s.l, s.n., s.d (entre 1771 et 1775), 1 en cahiers, sans couverture. in-8 de 7 pp.;
Cette brochure à été condamnée au feu. Voy. Peignot: "diction. Des livres cond." I p. 298. Elle a été réimprimée presque entièrement sous le titre d' "extrait" en 1790. (Barbier).Il existe d'autres éditions de 32 et 20 pages, parues à la même époque."Ce qui a donné lieu à cette brochure , ce sont des assertions aussi fausses que despotiques, que le chancelier Maupéou mit dans la bouche du roi au lit de justice du 7 septembre 1770: "Nous ne tenons notre couronne que de dieu". Martin de Marivaux prouve par l'Histoire, que les rois n'ont jamais tenu leur couronne que de la nation. Cette audace à excité la vindicte de la cour, et à provoqué le réquisitoire de Séguier". Par arrété la brochure est condamnée a être lacérée et brulée au pied du grand escalier du Palais, par l'exécuteur de la Haute-Justice.Avec Malherbes, Martin de Marivaux appartient à un mouvement d'opposition au despotisme, la coalition des "Patriotes", qui soutient la thèse parlementaire contre la thèse royale. Ils prennent le relais des jansénistes, mais ont des liens avec les philosophes et réfléchissent à la mise en oeuvre d'une nouvelle constitution française inspirée du "Contrat Social" de Rousseau.
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