant les plats, , dos à nerfs, filets dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées. 1 ff privilège et 242 pp. Reliure de l'époque. Coins et coiffes habilement restaurés. Manque les pages 147 à 150.
Edition originale de ce poème dédié à la duchesse de Bouillon, écrit pour vanter les vertus de cette plante nouvellement découverte. Quatre autres pièces sont publiées ici à la suite en édition originale -La Matrone d'Ephèse, Belphégor, et les deux opéras Galatée et Daphné. Brunet III-761. Exemplaire de tout premier tirage, en date du 24 janvier 1682, conforme au descriptif de Rochambeau, page 610 : Page 22, le 5e vers commence par La valvule en l'artere, page 26, le dernier vers est Retranchez-en le temps dont Morphée est maître, page 164 Cœur, au lieu de Chœur. La page 24 est chiffrée 2. Tchemerzine VI-403.
Paris Le Masque d'Or 1921 in 12 broché .1 des 1000 sur velin de Rives
collection le florilège français dirigée par J.L.Vaudoyer , frontispice de Poussin
La Haye Gosse Junior (Cazin) 1778 2 volumes in-24, maroquin rouge, dos lisses ornés, triple filet doré sur les plats, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranche dorée (Reliure de l'époque).
Rochambeau, n°92. Charmante édition, illustrée d'un portrait de l'auteur par H. Rigault, gravé par De Launay. Elle contient 69 contes sans aucune division.
Londres (Cazin) 1780 2 volumes in-24, veau marbré de l'époque, dos lisses ornés, triple filet doré encadrant les plats, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranche dorée
Rochambeau, n°95. Belle édition Cazin, ornée d'un portrait et de 24 gravures hors texte, certaines légères, dessinées par Desrais.