In-12, broché, couverture imprimée, 92 p., tableau dépliant en fin, exemplaire non coupé. Paris, Louis Leclerc, Marseille, Etienne Camoin, 1866.
Édition originale illustrée d'un "tableau systématique de l'âme par Auguste Comte" replié en fin.Médecin de formation, Georges Audiffrent est l'un des treize exécuteurs testamentaires désignés par Auguste Comte et l'un de ses disciples les plus orthodoxes. Il s'efforça de vulgariser et de pérenniser les théories médicales de Comte après la mort de celui-ci.(Manque à Osler et Wellcome). Rare.Exemplaire très frais, non coupé, tel que paru.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[PONT-DE-VEYLE (Antoine de Fériol, comte de) ou CAYLUS (Anne-Claude de Tubières-Grimoard, comte de)]
Reference : 38403
(1768)
1768 In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, 56p. Paris, chez la Veuve Duchesne, 1768.
Vignette de titre et bandeau gravé. Attribué au comte Pont-de-Veyle, en collaboration avec Caylus et Jean-Baptiste Sallé selon Quérard (VII, 272), la comédie obtint un très grand succès et resta plus de trente années au répertoire.Cf. Barbier III, col. 526. et Kris Peeters, 'Bibliographie critique du comte de Caylus', p. 20.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
COMTE (Auguste) et SAINT-SIMON (Claude Henri, comte de), LITTRE (Emile) préface
Reference : 2792
(1868)
1868 In-12, pleine percaline souple à la Bradel, dos lisse, titre doré, tête rouge, 207 p., tableau plié hors texte. Paris, J.-B. Baillière et fils, 1868.
Edition originale de cette édition donnée et préfacée par Littré du "Plan des travaux scientifiques pour réorganiser la société" tirée du 3e cahier du "Catéchisme des industriels", écrit par Comte en collaboration avec Saint-Simon. Bien complet du tableau plié.Rousseurs.Exemplaire bien relié.
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MIRABEAU (Honoré Gabriel de Riqueti, comte de), ROMILLY (Sir Samuel), DUMONT (Etienne)
Reference : 37288
5 brochures reliées en un volume in-8, couverture de papier gris d'attente postérieure.
1 - Edition originale. Mirabeau répond aux critiques du comte de Guibert sur son grand ouvrage 'De La Monarchie prussienne" avant même que celui-ci ne soit sorti, "sur la foi périlleuse d'un prospectus": Fréderic II, la tactique et le système militaire prussien. (Martin & Walter, 24446).2 - Véritable édition originale de premier tirage selon Lumet ('Oeuvres de Mirabeau, Les Écrits', p. 417). "C'est le philosophe moraliste qui apparaît ici. Persuadé que l'agiotage (spéculation), qu'il lie au monopole, est une calamité, Mirabeau en trace un historique, insiste sur ses "résultats sinistres et apporte, en quelque sorte, une théorie de l'agiotage " (INED, n° 3185).3- Edition originale de ce pamphlet dans lequel Mirabeau critiquait les Parlements alors que le roi et ses ministres étaient en conflit ouvert avec les magistrats. La publication de ce texte, sans nom d'auteur, entama la popularité de Mirabeau. "L'ouvrage apparaissait comme un texte commandé par le pouvoir royal et rédigé par un homme qui attend, en retour, une place pour assurer son quotidien". (Martin & Walter, III, 24624. Barbier, 'Anonymes', IV, 301-302).4- Edition à la date de l'originale. "Dès la mort du grand Frédéric (17 août 1786), Mirabeau s'offrant en mentor à son successeur, lui adresse [ce] mémoire (), véritable plan de gouvernement. Le nouveau roi répondit à l'auteur le 20 août 1786. Ce n'est que plusieurs mois après, l'année suivante, que Mirabeau publia sa lettre pour répondre aux critiques" (Henry Aureille). (Martin & Walter, III, 24449).5- Edition originale, rare, de cet essai composé par Samuel Romilly, traduit par Etienne Dumont et publié par Mirabeau. Bentham aurait aidé Romilly dans son travail. Selon Etienne Dumont dans ses "Souvenirs sur Mirabeau" (éd. 1832, p. 164 et s.): "Romilly avait fait un travail très intéressant (). Ces 'règlemens' sont le fruit dune expérience raisonnée, et plus on les examine, plus on les admire (). Ce petit code indiquait la meilleure manière de poser les questions, de préparer les motions, de les débattre, de recueillir les suffrages, de nommer les comités (); en un mot, toute la tactique dune assemblée politique. Javais traduit cet écrit au commencement des États-Généraux; Mirabeau le présenta et le déposa sur le bureau des communes, lorsquil était question de faire un règlement pour lAssemblée nationale. "Nous ne sommes pas Anglais et nous navons pas besoin des Anglais": voilà la réponse qui lui fut faite. On ne donna pas la plus légère attention à cet écrit, qui fut imprimé ; on ne daigna pas sinformer de ce qui se passait dans un corps aussi célèbre que le Parlement britannique (...). Ils aimèrent mieux persister dans le mode de délibération le plus mauvais et le plus dangereux; la séance du 4 août en était la preuve". (Martin & Walter, II, 11905).Quelques petites déchirures sans perte. Quelques auréoles et brunissures, prononcées en fin de volume.Provenances: Stanislas Girardin (1762-1827), avec son ex-libris gravé et Édouard Laboulaye (1811-1883), avec sa signature ex-libris autographe sur le premier titre.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8, broché, couverture renforcée, viii, 334 p., calendrier dépliant, non coupé. Paris, H. Le Soudier, 1898.
Edition originale. Les auteurs tentent de mettre en relief les aspects conservateurs de la doctrine du père du positivisme.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
3 volumes in-8, brochés, couvertures de papier bleu de parution, étiquettes imprimées, lx, (2), 534 p., 576 p. et 541 p., portrait frontispice de Mirabeau et fac-similé d'autographe. Paris, Kleffer et Aug. Caunes, Janvier 1820.
La plus complète des éditions, augmentée des discours inédits ou non prononcés à la Tribune.(Tourneux, n° 24109).Petits accrocs aux couvertures. Exemplaire entièrement non rogné, tel que paru.
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In-8 demi-basane de l'époque dos lisse orné d'un résille dorée, tranches citron, xx, 400 p. Paris, Henri Tardieu, an X (1802).
Première édition de ce recueil de correspondances inédites composée pour la plus grande partie de 76 lettres d'Henri IV, importantes du point de vue historique, ainsi que de 35 lettres entre le comte de Caylus et des personnalités de son temps dont Voltaire (avec réponses). L'ensemble est présenté et édité par Antoine Sérieys.(Kris Peeters, 'Bibliographie du comte de Caylus', p. 49,1802).Reliure frottée.Intérieur très frais.
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Ensemble de 9 volumes in-8 (204 x 125 mm), plein veau fauve moucheté de l'époque, dos lisses ornés de doubles filets dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, nom de "Boissy d'Anglas" doré en pied, filet à froid en encadrement des plats, roulette à froid sur les coupes.
Ensemble complet de ce monumental ouvrage en 9 parties, devenu au fil des événements un périodique publié sur plus de dix années (1814 à 1824)."À lorigine de cet ouvrage, une commande de Bonaparte qui réclame à Montlosier un ouvrage établissant une continuité entre la monarchie, le Consulat et lEmpire, afin de fournir des arguments historiques à une réconciliation nationale. Montlosier retrace lhistoire de la monarchie en expliquant comment la noblesse a été progressivement écartée du pouvoir et dresse, en fait, un véritable réquisitoire contre la monarchie dAncien Régime. Napoléon refuse limprimatur en 1807 et louvrage ne sera publié quen 1814. Seuls les trois premiers tomes composés entre 1804 et 1807 correspondent à la commande de Bonaparte; dans les suivants Montlosier développe l'idée d'une dégradation continue, depuis Hugues Capet de lancienne constitution de la France sous leffet de lusurpation progressive du pouvoir par le monarque au détriment des 'grands du royaume' (). Dans ce renversement de perspective et des conséquences quil en tire pour analyser les causes profondes de la Révolution, Montlosier se montre novateur et amorce les nouvelles recherches du XIXe siècle, celles de Guizot et dAugustin Thierry" (M.-F. Piguet, "Contre-révolution () Montlosier (1755-1838) penseur du conflit politique moderne", 'Astérion', 6 | 2009).Élu député aux États généraux de la noblesse, le comte de Montlosier (1755-1838) se montra favorable aux débuts de la Révolution avant de basculer dans la contre-révolution, à partir de 1791, aux côtés des monarchiens. S'il défendit toujours le régime monarchique, il était en revanche beaucoup moins fermement attaché au principe de légitimité dynastique. Il tenta un ralliement critique à Louis XVIII, puis à la Monarchie de Juillet qui le nomma Pair de France en 1832.Quelques accrocs à la reliure, sans gravité.Exemplaire de François-Antoine, comte de Boissy d'Anglas (1756-1826) avec son nom doré en pied de chaque volume. L'une des principales personnalités politiques de la période, girondin modéré, il participa à pratiquement tous les gouvernements depuis son élection au Tiers État en 1789, de la Révolution, de la république, de l'Empire puis de la Restauration où, rallié à Louis XVIII, il fut nommé pair de France.Bon exemplaire, frais, très bien conservé.
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PARIS " LE NOBILIAIRE " 1960 Un volume petit in-8 broché de 719 pages , couverture aux fleurs de lys rouge , bon à très bon exemplaire . Bon Couverture souple
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In-8, broché, couverture imprimée (couv. lég. défr.), (2) f., xviii, 350 p., qqs rousseurs. Paris, Dunod, juillet 1870.
Edition originale.Bon exemplaire.
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In-8, demi-chagrin de l'époque, j, lxviii, 775 p., qqs soulig. et inscriptions manuscrites. Paris, Fond typographique de l'exécution testamentaire d'Auguste Comte, 1900.
"Seconde édition", sans le portrait. Bon exemplaire.
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In-8, broché, sans couverture, 13 p. Paris, P. Didot l'aîné, 1814.
Edition originale. Le retour du comte Antoine-François-Claude Ferrand (1751-1825) aux affaires. Emigré dès 1790, il fit partie du conseil du prince de Condé. Rentré en 1801, il partagea ses loisirs entre les lettres et les travaux politiques. Au retour de Louis XVIII, il devint ministre d'État et participa à rédaction de la Charte. Nommé membre de la commission chargée d'examiner les demandes de restitution des biens des émigrés, il présenta au roi sur cette matière ce projet. Il y établissait une distinction entre les royalistes de "la ligne droite" et ceux de "la ligne courbe" qui souleva de vives oppositions.Le comte Ferrand fut nommé par ordonnance en 1816 membre de l'Académie française.Le discours figure en fin du projet de loi en 14 titres. Très bon exemplaire.
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8 volumes in-4 (182 x 265 mm), demi-chagrin vert bronze de l'époque, dos à 5 nerfs ornés d'un décor de compartiments encadrés à froid et soulignés de filets dorés, titre et tomaison dorés, texte sur 2 colonnes, non rogné et partiellement non coupé. Paris, Imprimerie Firmin-Didot frères 1853-1859.
Rare édition collective, non mise dans le commerce, des uvres de Roederer, publiées par Antoine-Marie Roederer fils de lauteur. "Tirée à cinquante exemplaires, destinée aux amis de la famille et à quelques bibliothèques publiques, cette édition est presque introuvable" (cf. Thierry Lentz, 'Les oeuvres de Pierre-Louis Roederer', in "Les Cahiers Lorrains", 1994, n°4, p. 311-324)."Né à Metz, en 1754, Pierre-Louis Roederer est un des hommes-clés de la fin de l'Ancien Régime et des débuts de la Révolution. Élu à l'Assemblée Nationale, il en deviendra une des voix les plus écoutées. Sa carrière est multiforme: juriste, économiste, théoricien politique, homme d'action successivement procureur général syndic de la Seine, propriétaire de journaux, conspirateur de Brumaire, conseiller d'Etat, sénateur, comte d'Empire, ministre napolitain, secrétaire d'Etat du Grand-Duché de Berg, pair de France sous la monarchie de Juillet, mais aussi auteur de théâtre, moraliste, philosophe et économiste. Mort à près de 82 ans, il a laissé une uvre écrite considérable" (Id.).Contient : I- Théâtre -- II- Histoire (Louis XII, François Ier, Mémoires pour servir à l'histoire de la Société Polie, etc.) - III- Histoire contemporaine (L'Esprit de la Révolution de 1789, Chronique de cinquante jours, Portraits de personnages sur la Révolution, Notice sur l'Empire) -- IV- Lettres et opuscules -- V- Opuscules -- VI- Opuscules (Rapports et Discours) -- VII- Brochures politiques, rapports et discours -- VIII- Variétés. Correspondance de famille ; Correspondance générale, etc.4 portraits dont 2 de l'auteur, un de Joseph Napoléon et un croquis en pied de Talleyrand. 6 fac-similés de lettres. 3 planches dillustrations lithographiées.(Quérard, XII, 692 détaille le contenu. Tulard, 1265. Vicaire, VI, 1166).Quelques rousseurs. Petites épidermures.Très bon exemplaire, en partie non coupé, bien relié à lépoque.
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In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, 31, (1) p. S.l., 1815.
Tiré-à-part de ce texte de Charles Comte publié anonymement dans Le Censeur (tome V), périodique fondé par Ch. Comte et Charles Dunoyer en 1814 qui opposa une lutte ardente à la restauration.La France est, à la lettre, en état d'anarchie; elle n'a pas, à vrai dire, de gouvernement. Napoléon est plutôt "un dictateur élu spontanément et par acclamation", il ne peut y avoir de pouvoir légitime sans la convocation d'une constituante (cf p. 20-21).Bon exemplaire, très frais.
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VOLNEY (Constantin-François Chasseboeuf, comte de), DUCLOS (Charles Pinot)
Reference : 29957
2 ouvrages reliés en un volume petit in-12, demi-veau bleu nuit de l'époque, dos lisse orné de triple filets dorés.
1- Les planches représentent une planisphère et une carte du ciel. On joint un portrait de Volney, contrecollé sur la première page.2- Contient, en plus des 'Considération sur les moeurs', 'Discours d'Académie' et 'Réponse de Bernis'. (Meister, 'Duclos', n°56).
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; VALAORITIS, Aristote ; [ VALAORITY, Aristote ]
Reference : 44697
(1836)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "7 - Critique, Littérature" : Recension de : Noticia Intorno, etc. Notice sur les travaux historiques d'Ibnu-Khaldin, par le Chev. Graberg de Hemso, Florence, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 1834, 6 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Recension de :Chronique d'Abou-Djafar-Mohammed Tabari par Louis Dubeur, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Novembre 1836, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Les Psaumes d'après l'Hébreu par F. de La Jugie, Revue Critique, pp . 242-426 [ Suivi de : ] Recension de : Island, Hvitramannaland, Groenland, und Vinland, von Karl Wilhelmi, Heidelberg, 1842. Chroniques Scandinaves, Episode de Björn et Thurid, s.n., pp. 469-479 [ Suivi de : ] La Saga de Viga Glum, par Adolphe de Circourt, Aux Bureaux de la Revue Britannique, 1867, 15 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1844, 18 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies populaires de l'Italie. Agrumi. Egeria. Saggio di Canti Populari, Etudes Provinciales, pp. 57-75 [ Suivi de : ] Chronique : Littérature Populaire de l'Espagne, Novembre 1860, pp. 534-554 [ Suivi de : ] Recension de : Le Comte Lucanor. Apologues et fabliaux du Quatorzième siècle, traduits pour la première fois de l'Espagnol par M. Adolphe de Puibusque, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1854, 12 pp. [ Suivi de : ] Chronique : Le Brésil Littéraire. Recension de Histoire de la Littérature brésilienne par Ferdinand Wolf, pp.91-115 [ Suivi de : ] De Braziliaansche letterkunde door A. de Circourt, De Globe, 1866, pp. 40-61 [ Suivi de : ] Appréciations des Poëmes d'Aristote Valaoritis par M. le Comte A. de Circourt, Imprimerie Wiesener, Lutier et Compagnie, Paris, 1869, Extrait de ka Revue Moderne, Livraison du 25 Septembre 1869, 15 pp. [ Avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] [ Suivi de : ] Recension : Literarische Bilder aus Russland. Tableaux de la Littérature Russe, par M. Koenig, Extrait de la Revue Française et Etrangère, 36 pp. [ Suivi de : ] Compte-Rendu de : Boris Godounoff, Drame historique par Alexandre Pouchkine, pp. 352-393 [ Suivi de : ] Recension : Rimes inédites ou dispersés de Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque, Août 1832, 39 pp. [ Suivi de : ] Recension : Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Octobre 1832, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Luisa Strozzi, histoire du seizième siècle, par Giovanni Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1834, 25 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poètes allemands contemporains. Poésies par Ernest baron de Feuchtersleben, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Janvier 1841, 20 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies de Ferdinand Freiligrath, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Août 1842, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies Allemanniques de Hebel, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Juin 1844, 21 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Juin 1844, 17 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies lyrique d'Auguste, Comte de Platen, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Mars et Avril 1843, 52 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Yarrow revisited and other poems, by William Wordsworth. Nouveaux Poëmes de Wordworth, pp. 427-443 [ Suivi de : ] Recension de : Athéanis ou la Première Croisade par William Stigand, pp. 259-312 [ Suivi de : ] Recension de : Poems etc. Poésies de William Cullen Bryant, Philadelphie 1847, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : La Littérature Française à l'Etranger pendant le dix-huitième siècle, 32 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Histoire de la Littérature française sous la Restauration et Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 1856, 38 et 35 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Historic Devices, Badges and War Cries by Mrs Bury Palliser, pp. 373-378 [ Suivi de : ] Recension de : Origine et Histoire de la Langue Anglaise. The origin and history of the English language and of the early literature it embodies, pp. 461-483
Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Une lettre autographe signée du poète grecque Aristote Valaoritis a été insérée en tête de l'article qui lui a été consacré par le Comte de Circourt : "Sainte Maure, 25 Juin 1870. Monsieur le Comte. J'ai lu dans l'Annuaire de l'Association pour l'Enseignement des Etudes Grecques le charmant article sur mes deux derniers poèmes Athanase Diakos et Astropagiannos. Ce n'est pas la première fois, Monsieur le Comte, que vous m'honorez de votre précieuse sympathie. Mais dans un temps où la pauvre Grèce est devenu le but de tant d'injures et de calomnies, permettez-moi de vous dire que votre bonté pour moi a été ma seule consolationet que c'est à elle que je dois l'adoucissement de toutes les douleurs morales que nous avons endurées après le massacre d'Oropès". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.
SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).
Reference : 11680
(1786)
, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787.
Mémoire autographe du comte de Sanois resté manuscrit déposé une première fois en captivité à Charenton au mois de septembre 1785 - revu et corrigé par ses soins l'année suivante, suite à son élargissement. Précieux exemplaire de travail, biffé, raturé et complété du comte de Sanois qui entreprit de relater toute l'affaire sous le titre Journal du Comte de Sanois.Jean François Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois (1723-1799), était aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut interné à Charenton en vertu d'une lettre de cachet demandée par sa famille. Libéré au mois de janvier 1786, il engage une procédure après avoir muri sa défense en détention. Son avocat, Pierre-Louis de Lacretelle, publia en 1786 un Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs - et dénonce l'usage fait de la lettre de cachet.C'est sa première justification dans cette affaire qui va bientôt enflammer l'opinion publique, dictée deux jours durant en captivité au mois de mai 1785 qu'il titre plus tard Relation de mes malheurs ou m’a (sic) confession générale et découpe en chapitres : Accusations. Audite alteram partem. Repliques aux accusations. Refus de legs dans des testaments. Conduite de ma fille à mon égard. Conduite de ma fille dans la circonstance de son mariage. Lettre écrite par Mr. De Sanois à Madame de G*** des H*** la douairière le 9 juin 1785. Ma bienfaisance envers mes frères cadets paiée d'ingratitude par deux de ces frères. Procès de moine René Rivière et du Sieur de Ponty. Caractère de ma femme. Conduite de Madame de Sanois en certaines circonstances. Détails concernant mon mariage. Ma retraite du service. Habitation au Château de la Houssaye près Chaumont en Vexin. Superbe trait de bienfaisance d'humanité et générosité de Mad. de Sanois. Autre belle action de Mad. de Sanois. Procès de M. le Président du Mazy. Vente de la terre du Boiscornillé en Bretagne. Mont de Piété. Avances exigées des fermiers. Nouvelles calomnies dont j'ai été informé par les Sr Des Brugnières. Argent pris chez les Régisseurs de Sanois. Emprunts divers. Acquisition des Terres d'Isle et de Vignely, évêché de Meaux. Mariage du Comte de Courcy. Mariage de Mr le vicomte de Goyon. Démarche pour travailler à ramener ma femme. Frais de la saisie de ma personne et de ma translation. Inquiétudes sur la longueur de ma captivité. Tableau de ma situation au 4e may 1785 jour que j'ai été arresté à Lausanne. Réserve et protestation de mes pouvoirs en temps et lieu contre les auteurs fauteurs et complices de ma détention illégale.« Le 21 7bre 1785 à Charenton j'ai remis ce mémoire à M. Gilbert-Devoisin président de la Chambre des Vacations du Parlement de Paris dans le paquet couvert en toile grise - adressé à M de P*** conseiller au Parlement. A Charenton 21 7bre 1785. De Sanois. » Lacretelle : « Que les choses étaient en cet état (sans que le Comte de Sanois en eût aucune connaissance) lorsque le 21 septembre il reçut la visite de MM. les Commissaires de la Chambre des Vacations, auxquels il présenta sa requête, & différents papiers qu'il a depuis retrouvés au greffe de la Cour lors de son élargissement. » (Mémoire pour le comte de Sanois défendeur à la demande en séparation de biens formée contre lui à la requête de la comtesse de Sanois, son épouse. p. 32) C'est le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle qui se chargea de la défense de Sanois et porta l'affaire devant l'opinion publique ; il transforma l'affaire en procès des lettres de cachet donc du despotisme avec ses redoutables mémoires pour le comte de Sanois qui furent autant de coins enfoncés dans l'édifice de l'Ancien Régime. Joint : - Lettre autographe signé Le Tellier adressée au comte de Sanois datée 1780, 2 ff. in-8 carré. - Portrait gravé du Comte de Sanois (87 x 140 mm).
DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ]
Reference : 44701
(1834)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "8 - Critique, Beaux-Arts, Archéologie" : Giovanni Bellini et les peintres ses Contemporains. Almanach vénitien pour 1834 [ par Anastasie de Circourt ], Tiré de la Bibliothèque Universelle, Février 1834, 13 pp. ; Recension de : La sculpture à Venise, par M. l'abbé Giovanantonio Moschini, chanoine de Saint-Marc, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1839, 14 pp. ; Recension de : Histoire de la Peinture en Italie. Storia della pittura italiana par Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mai 1839-1844, 8, 17, 15, 12, 33 pp. ; Du Musée Espagnol, s.n., pp. 38-63 ; Recension de : Le Palais Mazarin par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 19 pp. ; Recension de : Notice des Emaux, Bijoux et Objets divers exposés dans le Musée des Galeries du Louvre par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mars 1854, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, 30 pp. ; Recension de : La Toscane et le Midi de l'Italie par F. de Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 227-238 puis 218-238 ; Recension de : Etudes sur les Beaux-Arts par De Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 198-244 ; Recension de : Die Gens Langobardorum und ihre Herkunft ; Recension de : Die Etrusker. Les Etrusques par le prof. Ottfried Müller, pp. 108-129 et 249-270 ; Recension de : Phidias, sa vie et ses ouvrages, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 355-368 ; Recension de : Etudes sur le Péloponnèse par Beulé [Etude sur le Péloponèse ], Nouvelles Annales des Voyages, 38 pp. ; Recension de : L'Acropole d'Athènes par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, 1856, 56 pp. ; Recension de : Les Monnaies d'Athènes par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, 1858, Arthus Bertrand, Paris, 36 pp. ; Recension de : L'Architecture au temps de Pisistrate par Beulé,Nouvelles Annales des Voyages, pp. 294-340 ; Recension de : Géographie du Talmud par Adolphe Neubeuer, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 76-99 ; Recension de : Athènes aux Xve, XVIe et XVIIe siècles par le Comte de Laborde, Nouvelles Annales des Voyages, 1855, 29 pp. ; Recension de : Le Mont Olympe et l'Acarnanie par L. Heuzey, Nouvelles Annales des Voyages, 1861 pp. 211-241 ; Recension de : Topographie et plan stratégique de l'Iliade par Nicolaïdès, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 360-367 ; Recension de : Ithaque, le Péloponèse et Troie par Schliemann, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 259-267
Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt et de son épouse la comtesse Anastasie. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Bon état (ex-libris Bibliothèque des Bruyères) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.
[BOURBON-CONDE Louise-Anne de] & SADE Donatien Alphonse François, Marquis de & SADE Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de
Reference : 59468
(1758)
Paris dimanche 2 avril 1758, 13,4x19,2cm et 11,7x17,8cm, 2 feuillets.
Testament de Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Charolais, recopié de la main de Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de Sade (et père du Marquis), dans lequel cette dernière fait de son neveu, Louis-François Joseph de Bourbon, prince de Conti, son légataire universel. Une seconde partie concerne les legs aux gens de livrée, aux femmes et valets de chambre, à la femme de garde-robe, etc. Note de bas de page de la main du Marquis de Sade : « dite Mademoiselle de Charolais ». On y joint un billet de notes, rédigé de la main de Sade, en vue de la publication de la correspondance de son père. Ce testament a été rédigé cinq jours avant la mort de Mademoiselle de Charolais, dont le décès survint le vendredi 7 avril 1758 à la suite de trois mois de maladie. La seconde partie du testament est datée du dimanche 2 avril 1758, sur la première est mentionnée la date du dimanche 12 avril 1758 : il s'agit bien sûr d'une date fautive. La totalité de cette copie a été rédigée de la main du Comte de Sade qui vécut avec Mademoiselle de Charolais à son château d'Athis-Mons à partir de 1750 jusqu'à la mort de cette dernière. Le jeune Comte de Sade, envoyé par son père à Paris aux alentours de 1720, eut pour protecteur Louis-Henri de Bourbon, Prince de Condé, dit Monsieur le Duc. Dès son arrivée, le jeune homme apprécie la vie de cour et « Chose rare, il plaît aux femmes sans se faire haïr des hommes : d'où le nombre de ses amis, au moins aussi élevé que celui de ses maîtresses. [...] M. de Sade ne se contente pas de conquêtes faciles ; les bourgeoises l'indiffèrent. Celles qu'il recherche - et conquiert le plus souvent - sont des femmes de cour, non seulement pourvues d'esprit et de beauté, mais parées encore d'un nom illustre, de crédit, d'influence ou de fortune, capables en un mot de servir ses intérêts et de le mettre bien en cour. » (Lever, Sade). Parmi son tableau de chasse figure Mademoiselle de Charolais, de sept ans son aînée, soeur de son protecteur et alors maîtresse royale. Peu désireuse de se marier, elle préférera toute sa vie conserver le célibat et multipliera les aventures et les amants prestigieux. Elle fut notamment la favorite du Duc de Richelieu, mais aussi de Louis XV pour lequel elle recrutait de nombreuses maîtresses, écopant ainsi du sobriquet de « maquerelle royale ». La rencontre charnelle entre Mademoiselle de Charolais et le Comte de Sade eut lieu le 24 novembre 1725 alors que ce dernier était contraint de garder le lit à cause d'une entorse. Une lettre de Louise-Anne atteste de cette aventure naissante : « Le 24 novembre est le plus beau jour de ma vie si je suis rentrée en possession de mon royaume et de ma souveraineté, par les droits du lit où je vous ai prêté serment de fidélité. Je compte y avoir reçu le vôtre et je vis maintenant pour le plus joli roi du monde. » (Papiers de famille, p.20). La passion n'est pourtant pas réciproque et le volage Comte de Sade fait bientôt la rencontre de la Duchesse de la Trémoïlle. S'éloignant ainsi de Mademoiselle de Charolais, il lui écrit en guise de rupture : « J'ai regardé, Madame, les avances que vous m'avez faites, comme des agacements de votre esprit et point de votre coeur. Je n'avais point l'honneur de vous connaître, je ne vous devais rien, une entorse m'obligeait de garder ma chambre, j'y étais désoeuvré, vos lettres étaient jolies, elles m'amusaient, je me suis flatté s'il était vrai que j'eus fait votre conquête, que vous me guérissiez d'une passion malheureuse qui m'occupe uniquement. » (op. cit. p.23). En 1752, le Comte de Sade est ruiné par son train de vie, il a envoyé le jeune Donatien au collège Louis-le-Grand et loge chez sa bonne amie Mademoiselle de Charolais au château d'Athis-Mons : « Je me suis retiré chez Mademoiselle, quoiqu'il soit cruel à mon âge de dépendre de quelqu'un, pour diminuer ma dépense. » (Lettre du Comte de Sade à son oncle le prévôt de L'Isle-sur-Sorgue, 11 novembres 1752). Il demeurera chez son amie, l'accompagnant dans ses nombreux déplacements à travers l'Europe, jusqu'au décès de celle-ci. La correspondance entre le Comte de Sade et Mademoiselle de Charolais perdura, comme en attestent les lettres consignées par le Marquis de Sade qui, avec une grande piété, joua un rôle important de conservateur dans le but de publier un jour les oeuvres paternelles. Ce testament de la main du Comte de Sade a été conservé dans cet esprit. Le Marquis, admiratif de l'histoire de son père, conservera toute sa vie le portrait en habit de cordelier que Mademoiselle de Charolais avait offert au Comte de Sade et l'accrochera dans sa chambre à Charenton. Rare témoignage de la grande amitié du Comte de Sade et de Mademoiselle de Charolais, précieusement conservé par le Marquis de Sade. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
PARIS. ADRIEN EGRON, IMPRIMEUR DE S. A. R. MONSEIGNEUR, DUC D'ANGOULEME. 1818. IN-8 DE (4) + 76 PAGES. RELIE EN 4 VOLUMES (13,5 X 22 X 11,5 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU HAVANE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTES MAROQUIN ROUGE ET VERT, TRANCHES JAUNES. AVEC :- CANUEL SIMON (GENERAL. 1767-1840). REPONSE DE M. LE LIEUTENANT-GENERAL CANUEL, A L'ECRIT INTITULE : LYON EN 1817, PAR LE COLONEL FABVIER, AYANT FAIT LES FONCTIONS DE CHEF DE L'ETAT-MAJOR DU LIEUTENANT DU ROI DANS LES 7° ET 19° DIVISIONS MILITAIRES. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (4) + 57 PAGES.- FARGUES (COMTE JEAN-JOSEPH MEALLET DE. 1777-1818). LA VERITE SUR LES EVENEMENS DE LYON EN MIL HUIT CENT DIX-SEPT. REPONSE AU MEMOIRE DE M. LE COLONEL FABVIER, PAR M. LE COMTE DE FARGUES, MAIRE DE LA VILLE DE LYON, MEMBRE DE LA CHAMBRE DES DEPUTES. A LYON, CHEZ CHAMBRET, LIBRAIRE-EDITEUR. A PARIS, CHEZ DELAUNAY, LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (4) + 212 PAGES.- REPONSE DE 1° M. LE BARON CANUEL, LIEUTENANT-GENERAL DES ARMEES DU ROI, INSPECTEUR-GENERAL D'INFANTERIE; 2° M. LE VICOMTE DE CHAPPEDELAINE, MARECHAL DE CAMP; 3° M. LE COMTE DE RIEUX-SONGY, ANCIEN COLONEL; 4° M. DESIRE DE ROMILLY, CHEF DE BATAILLON; ET M. J.-B. DE JOANNIS, MAIRE, ANCIEN OFFICIER DU ROI, AUX ATTAQUES EXTRA-JUDICIAIRES DIRIGEES CONTRE EUX, A L'OCCASION DE LA CONSPIRATION DITE ROYALISTE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (2) + 108 PAGES.- LETTRE DE MADAME LA VICOMTESSE DE CHAPPEDELAINE ADRESSEE A M. MESLIER, JUGE INSTRUCTEUR, POUR LUI DEMANDER DE FAIRE CESSER LA DETENTION AU SECRET DE SON MARI. PARIS. IMPRIMERIE DE LE NORMANT. 1818. IN-8 DE (4) + 58 PAGES.- MESSIEURS FABVIER ET SAINNEVILLE CONVAINCUS D'ETRE CE QU'ILS SONT. PAR P. BOURLIER, MAIRE REVOQUE DE ST-ANDEOL. A LYON, CHEZ GUYOT FRERES, LIBRAIRES. 1818. IN-8 DE (2) + 78 PAGES.- LETTRE DE JEAN BARBIER, IMPLIQUE DANS LA CONSPIRATION DU 8 JUIN 1817, A M. CHARRIER-SAINNEVILLE. LYON, A L'IMPRIMERIE DE BRUNET. 1818. IN-8 DE (2) + 62 PAGES.- MONTRICHARD (COMTE HENRI-RENE DE. 1756-1822). UN ET UN FONT UN, OU M. FABVIER ET M. CHARRIER-SAINNEVILLE. PAR LE COMTE DE MONTRICHARD, CHEVALIER DE SAINT-LOUIS, CI-DEVANT SOUS-PREFET A VILLEFRANCHE (RHONE). PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1818. IN-8 DE (2) + 31 PAGES.- AFFAIRE DE GRENOBLE N° I. MEMOIRE POUR LE VICOMTE DONNADIEU, LIEUTENANT-GENERAL DES ARMEES DU ROI, COMMANDEUR DE L'ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SAINT-LOUIS, GRAND-OFFICIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA LEGION D'HONNEUR; SUR LA PLAINTE EN CALOMNIE PAR LUI PORTEE CONTRE LES SRS REY, CAZENEUVE ET REGNIER, AUTEURS ET SIGNATAIRES D'UNE PETITION POUR QUELQUES HABITANS DE GRENOBLE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 151 PAGES.- AFFAIRE DE GRENOBLE N° II. BERRYER PIERRE-ANTOINE (1790-1868). LETTRE A M. LE COMTE DE SAINT-AULAIRE. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 20 PAGES.- MERCURIALE A M. LE COMTE DE SAINT-AULAIRE, SUR SON PAMPHLET APOLOGETIQUE DE M. LE DUC DECAZES, INTITULE : REPONSE AU MEMOIRE DE ME BERRYER FILS, POUR LE GENERAL DONNADIEU. PAR M. ***. A PARIS, CHEZ LE NORMANT, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (4) + 8 + 47 PAGES.- DONNADIEU GABRIEL (GENERAL. 1777-1849). OPINION SUR LA DISCUSSION DE L'ADRESSE AU ROI (PARIS. DENTU. 1821. (8 PAGES). DISCOURS RELATIVEMENT AU BUDGET DE LA POLICE (PARIS. DENTU. 1821. 20 PAGES). OPINION SUR LE PROJET DE LOI RELATIF A LA CENSURE DES JOURNAUX. (PARIS. DENTU. 1821. (2 + 12 PAGES). A SES CONCITOYENS (PARIS. LE NORMANT 4 SEPTEMBRE 1819. 51 PAGES).-O'MAHONY (COMTE ARSENE. 1787-1858). REFLEXIONS SUR LE DISCOURS PRONONCE PAR M. LE GENERAL DONNADIEU, DANS LA SEANCE DU 8 JANVIER 1821; PAR M. LE COMTE O'MAHONY. ARTICLE QUI DEVAIT ETRE INSERE DANS LA 43° LIVRAISON DU "DEFENSEUR", ET QUI A ETE SUPPRIME EN ENTIER PAR LA CENSURE MINISTERIELLE. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. 1821. IN-8 DE 16 PAGES. QUELQUES VERITES; REFLEXIONS POLITIQUES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. JUIN 1821. (11 PAGES). ENCORE QUELQUES VERITES; REFLEXIONS POLITIQUES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. JUILLET 1821. (11 PAGES). SUITE DES MILLE ET UNE NUITS, CONTES ARABES. PARIS, A LA LIBRAIRIE GRECQUE-LATINE-ALLEMANDE. AOUT ET OCTOBRE 1821. (2 + 8 ET 16 PAGES). - CLAUSEL DE COUSSERGUES. (JEAN FRANCOIS AMABLE CLAUDE. 1759-1846). LE CRI DES VICTIMES DU DUC DE CAZES, SUIVI D'ADDITIONS AU PROJET D'ACTE D'ACCUSATION PAR M. CLAUSEL DE COUSSERGUES, ET D'UN EXTRAIT DU NEW-TIMES SUR CET EX-MINISTRE. A PARIS. CHEZ PONTHIEU, LIBRAIRE; LE NORMANT; DENTU. 1820. IN-8 DE (4) + 76 PAGES. REPONSE AUX APOLOGIES DU MINISTERE. PARIS, EGRON, DENTU. 20 SEPTEMBRE 1821. IN-8 DE (2) + 33 ET (1) PAGES. DISCOURS SUR LE BUDGET DE LA POLICE. PARIS. EGRON-DENTU. JUILLET 1821. (2) + VI + 168 + (1) PAGES. DE L'IMPOSSIBILITE DU RETOUR DE M. DECAZES AUX AFFAIRES. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1821. (2) + 20 PAGES. SECONDE ET DERNIERE REPONSE A M. LE COMTE D'ARGOUT, PAIR DE FRANCE, ET AUX AUTRES APOLOGISTES DE M. DECAZES. PARIS. EGRON. (48 PAGES, PAGINEES 413 A 460).- CAHAISSE HENRI-ALEXIS (1755-1828). SUPPLEMENT AU MEMOIRE DE M. CLAUSEL DE COUSSERGUES, EN CE QUI CONCERNE LA PREFECTURE DE POLICE DANS L'HORRIBLE EVENEMENT DU 13 FEVRIER. A PARIS, CHEZ PILLET AINE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. IN-8 DE (2) + 56 PAGES. QUELQUES TRACES D'HUMIDITE ANCIENNE DANS UN VOLUME, PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE POUR CET ENSEMBLE RARE SUR LES EVENEMENTS DE LYON ET DE GRENOBLE EN 1816 ET 1817.
1/Observations du comte de Lally-Tolendal (1751-1830) sur la lettre écrite par le comte de Mirabeau au comité de recherche contre M. le comte de Saint-Priest, ministre d'état. - 1789 - 57 pages.2/Lettre du comte de Lally-Tolendal au président de l'assemblée nationale.- 10 octobre 1789 - 7 pages.3/Mémoire de M. le comte de Lally-Tollendal ou seconde lettre. - Janvier 1790 (Lausanne, 30 décembre 1789) - 192 pages.4/Pièces justificatives contenant différentes motions et opinions de M. le comte de Lally-Tolendal. 143 pages.Edition originale de ces observations du comte de Lally-Tolendal de 1789 à 1790, première année de la révolution.Reliure demi basane de l'époque. Dos lisse avec pièce de titre. Tranches rouges. Coins émoussés. Complet de ses coiffes. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8° (20x13).
P., Hachette, 1864, un fort volume in 8 relié en demi-chagrin marron (reliure de l'époque), (2), 11pp., 687pp.
---- BON EXEMPLAIRE ---- Deuxième édition ---- Vocation - Liaison avec Saint-Simon - Conception de la philosophie positive - Cours de philosophie positive - Histoire de la philosophie positive ; TURGOT, KANT, CONDORCET, SAINT-SIMON, BURDIN, Auguste COMTE - Maladie mentale - Auguste COMTE chez ESQUIROL - Retour à la raison - Guérison définitive - Lettres de M. COMTE à Gustave d'EICHTHALE (1824-1829) - Exécution du système de philosophie positive - Une attaque des Saint-Simoniens - Réponse d'Auguste COMTE à Michel CHEVALIER - Création d'une chaire d'histoire des sciences demandée à M. GUIZOT par Auguste COMTE - Position matérielle, candidatures, immixtion dans certains évènements politiques, genre de vie et goûts, manière de travailler - Témoignages - Critique de la classification des sciences telle que M. COMTE l'a exposée ; ce qu'il faut entendre par série, constitution, évolution des sciences - Procès avec M. BACHELIER - Perte de la place d'examinateur à l'Ecole Polytechnique - Subside temporaire fourni par MM. GROTE, MOLESWORTH et Raikes CURRIE - Discussion avec M. John STUART MILL sur la condition sociale des femmes - Méthode subjective suivie par Auguste COMTE dans son traité de Politique positive - Du tableau cérébral ou modification apportée par Auguste COMTE au système phrénologique de GALL - La mathématique est-elle identique à la logique ? - La société positiviste - Cours fait au Palais-Royal - Relations ave M. DE BLAINVILLE - Affaire MAUPIED - Lettres à Miss Henriette MARTINEAU - Lettres à M. Célestin DE BLIGNIERES - Ouvrages de M. COMTE - etc**70840/7084/Q1
Bouillé, Louis De (comte Louis) / Raigecourt, Comte De / Damas, Comte De / Deslon, Capitaine / Valory, Comte De
Reference : 6270
(1823)
Baudouin Frères 13,5 x 21 Paris 1823 In-8, reliure demi-basane de l'époque, dos lisse orné de frise et de filets dorés, plats et gardes marbrés. Ces "mémoires" contiennent les récits du marquis de Bouillé (VIII-165 p.) qui prépara l'"aventure" de Varennes avec son père et qui est une réponse au mémoire du duc de Choiseul. Cette justification est suivie (p. 166 à 179) par le témoignage du capitaine Deslon, qui commandait le détachement de Dun lors de la fuite du roi. Suivent ceux du comte de Raigecourt (p. 181 à 195), officier au Royal -Allemand, du comte de Damas (p. 197 à 241) en charge de la sécurité de Louis XVI de Clermont-en-Argonne à Varennes et enfin du comte de Valory (p.243 à 324), l'un des trois gardes du corps ayant accompagné le roi à Varennes. (Fierro). Quelques rousseurs, petit ex-libris, peu fréquent. Très bon exemplaire.(B50) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]
Reference : AMO-3060
(1786)
1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.
Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.
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